celinedl

Gaia, bientôt J-100!

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>:(

A part moi et The Times, personne ne parle des nouveaux résultats !!

 

 

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... et retour sur l'extraordinaire animation-vision (YouTube) de déplacements d'étoiles jusqu'à 1,6 million d'années (*) dans le futur, extraite du nouveau catalogue des mouvements propres (release EDR3).

Par rapport au post précédent, les mouvements visibles concernent justement une sélection de 40 000 étoiles situées jusqu'à 100 parsecs du Soleil.

 

 

https://www.esa.int/ESA_Multimedia/Videos/2020/12/Gaia_s_stellar_motion_for_the_next_1.6_million_years

(*) 400 000 ans dans le texte !

Modifié par BobMarsian
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De nombreux courants stellaires confirmés à partir des données du catalogue Gaïa DR2 et de nouveaux découverts à partir de celles, préliminaires, du catalogue Gaïa DR3. L'algorithme utilisé a également mis en évidence des courants de marée associés aux amas globulaires NGC 288, NGC 1261, NGC 1851, NGC 3201, M 68, Omega Cen, NGC 5466, Palomar 5, M 5, M 92 et NGC 6397.

 

https://arxiv.org/abs/2012.05245

 

 

Gaia.jpg

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Le 06/12/2020 à 12:33, BobMarsian a dit :

Jolie représentation 2D d'un échantillon stellaire distant jusqu'à 100 parsecs (326 a-l), tirée de l'EDR3 :

..............................................

https://twitter.com/ESAGaia/status/1334432599301906432

 

Elaborée par Galaxy Map d'après les données du "Catalogue of Nearby Stars" de l'observatoire spatial Gaia, cette projection orthogonale vue au-dessus du plan galactique, comprend toutes les étoiles, naines brunes & exoplanètes confirmées, distantes jusqu'à 10 parsecs (32,6 a-l) du Soleil :
 

TheClosestStars_GalaxyMap_Gaia_10pc_20201213.jpg.1fd0116f7cf24291e65f5a5b83a8efbf.jpg

Crédit: Galaxy Map ( https://twitter.com/galaxy_map/status/1337901467160743939 )

 

Chose quelque peu perturbante, l'effet de la projection fausse l'appréciation des distances réelles, où, par exemple, Proxima Centauri n'apparaît plus comme l'étoile la plus proche (détail dans la zone interne des 2 parsecs) :

TheClosestStars_GalaxyMap_Gaia_2pc_20201213.png.d5979bf501a21b0a9a85825d9ab8ab0c.png

 

Stars_dist_inf_12.7al_ESO_22-3-2006.jpg.6f57077a15a0cc8deea5f63cbf41bb90.jpg

 

+ version interactive de la carte (zoom & déplacement): https://gruze.org/galaxymap/10pc/

https://twitter.com/galaxy_map
https://galaxymap.org/

 

Modifié par BobMarsian
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https://sci.esa.int/web/gaia/-/12-rare-einstein-crosses-discovered-with-gaia

 

12 RARES CROIX D’EINSTEIN DÉCOUVERTES AVEC GAIA


le 7 avril 2021- Traduction :

 

Grâce au survey de  Gaia et au "machine learning" de l’ESA, les astronomes ont découvert 12 quasars dont la lumière est si fortement déviée par les galaxies au premier plan qu’elles sont chacune visibles sous forme de quatre images distinctes, appelées « croix d’Einstein ». Ces croix sont des outils uniques pour en apprendre davantage sur la matière noire et le taux d’expansion de l’Univers.
L’idée que la gravité pourrait forcer des objets massifs comme les galaxies à plier le tissu de l’espace-temps, et ainsi agir comme une lentille et dévier la lumière provenant d’objets éloignés, a déjà été prédit par Einstein dès 1912. Mais la première double image d’un quasar à lentilles n’a été découverte qu’en 1979, et la première image quadruple en 1985.

