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Le 21/01/2020 à 18:53, jackbauer a dit :

La NASA publie les 9 noms présélectionnés pour baptiser le rover

Choix définitif annoncé en mars

J'ai un faible pour "Perseverance"

 

:):P

 

Gagné ! Le nouveau robot a été baptisé Perseverance !!

 

https://www.nasa.gov/press-release/virginia-middle-school-student-earns-honor-of-naming-nasas-next-mars-rover

 

 

Modifié par jackbauer

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Si nous devions, de façon enfantine, trouver un diminutif sympathique à Pesévérance, je suggérerais Percy en mémoire de Percival Lowwell. :) 

 

 

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Oui, très sympathique :)

Et ça me fait penser qu'il m'en faut, mais j'arrive pas à en trouver du beau ;)

Bonne journée,

AG

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Deux petits films 


Système d'acquisition des échantillons :

 


Reportage au JPL sur Persévérance :

 

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Les américains, ils ont passé une chiée de temps à développer des stylos billes qui marchent en apesanteur !

Les russes, ils utilisaient des crayons à papier !

En apesanteur, les pointes de crayon cassées et la poussière de graphite créaient un risque important de court-circuit et le bois des crayons était lui-même inflammable. Une meilleure solution était donc nécessaire.

J'ai pas cherché loin... juste wiki.

 

Citation

 que ça soye

...

Modifié par Désopilant ancistrus

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Alexander Mather. Auteur de la proposition retenue pour le nom du futur rover martien et néanmoins américain.

 

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Il y a 8 heures, Huitzilopochtli a dit :

Si nous devions, de façon enfantine, trouver un diminutif sympathique à Pesévérance, je suggérerais Percy en mémoire de Percival Lowwell. :) 

 

Il y a 8 heures, Huitzilopochtli a dit :

Je te propose Aly, même si ça sonne un peu exotique. ^_^ 

 

Et moi : Katy ou Perry, en hommage à notre chanteuse adorée ... qui attend un bébé ! -_-
OK, d'accord je déconne, .... et à force de dire n'importe quoi, on devient n'importe qui !  :P

 

PS : Heu ! Lowell avec un seul "w", merci pour lui ...

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Extrait traduit du lien :


https://spaceflightnow.com/2020/03/20/facing-pandemic-nasa-shutters-rocket-factory-halts-sls-and-orion-testing/


La NASA prévoit de poursuivre ses opérations pour le prochain lancement du rover Mars 2020 (Perseverance),  et celui du télescope spatial James Webb.

 

La pandémie de coronavirus pourrait avoir des impacts de grande envergure sur  de nombreuses missions de la NASA, mais les responsables de l'agence ont déclaré jeudi qu'ils tenteront de préserver des retards causés par les fermetures liées au COVID-19, deux des missions scientifiques robotiques les plus importantes.


Lori Glaze, chef de la division des sciences planétaires ( NASA), a déclaré que le rover Persévérance restait dans les temps pour le décollage lors de la fenêtre de 20 jours s'ouvrant le 17 juillet. Si la mission - également connue sous le nom de Mars 2020 - manque la fenêtre de lancement de cet été, la prochaine chance d' envoyer le rover sur Mars ne se produira pas avant 2022, un retard qui pourrait augmenter de 2,5 milliards de dollars le coût de la mission.

 

Le rover Perseverance est arrivé au Kennedy Space Center en Floride en février pour commencer les derniers préparatifs de son lancement en juillet. 


"Nous avons mis en place un plan pour examiner chacune des missions et les points sur lesquels nous voulons continuer à travailler ", a déclaré Glaze lors d'une visio-conférence jeudi avec des membres de la communauté des sciences planétaires. «Et Mars 2020 est l'une des deux seules missions  prioritaires… Nous allons nous assurer de respecter cette période de lancement en juillet.


"Ce faisant, nous nous assurons également que notre personnel est en bonne santé et en sécurité", a déclaré Glaze. «Nous prenons toutes les précautions pour nous assurer que les personnes qui travaillent sur Mars 2020 vont oeuvrer dans de bonnes conditions et avoir un environnement où elles peuvent évoluer en sécurité. Mais nous continuons nos activités, les préparations d'intégration et de test, qui se déroulent au Kennedy Space Center. »


Le rover Persévérance est arrivé au Kennedy Space Center le mois dernier en provenance du Jet Propulsion Laboratory en Californie. À l'intérieur d'une salle blanche et à température contrôlée du port spatial de Floride, le rover sera installé sur sa plate-forme d'atterrissage et attaché à un étage de croisière qui le transportera sur Mars.


