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jldauvergne, en moins de 50 ans la température n'a pas augmenté de plus 0.8°C avec des centaines d'années précédentes qui ont eu une température stable comme le montre ce graphique. Mais c'est d'environs 0,55°C avec des variations précédant ce réchauffement comme le montre les données du NOAA ou Centre Hadley.

Puis ta courbe est celle proposée en 1998 puis 1999 par Michael E. Mann assisté de Raymond S. Bradley et Malcolm K. Hughes Graphique en crosse de hockey qui a fait l'objet de plusieurs controverses méthodologiques.

Tout les scientifiques reconnaissent maintenant que le réchauffement à lieu depuis la fin du maximum du petit âge de glace qui a eu lieu en 1600. Celui-ci aurait commencé dans les années 1300 pour finir vers les années 1800. (Phase descendante de 1300 à 1600 puis phase ascendante de 1600 à 18.. soit le début du réchauffement climatique dans cette dernière phase).

Graphe de températures indiquant les périodes de l'optimum climatique, du petit âge glaciaire, auquel succède la rupture du réchauffement climatique. Le pic de 535/536 est également visible.

Williams

[Ce message a été modifié par williams (Édité le 04-09-2013).]

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quote:
Moi aussi parce que globalement dans le fond on s'en fout. C'est agréable pour le plaisir de l'esprit de comprendre ce genre de mécanisme fin, mais ça n'apporte finalement pas grand chose au problème global, qui est une augmentation global du stockage de chaleur, de façon continue même quand ce stockage se cache sous le tapis.

Ah parce que c'est forcément le RCA qui aurait produit la chaleur qui va et vient entre atmosphère et océan c'est ça? L'affaire serait entendue et les preuves apportées? Pourtant les modèles n'avaient pas prévu la pause dans les températures de surface, et de son côté la NOAA nous dit que depuis 2004 le stockage de chaleur entre 0 et 700m sous la surface des mers stagne. Cette fois c'est passé où? Il y a d'autres pistes que les océans, on y reviendra.

quote:

A la différence de toi, le GIEC ne fait pas de raisonnent sur 10 ans mais regarde les hausses à long terme. C'est à dire à des échelles de temps où c'est significatif. Et aussi à la différence de toi il ne se focalise pas de façon étriquée sur la courbe de température qui n'est qu'un indicateur parmi une multitude d'autres pour apprécier le stockage de chaleur à la hausse.

C'est vrai que faire des projections à 50 ou 100 ans c'est très malin, car si l'on vous croit ça assure votre carrière et vos crédits, et quand les démentis arrivent vous êtes mort.

Mais trêve de plaisanterie, pourquoi dire "10 ans"? Ai-je parlé de 10 ans? Contredire les autres en citant ce qu'ils n'ont pas dit et qu'on dit à leur place, c'est de la petite manip à deux sous... La pause actuelle du réchauffement dure depuis 16 ans, bientôt 17, et la pause de 1945-1977 a duré elle 32 ans! Pour la courbe des températures mesurées, on la mettait en avant auparavant, mais c'est vrai que depuis qu'elle est devenue politiquement incorrecte certains dont toi, très minoritaires, lui préfèreraient celle des courbes trafiquées en labo par Trenberth et Cie... Je doute fort que ça convainque grand monde. C'est embêtant mais tu vois les grands instituts continuent à publier les courbes des températures mesurées partout dans le monde, et c'est ça que regardent les politiques les médias et le public. Les mesures directes ça a un côté plus convaincant et on nous a tellement habitué à cela...

quote:
Il y a déjà eu des poses dans le réchauffement, tout le monde le sait, du coup ça n'émeut personne. La hausse moyenne sur 50 ou 100 ans, elle reste significative et elle est peu affectée par les oscillations qui ne font que bouger autour d'une moyenne et n'ont strictement aucun impact à long terme. La préoccupation du GIEC c'est de savoir dans quelle panade on sera dans 50 ans, 100 ans et après.

C'est vrai que ça n'émeut personne, suffit de voir la profusion d'études pour justifier la pause actuelle des températures, la sortie en cascade d'articles de presse sur la pause dans le réchauffement, les scientifiques pro-Giec qui se répandent en rétropédalages dans les médias (j'en ai cité deux) etc. La sérénité totale, quoi...

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Puis ta courbe est celle proposée en 1998 puis 1999 par Michael E. Mann assisté de Raymond S. Bradley et Malcolm K. Hughes Graphique en crosse de hockey qui a fait l'objet de plusieurs controverses méthodologiques.

C'est vraiment marrant ça. Sur la courbe que tu montres, les travaux de Mann sont tellement controversés qu'ils y figurent ! En l’occurrence, il y en a 3/10 qui sont issues de son boulot.
Celle que j'ai montré est comme la tienne une compilation de plusieurs résultats dont ceux de Mann, mais pas que.
Voilà le zoom sur ta courbe avec le même code couleur sur les 1000 dernières années :


On voit une phase ascendante sur 2 des 10 courbes entre 1600 et 1800. Ça nous fait un indice de confiance de l'ordre de 2 sur 10

Celle que j'ai montré est plus complète avec 16 courbes, dont là aussi celle de Mann. On voit certes une légère tendance à l'élévation de 1600 à 1800 sur certaines courbes, mais elle est plutôt faible de l'ordre de 0,1 à 0,2°. Rien à voir avec 0,8° en 100 ans. Mettons que l'on soit toujours sur cette tendance naturelle en prenant la fourchette large de 0,1° par siècle entre 1600 et 1800, il reste toujours 0,7° imputable à l'activité humaine.
Mais bon en faisant ça, on prend vraiment les quelques courbes qui varient le plus sur cette période, c'est quand même bien biaisé comme raisonnement. De 1600 à 1800 ça a peu bougé, et au plus de 0,2°. Voilà tout ce que l'on peut dire.

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la remontée correspond assez bien à la déforestation massive du début de la période industrielle.

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Regardes dans ces données de la NOAA ftp://ftp.ncdc.noaa.gov/pub/data/paleo/contributions_by_author/mann2003b/mann2003b.txt tu vas voir que vers l’an 1300 à 1600 les températures baissent d'une façon irrégulière puis remonte après cela en s’accélérant vers 1900 pour se stabiliser en 1998 si les températures après 1980 y serraient.

Ce que tu confonds c'est l'accélération du réchauffement autour de 1900 du à l'effet anthropique voir peut être d’autres facteurs. Ce qui n'est pas la même chose que de dire qu'on a un réchauffement depuis 50 à 100 ans. Et l'évolution du climat c'est très irrégulier aussi vu tout les facteurs qui entrent en jeux.

