Messages recommandés

Une vue NavCam au Sol 18 (9 mars) de la tourelle au bout du bras robotisé avec : à droite, l'extrémité de la foreuse ; en haut le boîtier de l'instrument PIXL et sa micro-caméra ; derrière, à moitié cachée, la boule du réservoir pressurisé d'azote pour souffler les poussières sur les zones à étudier ; par en-dessous, HOLMES et son assistant WATSON.

 

Sol18.jpg

(NASA/JPL-Caltech)

 

Peut-être mon côté fan de SF, mais en voyant les images du bras de cet hexapode, je serais un Martien qui aurait lu "La Guerre des Mondes" de H.G. Wells, je penserais à un truc comme ça :

 

Tripode-oeil.jpg

 

Modifié par Bill46
  • J'aime 1
  • Haha 1

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

 

On peut voir l'impact du bouclier point noir en haut à gauche du cratère

 

 

Modifié par jackbauer 2

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

A priori la première image de la surface vue de très près, obtenue par la caméra autofocus couleur SHERLOC/WATSON sans son cache protecteur, au Sol 18. Le champ de vision de la caméra est donné pour 2,3 x 1,5 cm. Image brute retraitée avec un algorithme de dématriçage par Paul Hammond

 

RAW : https://mars.nasa.gov/mars2020/multimedia/raw-images/SI0_0018_0668555815_008ECM_N0030578SRLC08001_0000LUJ

 

SherlocSol18.jpg

Modifié par Bill46

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Il y a 5 heures, jackbauer 2 a dit :

On peut voir l'impact du bouclier

 

Roman Tkachenko en a extrait les derniers instants : Ouch !

 

 

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

(Allez sur le lien pour écouter)

 

https://www.nasa.gov/connect/sounds/index.html

 

Traduction automatique :

 

Sons de Mars de Perseverance Rover :


Premier enregistrement audio de sons sur Mars : Cet enregistrement a été réalisé par l’instrument SuperCam sur le rover Perseverance Mars de la NASA le 19 février 2021, environ 18 heures après l’atterrissage lors du premier sol ou jour martien de la mission. Le mât du rover, tenant le microphone, était encore rangé sur le pont de Perseverance, et donc le son est étouffé, un peu comme le son que l’on entend écouter un coquillage ou avoir une main coupée sur l’oreille. Juste un peu de vent peut être entendu. Crédit: NASA/JPL-Caltech/LANL/CNES/CNRS/ISAE-Supaero

 

Le SuperCam Records Wind de Perseverance Rover sur Mars : Cet enregistrement a été réalisé le 22 février 2021, le quatrième sol (jour martien) par l’instrument SuperCam sur le rover Perseverance de la NASA après le déploiement du mât du rover. Il fournit un son global différent de l’enregistrement audio SuperCam du premier sol de la mission. Un peu de vent peut être entendu, surtout autour de 20 secondes dans l’enregistrement. Les sons de fond rover ont été supprimés. Crédit: NASA/JPL-Caltech/LANL/CNES/CNRS/ISAE-Supaero

 

Premier enregistrement acoustique de tirs laser sur Mars : Il s’agit du premier enregistrement acoustique des impacts laser sur une cible rocheuse sur Mars à partir du 2 mars 2021, le 12e sol (jour martien) de l’instrument SuperCam de Perseverance. Les sons de 30 impacts sont entendus, certains légèrement plus forts que d’autres. Les variations de l’intensité des sons de zapping fourniront des informations sur la structure physique des cibles, telles que sa dureté relative ou la présence de revêtements météorologiques. La cible, Máaz (« Mars » en Navajo), se trouvait à environ 3,1 m (10 pieds). Crédit: NASA/JPL-Caltech/LANL/CNES/CNRS/ISAE-Supaero
 

  • J'aime 1

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

https://mars.nasa.gov/news/8885/perseverance-rovers-supercam-science-instrument-delivers-first-results/


Traduction automatique du lien :


Les premières lectures de l'instrument SuperCam à bord du rover Perseverance de la NASA sont arrivées sur Terre. SuperCam a été développé conjointement par le Los Alamos National Laboratory (LANL) au Nouveau-Mexique et un consortium de laboratoires de recherche français sous les auspices du Centre National d'Etudes Spatiales (CNES). L'instrument a livré des données au centre d'opérations de l'Agence spatiale française à Toulouse qui comprend le premier audio de zaps laser sur une autre planète.


