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Pour Denis ( document vidéo sur un OVNI )

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Hamilton : "Jean ferrat disez: "aimer,à perdre la raison""

C'est Aragon qui a dit ça...

Jean Ferrat n'a fait - de belle façon, il est vrai - que le mettre en musique et le chanter...

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Alain,

quote:
Allons jusqu'au bout du raisonnement(intuitif?) et admettons qu'il ait été démontré que l'univers a toujours existé, qu'il existe par lui même (ce que je ne réfute pas) eh bien, ce serait lui qu'il conviendrait d'appeler Dieu

Attention, grande différence ! Ce qu’on appelle généralement Dieu, c’est bien une divinité créatrice, pourvue de conscience, qui créerait selon sa volonté, comme un homme qui crée un outil le fait selon son bon vouloir ! L’Univers, qu’il soit éternel ou non, ce n’est qu’un ensemble de matière, d’antimatière, de tout ça, en tout cas ce n’est pas (ou, pour le moment, il n’a jamais été observé que c’était) une créature divine qui créait tout le bazar qu’il y a à l’intérieur !

quote:
Ça c'est pour la relation avec l'univers; Ensuite il existe à mes yeux une foule d'indices qui confortent mon sentiment.
Par exemple:
- que rien ne soit vraiment jamais parfait sur Terre.

Alors là ! La perfection, c’est quoi ? C’est une notion, peut être la plus subjective qui soit ! La perfection ça se définit uniquement à l’appréciation de l’homme, et c’est très souvent d’ailleurs ce qu’il n’a pas, ou ce dont il rêve ! L’herbe est toujours plus verte chez le voisin Le monde n’est pas parfait, il y a des guerres, je dois aller travailler,… Justement, c’est pour ça qu’on se fait une idée de la perfection ! Un monde sans conflit et où on pourrait dormir jusqu’à 11 heures du matin Mais si le monde était vraiment comme ça, on ne se rendrait même pas compte de notre bonheur, parce qu’on ne pourrait comparer à rien de pire, et on aspirerait sûrement à d’autres choses plus merveilleuses encore… Alain (l’autre ) écrivait un truc comme « le plus grand bonheur c’est de ne pas avoir le feu chez soi, mais on ne s’en rend compte que le jour où ça arrive ». L’idée qu’on se fait de la perfection est intimement liée à notre condition !

Puis, autre chose… le plus important sans doute. En supposant même qu’il existe le parfait d’un côté, et l’imperfection de l’autre. Alors, en quoi le fait que ça ne soit pas parfait sur Terre justifierait qu’il y ait un ailleurs, un au-delà, un dieu qui serait lui, parfait et éternel ?

quote:
- que les avancées de la science nous confrontent à des questions toujours plus nombreuses, une investigation sans fin et sans fond.

Et alors ? Si tu supposes qu’il y a un dieu à l’origine de tout, les avancées de la science devraient nous conduire de plus en plus vers cette conclusion, au lieu de nous plonger dans un puits sans fond ! A mon sens si ce puits est sans fin, selon notre appréhension, c’est bien parce que nos connaissances sont limitées ! Et puis c’est un peu bizarre de supposer Dieu à l’origine de tout, et l’homme capable de connaître l’existence du créateur sans même comprendre tous les mécanismes de son invention. Dieu serait-il dépassé par l’Univers ?

quote:
- qu'un univers vide de conscience n'a pas de sens.

Pourquoi l’Univers devrait-il avoir un sens ?

quote:
- que l'homme, même si mécaniquement parlant est évidemment semblable à l'animal, il est à mes yeux par sa conscience totalement à part parmi les espèces.

Bon, on en a déjà parlé assez longuement, donc cf plus haut

quote:
- à cause des questions, finalement, du
D'où venons nous?*
Qui sommes nous?
Où allons nous?
A jamais sans réponses.

* En considérant la vie à partir d'une évolution de la cellule ou même de la matière inerte, le problème de l'origine demeure.


Je me pose aussi ces questions vertigineuses, enfin de temps en temps seulement Et j’arrive souvent à la même conclusion que toi, qu’elles resteront à jamais sans réponses, parce que je ne crois pas que ça veuille dire grand-chose… je suis de ceux qui pensent que la vie n’a strictement aucun sens en elle-même, que la vie humaine est un phénomène 100% biologique (pour l’instant c’est bien vérifié d’ailleurs !) et qu’il appartient donc à l’Homme et uniquement à l’Homme de donner un sens à cette vie, entre autres pour perdurer, grâce à son intelligence (qui est elle aussi tout à fait explicable scientifiquement ! ) Par contre, si tu mets Dieu à l’origine de tout ça, mécaniquement ces questions trouvent une réponse ! Mais sont-elles vraiment bien formulées ?