Puis comme Joël le dit les scientifiques du GIEC n'avaient pas prévu cette pose d'au moins 15 ans pour l'instant. Ce qu’il faut faire pour ceux qui nous prévoit avec certitudes un réchauffement entre 2 à 6°C d'ici 100 ans malgré la complexité du climat.

Williams

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les scientifiques du GIEC n'avaient pas prévu cette pose d'au moins 15 ans pour l'instant.

Encore une fois ça n'émeut pas grand monde à part vous. Vous me faites presque penser à Claude Allègre il y a quelques années qui disait en substance, "vous avez vu comment il fait froid cet hiver, ça prouve, je vous l'avais bien dit, nanananère".

Personne n'a prévu de pause parce que ce n'est pas tellement plus prévisible que le temps qu'il fera dans 20 jours. Par contre on sait qu'en décembre il fera moins chaud qu'aujourd'hui avec un indice de confiance assez élevé.
Si tu regardes les variations de l'ENSO ou de la PDO il n'y a rien de régulier. Juste des durées typiques en ce qui concerne la PDO. On sait aussi que le Soleil joue. Très faiblement mais il joue, et on est dans un des cycles les plus bas depuis longtemps.
Des périodes de pause de 10 ou 15 anstu peux en tracer de nombreuses où tu veux dans la courbe, il suffit de bien choisir les bornes. Si la borne basse est un gros Nino ça marche bien en général.

Tu as un article ici de Church et al. qui fait le bilan en énergie de la Terre. http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1029/2011GL048794/abstract
Pour résumer, ça monte et de façon assez linéaire.
http://onlinelibrary.wiley.com/store/10.1029/2011GL048794/asset/image_n/grl28456-fig-0003.png?v=1&t=hl726izp&s=f45480c476e2bbc1502b148e21015e7883a4a16c

Eux regardent tout. A la différence de Joël qui nous dit que les 700 premiers mètres de l'océan se réchauffent un peu moins vite qu'avant, ...

... oubliant (forcément) de dire qu'en dessous, ça chauffe bien :

Accessoirement l'océan compte pour 90% de l’absorption de chaleur d'après l'article de Church.
Ocean warming (90% of the total of the Earth's energy increase) continues through to the end of the record, in agreement with continued greenhouse gas forcing.
Donc finalement si le thermomètre lambine un peu, mais que ça monte toujours côté océan, ça ne change pas grand chose à la tendance globale.

Votre problème c'est notamment d'avoir une compréhension (volontairement ?) simpliste du sujet dont on parle. Joël l'a bien illustré avec l'Antarctique en essayant de montrer l'inverse de ce qui se passe réellement à la simple lecture d'une courbe. S'il n'y a que 1% d'articles sceptiques dans la communauté des gens qui savent de quoi ça parle, il faut se demander pourquoi. C'est un nouveau paradigme de ne plus faire confiance aux experts d'un domaine. La fracture initiale remonte à Hiroshima quand on a montrer que la science pouvait aussi produire des choses négatives. Et depuis bien d'autres affaires sont venues insuffler une réaction de méfiance (parfois légitime lorsque les chercheurs bossent pour les lobbies genre, OGM, industrie pharma, ...)

[Ce message a été modifié par jldauvergne (Édité le 05-09-2013).]

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Quand je vois toutes ces courbes, je vois des tendances générales et du bruit. Le bruit est quelque chose d'aléatoire : certaines années sont un peu plus chaudes, d'autres sont un peu plus froides, et c'est absolument imprévisible.

Ces coubes montrent les tendances : depuis quelques siècles ça baissait légèrement (avec du bruit), et depuis un siècle et demi ça augmente nettement (avec du bruit).

Dans ce schéma, la pause des quinze dernières années n'est que du bruit.

D'ailleurs les climatologues font des statistiques par tranche de 30 ans, et je pense qu'ils savent ce qu'ils font. Un phénomène qui dure moins de trente ans est trop court pour avoir la moindre signification statistique. (C'est comme si on jouait aux dés en faisant trop peu de lancers : obtenir un peu plus de "6" ne prouve pas que le dé est truqué.)

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La question fondamentale qui demeure encore et toujours est la suivante: la chaleur qui a causé la montée de température de + 0,74°C du dernier siècle était-elle le fruit du RCA, du RCA + des facteurs naturels, ou des facteurs naturels sans le RCA? Il faut le prouver, et la concomitance à éclipses qui s'est produite entre les courbes des rejets de GES et des températures est un indice mais pas une preuve. Le réchauffement de l'Optimum climatique du Moyen Age, pas plus que le refroidissement du Petit âge glaciaire n'ont été causés par le RCA. Le climat change, il l'a toujours fait.

Rappelons tout de même que contrairement à une idée reçue, l'effet du CO2 sur les températures n'est pas constant, mais soumis à une loi en logarithme qui dit que ça agit de moins en moins quand les rejets se répètent, et comme la rétroaction par la vapeur d'eau est proportionnelle à l'effet initial du CO2, nos rejets futurs vont être de moins en moins efficaces pour faire monter les températures:

Il existe plusieurs points théoriques où les modèles du Giec sont en contradiction avec les observations. Voici l'un d'entre eux.
Je vais aborder à présent l'affaire du hotspot tropical, qui devrait constituer une signature de l'effet de serre version Giec et qui reste introuvable à ce jour:
Le professeur Suédois Lennart Bengtsson du Giec, le reconnaît en ces termes : « l'absence d'un quelconque réchauffement significatif dans la troposphère tropicale depuis le début des observations de l'ère satellitaire, en 1979, est particulièrement problématique parce que les modèles actuels prévoient un réchauffement moyen de 0,3°C-0,4°C durant la même période. »

Tous les modèles climatiques actuels sans exception prédisent que si les gaz à effet de serre sont bien le moteur du changement climatique, l'on doit en avoir la preuve sous la forme d’un réchauffement de la troposphère tropicale qui s’étend en surface de 30° degré Nord à 30° degré Sud et qui affecte la portion de l’atmosphère située aux alentours de 12 km d’altitude (de 10 à 15 km). Les changements climatiques tels que la variabilité du soleil ou d’autres facteurs naturels inconnus, ne vont pas donner cette signature caractéristique. Seul un réchauffement provoqué par l’effet de serre le peut. Ce réchauffement ciblé sur cette zone des tropiques porte un nom international : le « hotspot », le point chaud…