8885_PIA24492_unannotated_Yeehgo_mosaic-


SuperCam Gros plan de la cible 'Yeehgo' ('Yéigo') : Combinant deux images, cette mosaïque montre une vue rapprochée de la cible rocheuse nommée «Yeehgo» de l'instrument SuperCam sur le rover Perseverance de la NASA sur Mars. Les images des composants ont été prises par le Remote Micro-Imager (RMI) de SuperCam. Pour être compatible avec le logiciel du rover, «Yeehgo» est une orthographe alternative de «Yéigo», le mot Navajo pour diligent. Crédits: NASA / JPL-Caltech / LANL / CNES / CNRS / ASU / MSSS. Image complète et légende 


https://mars.nasa.gov/resources/25718/supercam-close-up-of-maaz/


Cette image montre une vue rapprochée de la cible rocheuse nommée «Máaz» de l'instrument SuperCam sur le rover Perseverance Mars de la NASA.  Elle a été prise par le Remote Micro-Imager (RMI) de SuperCam.  «Máaz» signifie Mars en langue Navajo.


«C'est incroyable de voir SuperCam fonctionner si bien sur Mars», a déclaré Roger Wiens, le chercheur principal de l'instrument SuperCam de Perseverance du Los Alamos National Laboratory au Nouveau-Mexique. «Lorsque nous avons imaginé cet instrument pour la première fois il y a huit ans, nous craignions d'être trop ambitieux. Maintenant, c'est là-haut qui travaille comme un charme.


«Les sons acquis sont d'une qualité remarquable», explique Naomi Murdoch, chercheuse et chargée de cours à l'école d'ingénieurs aérospatiaux ISAE-SUPAERO de Toulouse. «C'est incroyable de penser que nous allons faire de la science avec les premiers sons jamais enregistrés à la surface de Mars!»


Le 9 mars, la mission a publié trois fichiers audio SuperCam. Obtenu seulement environ 18 heures après l'atterrissage, lorsque le mât est resté rangé sur le pont du rover, le premier fichier capte les faibles bruits du vent martien.


Pour les écoutes se référer au lien source :
Premier enregistrement audio des sons sur Mars : Cet enregistrement a été réalisé par l'instrument SuperCam sur le rover Perseverance Mars de la NASA le 19 février 2021, à peu près 18 heures après l'atterrissage le premier jour sol ou martien de la mission. Le mât du rover, tenant le micro, était toujours rangé sur le pont de Perseverance, et ainsi le son est étouffé, un peu comme le son que l'on entend en écoutant un coquillage ou en ayant une main en coupe sur l'oreille. Juste un peu de vent peut être entendu. Crédits: NASA / JPL-Caltech / LANL / CNES / CNRS / ISAE-Supaero. Télécharger l'audio

 
Le vent est plus audible, en particulier autour de 20 secondes, dans le deuxième fichier sonore, enregistré le quatrième jour martien du rover, ou sol.


La SuperCam de Perseverance Rover enregistre Wind on Mars : Cet enregistrement a été réalisé le 22 février 2021, le quatrième sol (jour martien) par l'instrument SuperCam sur le rover Perseverance de la NASA après le déploiement du mât du rover. Il fournit un son global différent de celui de l'enregistrement audio SuperCam du premier sol de la mission. Un peu de vent peut être entendu, en particulier environ 20 secondes après le début de l'enregistrement. Les bruits de fond du rover ont été supprimés. Crédits: NASA / JPL-Caltech / LANL / CNES / CNRS / ISAE-Supaero. Télécharger l'audio ›


Le troisième fichier de SuperCam, à partir de Sol 12, comprend les sons de zapping du laser impactant une cible rocheuse 30 fois à une distance d'environ 10 pieds (3,1 mètres). Certains zaps sonnent légèrement plus fort que d'autres, fournissant des informations sur la structure physique des cibles, comme sa dureté relative.


