jackbauer 2

Nouveau rover sur Mars en 2020...

Messages recommandés

http://spaceref.com/mars/next-nasa-mars-rover-to-seek-signs-of-past-life.html#more

Et bien ! CURIOSITY n’a toujours rien trouvé ? Qu’ à cela ne tienne, la NASA prépare déjà son successeur, prévu pour 2020, toujours pour la quête du Graal…
Aujourd’hui a été rendu public la définition du programme scientifique
(voir les deux pdf de 150 et 50 pages)

Vauffy & Fourmi ne risquent pas le chômage avant longtemps !!

[Ce message a été modifié par jackbauer 2 (Édité le 09-07-2013).]

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C'est Supermarsien qui va être content.
Pis Vaufrèges aussi, qui nous tiendra le stand "actualité de Mars 2020 rover".

J'en salive d'avance.

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Mouais…

Déjà rien qu'avec la masse d'images envoyée par Spirit et Opportunity, et Curiosity, du taf j'en ai pour facile les 20 ans à venir .

Un nouveau rover en 2020 sur Mars ça ne m'enchante pas. Je préférerai un rover sur Europe ou Titan, et aussi un atterrisseur sur Vénus, car cette planète est fascinante. Il reste encore plein de question d'ordre géologique, géophysique et météorologiques à résoudre. Il y a également Encélade. Bref, ça serait bien d'avoir un peu de nouveau dans l'exploration spatiale. Mais c'est bien, j'affectionne cette planète. Et je compte sur Curiosity pour fournir les plus belles images jamais envoyées de cette planète. Et pas sur le suivant.

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Même si la mission "Mars 2020" et ses objectifs semblent sur les rails, rien n'est encore vraiment joué..

La mission originale Curiosity a couté plus de 2,5 milliards de dollars, et la mission Curiosity "bis" ne couterait "que" 1,5 milliards de dollars (hors coût du lancement), grace aux économies réalisées en réutilisant le concept global et les pièces existantes..
C'est encore une belle somme.. et il n'existe aujourd'hui aucune garantie que la Nasa puisse en disposer réellement et mener ce projet à terme pour 2020..

Pour des projets aussi lourds et ambitieux, la méthode "coué" peut avoir ses limites ..
On verra..

Quant aux divers projets de missions d'exploration des océans d'"Europe" ou des lacs de méthane de "Titan" (certainement pas des rovers donc) ils seront encore bien plus chers et bien plus complexes à mettre en oeuvre..

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Autrement dit, Curiiosity a terminé sa mission !!???

quote:
La NASA va lancer en 2020 une nouvelle mission sur Mars destinée à collecter les traces d'une éventuelle vie passée. Le robot Curiosity a prouvé que la planète rouge avait offert un environnement "habitable".

"Nous avions deux questions fondamentales: la première était de savoir si Mars avait pu être favorable à une forme de vie. La seconde était de savoir s'il y a effectivement eu de la vie sur Mars", a rappelé mardi John Grunsfeld, le responsable de la division science de l'agence spatiale américaine.

"Curiosity a répondu à la première question; l'on sait que Mars a eu un environnement favorable à la vie. Il faut maintenant répondre à la seconde question, et ce projet Mars 2020 est l'étape suivante. Peut-on trouver des signes d'une éventuelle vie passée?", a-t-il ajouté.

Les analyses de roches effectuées par Curiosity, qui a atterri sur Mars en août 2012, ont permis d'obtenir la preuve, il y a quelques mois, que les conditions nécessaires à la vie ont été réunies sur Mars, il y a plusieurs milliards d'années. Mais à ce stade, rien ne permet cependant d'affirmer que des micro-organismes ont effectivement prospéré sur la planète rouge.

Curiosity limité

"On ne sait pas s'il y a eu une vie sur Mars, mais on veut chercher les signes d'une vie qui aurait pu être là", a ainsi souligné Jack Mustard, professeur de géologie, qui a mené les travaux d'étude visant à définir les missions exactes de Mars 2020.

Or, les instruments de Curiosity ne permettent pas de détecter la vie. Les scientifiques de la NASA se sont donc tournés rapidement vers la prochaine étape et le projet Mars 2020 sera la suite logique des travaux menés actuellement sur la planète rouge.

Le nouvel engin envoyé dans sept ans devrait reprendre le même châssis à six roues que Curiosity, ce qui réduira les coûts, mais il emmènera des instruments plus perfectionnés.