Sur les schémas ci-dessus, tirés d’une étude de Richard Lindzen, les latitudes en degrés sont reportées en abscisse. Par exemple, 30S signifie 30° Sud. EQ signifie l’équateur. L’échelle verticale à gauche représente l’altitude en hectopascals. On sait que 200 hPa correspondent à peu près à une altitude de 12 km au dessus du sol, 300 hPa à 10 km. En dessous de ces deux diagrammes, on trouve l’échelle des couleurs classique qui mesure les températures. Ces quatre schémas ont été élaborés en faisant tourner quatre modèles informatiques du GIEC (NASA/NSIPP, GFDL, SNU, NASA/Geos5) avec l’hypothèse d’un doublement du CO2. Ils prévoient tous l’existence d’un point chaud centré sur l’équateur et situé vers 12 km d’altitude.
Or, que constate Lindzen quand il compare les prévisions des modèles informatiques aux observations ? Au-dessus des tropiques, de 10 à 15 km d’altitude, l’atmosphère ne se réchauffe pas comme prévu par les modèles. Précisons ici que la présence d’un hotspot est une condition nécessaire mais non suffisante pour prouver l’existence de l’effet de serre. En effet d’autres causes que les GES peuvent former un hotspot. Mais s’il n’y a pas de hotspot cela signifie qu’il n’y a pas d’effet de serre.

Petite explication sur le « hotspot » de la troposphère tropicale, signature de l’effet de serre : quand il fait chaud au ras du sol, il se produit une convection, un mouvement d’air ascendant, qui transporte la chaleur de la surface vers la haute troposphère. Cette convection est particulièrement active sous les tropiques car il y fait bien plus chaud qu’ailleurs, nous le savons tous… Plus la surface est chaude, plus la convection est forte et plus ça monte haut. Selon la théorie de l’effet de serre, sans les GES cette forte chaleur apportée en altitude serait diffusée vers l’espace extra-atmosphérique. Avec les gaz à effet de serre qui « bloquent » (absorbent et réémettent en fait) les rayonnements infrarouges de longue longueur d'onde montants, il y a donc création d’un hotspot (d’un point chaud) en altitude, vers 10 à 15 km.

Une autre étude qui confirme les résultats de Lindzen a été publiée par Douglass D.H., J.R. Christy, B.D. Pearson, et S.F. Singer. Elle est parue dans l'International Journal of Climatology ( D. H. Douglass, J. R. Christy, B. D. Pearson et S. F. Singer, 2007, DOI : 10.1002/joc.1651) et aussi dans Geophysical Research Letters.

Sur le graphe ci-dessus, les résultats que prévoient 22 modèles différents du GIEC sont représentés par la courbe reliant les gros ronds blancs, avec au-dessus et au-dessous deux courbes reliant des triangles blancs et de petits ronds blancs. Les résultats des mesures satellitaires ou par ballons sondes sont représentés par tous les autres signes foncés, avec quatre courbes regroupées en bas du graphique. La différence entre ce que prévoient les modèles et les mesures est claire : pour les modèles, les températures devraient grimper de + 0,18 °C à + 0,32°C par décennie (cercle blancs). Alors que les mesures montrent en moyenne une absence de progression entre la valeur de départ de 0,18°C en surface et celle mesurée à 10 km d’altitude (soit 300 hPa de pression barométrique) qui est de 0,10°C. On peut même parler de très légère baisse…

La riposte des « réchauffistes » en 2008 se fonde sur une étude publiée par Steven Sherwood et son collègue Robert Allen. http://www.astrosurf.com/astrocdf67/dossier_divers/hotspot_giec_sherwood_allen_ngeo_2008_2.pdf
Cette étude part de l’idée ingénieuse d’utiliser non pas les mesures directes de températures en altitude (comme l’a fait l’étude des sceptiques) mais les variations des vitesses de vents mesurées en altitude pour en déduire les températures. Une méthode indirecte donc. Le calcul des vitesses des variations de température se fait alors en utilisant les équations de vent thermal. Bien qu’ils concluent dans le sens du GIEC, les deux auteurs Allen et Sherwood rapportent dans leur article que l’incertitude est de ±0,29°C, ce qui est considérable en regard des quantités mesurées.
Une incertitude de 0,29°C sur une valeur de 0,45 (période des mesures par satellites de 1979 à nos jours) ou une incertitude de 0,47°C sur une valeur de 0,65 (période globale depuis 1970) me paraissent introduire un doute certain quand aux conclusions que l’on peut tirer de l’étude d’Allen et Sherwood. Voici, pour illustrer ce point de vue, un extrait de la conclusion, dont la formulation semble un tantinet tortueuse... : « We conclude that the peak warming in the upper troposphere is highly significant for both time periods, and that our data do not seem to be consistent with a lack of upper-tropospheric warming in the tropics. The degree of warming remains fairly uncertain, but is within the range simulated by climate models, albeit with some discrepancies near the tropopause. » (« Nous concluons que le réchauffement maximum dans la haute troposphère est hautement significatif pour les deux périodes et que nos données ne semblent pas être cohérentes avec l’absence d’un réchauffement de la haute troposphère dans les tropiques. Le degré de réchauffement reste passablement incertain mais se trouve dans le domaine des simulations des modèles climatiques, cependant avec quelques divergences près de la tropopause »). Mouhais...

D’ailleurs, cette affaire du hotspot tropical a rebondi en septembre 2010 avec les résultats d’une nouvelle étude qui confirme le travail précédent de Lindzen et des sceptiques. C’est une étude affinée, fondée sur les résultats satellitaires et des ballons sondes depuis 1979. Elle réfute les mesures indirectes obtenues au moyen « des vents thermiques » par les partisans du GIEC. Le titre de cette étude est le suivant : « Que nous disent les données, tirées des observations, au sujet des modèles de tendances de températures de la troposphère depuis 1979 ? » (« What Do Observational Datasets Say about Modeled Tropospheric Temperature Trends since 1979 ? », par John R. Christy, Benjamin Herman, Roger Pielke, Philip Klotzbach, Richard T. McNider, Justin J. Hnilo, Roy W. Spencer, Thomas Chase et David Douglass.) http://www.mdpi.com/2072-4292/2/9/2148/pdf
En conclusion, les auteurs de cette étude trouvent que la zone du « hotspot » ne se réchauffe pas plus vite que la surface de la planète, ce qui est en contradiction flagrante avec les prévisions des modèles du GIEC. Christy et ses collègues écrivent : « Ceci suggère que l’amplification prévue par les modèles de la température de surface est exagérée et que l’atmosphère, telle qu’elle est observée, s’organise pour s’adapter au processus de réchauffement sans permettre (sur des décennies) une variation de température plus rapide que les variations qui se produisent en surface. »

A chacune de se faire son opinion…

[Ce message a été modifié par Joël Cambre (Édité le 05-09-2013).]