Ensuite, le vaisseau spatial sera placé dans la coiffe d'une fusée United Launch Alliance Atlas 5 et transporté par camion jusqu'au complexe de lancement en bord de mer de l'Atlas 5 pour être ensuite hissé levé au sommet de la fusée. Une fois en place, les équipes intégrerons le générateur d'électricité au plutonium du rover.


Glaze a déclaré que les membres de l'équipe Mars 2020 du KSC, du JPL, du siège de la NASA et du ministère de l'Énergie - responsable de la source d'énergie nucléaire - ont donné leur "soutien total" à ce plan.


"Pour l'instant, et même si nous pouvions entrer dans une nouvelle étape d'alerte sanitaire, Mars 2020 avance dans les délais et tout est pour l'instant  sur la bonne voie", a déclaré Glaze. "À ce stade, nous ne voyons aucun impact sur la situation actuelle."

 

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Techniques Spatiales - French Space Guy

@TechSpatiales

·

9h

L'hélicoptère de la mission Mars2020 a effectué des tests sous vide au KSC pour vérifier comment il va supporter son voyage vers Mars, attaché à l'envers sous le rover #Perseverance, replié sur son étage de croisière (la structure en alu de la 2è photo).

 

 

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Un article intéressant trouvé sur La Dépêche.

Je ne savais pas que la Chemcam de Curiosity et le SEIS d'Insight pilotés depuis le CNES l'étaient dorénavant en télétravail depuis le salon des ingénieurs confinés.

Il est aussi question de Mars2020 et de son report éventuel.

https://www.ladepeche.fr/2020/03/28/pendant-le-confinement-les-missions-martiennes-continuent-en-teletravail,8822811.php

 

 

Reproduction de l'article ci-dessous

 

Pendant le confinement, les missions martiennes continuent en télétravail
DDM - DDM - NATHALIE SAINT-AFFRE

Dans cette période de confinement liée au coronavirus COVID-19, les projets scientifiques doivent aussi s’adapter. C’est le cas pour les missions d’exploration de la planète Mars dans lesquelles sont impliquées des équipes toulousaines.


Patience, adaptation sont toujours de rigueur dans les projets spatiaux. On pourrait aussi y ajouter la persévérance. Ça tombe bien, Perseverance est justement le nom donné au rover de la prochaine mission de l’agence spatiale américaine, Mars2020. Le décollage de celui-ci est prévu en juillet prochain. Il embarque la caméra laser toulousaine SuperCam, un outil de géologie capable de détecter les molécules organiques et donc d’éventuelles traces de vie passée.
Conçue et fabriquée à Toulouse(1), SuperCam est depuis un mois sur le pas de tir de Cap Canaveral, en Floride. Mais dans le contexte épidémique mondial et le confinement des Français pour encore plusieurs semaines, cette mission de plus de 2,5 milliards de dollars sera-t-elle prête à temps? « Nos derniers tests ont été effectués la semaine dernière, nous n’avons plus de membres de l’équipe aux Etats-Unis. Pour nous, tout est bon, nous attendons qu’ils allument la fusée », témoigne Sylvestre
Maurice, responsable scientifique de SuperCam.

1) Supercam a été fabriquée par l'IRAP (Institut de Recherche en Astrophysique et Planétologie/Université Toulouse III Paul Sabatier) en collaboration avec l'ISAE, SupAéro et des industriels locaux sous la supervision du CNES.