Premier enregistrement acoustique de clichés laser sur Mars : Il s'agit du premier enregistrement acoustique d'impacts laser sur une cible rocheuse sur Mars à partir du 2 mars 2021, le 12 e sol (jour martien) de l'instrument SuperCam de Perseverance. Les sons de 30 impacts sont entendus, certains légèrement plus forts que d'autres. Les variations d'intensité des sons de zapping fourniront des informations sur la structure physique des cibles, telles que sa dureté relative ou la présence de revêtements de vieillissement. La cible, Máaz («Mars» en Navajo), était à environ 10 pieds (3,1 m). Crédits: NASA / JPL-Caltech / LANL / CNES / CNRS / ISAE-Supaero. Télécharger l'audio ›


«Je tiens à adresser mes sincères remerciements et félicitations à nos partenaires internationaux du CNES et à l'équipe SuperCam pour avoir participé à ce voyage mémorable avec nous», a déclaré Thomas Zurbuchen, administrateur associé pour la science au siège de la NASA à Washington. «SuperCam donne vraiment à nos rover des yeux pour voir des échantillons de rock prometteurs et des oreilles pour entendre à quoi cela ressemble lorsque les lasers les frappent. Ces informations seront essentielles pour déterminer quels échantillons mettre en cache et finalement retourner sur Terre grâce à notre révolutionnaire campagne de retour d'échantillons de Mars, qui sera l'un des exploits les plus ambitieux jamais entrepris par l'humanité.


L'équipe SuperCam a également reçu d'excellents premiers ensembles de données du capteur visible et infrarouge (VISIR) de l'instrument ainsi que de son spectromètre Raman. VISIR recueille la lumière réfléchie par le soleil pour étudier la teneur en minéraux des roches et des sédiments. Cette technique complète le spectromètre Raman, qui utilise un faisceau laser vert pour exciter les liaisons chimiques dans un échantillon afin de produire un signal en fonction des éléments liés entre eux, fournissant à son tour un aperçu de la composition minérale d'une roche.


«C'est la première fois qu'un instrument utilise la spectroscopie Raman ailleurs que sur Terre!» a déclaré Olivier Beyssac, directeur de recherche CNRS à l'Institut de Minéralogie, de Physique des Matériaux et de Cosmochimie à Paris. «La spectroscopie Raman va jouer un rôle crucial dans la caractérisation des minéraux afin de mieux comprendre les conditions géologiques dans lesquelles ils se sont formés et de détecter les molécules organiques et minérales potentielles qui auraient pu être formées par des organismes vivants.»


25716_PIA24491_SuperCam_RMI_SCCCT-mosaic


Cible d'étalonnage SuperCam sur Mars


Cible d'étalonnage SuperCam sur Mars : cousue ensemble à partir de cinq images, cette mosaïque montre la cible d'étalonnage de l'instrument SuperCam à bord du rover Perseverance de la NASA sur Mars. Les images des composants ont été prises par le micro-imageur distant (RMI) de SuperCam. Crédits: NASA / JPL-Caltech / LANL / CNES / CNRS. Image complète et légende ›
 

Modifié par Huitzilopochtli
correction
  • J'aime 4
  • J'adore 1
  • Merci 2

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Joli mais . . . osé ce gros plan :)

Bonne journée,

AG

  • Haha 3

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Perseverance ne trouvera pas directement de traces d'une vie martienne.