Voilà voilà

[Ce message a été modifié par Cédric Perrouriefh (Édité le 20-02-2011).]

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Bruno, un univers vide de sens c'est un univers vide de notre conscience qui lui permet d'exister.
Notre univers a un sens parce que notre conscience existe et que par là nous devons donner un sens à la vie.
Hubert Reeves nous en a parlé.

Cédric, la perfection ce n'est pas d'avoir tout ce que l'on désire, ce serait plutôt le bonheur, cette notion impalpable qui lorsqu'on croit l'atteindre est passée de l'autre côté de la haie...
Et quand je dis que rien n'est vraiment parfait sur Terre, cela signifie aussi que rien n'est vraiment blanc, rien n'est vraiment noir.
Celui qui a tout matériellement sera sans doute frustré d'une manière ou d'une autre (problèmes affectifs et relationnels, santé, temps qui passe, vieillesse, approche de la mort)
Je suis très loin du petit déjeuner à 11h vraiment trop terre à terre!

Cette histoire d'absence de perfection je pourrais aussi la montrer par l'exemple d'une science ô combien exacte:
Eh bien même les mathématiques souffrent du problème du non défini ou d'une grandeur qui tend vers...
Oui, la notion "tend vers" est bien vraie mais n'est pas quantifiable comme pour la cosmologie dans ses limites.
C'est la notion du "flou artistique" qui ne pourra jamais être résolu.

"Alors en quoi le fait que ça ne soit pas parfait sur Terre justifierait qu'il y ait un ailleurs, un au delà, un dieu qui lui, serait parfait et éternel?"

Ma conviction est (mais je ne peux bien sûr pas le démontrer) que Dieu existe parce que nous avons la conscience d'un univers matériel qui ne peut de lui même exister depuis toujours (ou pas)
Contrairement à toi, je mets une majuscule parce qu'Il est bien autre chose qu'un héros de roman pour lequel on met toutefois une majuscule à son nom.
La notion de défauts, de vie compliquée, de mort est liée à notre condition matérielle et cela est visible en permanence, pas besoin de le démontrer.
Dans ce triste contexte l'homme ou l'animal ne sont forcément pas à l'origine de l'univers et la matière ne peut à mon sens être à l'origine d'elle même.
Alors Il faut bien le nommer, parce que nous, pauvres crétins périssables nous ne savons pas faire autrement avec Celui qui n'a pas notre misérable condition matérielle.
Pourquoi Celui là, capable de tout, serait-il imparfait?
Question asymptotiquement étrange!
Question d'homme, tout simplement, qui réduit tout à son nombril!

Au sujet des avancées de la science qui nous conduisent toujours plus vers le questionnement, relis ta réponse, pour ma part je n'arrive pas à comprendre ce que tu veux dire.

"Pourquoi l'univers devrait-il avoir un sens?"

Tu penses que l'homme a un sens? si oui, comme il fait partie de l'univers, cela donne un sens à l'univers.
Un "paquet" de matière inerte seul, n'existe pour personne et n'a donc pas de sens.

[Ce message a été modifié par Alain 31 (Édité le 21-02-2011).]

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Alain,

"Au sujet des avancées de la science qui nous conduisent toujours plus vers le questionnement, relis ta réponse, pour ma part je n'arrive pas à comprendre ce que tu veux dire."

Ben si j'ai bien compris, tu dis que ce "toujours plus de questionnement conforte ton sentiment". Je te fais remarquer dans ma réponse que ce devrait plutôt avoir l'effet inverse ! Logiquement, je devrais croire de plus en plus en Dieu si les découvertes tendent de plus en plus à prouver son existence. Or les découvertes soulèvent toujours de nouvelles questions et donc ne semblent pas aller pour l'instant dans la direction susdite C'était là le sens de ma réponse

Bon moi je vais faire dodo maintenant

A propos, l'histoire du petit déj' à 11 heures, c'était une métaphore bien sûr ! Mais bon, je persiste et signe, la "perfection" c'est une notion hyper subjective ! Rien ne sera jamais parfait, à nos yeux ! Parce que l'être humain est de nature insatisfaite, c'est bien connu

Bon allez, bonne nuit maintenant, on reprendra nos discussions demain si tu veux bien, enfin toi si tu es encore debout fais comme il te plait, mais moi j'abdique à cette heure-ci

[Ce message a été modifié par Cédric Perrouriefh (Édité le 21-02-2011).]