Si des indices sérieux d'une vie antérieure sont collectés, alors une mission suivante sera chargée de ramener une capsule sur la Terre. Les modalités de rapatriement de la capsule restent cependant à définir. La mission Mars 2020 a un budget d'environ 1,5 milliard de dollars, auquel il faudra ajouter le coût du lancement, ont précisé les scientifiques.

(ats / 10.07.2013 22h14)


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Nan, la nasa veut juste remettre deux thunes dans l'bastringue pour survivre.

Au fait c'est quand les premiers hommes sur Mars?

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Bof, pas de quoi provoquer une once de début d'érection.
Ça devient chiant. J'en viens même à penser comme Superf.
Quand je pense à tout ce pognon gaspillé dans des guerres à la noix qui pourrait être investit (ne serait ce que 10%) dans l'exploration spatiale avec des sondes à poser sur Titan Encelade ou les lunes de Jupiter...
Bref

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"Or, les instruments de Curiosity ne permettent pas de détecter la vie"

C'est ça oui... bien sûr.. toutafé....

Ch'ui fatigué là..

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" La NASA va lancer une nouvelle mission sur Mars destinée à collecter les traces d'une éventuelle vie passée. Le robot Viking a prouvé que la planète rouge avait offert un environnement "habitable".
" La NASA va lancer une nouvelle mission sur Mars destinée à collecter les traces d'une éventuelle vie passée. Le robot Mars Pathfinder a prouvé que la planète rouge avait offert un environnement "habitable".
" La NASA va lancer une nouvelle mission sur Mars destinée à collecter les traces d'une éventuelle vie passée. Le robot Phoenix a prouvé que la planète rouge avait offert un environnement "habitable".
" La NASA va lancer une nouvelle mission sur Mars destinée à collecter les traces d'une éventuelle vie passée. Le robot Spirit a prouvé que la planète rouge avait offert un environnement "habitable".
" La NASA va lancer une nouvelle mission sur Mars destinée à collecter les traces d'une éventuelle vie passée. Le robot Opportunity a prouvé que la planète rouge avait offert un environnement "habitable".
" La NASA va lancer une nouvelle mission sur Mars destinée à collecter les traces d'une éventuelle vie passée. Le robot Curiosity a prouvé que la planète rouge avait offert un environnement "habitable".

J'adore leur humour à répétition...

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(Et pendant ce temps, pas de sonde sur titan qui faisait jadis bien plus rêver que mars concernant la vie...)

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Moi vous me connaissez, la vie sur Mars, ou ailleurs, c'est pas ça qui me file des bouffées de chaleur.

Ce qui me fascine ce sont les paysages. La géomorphologie. La climatologie. Ce qui fait que Mars, Titan, Encélade ou Europe, ressemblent à notre Terre, mais sont aussi exotiques en terme d'érosion, d'histoire géologique. On passe à côté de plein de choses je trouve quand on se focalise sur la recherche de la vie. Cela me fait penser à ces chasseurs d'éclipses du siècle dernier, qui cherchaient à immortaliser le moindre filament de chromosphère, l'œil rivé au téléscope ou à la lunette astronomique durant les quelques précieuses minutes de la totalité, et qui passent à côté du reste : l'ambiance, la fascination pour cette nuit en plein jour, la communion avec les astres.
J'ai la sensation qu'il se passe la même chose avec Curiosity. On fait de gigantesques mosaïques sur les rochers, et on passe à côté du reste, de ce qui fait que Mars est fascinante. C'est un autre monde bordel ! Une planète rouille aux teintes multiples, à la lumière changeante. Une étendue glacée, d'une beauté terrible. Et on se focalise sur le bout de roche qui semble être de la terre glaise laissée là par une rivière dont l'existence ne fait désormais plus de doute.

On va aller sur le Mont Sharp. Moi je veux voir les immenses champs dunaires qui sont aux pieds de la montagne. Je veux même qu'on roule dessus, et que l'on prenne des panoramas en couleur au crépuscule, ou au petit matin en Hiver, avec le givre carbonique qui s'est déposé de nuit. Je veux voir la plaine du cratère Gale à perte de vue à mesure que l'on prendra de l'altitude. Voilà moi ce qui me fait rêver. Et non l'inexistence de quelques molécules organiques semblables à celle qui pullulaient dans l'océan primaire terrestre.

[Ce message a été modifié par Fourmi103 (Édité le 11-07-2013).]