Mars2020, une priorité pour la NASA
L’astronome de l’IRAP espère le maintien du calendrier pour voir atterrir le rover sur Mars en février 2021. « Pour l’instant, la NASA dit, on y va. L’agence spatiale américaine a retardé certains programmes importants comme le lanceur SLS, le véhicule lunaire de la mission Artemis ou le télescope spatial James-Webb pour donner la priorité à Mars2020. Car si nous ratons la petite fenêtre de tir (trois semaines à partir du 17 juillet), il faudra attendre deux ans. Chacun fait de son mieux mais Mars2020, ce n’est pas seulement le rover, c’est aussi un étage de croisière, un bouclier thermique, une capsule, une fusée, des réacteurs, etc.
Il faut que toute la chaîne fonctionne», poursuit Sylvestre Maurice qui se souvient de la justesse des calendriers américains. « En 2014, le planning disait livraison du rover sur le pas de tir le 10 février. Il y est arrivé le 12 février malgré des épisodes compliqués (suite à un incident de fabrication, Supercam avait dû être entièrement refaite dans un délai de 6 mois) ».
Conscient du fossé qu’il peut y avoir entre l’urgence sanitaire du moment et un projet spatial, Sylvestre Maurice veut y croire. «Le message n’est pas facile à transmettre mais la science revient par la médecine et c’est très bien. Nous aussi, chercheurs, techniciens, sommes les témoins du progrès et nous avons de belles histoires à transmettre ».
L’équipe de SuperCam est elle aussi passée au télétravail, reportant les tests en laboratoires et imaginant à distance son futur centre opérationnel pour commander la caméra comme actuellement ChemCam sur Curiosity. « Piloter un instrument à distance on le fait déjà depuis plusieurs années entre Toulouse, les Etats-Unis et Mars. Le système est prévu pour. La différence c’est que nous sommes maintenant à la maison. Nous allons persévérer jusqu’au bout. »

 


Comment Curiosity est piloté à distance depuis Toulouse
La soirée de mercredi a été une première pour Agnès Cousin. Depuis son domicile, l’astronome adjoint à l’IRAP (Institut de recherche en astrophysique et planétologie) a envoyé des commandes à Curiosity, le rover de la mission MSL qui explore le sol de la planète Mars depuis 2012.
« Habituellement, nous faisons ça en équipe, au FIMOC, le centre de contrôle toulousain (au CNES) où un scientifique et un ingénieur traitent des données en provenance de Curiosity pendant que trois autres personnes préparent l’activité du lendemain (roches à analyser, lieu de tir) et les soumettent à un ingénieur qui les transforme en commandes. Là, depuis chez soi, on est un peu plus stressé, il faut être beaucoup plus rigoureux même si on a toujours un scientifique expérimenté connecté pour vérifier. Vérifier ses séquences sans l’ingénieur à ses côtés, ça a été un gros moment de stress. Mais ça nous rend plus fort », souligne la scientifique qui a dû emménager son poste de travail.


Depuis 2012, le rover Curiosity explore le sol martien. Il est équipé de la caméra laser ChemCam, conçue à Toulouse d’où elle est toujours pilotée.image.png.058681071c15741e956eaeb550f3935c.png

 

Un Forage dans une zone riche en sulfates
« D’habitude, avec mon mari, on se partage la table du salon. Là j’ai dû m’isoler dans une pièce où, par chance, nous avions fait récemment des travaux et installé une prise ethernet parce que le wi-fi ne passait pas bien. Le plus difficile c’est l’absence de contact humain avec les collègues mais nous compensons par des messageries de groupes et des visios de quelques minutes.
Lorsque je ne suis pas en opérations, je m’oblige à arrêter de travailler à 18 h 30, sinon la maison devient un bureau à l’infini », commente Agnès Cousin.
Comme les autres scientifiques de la mission, elle attend les résultats d’un forage réalisé il y a quelques jours sur une zone riche en sulfates. Elle travaille aussi sur la prochaine mission, Mars2020, pour laquelle elle a mis au point les cibles de calibration de la caméra laser SuperCam.

 

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Agnès Cousin, astronome adjoint à l'IRAP (Institut de recherche en astrophysique et planétologie) a mis au point les cibles de calibration de la caméra laser SuperCam. - DDM - DDM - NATHALIE SAINT-AFFRE


« Le télétravail n’est pas nouveau pour nous puisque nous travaillons avec les Américains et en alternance avec eux une semaine sur deux. Mais nous devons multiplier les canaux de communication pour nous coordonner », complète Olivier Gasnault, astronome à l’IRAP, responsable scientifique de ChemCam, la caméra laser de Curiosity. « Nous essayons de ne pas faire de choses trop compliquées comme des observations qui nécessiteraient plus d’interactions dans l’écriture des commandes. Notre priorité c’est que les gens aillent bien et de ne pas les mettre en difficulté. Nous sommes bien en phase avec les Américains là dessus», conclut le chercheur.