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Gordon,

Tu as écrit: "C'est toutefois (comme le rappelait Vaufrèges dans un post de ce fil, beaucoup plus haut) une prétention de la philosophie, comme des sciences, de tenter d'accéder à des lois de validité universelle (les maths sont un bon exemple. Si l'on excepte la curieuse conception de certains, qui voient en elle un produit de l'esprit humain, nous savons bien que là, munis de notre capacité à penser, nous atteignons à des vérités universelles, non anthropiques)"

Je trouve en effet qu'il s'agit d'une prétention .
Comme tu l'indiques, les mathématiques sont universelles. Un nombre premier est un nombre premier. Une autre civilisation formaliserait ce concept autrement, mais l'idée resterait la même. La raison en est que nous n'avons pas inventé les nombres. Ils existent par eux même. Nous n'avons fait qu'en inventer une formalisation.

La philosophie, en revanche, est une science humaine. Elle ne permet pas la même objectivité distanciée que les mathématiques, justement parce que son sujet d'étude est l'homme lui-même, ainsi que ses sous-produits: ses sentiments, ses valeurs, etc...

Prétendre que la philosophie peut s'affranchir de l'anthropocentrisme est donc pour moi un non-sens. Cela importe peu pour les débats philosophiques qui portent sur l'homme et son environnement, mais me rend dubitatif quand le sujet est une éventuelle civilisation non-humaine.


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Kirth : "La philosophie, en revanche, est une science humaine. Elle ne permet pas la même objectivité distanciée que les mathématiques, justement parce que son sujet d'étude est l'homme lui-même, ainsi que ses sous-produits: ses sentiments, ses valeurs, etc..."

C'est une vision très restrictive de la philosophie.

Kirth : "Prétendre que la philosophie peut s'affranchir de l'anthropocentrisme est donc pour moi un non-sens."

Tu peux bien entendu balayer d'un tel revers de phrase plus de 2000 ans d'histoire et d'efforts de la philosophie, mais à mon avis, cela mériterait un peu de réflexion. Tu reconnais, avec les mathématiques, la capacité de notre pensée à aller à l'universel, il me parait donc rapidement jugé de nier cette capacité à la pensée philosophique (je parle de philosophie, pas des petites niaiseries actuelles et médiatiques, genre Comte-Sponville, ou des bêtises infantiles de Hawking).

Depuis les conceptions et réflexions d'un Platon et d'un Aristote sur l'essence et l'être, jusques aux approches phénoménologiques d'un Husserl, d'un Heidegger, en passant par le Cogito de Descartes ou l'oeuvre de Kant, il me parait quelque peu léger et cavalier de les ramener à une simple étude de "sous produits" des états d'âme des humains...

Certes, il faut se garder de l'anthropomorphisme (voir de l'humain partout dans l'univers), mais ce n'est sans doute pas une raison valide pour basculer dans l'erreur "opposée", qui serait de ne pas percevoir ce qu'il y a d'universel dans l'humain (et dans la vie, en général).

[Ce message a été modifié par Gordon (Édité le 21-02-2011).]

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Denis, j'apprécie également tes interventions mais je ne comprends pas pourquoi tu penses que je veuille mettre l'homme au centre de l'univers!

Bien au contraire j'ai dit que le monde, y compris l'homme (j'ai parlé de crétin ) sont empêtrés dans leur carcan matériel.
De plus je m'évertue à souligner la petitesse et les limites de l'homme et comme toi je parle de son nombrilisme démesuré.
Je parle de lui parce que comme tous nous le sommes et je n'écarte pas le fait que les chiens ou les chats "parlent" de leurs semblables.

Je n'ai même pas dit que nous étions seuls, je dis justement que nous n'en savons rien (à ce jour) du fait même de nos limites et du caractère prodigieux de l'entreprise E.T

Cédric, je suis aussi tout à fait d'accord (et c'est ce que j'ai dit) pour la nature insatisfaite de l'homme.
Même chose pour le questionnement sauf que ses conséquences sont pour nous totalement opposées.
Pour moi c'est bien parce que le mystère ne fait que s'épaissir que je nous sens petits (ok Denis?), insignifiants par rapport à la Nature.