Les croix d’Einstein sont rares et, depuis 1985, seulement une cinquantaine d’entre elles ont été découvertes. «En trouver de nouvelles est difficile, parce que nous n’avons aucune idée où les chercher exactement. Il faut une imagerie à haute résolution spatiale juste pour trouver des candidats», explique François Mignard de l’Université de côte d’Azur en France et membre du groupe de travail Gaia Gravitational Lenses (GraL) [1] qui a publié ses derniers résultats dans The Astrophysical Journal.

Gaia change la donne dans ce domaine, car il est capable d’arpenter tout le ciel tous les quelques mois avec une résolution spatiale sans précédent. Les 12 croix d’Einstein nouvellement découvertes augmentent le nombre de croix confirmées de 25 pour cent.

L’équipe a utilisé des méthodes d’apprentissage automatique sur mesure (machine learning) pour trouver les quasars candidats dans la gaia Data Release 2. «Ensuite, nous avons dû confirmer que les quatre images très compactes n’étaient pas un alignement par pur hasard de quatre sources indépendantes, mais vraiment quatre images d’une seule source lointaine, lentilles par une galaxie intermédiaire « ,explique Christine Ducourant, membre de l’équipe de l’université de Bordeaux en France.

Comme les mesures spectrophotométriques de Gaia ne sont pas encore publiées, la photométrie obtenue par le Wide-field Infrared Survey Explorer (WISE) de la NASA a été utilisée pour présélectioner les candidats les plus prometteurs pour la spectroscopie de suivi avec des télescopes au sol [2],ce qui a confirmé que les 12 candidats étaient en effet des quasars à image quadruple.


Les quasars à lentilles à image multiple sont des outils uniques pour mesurer les paramètres cosmologiques fondamentaux comme la constante Hubble-Lemaître, le taux actuel d’expansion de l’Univers, dont la valeur est encore contestée.

"Les quasars sont des objets intrinsèquement variables, et parce que la lumière de chaque image lentille a croisé des chemins différents dans l’Univers, les fluctuations de la lumière du quasar s’affichent dans les images à des moments différents. De là, il est possible d’estimer la constante Hubble-Lemaître »,explique Alberto Krone-Martins, membre de l’équipe de l’Université de Californie, Irvine, États-Unis et du Center for Astrophysics and Gravitation de l’Université de Lisbonne, au Portugal.

 

Une autre raison pour laquelle les astronomes recherchent des quasars à image multipliée, c’est qu’ils peuvent donner des informations précieuses sur la distribution de la matière noire dans les galaxies au premier plan. «Basé sur la relativité générale et la distribution de la matière dans la galaxie, nous pouvons prédire où les images du quasar lentille devrait être. La différence entre ce que nous prédisons et ce que nous observons, nous dit quelque chose sur les propriétés des différents modèles de matière noire », dit Alberto. Cela nécessite d’autres observations de suivi optiques, radio et x  qui sont actuellement en cours.

Le groupe de travail Gaia Gravitational Lenses s’attend à ce que beaucoup d’autres quasars à image multiple puissent être trouvés dans les prochaines versions de données Gaia, y compris la publication récente de Early Data Release 3.

"Après la publication des données finales, nous espérons que Gaia découvrira des centaines de ces sources. Grâce à Gaia et à la collaboration entre l’apprentissage automatique, l’espace et les observations au sol, nous sommes de plus en plus efficaces pour trouver ces objets uniques », ajoute Christine.

Le groupe de travail Gaia Gravitational Lenses (GraL) est une collaboration avec des membres d’Australie, de Belgique, du Brésil, de France, d’Allemagne, d’Inde, du Portugal, de Suisse et des États-Unis.

Le suivi spectroscopique du programme GraL a utilisé le télescope Keck I à Maunakea, Hawaii, le télescope Hale de 200 » à l’observatoire de Palomar, en Californie, le télescope de nouvelle technologie (NTT) de 3,6 m à La Silla, au Chili, et le télescope Gemini-Sud à Cerro Pachon, au Chili.