A vrai dire,  personne ne peut l'affirmer d'une manière aussi catégorique, et pourtant, malgré le très profond désir que j'ai de me voir démenti par les faits, je reste persuadé que cette assertion  se confirmera et que notre vaillant rover restera désespérément "brocouille" (Brizhell dédicace).


Quoi donc pour faire preuve de ce pessimisme assumé alors que la recherche de signes d'une vie martienne antique fait partie des objectifs de la mission ? 


Essentiellement la difficulté de la tâche.


Tout d'abord, je ne pense pas qu'une absence de preuve d'une vie sur Mars pendant cette mission doive aboutir à la conclusion définitive qu'elle n'aurait pas pu y apparaître. 


Cette mission ne s'est pas posée dans Jezero au hasard et le processus de sélection du site d'exploration s'est appuyé sur des connaissances considérables acquises depuis un demi siècle, avec les observations de sondes orbitales et celles des lander et rover qui ont pu arpenter la surface. Je ne vais pas en refaire l'historique mais avant d'exposer mon avis, il me semblait honnête de reconnaître l'évidence, à savoir qu' hormis la Terre, Mars est la planète que nous connaissons le mieux. 


Et tout de suite pour tempérer ce constat, nous n'en connaissons encore que très peu. 


L' Histoire ancienne de Mars demeure encore très incertaine à pleins d'égards et la durée des conditions d'habitabilité est sujette à des évaluations très variables. De plus cette période favorable aurait très bien pu se dérouler en plusieurs épisodes, interrompue par des intermèdes moins propices à une apparition ou à une subsistance du vivant. A ce sujet,  nous sommes encore dans une réelle incertitude.


Mais là encore, on sait par contre assez bien à quel point l'apparition de la vie terrestre s'est réalisée dans des conditions qui, au vu des celles qui président à son évolution depuis 500 millions d'années peuvent être qualifiées d'infernales.


Les plus anciennes formes de vie terrestres reconnues remonteraient environ aux âges des terrains que nous allons pouvoir explorer dans le cratère Jezero. L'absence de tectoniques des plaques sur Mars permet d'accéder bien plus facilement que sur notre planète aux archives géologiques de ces temps immémoriaux et c'est n'aturellement un élément déterminant conditionnant les recherches que nous entreprenons.

 
Il est souvent admis que les traces de vie les plus anciennes que nous ayons trouvé sur Terre dateraient d'environs 3,8 milliards d'années. Qu'en est-il en réalité ? 


Dans la dernière décennie, de nombreux articles ont avancées des dates antédiluviennes pour la présence du vivant sur notre planète. La fourchette allait de 3,5 Ma jusqu'à 4,1 Ma. Ces travaux n'ont jamais receuilli un très large assentiment parmi les spécialistes et beaucoup ont même été totalement réfutés ultérieurement après, pourtant, avoir été publiés  dans des revues scientifiques de référence.


Actuellement 2,6 milliards d'années semble être la borne la plus vieille situant les preuves admises faisant une quasi unanimité pour attester de la vie sur Terre. Mais quelques rares découvertes vont encore au-delà avec de bonnes chances d'être définitivement validées par une large majorité de chercheurs. Je citerai en particulier des petites structures de types stromatolithiques trouvées dans le Pilbara (Australie occidentale) identifiées dans des roches datées à 3,45 Ma et présentant des preuves assez convaincantes excluant une formation abiotique. Des structures visibles de biofilms fossilisés sont d'ailleurs incluses dans  ces roches.


Mais c'est bien là que se trouve la première difficulté que nous rencontrons, plusieurs processus strictement géologiques peuvent créer ce genre de structures sans que jamais la vie n'intervienne dans leur formation. Les analyses pour écarter formellement ces possibilités sont extrêmement complexes et minutieuses  mais souvent elles ont invalidé les interprétations initiales qui nous les présentaient comme des preuves de vie, ou au moins fait douter de leur réalité.