Un ingénieur de la mission InSight : "Merci les messageries instantanées et les PC portables !"
La sonde américaine InSight est arrivée sur Mars le 26 novembre 2018 pour étudier la structure interne de la planète. Son instrument principal est un sismomètre conçu en partie à Toulouse sous la maîtrise d’ouvrage du CNES. Il est commandé depuis le centre spatial de Toulouse. Interview de Charles Yana, responsable des opérations SEIS au Centre spatial de Toulouse CNES pour la mission InSight.


La mission InSight se poursuit-elle ?
Oui, tout est toujours allumé à bord. Nous avions anticipé sur la période de confinement. Heureusement car nous ne sommes pas censés envoyer des commandes aux instruments en dehors de notre centre opérationnel, le SISMOC, basé au centre spatial du CNES à Toulouse. Nos équipes ont pu tester le télétravail en temps réel la veille du début du confinement. Heureusement que nous sommes en 2020 ! Je n’imagine pas cet événement il y a même dix ans où, pour les débuts de Curiosity, nous n’avions même pas de PC portable ! Merci le télétravail et les liaisons VPN

 

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La sonde InSight est équipée d’un sismomètre conçu à Toulouse. Elle écoute les mouvements sismiques de Mars
depuis un an et demi. - © NASA/JPL Caltech, 2018


Comment travaillez-vous désormais ?
Nous sommes chacun chez nous et nous ne transigeons pas sur la qualité des opérations car il n’était pas question de produire des séquences de commandes sur un coin de table. Si on se trompe, on crée des problèmes sur Mars, ce qui serait encore pire que ne rien faire du tout. Nous utilisons désormais une messagerie instantanée d’équipe : la première semaine, nous avons ainsi échangé 2000 messages, nous en sommes aujourd’hui à 3000… L’équivalent en mail nous aurait complètement noyés ! Tout s’est très bien déroulé mais nous allons maintenant devoir affronter des difficultés supplémentaires.
Lesquelles ?
L’agence spatiale européenne a mis en stand-by son satellite TGO, nous n’avons plus désormais que le satellite américain Odyssey ce qui réduit nos capacités de relais. Nous devons donc opérer notre sismomètre avec moins de bande passante. Notre flux de données arrive avec une résolution plus faible ce qui demande un travail d’analyse plus important pour ne pas rater une donnée majeure (tempête de poussière, tremblement). Une autre inquiétude existe : si les grandes antennes du Deep Space Network (basées en Espagne, Californie et Australie, elles permettent de dialoguer avec les orbiteurs) viennent à connaître des difficultés, nous serons obligés de faire nos communications en direct avec un débit très faible. On peut imaginer des scénarios jusqu’à mettre l’instrument en sommeil mais nous en sommes encore loin.

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Charles Yana (au centre) lors d'une réunion de l'instrument SEIS au Centre spatial de Toulouse. - ©
CNES/GRIMAULT Emmanuel, 2019

 

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Un communiqué de la NASA axé sur les roues de Perseverance 

Traduction automatique :

 


https://www.jpl.nasa.gov/news/news.php?feature=7631


Après que le rover a été expédié du JPL au Kennedy Space Center, l'équipe se rapproche de la finalisation du vaisseau spatial pour le lancement plus tard cet été.
L'assemblage final et les tests du rover Perseverance de la NASA se poursuivent au Kennedy Space Center en Floride à l'approche de la fenêtre de lancement de juillet. Dans certaines des dernières étapes requises avant d'empiler les composants du vaisseau spatial dans la configuration dans laquelle ils se trouveront au sommet de la fusée Atlas V, les roues et le parachute du rover ont été installés.