 

NOTES POUR LES ÉDITEURS
"Gaia GraL: Gaia DR2 Gravitational Lens Systems. VI. Spectroscopic Confirmation and Modeling of Quadruply-Imaged Lensed Quasars» par Stern et coll. est accepté pour publication dans The Astrophysical Journal. Préimpression: https://arxiv.org/abs/2012.10051

 


 

Gaia_12_Einstein_crosses.jpeg

Gaia_Lensing_explained.jpeg

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551 étoiles, naines brunes et exoplanètes répertoriées dans 339 systèmes, au 30 avril 2021, dans un rayon de 10 parsecs autour du Soleil... pas mal ! 

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c'est basé sur près de trois ans de données initiales et on en est à près de sept à présent, il en manque encore!

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Une vidéo d'une conférence "grand public" proposée par l' IAP

 

 

Modifié par bruno beckert
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Il y a 8 heures, Alain MOREAU a dit :

551 étoiles, naines brunes et exoplanètes répertoriées dans 339 systèmes, au 30 avril 2021, dans un rayon de 10 parsecs autour du Soleil... pas mal ! 

 

Hum ! ^_^  Plus précisément ---> 541 dont 20 naines blanches (D),  86 naines brunes (types spectraux L, T et Y)  et  77 exoplanètes confirmées.
Aussi, 61 % sont des naines rouges (type spec. M) et 28 % appartiennent à des systèmes d'étoiles multiples (245 simples + 94 multiples = 339 systèmes stellaires) ...

 

Réf. ---> "The 10 parsec sample in the Gaia era"
Céline Reylé (Univ. Bourgogne Franche-Comté, Observatoire de Besançon) et al.
https://arxiv.org/abs/2104.14972  (30 avril 2021) ---> Astronomy & Astrophysics (3 mai 2021)

 

6095b888bd5cd_210430_Reyl-et-al._Gaia-EDR3_10-pc_spectral-type-distribution_Fig.2.png.019067f4cb6306209724570b8196ae3d.png

Reylé et al., 2021  -  Gaia Early Data Release 3  -  parallaxes > 100 mas

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Une plongée interactive dans le voisinage proche du Soleil sondé par GAIA (dans un rayon de 326 a.l.) :

 

https://gruze.org/fly/

 

On y navigue comme sur Google Earth, chaque objet est cliquable pour plus d'informations.

 

Sinon, j'aime beaucoup cette image qui donne l'échelle du domaine présenté ici et sondé par GAIA (le rond blanc) par rapport à "l'immensité" de la Voie Lactée ! 

4k_milky_way_with_100pc_sample_marked.jp

Modifié par George Black
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il y a 28 minutes, George Black a dit :

Sinon, j'aime beaucoup cette image qui donne l'échelle du domaine présenté ici et sondé par GAIA (le rond blanc) par rapport à "l'immensité" de la Voie Lactée ! 

 

Sacrée leçon d'humilité... :o:|

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  non rien.

 

 

 

 

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Il y a 2 heures, Kaptain a dit :

Sacrée leçon d'humilité...

 

Attention, il s'agit d'une étude particulière, à 100 parsecs, soit 330 années-lumière, mais Gaia mesure 1.7 milliard d'étoiles de la Galaxie, soit 1 % de toute sa population !!!

Gaia détecte et mesure des quasars à 10 milliards d'années-lumière

Gaia détecte et mesure des étoiles dans la galaxie d'Andromède, dans la galaxie des Chiens de Chasse

etc..

 

 

Modifié par Superfulgur
distance corrigée
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J'me disais aussi qu'il devait tirer hachement plus loin ce truc :)

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il y a une heure, Superfulgur a dit :

Attention, il s'agit d'une étude particulière, à 10 parsecs, soit 33 années-lumière, mais Gaia mesure 1.7 milliard d'étoiles de la Galaxie, soit 1 % de toute sa population !!!