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"Cela me fait penser à ces chasseurs d'éclipses du siècle dernier, qui cherchaient à immortaliser le moindre filament de chromosphère, l'œil rivé au téléscope ou à la lunette astronomique durant les quelques précieuses minutes de la totalité, et qui passent à côté du reste : l'ambiance, la fascination pour cette nuit en plein jour, la communion avec les astres."

Absolument, Damia... C'est ce qui m'a poussé, dans les années 1980, à commencer à mettre en scène les éclipses dans les paysages terrestres, à l'époque, les gonzes allaient sur le lieu du maximum et photographiaient un rond noir sur le ciel noir... J'ai préféré faire ça :
http://www.sergebrunier.com/gallerie/ombre-et-lumiere/source/eclipse_au_mauna_kea.html

S

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+1 Damia !
Mais imagine toi entrain d'assembler une mosaique de prises de vues européennes avec les plaines glacées en premier plan et en fond, le disque de Jupiter...
Putain ça aurait de la gueule !

[Ce message a été modifié par Desmoulins (Édité le 12-07-2013).]

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Ben personnellement, TOUT m'intéresse, pour Mars ou n'importe quelle autre planète : Les images qui révèlent des paysages à la fois étranges et familiers, la science à tous les niveaux où elle peut s'exercer, le retentissement que tout celà peut avoir dans notre conscience du monde et de nous mêmes.

Juste pour la petite histoire, et pour rectifier les déclarations de l'infâme Supermarsophobe, déclarations qui pourraient malencontreusement être prises au sérieux , seuls Opportunity et Curiosity ont démontré une relative "habitabilité" de Mars en détectant la présence d'argiles (et de gypse), nécessairement formés dans des milieux humides et surtout NON acides.. Découvertes très récentes (début 2013) et quasi concomitantes pour les deux rovers (même si les sondes en orbite avaient déjà détecté des zones argileuses depuis des années, il restait à analyser in-situ, ce qui est maintenant enfin réalisé..

C'est bien l'évènement de 2013, car pendant des années Spirit et Oppy ont parcouru de nombreux kms, en vain, ne révélant uniquement que des milieux acides.

Pour Curiosity, ce qui est amusant, c'est qu'en déclarant se fixer comme "modeste" objectif officiel de "chercher si les conditions nécessaires à la vie ont été réunies sur Mars", la Nasa se décharge prudemment "du fardeau de devoir trouver des preuves de vie", comme l'analysait très justement et finement Philippe Henarejos dans un "Ciel&Espace" en 2012..

Autrement dit, avec un engin de 2,5 milliards de dollars, la Nasa serait allé faire quasi-uniquement de la géologie sur Mars .. Faut arrêter..

En fait, la différence entre Curiosity et Curiosity-bis, c'est que celui-ci emportera des moyens optiques supérieurs.. en particulier il sera équipé d'un microscope, puisqu'on imagine que seule une vie microbienne a pu se développer sur Mars..

Pour le reste, à toute fin utile , comme je suis un peu feignasse (fait chaud à Marseille et l'eau est bonne ) je recopie ci-dessous quelques petits extraits des mes multiples interventions sur le sujet :


Je cite Michel Cabanes, co-responsable de "SAM", il s'occupe en particulier du "GCMS", le Chromatographe en phase gazeuse chargé de repérer les molécules organiques (entre autres)..

Pour mémoire, les fours des viking n'étaient capable de chauffer les échantillons qu'à 500°C.. Des expériences menées plus tard sur terre ont démontré qu'à ce niveau, les molécules organiques restent solides et ne pouvaient donc pas être détectées par le spectro !..

Ce que dit Michel Cabanes à ce sujet : "Avec viking, on s'est beaucoup trop précipité, on n'a pas su comment interpréter les résultats obtenus. Désormais, il faut chercher la vie sur Mars par étapes. Commençons par rechercher des molécules organiques"

"Avec l'instrument SAM de MSL, nous multiplions nos chances de détecter du matériau organique.. D'abord parce que ce dernier est 1000 fois plus sensible que ne l'était le GCMS à bord de viking. Ensuite parce qu'en plus de chauffer les échantillons à 1100°C dans 70 mini-fours (500°C pour viking), il les "cuisinera" chimiquement pour révéler le plus de molécules organiques possibles.."