Perseverance a reçu ses six roues de vol le 30 mars 2020. Alors que le rover a fait un essai routier en décembre dernier , c'est sur des "pièces de rechange de vol" qui ne feraient pas le voyage vers Mars. Conçues pour le type de persévérance hors route qui se produira sur la planète rouge, les roues sont des versions remodelées de celles que Curiosity de la NASA a utilisées lors de ses traversées du mont Sharp.
Usiné à partir d'un bloc d'aluminium de qualité aéronautique et équipé de rayons en titane, chaque roue est légèrement plus grand en diamètre et plus étroit que Curiosity, avec des peaux qui sont presque un millimètre plus épais. Ils comportent également de nouvelles bandes de roulement ou crampons: à la place des 24 bandes de roulement à chevrons de Curiosity, 48 sont légèrement incurvées. Des tests approfondis dans le Mars Yard du Jet Propulsion Laboratory de la NASA, qui a construit le rover et gère les opérations, ont montré que ces bandes de roulement résistent mieux à la pression des roches pointues et adhèrent tout aussi bien ou mieux que celles de Curiosity lors de la conduite sur le sable.

 

 

 

Illustré ici, les roues en aluminium des rovers Curiosity (à gauche) et Persévérance de la NASA. Légèrement plus grandes en diamètre et plus étroites, 20,7 pouces (52,6 centimètres) contre 20 pouces (50,8 centimètres), les roues de Persévérance ont deux fois plus de bandes de roulement et sont légèrement incurvées au lieu de chevrons.

 

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Perseverance va t-il répandre COVID 19 sur la planète rouge ?

En attendant le programme se poursuit sans retard ; Nouveau communiqué de la NASA et extrait concernant le mini hélicoptère :

 

extrait :


L'hélicoptère

Après le ravitaillement de l'étape de descente, le système qui livrera l'hélicoptère de Mars à la surface de la planète rouge a été intégré à Persévérance. L'hélicoptère, qui pèse 4 livres (1,8 kg) et comporte des hélices de 4 pieds (1,2 mètre) de diamètre, est cocooné dans le système de livraison. Dans l'une des premières étapes du processus d'une journée, le 6 avril, les techniciens et les ingénieurs ont effectué 34 connexions électriques entre le rover, l'hélicoptère et son système de livraison sur le ventre du rover. Après avoir confirmé que les données et les commandes pouvaient être envoyées et reçues, ils ont attaché le système de livraison au mobile.

Enfin, l'équipe a confirmé que l'hélicoptère pouvait recevoir une charge électrique du mobile. Avant d'être déployé à la surface du cratère Jezero, l'hélicoptère Mars s'appuiera sur le rover pour son alimentation. Par la suite, il produira sa propre énergie électrique grâce à un panneau solaire situé au-dessus de ses deux hélices contrarotatives.

L'hélicoptère restera encapsulé sur le ventre du rover pour l'année prochaine et sera déployé vers le début du mois de mai - environ deux mois et demi après l'atterrissage de Persévérance. Une fois que le rover se sera éloigné d'environ 100 mètres (330 pieds) et que l'hélicoptère aura subi une vérification approfondie des systèmes, il exécutera une campagne d'essais en vol pendant 30 jours maximum.

 

 

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Le 30/08/2019 à 23:07, jackbauer 2 a dit :

Il faudrait peut-être aussi donner un nom au petit hélicoptère qui va accompagner le rover, si tout va bien, sur la planète rouge
ça nous promet des images sympas !

 

Et bien c'est fait : il s 'appelle désormais Ingenuity !!

 

https://www.nasa.gov/press-release/jpl/alabama-high-school-student-names-nasas-mars-helicopter

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Le coeur palpitant de Perseverance a été livré !

 

Traduction automatique :

 

https://www.energy.gov/ne/articles/nuclear-power-system-delivered-florida-nasa-s-perseverance-rover

 

Un système d'énergie nucléaire livré en Floride pour le rover Perseverance 


Le département américain de l'Énergie a livré avec succès son dernier système nucléaire au Kennedy Space Center en Floride - le site du lancement de Mars 2020 par la NASA plus tard cet été. Le générateur thermoélectrique à radio-isotopes multi-missions (MMRTG) a été alimenté, construit et testé par les laboratoires nationaux du DOE pour alimenter le rover Persévérance de la mission . 

Alimenter l'exploration spatiale
Perseverance sera le premier rover à utiliser du plutonium créé par le Oak Ridge National Laboratory (ORNL). Le laboratoire, avec les laboratoires nationaux de l'Idaho et de Los Alamos, aide la NASA à renforcer son approvisionnement en carburant pour le plutonium-238, un isotope utilisé pour les missions dans l'espace lointain.