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> Vous me faites presque penser à Claude Allègre il y a quelques années
> qui disait en substance, "vous avez vu comment il fait froid cet hiver,
> ça prouve, je vous l'avais bien dit, nanananère".
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Facile de dire ceci, comme si une stabilité de la température de 15 ans c'était une saison. N'abuses pas car entre une seule saison et 15 ans il y a une sacrée différence.

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> Personne n'a prévu de pause parce que ce n'est pas tellement plus
> prévisible que le temps qu'il fera dans 20 jours. Par contre on sait
> qu'en décembre il fera moins chaud qu'aujourd'hui avec un indice de
> confiance assez élevé.
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Maintenant tu compares une prévision de 15 ans avec une prévision de 20 jours.

Pourtant une prévision de 15 ans c'est une échelle de temps plus proche de 100 ans que des 20 jours puisque 15 ans c'est 487 fois plus long que 20 jours mais 100 ans c'est que 6,6 fois plus grand que 15 ans.
20 jours c'est plus proches des prévisions météorologiques QUE des prévisions climatiques puis l'inverse pour des prévisions de 15 ans ET de 100 ans.

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> Eux regardent tout. A la différence de Joël qui nous dit que les 700
> premiers mètres de l'océan se réchauffent un peu moins vite
> qu'avant, ...
> Donc finalement si le thermomètre lambine un peu, mais que ça monte
> toujours côté océan, ça ne change pas grand chose à la tendance globale.
----------------------------------------------------------

Sous la thermocline (à partir de 200 mètres de profondeur ou plus) la température ne se réchauffe pas. Car la thermocline est la frontière entre la zone où l'eau chaude évolue et l'eau froide qui est stable. Dans la zone mésopélagique, de 200 à 800-1000 m de profondeur, seule la longueur d'onde bleue parvient à y pénétrer mais les plus les infrarouge.... Puis à partir de 800-1000m de profondeur, dans la bathypélagique de 1000 m à 3000 m de profondeur séparé par la Mesopelagial, l'eau est entre 2 et 5°C, elle ne varie pas car la lumière n'atteint pas cette zone de l'océan donc très peu d'énergie y arrive. Puis les saisons n'existent pas donc il n'y a pas de variations saisonnières de température, ni de changement annuel.

En plus la profondeur moyenne des océans est d'environ 3800 m donc les abysses constituent plus de 85 % du volume total.

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> C'est un nouveau paradigme de ne plus faire confiance aux experts d'un domaine.
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Tu me fais rire quand tu dis ceci car tu fais de même lol !

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> Dans ce schéma, la pause des quinze dernières années n'est que du bruit.
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Non, car du bruit il y a en toujours eu donc sur toute la courbe et non que sur les 15 ans de pause. Donc dire que la pause des quinze dernières années n'est que du bruit cela n'a pas sens. Puis lors de ces 15 années le bruit est soit d'environs +0,05°C lors des El Nino ou -0.05°C lors des La Nina comme c’est oscillations annuelles. Car la moyenne de l'anomalie des températures sur NOAA des 13 à 15 dernières années est proche de 0,55°C avec environs 0,6..°C au plus haut et environs 0,5..°C au plus bas lors de La Nina.

IL FAUT VOIR QUE LA CLIMATOLOGIE C’EST COMPLIQUEE, COMPLEXE… ET PAS COMPARABLE A 100 % A LA METEOROLOGIE CAR PLUS COMPLIQUEE….

Williams

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quote:
et la concomitance à éclipses qui s'est produite entre les courbes des rejets de GES et des températures est un indice mais pas une preuve

C'est prouvé, arrête avec ça à un moment c'est de l’enfantillage. Surtout en ayant rien à proposer à la place.
Peut être que tu ne lis pas les liens des publications que l'on te donne, je peux t'en faire une somme plus longue que tu ne liras pas plus et restera dans ce dénie, mais bon, il y a peut être quand même un minimum à accepter pour pas avoir l'air trop caricatural.

Et puis il y a le simple bon sens pour ceux qui ont besoin de raisonnement simples. Dans le +0,74° il peut y avoir une part naturelle certes, ça tu as raison, mais elle est forcément minoritaire, c'est ce que l'on voit sur les courbes à long terme au plus ça varie de 0,2° par siècle pendant 2000 ans.

La courbe de Co2 que tu montres est trompeuse pour quelqu'un qui la regarderait vite. Ca a l'air de se tasser effectivement. Mais ta courbe montre notamment ce qui se passe dans un monde à moins de 280 ppm. Sauf que du CO2 il y en a toujours eu, au moins 200 ppm en gros dans les 500 000 ans passé (et peut être plus). La belle affaire de voir ce qui se passe avec 100 ppm.
Si on trace une ligne droite entre l'ère préindustrielle à 280 ppm, et ce qu'il en sera dans un mode au double de ça à 560 ppm (on est à 400 ppm), on voit que la tendance est un forçage avec une évolution quasi linéaire. L'effet de saturation ne se fait quasiment pas sentir.
J'ai tracé la ligne droite qui passe par 280 et 560 ppm pour que tu y vois mieux .

Mais bon c'est sûr qu'à force de lire des mensonges du genre "l'effet de serre est en permanence saturé (autrement dit, automatiquement limité) pour des raisons de physique fondamentale" sur le site de ton copain Pensée Unique ça pollue l'esprit. Enfin bon, quand on capable de mentir sur les vignes de Grande Bretagne tout est possible

Il y a un truc que je ne comprends pas avec tes blabal Joël. Plutôt que de paraphraser la logorrhée interminable de Duran, pourquoi ne lui demandes tu pas de venir faire lui même directement des copier/coller de son site pour polluer ce fil de discussion ? Au moins ce serait franc du collier vu que c'est ta seule source d'info sur le climat.
En tout cas je vois qu'il a toujours le le chic pour construire un discours manipulateur. Wouuu quel scandal, les modèles ne collent pas à 100% avec la réalité. J'en suis tout ébaubi, on va devoir tout revoir en astro aussi alors vu tous les modèles qui ne collent pas à 100%.... gloups notre science préférée s'effondre

En même temps ça fait bien longtemps que tu as reconnu ne pas penser par toi même sur le climat.