L'autre atout majeur de SAM, c'est son chromatographe en phase gazeuse.. Il sera capable de trier les molécules en fonction de leur type, et surtout, il est équipé d'une "case chiralité"..

"Il pourra donc (le GCMS) nous dire quelles sont parmi les molécules organiques, celles issues de la vie !"

Par ailleurs, quand la "SFE" écrit par exemple que Curiosity "ne pourra pas détecter la vie elle même", il faut apporter quelques précisions.. Cela veut dire une seule chose : brûler un cadavre ou un être vivant, ça donne exactement les mêmes molécules organiques.. Si du matériau issu de la vie est détecté par le GCMS , on ne pourra absolument pas savoir s'il s'agit d'une vie présente ou passée.. Sauf en ramenant un échantillon sur Terre.. Voilà le truc..

Les instruments de Curiosity ont bénéficié depuis les viking de 40 ans de progrès technique et d'avancées décisives en biologie.

En premier lieu, sans aller jusqu'à la XXX, on a besoin d'avoir des preuves qu'une chimie organique complexe a bien pu se développer sur Mars en recherchant la présence de longues chaines carbonées, du type de celles déja découvertes dans les comètes, dans les météorites et même dans les poussières interstellaires. Ces observations à très grande échelle démontrant sans conteste l'universalité de la chimie organique.

Si Curiosity trouve (par exemple) des acides aminés et qu'ils sont comparables aux 80 variétés recensées dans la météorite de "Murchinson", on n'aura guère de doute sur leur origine cosmique. Si, en revanche, ils ressemblent aux 22 espèces que le vivant utilise, la question d'une origine biotique se posera..

Quelques précisions de Michel Cabanes :

"Il ne s'agit pas du tout de regarder le sol de Mars et de dire : tiens, il y a une grenouille ou tiens, il y a un escargot. C'est un mécanisme d'analyse à double détente. On prend du sol de Mars ou de la roche martienne, on la réduit en poudre et on chauffe. On regarde alors les molécules dégagées, sous forme gazeuse, et on tente de les identifier. Et ce n'est qu'à partir de cela qu'on peut déduire la nature de l'échantillon lui-même. Mais on ne peut pas faire ça en une semaine ni même en un mois de manip ! C'est une interprétation qui demande du temps... un travail de longue haleine

Bref, SAM peut faire apparaître des molécules organiques diverses et variées, puis après un long processus d'analyse - je re-cite Cabanes "il s'agira de trier ces molécules en fonction de leur type pour dire quelles sont parmi elles celles issues de la vie" (présente ou passée)..

Il ne s'agira alors que "d'indices" sur l'existence d'une vie présente ou passée, un retour d'échantillon sur terre demeurant nécessaire pour validation (tout le toutim + analyse ADN etc..)..


Bien sûr que la surface de Mars est stérilisée par une combinaison de rayonnements UV solaires, de radiations externes et internes, d'un sol particulièrement oxydant, autant d'éléments censés supprimer toute trace de molécules organiques résiduelles à la surface de Mars.

Il faut quand même savoir que la décomposition par photolyse directe n'affecte que la première dizaine de microns de la surface du sol et des roches.

De plus, même si c'est encore très controversé, l'oxydation elle serait limitée à une couche très superficielle, et les matériaux du sol situés immédiatement sous la surface, à seulement quelques centimètres de profondeur, seraient protégés de cette oxydation.

Quant aux rayons cosmiques.. Les scientifiques rapportent que les chances de trouver des molécules organiques dans les 2 premiers centimètres du sol martien sont proches de zéro. Toutefois, dans les 5 à 10 centimètres sous la surface, la quantité de rayonnement est réduite par dix, mais ça demeure encore un environnement extrême (des molécules organiques simples ne pourraient exister à cette profondeur).

Toutefois, dans certains endroits, en particulier dans les jeunes cratères, les molécules organiques complexes pourraient demeurer intactes en surface ou en subsurface. Ceci a été démontré en modélisant le scénario complexe de l'accumulation des rayons cosmiques et de ses effets sur les molécules organiques, et en utilisant une collection de variables importantes, y compris les types de roches martiennes et la composition de son sol, des changements dans la densité atmosphérique de la planète au fil du temps, et les divers niveaux d'énergie des rayons cosmiques.