ORNL a récemment automatisé une partie du processus de production permettant au laboratoire de produire jusqu'à 400 grammes de Pu-238 chaque année, se rapprochant ainsi de l'objectif de la NASA de 1,5 kilogramme par an d'ici 2025. 

 

Avantages du MMRTG
Les systèmes d'alimentation par radio-isotopes (RPS) convertissent la chaleur générée par la désintégration naturelle du Pu-238 en énergie électrique. Le MMRTG fournira de l'électricité pour les opérations de base du rover Perseverance et maintiendra les outils et les systèmes du rover à des températures optimales. Le système électrique a une durée de vie opérationnelle de 14 ans qui dépasse les besoins énergétiques du voyage d'un an du rover vers la planète rouge et de son exploration.

 

Infrastructure du système d'alimentation radio-isotopique
Le DOE maintient l' infrastructure essentielle pour alimenter, construire et tester chaque système d'alimentation. ORNL fournit les matériaux et le matériel de la source de chaleur pour les missions de la NASA. Los Alamos National Laboratory purifie et encapsule le plutonium-238. L'Idaho National Laboratory assemble, teste et assure la livraison finale du RPS.

 

"...Le MMRTG, F-2, est le dernier système d'alimentation fourni à la NASA par DOE dans une relation à long terme pour accomplir de grandes choses dans l'exploration spatiale..."
(STEPHEN JOHNSON, DIRECTEUR DE L'ÉNERGIE NUCLÉAIRE SPATIALE ET DES TECHNOLOGIES ISOTOPIQUES AU LABORATOIRE NATIONAL DE L'IDAHO)


La livraison et l'installation du MMRTG achèvent la phase de production RPS de ce projet. Une vérification d'ajustement à chaud a été effectuée pour tester le système du rover lorsqu'il était alimenté par le MMRTG. Une petite équipe d'INL surveillera le système d'alimentation 24h / 24 jusqu'à son lancement prévu le 17 juillet 2020. 

 

Prochaines étapes
Le DOE continuera de soutenir son solide partenariat avec la NASA. Son prochain MMRTG est destiné à propulser la mission de  Dragonfly pour explorer la plus grande lune de Saturne, Titan. Étant donné que l'énergie solaire n'est pas une option viable dans l'atmosphère brumeuse de Titan, le MMRTG jouera un rôle majeur dans l'alimentation en énergie du vaisseau spatial. Dragonfly devrait être lancé en 2026.

 

 

MMRTG.jpg

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Il y a 5 heures, jackbauer a dit :

Les systèmes d'alimentation par radio-isotopes (RPS) convertissent la chaleur générée par la désintégration naturelle du Pu-238 en énergie électrique. Le MMRTG fournira de l'électricité pour les opérations de base du rover Perseverance et maintiendra les outils et les systèmes du rover à des températures optimales. Le système électrique a une durée de vie opérationnelle de 14 ans qui dépasse les besoins énergétiques du voyage d'un an du rover vers la planète rouge et de son exploration.

........................................................

"...Le MMRTG, F-2, est le dernier système d'alimentation fourni à la NASA par DOE dans une relation à long terme pour accomplir de grandes choses dans l'exploration spatiale..."

 

C'est bien joli tout ça, ... mais il aurait été aussi souhaitable que nous eussions accès aux performances précises du dit MMRTG F-2, c'est à dire au mini, sa puissance thermique totale générée vs celle convertie en électricité, autrement dit son rendement, histoire de vérifier si des progrès significatifs ont été accomplis par cette dernière version de pile atomique ...

Connaître également sa puissance en W électrique / kg de Pu-238 ?

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Il y a 10 heures, jackbauer a dit :

https://mars.nasa.gov/mars2020/spacecraft/rover/electrical-power/

 

110 watts pour 4.8 kg de plutonium au début

 

Ce qui fait 23 W/kg en considérant la masse du Pu-238 et seulement 2,4 W/kg sur celle de l'ensemble du MMRTG de 45 kg :S
Pas très mirobolant ni franchement high-tech et on reste un peu surpris que seuls 110 W suffisent pour alimenter le gros paquet d'instruments embarqués (+ réchauffer & déplacer le rover) mais j'imagine qu'ils ne fonctionnent pas simultanément.