Je suis retombé là dessus il y a pas longtemps en cherchant autre chose, ça m'a fait rire jaune, en 2009 tu nous disais :
Je l'ai découvert en montrant les arguments de Yves25 à "Jean Martin" (celui du site de pensée-unique), quand je ne pouvais plus les contrer. Je correspond à l'occasion avec jean Martin et il en connaît un sacré rayon sur le climat appuyé sur son passé de chercheur scientifique. Et il m'a bien dépatouillé sur plusieurs points comme le hotspot et aussi sur le pedigree réel de Yves25 dans le domaine du climat, qui n'est pas celui qu'il proclame...

Si tu veux essayer de penser par toi même, il y a le rapport de l'académie des sciences des États Unis qui est indépendante du GIEC. [URL=http://www.nap.edu/catalog.php?record_id=12782]http://www.nap.edu/catalog.php?record_id=12782
Tu nous diras après objectivement s'il n'y a vraiment pas de preuve, plutôt que de croire sur parole une allégation gratuite de Jean Martin, ... heuuu pardon Jacques Duran, c'est vrai que lui non plus n'est pas celui qu'il disait être


[Ce message a été modifié par jldauvergne (Édité le 05-09-2013).]

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quote:
Facile de dire ceci, comme si une stabilité de la température de 15 ans c'était une saison. N'abuses pas car entre une seule saison et 15 ans il y a une sacrée différence.

Si c'est pareil. A long terme le climat si tu lui fous la paix ne change pas de plus de 0,2° par siècle sur les 2000 ans passés. Donc sans méga volcan comme il y en a tous les 500 ans et moins, ou impact d'astéroïde encore plus improbable, on peut prédire avec un indice de confiance très élevé que dans 100 ans il fera la même température que aujourd'hui à 0,2° près. Sauf que ce n'est pas ce qui s'est passé dans le siècle passé et ce n'est pas ce qui va se passer dans le siècle qui vient avec toute la chaleur qu’accumulent nos océans et dans une moindre mesure notre atmosphère.

quote:
Tu me fais rire quand tu dis ceci car tu fais de même lol !

Oui je décide de ne pas faire confiance aux types financés par Exxon, comme je ne fais pas confiance par ceux financés par Moncento ou Servier. Mais ça c'est pour des raisons objectives à partir de faits avérés de dérapage de ces lobbies.
La suspicion des académies des sciences, j'ai plus du mal à voir quelle fondement légitime elle peut avoir vois tu.

quote:
IL FAUT VOIR QUE LA CLIMATOLOGIE C’EST COMPLIQUEE, COMPLEXE… ET PAS COMPARABLE A 100 % A LA METEOROLOGIE CAR PLUS COMPLIQUEE….

J'aurais plutôt dit le contraire mais bon La météo est une ville science et on ne sait pas dire quel temps il fera dans 10 jours, même à 24h il arrive qu'il y ait des erreurs.
Prévoir comment va évoluer dans le détail un système chaotique c'est impossible. En théorie on sait prévoir le temps très précis qu'il fera dans 3 jours sauf que ça prend plus de 3 jours de calcul. Autant dire que l'on ne saura jamais prévoir à 1 mois, 2 mois, 3 mois. D'autant que le besoin de calcul doit évoluer de façon exponentiel avec la longueur de la prévision je pense (je dis ça c'est intuitif, je ne suis pas météorologue).
Par contre observer par différents moyens comme les satellites l'accumulation de chaleur ça on sait bien faire. Savoir ce que ça va faire à la Terre on ne sait pas très bien, la fourchette des prévisions est très large. Mais quand tu accumules de la chaleur, tu as pas trop de raison de penser que ça refroidisse ton système à terme. Aucun modèle ne conclu ça. C'est la différence entre la thermodynamique et la magie.

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Pas de réponse sur le hotspot? Ok...

Pour le reste si on trace une ligne droite sur une petite portion d'une courbe en logarithme et qu'on oublie tout le reste c'est droit c'est clair! Je ne vais même pas répondre à ça, le reste n'étant que des attaques personnelles dont tu es coutumier. Faut garder son calme, ce n'est que de la science, enfin ça devrait...

quote:
La part naturelle est forcément minoritaire c'est ce que l'on voit sur les courbes à long terme au plus ça varie de 0,2° par siècle pendant 2000 ans.

"La part naturelle est forcément minoritaire"... C'est vrai que sur la courbe plate de Mann, qui a fait scandale, les températures ne grimpent comme par hasard que vers la fin du XIX° siècle... Là on tient du solide!

quote:
Par contre observer par différents moyens comme les satellites l'accumulation de chaleur ça on sait bien faire. "

"On sait bien faire". Alors là tu deviens rigolo! On ignore à peu près tout du rôle dans le système climatique de l'eau et des nuages, sans parler de celui indirect du Soleil. Celui des océans via la PDO n'est intégré que maintenant (et sous la pression de la pause) dans les modèles. Et malgré tout, on saurait faire le bilan radiatif de la Terre sans aucun problème? On sait tellement bien le faire que les diverses études sur le bilan radiatif de la Terre donnent des valeurs de forçage qui varient selon les secteurs jusqu'à 11W/m² entre les deux études de Trenberth alors que la valeur de forçage que le Giec attribue au RCA depuis ses débuts en 1750 est je le rappelle de 1,6W/m². Voici 3 études différentes : celle du Giec de 2007 (de Kiehl et Trenberth), celle de K. E.Trenberth, J. T. Fasullo, et J. Kiehl de 2009, et celle de l'ENS de Lyon :
Sources:
http://mc-computing.com/qs/Global_Warming/EPA_Comments/Trenberth.doc
http://www.cgd.ucar.edu/cas/Trenberth/trenberth.papers/TFK_bams09.pdf
http://planet-terre.ens-lyon.fr/article/bilan-radiatif-terre3.xml

Le tableau des résultats:

Je rappelle que nous sommes dans de grandes inconnues quand aux composantes mêmes du forçage radiatif, avec 4 valeurs sur 9 notées "faible" par le Giec pour leur niveau de compréhension. La moyenne sur l'effet lié à l'albedo des nuages est d'ailleurs bizarrement placée à -0,7 W/m² alors que la marge d'erreur du Giec va de -0,3 à -1,8W/m². Moi j'auris pris la valeur de -1 W/m². Mais bon...

[Ce message a été modifié par Joël Cambre (Édité le 05-09-2013).]

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> Facile de dire ceci, comme si une stabilité de la température de 15 ans
> c'était une saison. N'abuses pas car entre une seule saison et 15 ans
> il y a une sacrée différence.