Gaia détecte et mesure des quasars à 10 milliards d'années-lumière

Gaia détecte et mesure des étoiles dans la galaxie d'Andromède, dans la galaxie des Chiens de Chasse

etc..

 

Oui oui ! Bien entendu !

 

Mais c'est juste que quand on navigue dans la seule sphère de 326 a.l. (100 parsecs ici), c'est déjà vertigineux ! Quand on rapporte visuellement l'échelle de cette sphère par rapport à la Voie Lactée, c'est encore plus vertigineux !

Je ne parle pas ici techniquement, mais d'un point de vue "philosophique", tu sais Lao Tseu, tout ça ! ;) 

 

Et donc comme disait Kaptain, ça donne déjà une sacrée leçon d'humilité !

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Pffff !!! Vous connaissez vraiment rien : moi, sous les tropiques, j’en prends tous les jours des leçons d’humidité... 9_9

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Un grand nombre d'exoplanètes découvertes à ce jour l'ont été uniquement par la méthode des vitesses radiales, et très peu confirmées par une 2ème méthode (transit, imagerie...). Cela induit qu'il doit y avoir un certain taux de faux positifs dans le lot...

Mais cela va changer avec la publication du prochain catalogue de Gaïa, prévu pour le 2ème trimestre de cette année, qui va fournir des solutions astrométriques pour de nombreuses découvertes passées... et à venir !

 

https://www.cosmos.esa.int/web/gaia/iow_20220131

 

Traduction automatique, schémas avec le lien

 

ORBITE ASTROMÉTRIQUE DE L’ÉTOILE EXOPLANÈTE-HÔTE HD81040

 

De nombreuses exoplanètes sont connues pour orbiter autour d’étoiles dans le voisinage solaire, mais pour seulement quelques-unes, il était jusqu’à présent possible de mesurer le minuscule mouvement correspondant de l’étoile hôte dans le plan du ciel. Et lorsqu’il a été réalisé, par exemple avec le télescope spatial Hubble (McArthur et al. 2010), le Very Large Telescope (Sahlmann et al. 2016) ou l’interférométrie à très longue base (Curiel et al. 2020), cela a nécessité des investissements importants en termes de ressources d’observation et d’ingéniosité et de persévérance des chercheurs.

 

En revanche, Gaia fournit automatiquement des mesures d’étoiles non uniques parce que celles-ci sont observées comme n’importe quelle autre source dans le ciel, et la précision astrométrique de Gaia est souvent suffisante pour détecter les signatures du mouvement orbital causé par les exoplanètes géantes. Lorsque la période orbitale est comparable à la durée des observations de Gaia, le tir de la planète sur l’étoile peut devenir apparent comme un déplacement excessif au-dessus de la parallaxe stellaire et du mouvement propre.

La détection robuste des orbites astrométriques nécessite une durée suffisamment longue et des étapes de traitement dédiées, c’est pourquoi les solutions non stellaires ont jusqu’à présent été absentes des publications de données Gaia. Cela changera radicalement avec la troisième publication de données qui contiendra des centaines de milliers de solutions d’étoiles non uniques, de l’astrométrie, de la photométrie et de la spectroscopie.

 

La figure 1 montre la solution orbitale, qui sera libérée dans Gaia DR3, pour l’étoile brillante (G ≅ 7,6) HD81040 située à une distance d’environ 35 pc du Soleil. Les ~400 mesures astrométriques individuelles de cette source recueillies sur environ 900 jours ont été traitées avec un pipeline conçu pour identifier le mouvement képlérien de faible amplitude, ce qui a abouti à cette détection de haute importance.