 

Aussi, dommage que l'ASRG doté d'un rendement bien supérieur ait été abandonné, mais ça aurait plutôt concerné les sondes d'exploration du Système Solaire lointain ...
https://fr.wikipedia.org/wiki/Générateur_Stirling_à_radioisotope_avancé

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Il me semble avoir exactement les mêmes caractéristiques que le MMRTG de Curiosity..

 

 Ne pas oublier qu'avant d'être fournie aux instrument l'électricité est stockée dans deux batteries rechargeables lithium-ion ayant chacune une capacité de 42 Ah, et que le MMRTG produit en continu 24h/24. Pour Curiosity c'est surtout les labos qui pompent beaucoup d'énergie lors des opérations de chauffage d'échantillons et bien sûr les déplacements du rover. Les opérations de forage sont beaucoup moins gourmandes, quant au laser entre autres c'est insignifiant.

Sinon, rien à voir, mais contrairement à ce que je lis un peu partout il se confirme qu'après une phase d'expérimentation de 30 jours (à bonne distance du rover) l'hélicoptère sera laissé sur place et n'accompagnera pas Perseverance dans ses déplacements.

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Il y a 6 heures, vaufrègesI3 a dit :

Il me semble avoir exactement les mêmes caractéristiques que le MMRTG de Curiosity..

En effet, c'est précisé quelque part dans le descriptif du rover que j'ai lu intégralement ce matin aux aurores, faut que je retrouve la page...

Ici ;) : https://mars.nasa.gov/mars2020/spacecraft/rover/electrical-power/

"Reliability : The electrical power system on the Mars 2020 Perseverance rover is just like the one used on the Mars Science Laboratory Curiosity rover."

Ouarf ! Sorry Jack : il se trouve que j'ai lu cela durant votre nuit en suivant ce lien que tu as fourni précédemment 4 posts plus haut : "rendons à César... xD"

Modifié par Alain MOREAU

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Puisqu'on est sur le registre des RTG, on peut évoquer les recherches des européens en la matière (Dieu sait si cela aboutira un jour sur un projet concret)

L'originalité de la voie choisie vient du fait qu'il n'est pas question ici de plutonium 238 mais d'une substance moins connue, l'américium 241

 

Cet article date de quelques années mais est très intéressant :

 

https://www.sfen.org/rgn/energie-nucleaire-vaisseaux-spatiaux-europeens-0

 

extrait :

 

Quand le 238Pu a une demi-vie de 87,7 ans et une puissance thermique de 0,4 W/g, l’américium 241 a une demi-vie de 432 ans mais une puissance thermique de 0,1 W/g. La plus longue demi-vie signifie que la chaleur, et donc l’énergie qu’elle libère, diminue plus lentement que dans des systèmes de puissance égale. En outre, la pureté isotopique de l’241Am, supérieure à 99 %, compense partiellement la faible puissance thermique (W gr). L’efficacité globale du système radio-isotopique est abordée en exploitant les avantages de l’américium 241 (plus faible température de fonctionnement et longue demi-vie) et en prenant en considération la manière dont la répartition géométrique du combustible affecte le volume global du système.

Actuellement, le programme européen met l’accent sur le développement de générateurs thermoélectriques à radio-isotopes (Radioisotope Thermoelectric Generator – RTG) évolutifs d’une puissance électrique de 10 à 50 W avec une puissance spécifique de l’ordre de 1 à 2 We/kg. Ce que l’on peut comparer à des RTG au 238Pu qui délivrent environ 120-130 W avec une puissance d’environ 3 W/kg.

L’américium 241 est également bien adapté pour les unités de chauffage à radio-isotopes (Radioisotope Heater Unit – RHU). Dans ces systèmes, la faible densité de l’américium en fait une option attractive. Ces unités offrent également la possibilité de très petits RTG d’une puissance de moins d’1 We, où la production d’énergie par conversion thermoélectrique est une option intéressante pour les missions courtes ou à petit budget. De petites quantités d’énergie électrique combinées à des sources de chaleur pourraient ouvrir la voie à de nouveaux types de mission. Les batteries chimiques modernes, protégées du gel spatial par les sources de chaleur, suinteraient, alimentées par le RTG, fournissant une énergie utilisable pour de petits engins spatiaux comme des CubeSats (nano-satellites) ou des atterrisseurs (landers). La chaleur des déchets pourrait aussi être utilisée pour la gestion thermique.

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