 
Quand nous étudions des périodes aussi lointaines dans le temps nous tâtonnons au fur et à mesure et sommes susceptibles de reculer encore davantage les frontières temporelles que nous attribuons à ces premiers organismes sans pouvoir pour autant acquérir une preuve absolue et définitive.


S'il est un fait pour l'instant avéré, c'est que les stromatolithes semblent être les premières structures potentiellement associable au vivant sur Terre. Les cyanobactéries qui en sont à l'origine échappant pour l'instant à des investigations directes. Le stromatolithe martien serait donc la "bestiole" a découvrir.  

  
On le voit donc, ces recherches sur Terre, malgré, l'accessibilité des sites, les nombre de chercheurs engagés, et l'appareillage ultrasophistiqué de nos laboratoires, reste une tâche à la limite de nos capacités technologiques.


Vouloir faire la même chose sur Mars à l'aide d'un robot, aussi remarquable soit-il, ne pourrait être qu'une pure illusion. C'est d'ailleurs pour cela que le but principal de Perseverance sera de recueillir des échantillons destinés a être ramené sur Terre. Et c'est éventuellement par ce biais que l'objectif de recherche d'une ancienne vie martienne pourra se réaliser... et pas avant.
 

Modifié par Huitzilopochtli
orthographe
  • J'aime 8

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Par Andreas Plesch du même forum compo d'images et Gif de la cible Yeegho


110716402-19744700-81d5-11eb-9367-0a6936


110717368-e763e480-81d6-11eb-90e4-c4660b

 

Modifié par Huitzilopochtli
correction
  • J'aime 2
  • Merci 1

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Il y a 2 heures, Huitzilopochtli a dit :

C'est d'ailleurs pour cela que le but principal de Perseverance sera de recueillir des échantillons destinés a être ramené sur Terre. Et c'est éventuellement par ce biais que l'objectif de recherche d'une ancienne vie martienne pourra se réaliser... et pas avant.

 

Complètement d'accord avec toi sur toute la ligne Huitzy'..

Contrairement à ce qu'on peut lire le plus souvent sur cette mission, Perseverance s'inscrit avant tout dans la perspective du retour d'échantillons, à la manière d'un géologue de terrain. Sa priorité ne sera pas de résoudre immédiatement toutes les grandes questions que nous nous posons sur l'éventuelle éclosion d'une vie martienne, mais plutôt d'identifier, de documenter et de prélever les meilleurs échantillons de roches ayant le potentiel pour pouvoir répondre à ces questions après des analyses approfondies sur Terre où toutes les méthodes d'analyse disponibles en laboratoire pourront être appliquées pour caractériser la chimie, la chiralité (asymétrie), la composition isotopique, voire les séquences éventuelles des macromolécules organiques.

 

Des Viking à Curiosity, en passant par Phoenix, la question de la matière organique martienne n'a pas trouvé de réponse définitive. Dans tous les cas, l'analyse de matière organique a été tentée à partir d'échantillons de sol ou de roche affleurante réduite en poudre, et basée le plus souvent sur une première étape de pyrolyse qui a pour but de briser les grosses molécules solides en petites molécules volatiles ensuite analysées en phase gazeuse. Problème : sous l'effet de la chaleur, d'autres composés chimiques présents sur Mars, comme les très oxydants perchlorates, les sulfates... peuvent réagir avec les molécules organiques. Résultat : si la présence de macromolécules organiques est avérée, leur analyse n'a pour l'instant permis l'identification fine que de molécules relativement simples, et probablement secondairement modifiées, comme les choro-alcanes, le chloro-benzène et les thiophènes (molécules soufrées) vus par Curiosity. Même si des progrès dans les analyses sont toujours et encore  envisageables avec Curiosity et qu'une bonne surprise reste possible, il est clair qu'il faut changer de méthode pour aller plus loin.