Afin de trouver ces molécules dans la faible plage de forage du rover Curiosity (1 à 5 cm), les scientifiques pensent que le meilleur pari est de rechercher de "jeunes" cratères, voire des effondrements de terrain, mettant à jour des matériaux depuis moins de 10 millions d'années. Ces cratères ou ces effondrements peuvent présenter des roches fraîchement exposées, autrefois plus profondément enfouies sous la surface. Les dernières recherches sur ce sujet indiquent que des matériaux exposés en surface (ou à quelques cm sous cette surface) dans les conditions martiennes durant une trop courte période de temps (de l'ordre de la dizaine de millions d'années donc) ne permettraient pas aux rayonnements nocifs d'effacer toutes les molécules organiques.

Il faut noter aussi, comme le montrent les études théoriques et expérimentales sur le sujet, que les molécules constitutives des acides aminés sont connues comme étant particulièrement résistantes à la dégradation. Ces molécules, en plus d'avoir un intérêt en tant que possibles résidus d'une vie passée, peuvent se révéler comme les produits résiduels de colonies bactériennes vivantes. Et des quantités substantielles de matière organique résiduelle (donc détectables) peuvent être associées à de très faibles quantités de micro-organismes.

Par ailleurs, on ne peut pas exclure totalement le fait que l'examen minéralogique des roches puisse permettre d'identifier des structures minérales macroscopiques résultant de l'activité bactérienne (biominéraux comme, par exemple, les stromatolithes) mais aussi des microfossiles de bactéries.

Mais sans aucun doute, trouver de telles traces (si elles existent)équivaudrait à gagner au loto avec tous les chiffres requis ( .

Qui sait ?.. Au JPL, ils ont peut-être de la chance au jeu ..


[Ce message a été modifié par vaufrègesI3 (Édité le 11-07-2013).]

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Oui voilà, exactement ça Superfulgur

Desmoulins : tu vends du rêve *_* Putain ce que j'aimerai voir ça…

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En fait, ce qui est extraordinaire, c'est que concernant Europe:

- On sait que la masse d'eau liquide totale est supérieure à celle sur Terre. En soi, Europe est a priori le seul autre endroit dans le système solaire avec de l'eau liquide.

- L'océan d'Europe est probablement salé si on se fie à des mesures récentes.

- L'océan d'Europe est probablement riche en dioxygène dissous.

- Toujours d'après des données de surface, l'océan d'Europe doit être très riche en matériaux organiques (probablement apportés par les comètes).

- Enfin, la marée gravitationnelle liée à Jupiter apporte de l'énergie que le Soleil ne peut fournir.

En fait, si il y a bien un lieu dans le système solaire où la vie aurait pu se développer, c'est Europe.

Europe est déjà en soi un monde vivant de part son activité géologique. A ce titre il est rejoint par Titan.

Au lieu de ça, on balance rover sur rover sur Mars à la recherche de on ne sait plus trop quoi...

On ferait mieux d'économiser et penser à des missions sur Europe et Titan.

Mars est un monde mort, et si il y a eu de la vie dessus il y a des milliards d'années, vu la difficulté sur Terre à mettre en évidence les restes fossiles des toutes premières activités bactériennes, sur Mars, c'est pas gagné.

[Ce message a été modifié par Tournesol (Édité le 13-07-2013).]

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Tournesol, excellent, cet inventaire qui relativise la notion d'habitadébilité...

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Jackbauwer 2 ne te réjouis pas trop vite. Il est déjà sortit, je l'ai déjà vu et c'est franchement pas terrible. Grosse déception pour moi.

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Tryphon > "On ferait mieux d'économiser et penser à des missions sur Europe et Titan."

A défaut "d'économiser", on y a déjà pas mal "pensé".. mais c'est pas simple.

Pour Europe par exemple, une mission d'exploration pose pas mal de problèmes..

Il faut tenir compte des contraintes de masse qu'implique la grande distance à parcourir et des manoeuvres nécessitant beaucoup d'ergols, sans compter qu'il faudra ensuite maintenir l'orbite d'une sonde déstabilisée par la gravité occasionné par Jupiter (là aussi, nombreuses manoeuvres de corrections de trajectoire avec consommation d'ergols), du très haut niveau de radiations en traversant la ceinture de radiations créée par le champ magnétique de Jupiter en forme d'un tore au niveau de l'équateur et dont l'intensité exceptionnelle constitue un risque de dysfonctionnement des appareils électronique qui équipent les sondes.

