Lucien

L'univers a-t-il un centre ?

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Quand on lache une bille d'une hauteur H audessus d'une table, elle ne devrait jamais toucher la table: je m'explique
Au moment oû on la lache, elle se trouve à une hauteur H, puis H/2, H/4
H/5 etc.. à l'infini; sa distance ne devrait donc jamais être nulle, puisqu'on peut diviser un nombre (ou une distance) par 2 à l'infini sans jamais arriver à zéro. Pourtant la bille finit par s'arrêter, à moins que ça ne soit qu'une illusion, et qu'elle continue à tomber sans qu'on s'en rende compte. Peut-être même finirait-elle à traverser la table si on avait la...patience d'attendre assez longtemps.
J'espère n'avoir troublé personne, et je suis sûr que nos spécialistes vont trouver une explication !
aries51

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Le problème auquel tu fais allusion est relativement connu, disons depuis l'Antiquité grecque

Non, dis toi que ta bille a une vitesse, mettons de 1 m/s. Tu laches la bille, elle tombe à la vericale. Pour faire plus simple on va dire qu'elle n'accélère pas, ce qui est faux mais tant pis. Hé bien, si tu laches la bille à 1 mètre du sol, une seconde après que l'as lachée elle touchera concrètement le sol.

Imagines maintenant que tu laches la bille à 2 mètres du sol. Tu ne peux pas imaginer qu'elle restera suspendue à un mètre du sol, par exemple, parce que la distance qui lui reste à parcourir pour atteindre un point de sa trajectoire situé à un mètre du sol se divise toujours par 2 Non, elle continuera jusqu'à toucher pour de bon le sol. Par contre, une bille posée sur une table ne traversera jamais la table, sauf si tu donnes à la bille l'énergie cinétique suffisante (en la lançant sur la table à une vitesse extrêmement élevée). Mais dans ce cas tu troues la table

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Cedric, tu n'expliques rien, tu constates, c'est tout. Pourtant la distance que parcourt la bille se divise bien par deux à l'infini et ne devrait pas arriver sur la table. Je sais bien qu'elle le fait pourtant, c'était juste pour souligner que nous expliquons tout par ce que nous voyons, alors que tout n'est qu'illusion. Seuls quelques génies ont été capables d'imaginer que c'est la terre qui tourne autour du soleil et non pas l'inverse. Tout ça pour dire que nous ne savons rien de la vérité puisqu'elle est et restera toujours hors de notre portée, j'en suis convaincu. Il n'y a pas de vérité tant qu'il n'y a pas de solution, et d'ici là, chacun a raison et tort. Ceci n'est que mon humble avis, tout le reste n'est qh'hypothèse...
aries51

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Bonjour

L'intuition est souvent prise en défaut
mais pas souvent les maths

On dira mathématiquement que la suite des distances séparant la table de la bille est une suite décroissante convergente dont la limite est nulle. C'est cette notion de limite d'une suite convergente qui permet de lever la contradiction.
Il faut connaitre le concept de "suite infinie convergente"

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Si tu préfères, mais y a plus simple quand même !

Cf ma note ci-dessus, en toute modestie

[Ce message a été modifié par Cédric Perrouriefh (Édité le 24-06-2010).]

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Très vieux paradoxe de la flèche de Zénon: puisqu'il reste toujours la moitié du parcours à faire, celle-ci n'atteindra jamais sa cible. Paradoxe apparent dû au fait que les maths sommaires de l'époque ne permettaient pas de soupçonner qu'une somme, même infinie, de nombres pouvait elle-même être finie. En l'occurrence, là, je crois me souvenir que c'est racine de 2 (= 1 + 1/2+ 1/4 + 1/8...)

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Vous avez dit "Zenon" ? alors il faut évoquer que cette école enseignait que le mouvement et le temps n'étaient que des illusions ! ce qui est vrai par la relativité générale : cela dépend de l'observateur !

Leur exemple (effectivement borné) : pour parcourir un chemin de A vers B, il faut passer par le milieu O de ce segment. mais avant il faut aussi passer par le milieu O' de A et O puis par le milieu O" de A et O' et ainsi de suite jusqu'à l'infini. Hors l'ensemble de ces infinis (le trajet de A vers B) peut-être parcouru en un temps fini? Ce qui constituait, pour eux un paradoxe.

Pour rejoindre le post initiale un bon auteur de SF pourrait évoquer un moyen pour se déplacer à la vitesse de l'expansion de l'Univers :

- L'intrication de l'information à une échelle inf à la constante de Planck (10 ^-33 centimètres.

A cette échelle, les théoriciens de la mécanique quantique indiquent que le temps et le changement n'existent pas ! Il n'y a que des états transitoires... Cela rejoint l'école de Zenon, il y a 2 500 ans : "le temps et le mouvement ne sont que des illusions".

D

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Je vais écrire un article là dessus, Dobsonibus rana milleri, "Les Grecs avaient découvert la Mécanique Quantique", çà va plaire à Dg2, çà, je sens...

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superchose>> Tu me surnommes trilobite ! Trilobite, moi ça me va bien, moi qui suis chaud lapin !

En ce qui concerne l'école des Eléates dont Parménide et Zénon en furent deux grandes figures, leur enseignement, dans son contexte historique, était une prouesse en terme d'expérience de pensée.. Aujourd'hui la mécanique quantique décrit la gravitation dans un Univers Parménidien en mémoire de ces précurseurs. En étant plus précis que mon précédent post, Parménide et Zenon essayaient de démontrer que : le mouvement comme le temps étaient contradictoire.

Pour le mouvement : depuis l'expérience de Galilée : le mouvement dépend du référentiel d'observation. Une même trajectoire (pour un même mouvement) peut-être à la fois rectiligne et courbe selon le lieu d'observation. Il est indépendant du temps.

Pour le temps : la relativité générale confirme la relation qui existe entre l'espace et le temps, le temps n'est pas lié au mouvement, c'est la déformation du contenant (espace), par la présence de corps physiques massifs qui induit le mouvement des corps.

Aujourd'hui il n'y a pas de contradiction mais il y a 2 500 av notre ère, le terme contradictoire correspond bien à leur intuition géniale que Temps et Mouvement sont bien deux notions indépendantes hors un univers Newtonien !

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