>> Si c'est pareil. A long terme le climat si tu lui fous la paix ne
>> change pas de plus de 0,2° par siècle sur les 2000 ans passés. Donc
>> sans méga volcan comme il y en a tous les 500 ans et moins, ou impact
>> d'astéroïde encore plus improbable, on peut prédire avec un indice de
>> confiance très élevé que dans 100 ans il fera la même température que
>> aujourd'hui à 0,2° près. Sauf que ce n'est pas ce qui s'est passé dans
>> le siècle passé et ce n'est pas ce qui va se passer dans le siècle qui
>> vient avec toute la chaleur qu’accumulent nos océans et dans une
>> moindre mesure notre atmosphère.
--------------------------------------------------------------------------

Ne passe pas d'une chose à une autre pour la comparaison à entre une saison et 15 ans. Car si c'est pareil pour toi, alors si on se base sur 1 saison alors c'est regarder l'évolution de la climatologie globale pour toi.

Le pb c'est que tu passes trop d'une extrémité à une autre...


--------------------------------------------------------------------------
> Tu me fais rire quand tu dis ceci car tu fais de même lol !

>> Oui je décide de ne pas faire confiance aux types financés par Exxon,
>> comme je ne fais pas confiance par ceux financés par Moncento ou
>> Servier. Mais ça c'est pour des raisons objectives à partir de faits
>> avérés de dérapage de ces lobbies.
>> La suspicion des académies des sciences, j'ai plus du mal à voir
>> quelle fondement légitime elle peut avoir vois tu.
--------------------------------------------------------------------------

Donc pour toi le professeur Mojib Latif (GEOMAR), Yu Kosaka et Shang-Ping Xie de l’université de San Diego en Californie (Etats-Unis), le Professeur Richard Lindzen qui fut celui qui a découvert le mécanisme sous-jacent de l’oscillation quasi-biennale (QBO), etc nous disent des bêtises alors que ces scientifiques reconnaissent que la température se stabilise et à cause des océans.


--------------------------------------------------------------------------
> IL FAUT VOIR QUE LA CLIMATOLOGIE C’EST COMPLIQUEE, COMPLEXE… ET PAS
> COMPARABLE A 100 % A LA METEOROLOGIE CAR PLUS COMPLIQUEE….

>> J'aurais plutôt dit le contraire mais bon
--------------------------------------------------------------------------

Ah bon, même cela. Donc pour toi la climatologie c'est moins complexe, moins compliquée donc plus facile à prévoir et comprendre que la météorologie où on a bien évolué.

Si c'est le cas comme tu le dis, pourquoi y a t'il plus de débats sur les prévisions du futur du climat par rapport aux prévisions météorologiques. Tout simplement par ce qu'on a avancé bien plus en météorologie qu'en climatologie puis par ce qu'il y a bp moins de désaccord entre scientifiques que pour la climatologie qui est plus complexe et compliquée.

Williams

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quote:
Pas de réponse sur le hotspot? Ok..

Beaucoup d’arguments existent, et tu le sais très bien, ou alors tu fais encore plus que je ne le craignais une confiance aveugle à ton maître. Sinon, Google est ton ami. Si tu préfères faire une démonstration asymétrique partisane sans même évoquer la controverse et le débat sur ce sujet là. Ok, fais donc, ...
Perso j'ai autre chose à faire que de répondre point par point à de la paraphrase de ton ami Duran.

quote:
Je rappelle que nous sommes dans de grandes inconnues quand aux composantes mêmes du forçage radiatif, avec 4 valeurs sur 9 notées "faible" par le Giec pour leur niveau de compréhension.

Oui, c'est ce que je dis depuis longtemps aux gens qui accusent le GIEC d'avoir des certitudes. C'est totalement faux, la marge finale de 0,6 à 2,4 w/m² est énorme.
On va bientôt savoir comment ça, ça a évolué en 6 ans. L'incertitude va forcément se réduire.

quote:
-0,7 W/m² alors que la marge d'erreur du Giec va de -0,3 à -1,8W/m². Moi j'auris pris la valeur de -1 W/m². Mais bon...

Ah parce que c'est forcément centré ? T'in ils sont nuls les mecs, c'est con pour eux qu'ils ne t'aient pas pris comme consultant, ils auraient pu éviter une erreur aussi grossière.

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quote:
Si tu préfères faire une démonstration asymétrique partisane sans même évoquer la controverse et le débat sur ce sujet là.

J'ai cité les études des climatosceptiques sur le hotspot ET la contre-étude du Giec et c'est partisan? Je n'y peux rien si les types du Giec peinent énormément à prouver que le hotspot existe et ont recours pour cela à des méthodes indirectes très peu précises et fort discutables. Même le professeur suédois Lennart Bengtsson du Giec, reconnaît que le hotspot est une épine dans la théorie du RCA. Il le dit d'ailleurs sans détours et sans périphrases, lui: « L'absence d'un quelconque réchauffement significatif dans la troposphère tropicale depuis le début des observations de l'ère satellitaire, en 1979, est particulièrement problématique parce que les modèles actuels prévoient un réchauffement moyen de 0,3°C-0,4°C durant la même période. »

Quand une observation infirme un modèle on le revoit habituellement, mais pas là, car la climatologie version Giec est polluée par la politique. On est allé tellement loin dans l'alarmisme climatique qu'à présent on ne peut plus reculer. Il faut tenir les positions acquises coûte que coûte, sous peine de dégringolade totale et rapide, car la presse ne fait pas de cadeaux. Et l'on invoque ironiquement à présent pour expliquer la pause dans le réchauffement ces mêmes facteurs naturels que l'on méprisait autrefois, en disant que le RCA avait pris le dessus sur eux et qu'ils comptaient désormais pour peu de chose. Chassez le Naturel... Il y a d'ailleurs d'autres points de doctrine du RCA que les observations ne confirment pas.

J'éteins à présent le PC et je retourne à une vie normale durant quelques temps!

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quote:
Donc pour toi le professeur Mojib Latif (GEOMAR), Yu Kosaka et Shang-Ping Xie de l’université de San Diego en Californie (Etats-Unis), le Professeur Richard Lindzen qui fut celui qui a découvert le mécanisme sous-jacent de l’oscillation quasi-biennale (QBO), etc nous disent des bêtises alors que ces scientifiques reconnaissent que la température se stabilise et à cause des océans.