Par exemple, pour la sonde "Juno" lancée 5 août 2011 et dont la mise en orbite autour de Jupiter est prévue en 2016, les panneaux solaires les plus exposés seront soumis à 100 millions de rad au cours de la durée de la mission d'environ une année terrestre.

Ensuite, concernant l'exploration de l'océan d'Europe, il faut aussi considérer la difficulté majeure que constitue l'épaisseur de la glace (il est question de 30 km, mais certains scientifiques l'estiment à 100 km !) :

Pour atteindre l'océan d'Europe, une proposition technologique consisterait en une grande "sonde de fusion" (cryobot) à propulsion nucléaire, qui se fraierait un chemin dans la glace par fusion, jusqu'à déboucher dans l'océan. Là, elle mettrait en fonction un véhicule sous-marin autonome (hydrobot), qui pourrait récolter toutes informations utiles et les renvoyer sur Terre.
Bref, pour l'heure, c'est un peu de la science fiction.

Il y a eu surtout le projet complètement fou appelé "Jupiter Icy Moons Orbiter" (JIMO), un projet de sonde spatiale conçu pour explorer les lunes glaciaires de Jupiter mais dont la cible principale était "Europe", avec la pose d'un lander en surface.
Le projet JIMO était aussi appelé projet "Prometheus" :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Jupiter_Icy_Moons_Orbiter


Le financement du projet s'arrêta en 2005, annulant de fait la mission. Entre autres problèmes, la technologie nucléaire proposée était jugée trop ambitieuse pour un démonstrateur, de même le lancement en plusieurs parties et l'assemblage en orbite.

Le coût final de "Prometheus" était estimé à … 16 milliards de dollars !!

Ce qui donne un peu l'échelle de l'investissement à mettre en oeuvre pour un véritable projet d'exploration d'Europe et de son océan : Rien aujourd'hui ne semble vraiment possible en dessous d'un investissement de 10 milliards de dollars, même en demeurant bien moins ambitieux que "Prometheus" ..


Enfin, au sujet de "l'inventaire" de Tournesol pour Europe, et donc de la vie qui y pullule, des phoques qui jaillissent dans les jeysers , je vais jouer l'avocat du diable (ça me vengera de ses réserves pour Mars ) :


"L'océan d'Europe est probablement salé si on se fie à des mesures récentes"

Il est hélas fortement possible aussi qu'il soit bien trop salé pour abriter la vie..


"Enfin, la marée gravitationnelle liée à Jupiter apporte de l'énergie que le Soleil ne peut fournir"

Pour Europe, l'énergie des marées gravitationnelles à l'oeuvre serait insuffisante à elle seule pour soutenir un écosystème dans un océan aussi grand sans la photosynthèse. La capacité d'un monde à soutenir la vie dépendrait dans cette optique de son accès à la lumière solaire.

Et même si Europe possède une source d'énergie interne d'origine radioactive, elle est probablement de plusieurs ordres de grandeur plus faible que celle due à la marée et ne peut suffire..

"En fait, si il y a bien un lieu dans le système solaire où la vie aurait pu se développer, c'est Europe"

Selon un rapport publié dans "New Scientist", les scientifiques de la NASA, qui avaient planifié la mission de la NASA "JIMO", après l'évaluation de missions précédentes, sont parvenus au printemps 2004 à la conclusion qu'Europe pouvait être bien plus défavorable à la vie qu'on ne l'avait supposé précédemment.

Par exemple, on a démontré l'existence de taches couvertes d'eau oxygénée ou d'acide sulfurique concentré, ces deux sympathiques éléments étant extrêmement actifs dans la dégradation de molécules un peu complexes. On en déduit que l'acide provient de l'océan supposé sous la couche de glace. Cette concentration pouvant provenir du soufre d'un volcanisme sous-marin.

Par ailleurs, si l'océan d'Europe est trop froid, les processus biologiques semblables à ceux qui se déroulent sur Terre ne pourraient pas avoir lieu.

[Ce message a été modifié par vaufrègesI3 (Édité le 13-07-2013).]