De là l'idée toute simple, simpliste peut-être, d'une Nature extraordinairement (sens premier) ingénieuse, subtile, inattendue qui dépasse et de très loin notre entendement et qui ne serait pas l'oeuvre du hasard .
Si c'était le cas, qui aurait jeté les dés? )
A moins que l'on puisse obtenir une conséquence sans cause préalable...

Deux amies fourmi passent devant une belle maison dotée de tout le confort moderne.

L'une dit: c'est incroyable, je n'arrive pas à comprendre cet univers et plus je le visite plus mon étonnement et mon admiration grandissent ; Sauf que bien entendu il existe par lui même.

L'autre lui répond: je suis bien d'accord sur le fait de cette complexité doublée d'harmonie artistique mais mon minuscule cerveau me donne à penser qu'elle est l'oeuvre d'un architecte.

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>>".. mon minuscule cerveau me donne à penser qu'elle est l'oeuvre d'un architecte."<<

Non non Alain, pas un seul architecte ! Manifestement, ils s'y sont mis à plusieurs, c'est pas possible autrement ! Par exemple, les égyptiens étaient polythéistes (hormis le règne d'Akhénaton) : c'était en "libre service", on vénérait la divinité de son choix sans rejeter les autres. Quitte à opter pour la transcendance, pourquoi se limiter à un seul et unique Dieu.. C'est très bizarre..

D'ailleurs le christianisme en a pris acte avec une entorse grave au dogme en inventant la "Trinité" (le Père, le fils, le Saint Esprit), ce qui commence à faire beaucoup quand même pour une religion dite "monothéiste".

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quote:
Cédric, je suis aussi tout à fait d'accord (et c'est ce que j'ai dit) pour la nature insatisfaite de l'homme.
Même chose pour le questionnement sauf que ses conséquences sont pour nous totalement opposées.
Pour moi c'est bien parce que le mystère ne fait que s'épaissir que je nous sens petits (ok Denis?), insignifiants par rapport à la Nature.

Bien figure-toi que moi aussi je nous sens minuscules et insignifiants par rapport à la Nature ! Mais je n'arrive pas pour autant à en déduire que cette Nature est intelligente... elle est colossale, d'accord, elle était là bien avant nous et elle sera toujours là bien après nous, et c'est même grâce à elle qu'on est là ! Mais de là à dire que tout ça était réfléchi, non, je n'arrive pas à franchir le pas !

"A moins que l'on puisse obtenir une conséquence sans cause préalable..."

Va savoir... C'est vrai que c'est un véritable casse-tête ! La formation de la matière peu après le big bang, la nucléosynthèse primordiale a pu avoir lieu parce que tous les éléments nécessaires étaient présents dans le plasma bouillant (protons, neutrons, etc...). Pourquoi ces particules était-elles là ? Et qu'est-ce qui a provoqué le big bang d'abord ? Qu'y avait-il avant ? On peut toujours répondre "Dieu", mais alors, pourquoi Dieu était-il là, depuis quand, etc. On ne fait que gravir une marche d'un escalier sans fin ! Je n'ai pas du tout la prétention de "savoir", mais je suppose que cela peut s'expliquer rationnellement, scientifiquement, même si la notion d'infini doit intervenir. Surtout qu'il y a un phénomène bien connu en physique, l'"effervescence quantique" : des particules semblent surgir du vide sans raison (pour faire très très simple ). Alors, pourquoi n'en serait-il pas de même pour le big bang, ou pour les "cordes", et tout le tremblement si j'ose dire ? L'homme a toujours voulu un dieu, mais au fur et à mesure que les découvertes scientifiques avancent, la métaphysique recule ! Ce qui n'empêche pas d'ailleurs d'aller tâtonner toujours plus loin et de se confronter à des questions toujours plus délicates, mais c'est bien deux choses différentes !

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Cédric: "Au fur et à mesure que les découvertes scientifiques avancent, la métaphysique recule!"

Ça c'est une simple affirmation liée à ta perception du monde.

"La métaphysique recule".

Je ne comprends pas ce que cela veut dire ou plutôt ce que je pourrais comprendre c'est que la société de consommation, de l'argent roi, serait à l'origine du recul de la foi.

Depuis nos "villes de grande solitude" nous ne voyons plus les étoiles, s'en suit que nous n'avons plus la notion d'immensité et de beauté.
La vie devient superficielle loin de la nature, l'harmonie et l'esthétique du monde s'estompent noyées par les miroirs aux alouettes et les lumières artificielles.

Le matérialisme sournois qui nous est imposé nous détourne inexorablement du vrai, de l'essentiel.