Je l'ai déjà dit, mais je vais le répéter si besoin. Lindzen a déjà été dans des conférence du Heartland Institute et il a bossé pour l'OPEP et Exxon.
Ca ne veut pas dire que tout ce qu'il a fait dans sa vie comme scientifique est à rejeter. Mais au final des théorie comme l'effet Iris est très largement rejetée, et ne se vérifie pas dans les faits.

Je n'ai jamais contredit le fait que la température puisse être modulée par les océans. Personne ne contredit ça, pas même le GIEC.


quote:
Tout simplement par ce qu'on a avancé bien plus en météorologie qu'en climatologie puis par ce qu'il y a bp moins de désaccord entre scientifiques que pour la climatologie qui est plus complexe et compliquée

Quand on te donne le temps avec un indice de confiance de 2 sur 5, ça veut dire que sur 5 modèle différents il n'y en a que deux qui convergent. Donc que les gens ne sont pas d'accords puisqu'ils ont fait des modèles qui aboutissent à des résultats différents. Mais bon, le temps qu'il fera dans 5 jours ce n'est pas que je sache un enjeu de société majeur

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Le pb jldauvergne, c'est que tout comme en politique tu as tendance à contredire ce que te disent les autres puis tu tournes en rond ou... suivant ce qu'on te dis.

Car par exemple à ton dernier message tu dis "Je n'ai jamais contredit le fait que la température puisse être modulée par les océans" alors que c'est sur la STABILITE DE LA TEMPERATURE que ces scientifiques reconnaissent et dont je parle puisque tu nous contredit sur ce sujet. Donc ne jongle pas sur les sujets comme ici entre "STABILITE DE LA TEMPERATURE" dont tu ne reconnais pas et "que la température puisse être modulée par les océans" que tu reconnais et donc que tu dis pour trouver une excuse

Williams

[Ce message a été modifié par williams (Édité le 05-09-2013).]

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Joël, j'insiste, google est ton ami pour ton histoire de hotspot. Je vais t'aiguiller.

tu nous dis :

quote:

Le professeur Suédois Lennart Bengtsson du Giec, le reconnaît en ces termes : « l'absence d'un quelconque réchauffement significatif dans la troposphère tropicale depuis le début des observations de l'ère satellitaire, en 1979, est particulièrement problématique parce que les modèles actuels prévoient un réchauffement moyen de 0,3°C-0,4°C durant la même période. »

J'ai retrouvé la version originale de ce texte de Bengtsson.

Et là qu'est ce que je vois ? Le mot "intriguing" a été traduit par ton copain Duran par "problématique". Ca change totalement le sens de la phrase, c'est de la manipulation.
http://klimazwiebel.blogspot.fr/2013/03/lennart-bengtsson-global-climate-change.html

Et puis c'est bien de lire tout ce qu'il raconte sur cette question. Ca a l'air de le titiller mais pas de l'émouvoir outre mesure.

quote:
The tropics are a crucial area as it is here where the greenhouse effect is largest. During the period 1979-2012 for which we have reliable observations, the warming of the lower tropical troposphere, 20°S – 20°N, has only got about a third of the warming compared to what is predicted by present climate models. There is no simple explanation to this, except that the planet is capable to get rid of the heat more effectively than in the models. This can be due to errors in handling the clouds or that the water vapour effect is overestimated and that in reality the atmosphere is loosing heat to space in regions of very dry air that is not well represented in models. Alternatively more heat is effectively transported into the depth of the oceans. However, the observational records are clear and the global warming is proceeding much slower than generally is anticipated.

Accessoirement pour lui l'effet du CO2 n'est pas à remettre en question, mais que ce la problématique climatique n'est pas simple à vulgariser et ça conduit à la confusion pour certains. C'est toujours bon de le rappeler.

The relation between temperature and greenhouse gases in its very simplistic form has been known since the second half of the 19th century. The effect of the greenhouse gases can be seen as a warm overcoat preventing the surface in radiating away the heat to space. However, the warming is a complex process incorporating the dynamics of atmospheric and ocean flows and interactions of the many components of what is now called the Earth’s system. This includes in addition to the atmosphere, the oceans, the land surfaces and the land ices. Its study requires advanced computer models and other tools for its analysis and understanding. It also requires accurate observations for validation and monitoring as well as special measurements for the development of many crucial aspects of the models. It is in fact an immensely complex undertaking that is virtually impossible to explain to the public in a readily understandable way. This has lead to a tendency towards oversimplification that has contributed more to confusion than to a thorough understanding.

quote:
J'ai cité les études des climatosceptiques sur le hotspot ET la contre-étude du Giec et c'est partisan? Je n'y peux rien si les types du Giec peinent énormément à prouver que le hotspot existe et ont recours pour cela à des méthodes indirectes très peu précises et fort discutables.

Tu donnes ce qui t'arrange et pas les études les plus récentes.
Tu as celle là par exemple http://www.nature.com/ngeo/journal/v3/n12/abs/ngeo1008.html qui dit :

We conclude that, in contrast with some observational indications, the tropical troposphere has warmed in a way that is consistent with moist-adiabatic adjustment, in agreement with global climate model simulations.

Ou encore celle là : http://www.arl.noaa.gov/documents/JournalPDFs/ThorneEtAl.WIREs2010.pdf
It is concluded that there is no reasonable evidence of a fundamental disagreement
between tropospheric temperature trends from models and observations when
uncertainties in both are treated comprehensively

Tu crois qu'il s'est fait refuser son article chez Nature John Christy en 2010 pour finir dans une revue comme "Remote Sensing". Je savais même pas qu'elle existait celle là !

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JLD, ta remarque tombe à plat! Le professeur Lennart Bengtsson du Giec reconnaît que le hotspot est introuvable et c'est ça qui est important... Ne détourne pas le sujet svp... Crois-tu qu'il le dirait si ce hotspot était décelable de façon claire et nette? Ses propos que tu cites, où il ne remet pas en question le fondement du RCA prouvent qu'il n'est pas passé du côté des climatosceptiques.

On a un scientifique du Giec hyper capé : Directeur entre autres jusqu'en 1990 de l'Institut Max Planck pour la Météorologie à Hambourg, qui a joué un rôle moteur, aux côtés de Bert Bollin (premier président du GIEC, également suédois), lors de la création en 2008 du GIEC et aussi pour la rédaction des différents rapports qui ont suivi. Il est à présent Chercheur Sénior invité à l'Environmental Systems Science Centre de l'Université de Reading (UK). En 2005 il a été récompensé par le prix René Descartes pour la Recherche Collaborative avec le Professeur Ola M. Johaanessen et le Dr. Leonid Bobylev du Nansen Environmental and Remote Sensing Centre en Norvège et en Russie pour le Projet sur le Climat et le Changement Environnemental de l'Arctique. En 2006 il a été récompensé par le 51ème prix IMO par l'Organisation Météorologique Mondiale (World Meteorological Organization) pour ses travaux de recherche séminale en matière de prédiction numérique en météorologie.