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C’est curieux, vous semblez tous ignorer que l’ESA est en train de développer la mission JUICE vers le syst. Jupitérien…
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jupiter_Icy_Moon_Explorer

Certes c’est pas pour aujourd’hui : lancement en 2022, arrivée en 2030 (!) pour l’exploration de trois satellites galiléens : Callisto, Europe et Ganymède (pour Io c’est trop risqué)
En fin de mission, en 2032, elle devrait se mettre en orbite de Ganymède
Mais cela nous mène à des échéances où, hélas je ne suis pas certain d’être encore là…


Par ailleurs, il semblerait qu’il y ait un échange entre la surface d’Europe et son océan « souterrain »
Il ne serait pas nécessaire, dans ce cas, d’imaginer d’improbables robots qui iraient percer des dizaines de km de glace : un lander serait capable de détecter quelque chose… s’il y a quelque chose à détecter !
Mais JUICE ne comporte pas de lander…
Inutile de fantasmer, ce n’est pas parce qu’il y a de l’eau qu’il y a forcément une vie qui s’y est développée…
De l’eau il y en a beaucoup dans le syst. Solaire : Europe, Ganymède, Callisto, Titan, Encelade
C’est pas demain qu’on aura la possibilité d’aller sur place pour vérifier si ….
Vous avez 100 fois plus de chance de vivre l’annonce de la découverte d’une biosignature dans l’atmosphère d’une exoplanète !!!

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Ah voui Jack... JUICE.. 2030-2032.. pffffffffuuu.....

Qu'importe..

"Le temps ne brûle que le temps,
Toute parole est sans limites,
L'éternité passe par nous"


"La sonde a une masse totale de 4 590 kg dont environ 2 900 kg carburant".. L'énergie électrique est fournie par des panneaux solaires.. La charge utile ainsi que l'avionique représentent une masse de 104 kg.. La consommation électrique moyenne allouée à l'instrumentation est de 120 à 150 Watts"

Tout est dit.. bref, on est loin de "Prometheus" hein..

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vaufI, Jack, euhhhhh.... comment dire... tout ce que vous dites je le sais en large, en long et en travers !

quote:
...après l'évaluation de missions précédentes, sont parvenus au printemps 2004 à la conclusion qu'Europe pouvait être bien plus défavorable à la vie qu'on ne l'avait supposé précédemment.
Par exemple, on a démontré l'existence de taches couvertes d'eau oxygénée ou d'acide sulfurique concentré, ces deux sympathiques éléments étant extrêmement actifs dans la dégradation de molécules un peu complexes.

Oui hein ! Des fois je me demande si les tronches de la NASA sont au courant des conditions qui régnaient sur Terre au tout début de la vie ! Ou même s'ils connaissent les extrêmophiles, eux qui sont tellement rapides à annoncer l'existence de bactéries à l'arsenic !

Maintenant, concernant le choix de mission vs difficultés, je crois que cela témoigne bien du fait (surtout lorsque l'on est près à financer une ISS à 100 milliards de roros) que la NASA n'est préoccupée que par des missions "télé-réalité". La science, la NASA s'en tamponne, ce n'est qu'un prétexte...

ISS : 100 miards pour faire chanter des gars en orbite !
Curiosity : 2.5 miards pour qu'un robot se prenne en photo façon d'jeun's en vacance avec son Iphone !

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Pr Tournesol > "ISS : 100 miards pour faire chanter des gars en orbite"

Là toutafé d'accord, bien sûr.. ça fait cher le CD...


Pr Tournesol "Curiosity : 2.5 miards pour qu'un robot se prenne en photo façon d'jeun's en vacance avec son Iphone !"


Pardon votre Eminence qui sait tout "en large, en long et en travers" , mais ici il est permis de contester ta vision pour le moins caricaturale des choses, comme il est permis de contester quelque peu ton inventaire totalement idyllique des possibilités de vie dans l'océan d'Europe..

T'as le droit de t'intéresser (tout comme moi) aux missions vers les satellites joviens, mais je ne crois pas qu'il soit nécessaire ni productif de cracher sans cesse sur les missions martiennes en général et sur Curiosity en particulier, je trouve ça désolant et surtout totalement injustifié.. Même si c'est "tendance" sur Astrouf (je connais le meneur )..

Je vais finir par migrer sur un autre forum, sans déconner, c'est agaçant.. allo quoi !..

PS > Je ne sais pas si la Nasa connait les extrémophiles , mais eux au moins ils savent que, contrairement à la Terre qui a subi et subit encore la tectonique des plaques, la possibilité de trouver des traces du vivant ou du prébiotique datant de plus de 4 milliards d'années existe sur Mars qui n'a pas eu à subir cette tectonique (en tout cas si elle a existé jadis, elle a été très peu active comparativement à la Terre)..

[Ce message a été modifié par vaufrègesI3 (Édité le 13-07-2013).]

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