La poésie est passée de mode, seul compte le discours illusoire de la raison.

Cela dit j'admets volontiers que nos conclusions puissent être totalement opposées.

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Mais je suis tout à fait d'accord Alain, la société de consommation nous abrutit et nous détourne de la nature, de la poésie ! Là-dessus je n'ai rien à redire

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Denis si la vie venait à disparaître de l'univers ce dernier continuerait à fonctionner.
J'en conviens, mais je disais que dans ce cas plus aucune conscience ne serait en mesure de l'appréhender.

"Qu'est ce que j'aimerais pouvoir revenir dans quelques siècles pour connaitre l'avancée des connaissances humaines dans ce domaine, si tant est qu'elles progressent..."

Moi aussi et je pense qu'on serait surpris ...
En revanche j'ai bien peur que les questions fondamentales ne seront jamais résolues.

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M'enfin chuis bien d'accord les gars , mais notez bien qu'on s'approche des 900...

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Gordon,

tu as écrit: "Tu peux bien entendu balayer d'un tel revers de phrase plus de 2000 ans d'histoire et d'efforts de la philosophie, mais à mon avis, cela mériterait un peu de réflexion. Tu reconnais, avec les mathématiques, la capacité de notre pensée à aller à l'universel, il me parait donc rapidement jugé de nier cette capacité à la pensée philosophique (je parle de philosophie, pas des petites niaiseries actuelles et médiatiques, genre Comte-Sponville, ou des bêtises infantiles de Hawking).

Depuis les conceptions et réflexions d'un Platon et d'un Aristote sur l'essence et l'être, jusques aux approches phénoménologiques d'un Husserl, d'un Heidegger, en passant par le Cogito de Descartes ou l'oeuvre de Kant, il me parait quelque peu léger et cavalier de les ramener à une simple étude de "sous produits" des états d'âme des humains... "

Excuse-moi d'insister, mais je te ramène au premier message qui je t'ai adressé. Je te repprochais amicalement ce qui était pour moi une vision un peu teintée d'anthropocentrisme, alors que le sujet était justement la relation envoronnement-technologie dans une civilisation non humaine.

Ne voilà-t-il pas que, pour paraphraser mes collègues, tu fais du "name-dropping". Kant, Heiddeger, Descartes, Aristote, excusez du peu!
Je ne sache pas que ces illustres penseurs aient eu à l'esprit autre chose que l'Homme. Le Cogito de Descartes, il est dans un esprit humain. La Raison de Kant, elle réside dans un esprit humain.
À moins que les approches phénoménologiques d'Husserl, que je confesse ne pas connaître, n'aient traité de notre sujet, je ne vois rien dans ton argumentation qui prouve la philosophie exempte de tout anthropocentrisme.

Bon, cela dit, je te rappelle aussi que sur le fond, j'ai l'intuition que tu as raison. À savoir que la technologie n'est pas la solution. Mais je continue à trouver incohérent le fait de vouloir le démontrer, dans le cas d'une autre civilisation que la notre, par des raisonnement philosophiques.


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Kirth : "Ne voilà-t-il pas que, pour paraphraser mes collègues, tu fais du "name-dropping". Kant, Heiddeger, Descartes, Aristote, excusez du peu!
Je ne sache pas que ces illustres penseurs aient eu à l'esprit autre chose que l'Homme. Le Cogito de Descartes, il est dans un esprit humain. La Raison de Kant, elle réside dans un esprit humain."

OK, désolé pour le "name dropping" comme tu dis, il n'était pas intentionné à être inamical, je réagissais seulement à ce qui me semblait être un propos un peu rapide, qualifier de "non sens" la philosophie. Lisant la suite, je comprends ta réaction, mais précisément, je trouve cela très étrange. La philosophie ne se cantonne absolument pas à l'Homme, mais traite du monde, de l'univers (et de l'universel).

Que cette pensée de l'universel prenne appui dans l'esprit humain, bien sûr, c'est d'ailleurs le cas de toute activité de connaissance, maths, physique, astronomie poésie... Mais le champ d'action est universel, Platon conçoit un monde d'idées existant hors de nous (certains mathématiciens - et sans doute la plupart des artistes - le suivent là-dessus), Descartes théorise le monde en partant de ce dont il est certain, sa propre existence, et de là, généralise audacieusement, mais avec rigueur, et pose les bases de la phénoménologie moderne.