 

En 2006, les variations de vitesse radiale de HD81040 ont révélé la présence d’une planète type super-Jupiter en orbite autour de l’étoile tous les 1000 jours (Sozzetti et al. 2006). La comparaison des paramètres orbitaux communs entre les solutions de vitesse radiale et d’astrométrie montre que Gaia a détecté indépendamment le mouvement réflexe de l’étoile causé par la même planète en orbite. Puisque Gaïa observe dans un passage de bande visible et que ce système n’est pas jeune, nous pouvons supposer sans risque que la contribution de la lumière par la planète est négligeable, d’où la coïncidence des orbites de l’étoile et du photocentre du système. Comme prévu, ce mouvement orbital est minuscule et a une demi-amplitude de ~ 0,4 mas, soit environ 3 ordres de grandeur de moins que le mouvement propre annuel de l’étoile. Pour donner une idée de l’échelle absolue, l’empreinte d’un astronaute sur la Lune vue de la Terre correspond à environ la moitié de la taille angulaire de l’orbite.

La période astrométrique est d’environ 150 jours (~1,3 σ) trop courte par rapport à la période de vitesse radiale, qui est beaucoup plus précise. Cette différence est marginalement significative et peut probablement être attribuée à la durée de mesure de Gaia de 900 jours qui ne couvre pas entièrement une révolution orbitale de la planète. Dans la figure 2, nous montrons que lorsque l’on utilise la période de vitesse radiale et que l’on suppose une masse primaire de 0,96 ± 0,04 MSoleil la prédiction basée sur la solution de Gaia et les vitesses radiales mesurées concordent bien.

 

 Puisque l’astrométrie de Gaïa a déterminé l’inclinaison orbitale, nous pouvons résoudre l’ambiguïté sin i de la solution de vitesse radiale et déterminer la masse réelle de la planète de 8,04-0.54+0.66 MJupiter, qui est à peu près une masse de Jupiter supérieure à la limite inférieure des vitesses radiales. Les incertitudes données ont été calculées à l’aide du rééchantillonnage Monte-Carlo et prennent en compte toutes les incertitudes et covariances des paramètres de solution.

Récemment, l’orbite astrométrique de HD81040 a également été contrainte en combinant les vitesses radiales disponibles avec le changement des mouvements propres absolus entre Hipparcos et Gaia EDR3 (Li et al. 2021). Leurs paramètres de solution sont généralement en bon accord avec l’orbite de Gaïa de l’astrométrie d’époque, à l’exception du nœud ascendant, qui n’est pas très bien contraint par leur solution. La bimodalité d’inclinaison dans la solution de Li et al. est résolue par l’orbite de Gaia, qui établit sans ambiguïté la configuration rétrograde (i > 90 deg) comme étant la bonne.

 

Cette solution orbitale fait partie des premiers résultats tant attendus sur les exoplanètes de Gaia. C’est un petit apéritif pour un plus grand échantillon d’orbites astrométriques qui seront libérés dans Gaia DR3. Nous soulignons qu’aucune astrométrie d’époque ne sera publiée dans Gaia DR3, c’est-à-dire que les points de données montrés dans la figure 1 ne seront généralement pas accessibles au public avant Gaia DR4.

Alors que la publication de données 3 de Gaia a été générée à partir des 34 premiers mois de données, Gaia en est maintenant à la huitième année d’opérations scientifiques et son astrométrie conduira éventuellement à la découverte et à la caractérisation de milliers d’exoplanètes géantes et de compagnons substellaires en orbite autour d’étoiles proches (par exemple Perryman et al. 2014, Sozzetti et al. 2014, Holl et al. 2021 ). Cela permettra d’étudier les masses et les architectures orbitales des systèmes exoplanétaires à grande échelle et d’explorer la dynamique des systèmes multiplanétaires et des planètes circumbinaires.

 

La publication des données de Gaia est prévue pour le deuxième trimestre de 2022. Vous trouverez plus d’informations sur les futures versions de Gaia sur la page du scénario de version de Gaia.
 

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