Et ce monsieur dit -comme tous les sceptiques- que le hotspot est introuvable! Ben il faut le croire, car il n'a aucun intérêt à le proclamer, puisqu'il adhère encore au RCA. Seulement c'est probablement un type honnête, ça existe les gens comme ça, qui ne se comportent pas en militants, voilà...

Voici le passage entier, où par ailleurs il ne mâche pas ses mots sur la science climatique actuelle et ses méthodes...:
"The global temperature has not increased steadily but in irregular intervals. Typical features are a distinct warming trend 1910-1940, a slight cooling trend 1945-1970 followed by the sharp warming trend until the end of the 20th century and finally the last 15 years without any clear warming trend. The lack of any significant warming in the tropical troposphere since the beginning of space observations in 1979 is particularly intriguing in particular as present models show a warming trend over the same time of 0.3-0.4°C in the average, figure 2. Such results, scientifically very puzzling as they are, have hardly received any media attention but instead the public has been overwhelmed in recent years by excessive reports of a rapid and threatening global warming very soon running out of control, unless the most drastic steps are taken to stop it. If there are no obvious global signals available, suitable arguments are created from an endless number of extreme weather events. The fact that similar extreme weather has been found to be a property of the present or undisturbed climate is not recognized. The global warming has been taken out of the hands of the meteorologists and traditional climatologists and is now run by professional media experts and different well-recognized members (political or otherwise) of the general public that have found the present climate hype to be a suitable way to remain or be obtain a place in the media limelight."

Traduction:
"La température du globe n'a pas augmenté de manière constante mais plutôt à des intervalles de temps irréguliers. Typiquement on a observé une tendance au réchauffement de 1910 à 1940, une tendance à un léger refroidissement de 1945 à 1970 suivi par une tendance rapide au réchauffement jusqu'à la fin du XXè siècle et, enfin, aucune tendance au réchauffement perceptible durant les 15 dernières années."

"En particulier, l'absence d'un quelconque réchauffement significatif dans la troposphère tropicale depuis le début des observations de l'ère satellitaire, en 1979, est particulièrement "intriging" (problématique, fascinante, intrigante) parce que les modèles actuels prévoient un réchauffement moyen de 0,3°C-0,4°C durant la même période."

"De telles observations, scientifiquement aussi curieuses pour la science soient-elles, n'ont pratiquement jamais retenu l'attention des médias tandis que, bien au contraire, le public a été saturé de rapports excessifs au sujet d'un réchauffement rapide et menaçant qui serait en train de devenir incontrôlable à moins que des mesures radicales soient prises pour y mettre un terme. Même s'il n'y a aucun signal global évident, on avance des arguments adhoc à partir d'une liste sans fin d'événements météorologiques extrêmes."

"Le fait que des événements météorologiques extrêmes aient été observés pour le présent comme pour un climat normal, est passé sous silence. Le réchauffement climatique a été confisqué des mains des météorologistes et de celles des climatologues traditionnels et il est, à présent, dans les mains des professionnels des médias et dans celles de membres bien connus (politiciens ou autres) du public au sens large qui ont trouvé dans l'exagération actuelle du climat, un moyen commode pour conserver ou acquérir une place en vue sous les feux de la rampe des médias."

Voilà, tout est dit!

[Ce message a été modifié par Joël Cambre (Édité le 06-09-2013).]

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quote:
JLD, ta remarque tombe à plat! Le professeur Lennart Bengtsson du Giec reconnaît que le hotspot est introuvable et c'est ça qui est important... Ne détourne pas le sujet svp... Crois-tu qu'il le dirait si ce hotspot était décelable de façon claire et nette? Ses propos que tu cites, où il ne remet pas en question le fondement du RCA prouvent qu'il n'est pas passé du côté des climatosceptiques.

Oui il le reconnait en disant que c'est fascinant, et pas problématique. Lui faire dire ça c'est de la manipulation. C'est passer d'une conotation plutôt positive, à une conotation franchement négative. J'ai déjà vu des gens utiliser ce genre de procédés. Deux frères jumeaux supers PAF.
Mais Duran est coutumier. Il nous explique que la Tamise et la Seine gelaient tous les hivers pendant le petit âge glaciaire. On a eu le coup de la vigne en Angleterre aussi pendant l'optimum médiéval alors qu'elle est là depuis les Romains. Tout ça ce sont des mensonges éhontés sortis sans référence, et c'est très facile à vérifier.
Si ça te plait de te référer sans cesse à un menteur, sans vérifier les infos, vas-y continue.

Tout ce que dit Bengtsson c'est qu'il faut ajuster les modèles.
Bon pépère Bengtsson ce n'est pas moi qui le cite, il va sur ses 80 ans, il commence un peu à être rangé des voitures, il a pas l'air de se tenir au courant des dernières publications scientifiques dans des revues sérieuses sur la question. Dans Nature il est dit qu'il n'y a pas de problème, il a peut être loupé cet épisode ?
Bengtsson n'a même pas l'air d'être au courant des problèmes qu'il y a avec les gaz de schiste aux États Unis si tu lis la fin de son texte. Bon.

quote:
"intriging" (problématique, fascinante, intrigante)

Ben c'est bien, c'est à nous de piocher Non mais sans blague, ... ouvre un dico. Intriging ne se traduit ni par intrigant ni par problématique.
Si pour toi et Duran problématique et fascinant ont la même signification, là ...

Et puis si tu veux disserter autour de modèles foireux tu devrais aller regarder plutôt du côté de l'effet Iris de ton gourou de la climatologie Lindzden

[Ce message a été modifié par jldauvergne (Édité le 06-09-2013).]

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D'après le Collins :

quote:
intriguing
adj
intrigant(e), qui pique la curiosité

[Ce message a été modifié par Kaptain (Édité le 06-09-2013).]

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D’après Word Reference :
intriguing adj (interesting) fascinant adj
fort intéressant adj

D'après l'épais Robert & Collins que j'ai sous la main, il y a juste "Fascinant" de proposé.
Bref nul parle il n'est indiqué "problématique".

Enfin même temps, pas besoin d'ouvrir un dico pour intuiter que "Intriguing" ne veut pas dire problématique, ...

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