Kant expose un univers de phénoménes appuyé sur un monde (qui nous serait inacessible) de nouménes. Avec des intuitions fulgurantes que la physique quantique vient confirmer aujourd'hui (sans oublier son étonnnante prévision, par la seule force de son raisonnement, des univers-iles, les galaxies).

Husserl, Heidegger et les phénoménologistes batissent une conception du monde comme l'ensemble des phénoménes, de ce qui apparait, l'existence à partir de l'être.

La philosophie n'est pas plus anthropmorphique que les mathématiques ou la physique, elle s'attaque (avec des succès variables, certes, mais la tâche est ardue, conviens-en) à l'universel...

Ma tentative de réfutation des "ETs techniques" par la philo est certainement discutable et critiquable, mais pas sur son supposé anthropomorphisme...

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Dis Denis, en quoi la méta-position est différente de la para-position ou même de l'ortho-position ??
Ah oui mais nan Antoine, cette fois ci le 900ème m'intéresse, tu as donc au moins un concurrent, bonne chance...

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Sur la prétention à l'universalité de la philosophie, j'avais écris ceci plus haut (Gordon y a fait référence) :

"Quant à l'idée que l'esprit humain est apte à concevoir et à saisir des vérités à caractère universel, je postule humblement mais fermement qu'en toute rigueur le philosophe vise à l'universel. Tel est le paradoxe de la philosophie, qui constitue la raison principale pour laquelle ses adversaires insistent sur l'énorme distance qui sépare sa visée objective (l'universel) de sa source subjective (l'individu singulier). Cependant, c'est précisément cette visée à l'universel excluant la moindre concession à la particularité qui est l'essence même de la philosophie."

Bref, la philo est universelle... ou n'est pas !...

Elle se rapproche de la science dans son idéal de "vérité universelle". La philo est la démarche qui dirige l'esprit vers l'essence et reconduit à l'essentiel.. Elle s'attache à la clarification de la conscience, de la "structure universelle de l'esprit humain"... Elle peut être considérée comme un exercice de pensée, nu et sans présupposé, une recherche de Vérité sans compromis, un outil de discrimination correcte.

Ce qui ne l'empêche pas de demeurer humble, comme la science.

[Ce message a été modifié par vaufrègesI3 (Édité le 22-02-2011).]

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c'est vrai c'est pas loin 900.
J'ai loupé quelques pages, vous n'avez rien dit d'important au moins j'espère ?
885

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"Oh que non cher Hamilton, le doute, au contraire, est le pire ennemi de la foi…n’en doutes pas !"

J'insiste Denis,et je signe,le doute,la liberté d'interroger les textes doivent être les compagnons de la foi chrétienne
Saint Paul recommande une exégèse emprunte de philosophie grecque et qui libére la raison de la magie: "LA LETTRE TUE,L'ESPRIT FAIT VIVRE"

Un croyant doit pouvoir rendre raison de sa foi.

L'introspection à laquelle Saint Augustin convie les hommes n'est sûrement pas la marque de certitudes liées à la Révélation.

Je dirais qu'en dépit du passage fulgurant du Christ dans l'histoire,et dans son "sillage",l'ordre jusque là établi a été plus que bousculé(aucun ordre social n'a de caution divine:"rendez à César..."),le salut vaut pour tous,de l'esclave au prince,la science peut trouver son champ légitime d'expression,en dehors des croyances ancestrales qui paralysaient l'esprit,l'économie peut se mondialiser.

Et la touche particulière qui me tient à coeur,l'expression artistique au travers de l'iconographie (d'abord essentiellement religieuse)prend aussi une nouvelle dimension,elle s'émancipe aussi.

Tu sais Denis,le croyant entretient toujours un "commerce" spécial avec l'invisible,l'ineffable.

Comment dénier que les artistes les plus avant-gardistes,ceux de de notre temps, sont les lointains héritiers de ces créateurs a qui le dogme a donné licence de représenter le divin?


"Heureux ceux qui pleurent" dit l'inconfort qui doit être celle d'un croyant qui n'accepte pas la médiocrité d'une vie ancrée dans les certitudes.
Qu'on soit menuisier,astrophysicien,psychanaliste,c'est la même démarche qui prévaut!

Il est temps de désacraliser la Science et de la resituer en sa juste place.

Je crois que notre liberté a une destination et je proclame à nouveau ma "docte ignorance" de l'existence de Dieu


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Bravo Valère, 888 c'est pas rien, je suis même un peu jaloux...

Donc tu me laisses le 900è, hein Valère?


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