 

On espère que grâce à la mise en oeuvre de ses spectromètres "Raman" (instruments inédits sur Mars, la spectroscopie Raman (*) est une méthode d'analyse non destructive), Perseverance pourra prélever des échantillons ayant le potentiel maximum pour receler des composés organiques. Ces échantillons sont destinés à être rapportés sur Terre, où ils pourront alors être soumis à toutes les analyses disponibles avec des moyens autrement plus lourds et efficaces. Il n'est donc pas nécessaire d'obtenir le maximum de réponses possibles in situ, sur Mars, mais seulement d'avoir les réponses suffisantes à la compréhension du contexte géologique et à la sélection des échantillons pertinents à rapporter sur Terre.

 

Le plus dur restera à accomplir ensuite  avec la campagne "Mars Sample Return" ou "MSR" pour récupérer les tubes à échantillons de Perseverance, les renvoyer en orbite martienne dans une petite capsule, puis récupérer cette capsule pour la rapporter jusqu'à la Terre au début des années 2030. 

Excusez du peu :|..

 

Quant aux traces macroscopiques potentiellement interprétables comme fossiles, en effet autant espérer qu'on puisse trouver un os -_-. Mais sait-on jamais.. 

 

 

(*) Capables de fournir des informations sur la minéralogie et la structure moléculaire des échantillons à l’étude, et ainsi de pouvoir rechercher directement des matières organiques, deux spectromètres Raman sont embarqués sur Perseverance  :

 

Sur CHERLOC sur la tourelle à l’extrémité du bras :  https://mars.nasa.gov/mars2020/spacecraft/instruments/sherloc/for-scientists/

 

-Sur SuperCam située en haut du mât :  https://mars.nasa.gov/mars2020/spacecraft/instruments/supercam/for-scientists/ 

Modifié par vaufrègesI3
  • J'aime 6
  • Merci 1

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Il y a 3 heures, Huitzilopochtli a dit :

A vrai dire,  personne ne peut l'affirmer d'une manière aussi catégorique, et pourtant, malgré le très profond désir que j'ai de me voir démenti par les faits, je reste persuadé que cette assertion  se confirmera et que notre vaillant rover restera désespérément "brocouille"

 

On ne peut être bien sûr affirmatif tant que les analyses complètes des échantillons n'auront pas été effectuées (dans plusieurs années donc, à moins qu'un Martien n'apparaisse brusquement dans le champ d'une caméra du rover et bouleverse toutes nos connaissances...). Je crois aussi que le développement de la vie sur Terre est dû essentiellement au fait que la "planète bleue" est restée bleue très longtemps (sans doute moins aujourd'hui qu'avant lorsque les terres émergées devaient être plus rares). Le déclenchement et l'activité de brassage de la croute dû à la tectonique des plaques sur la Terre, inexistante sur Mars, a été probablement aussi l'une des conséquences de cette importante masse liquide qui a fait rapidement défaut sur Mars. Et ce mécanisme, lié à un volcanisme très actif, est un facteur important de création d'éléments chimiques indispensables au développement de la vie (sous-marine puis terrestre). Mars a été autant bombardée que la Terre par des comètes et des astéroïdes peu après sa formation, créant à sa surface une importante quantité d'eau, c'est quasiment sûr. La question est de savoir pourquoi cette eau a disparu si vite sur Mars (certains avancent en moins de 400 millions d'années), laissant ainsi trop peu de temps à la vie de s'y développer : trop faible gravité, atmosphère pas assez épaisse, disparition du champ magnétique, impacts ?

 

Si l'on doit rechercher des signes de vie, je serais plus enthousiaste pour aller regarder du côté d'Europe ou d'Encelade par exemple, ces lunes encore actives, riche en eau et où une tectonique existe. La problématique est qu'on est plus loin du Soleil, les atmosphères sont très ténues, il y fait très froid, et Jupiter et Saturne ont une influence importante sur les conditions qui règnent à leurs surfaces. Mais en sous-sol, à l'abri de radiations néfastes et où les températures sont plus élevées, qui sait ? Même sur Titan - mais là je suis moins enthousiaste - les lacs d'hydrocarbures riches en molécules carbonées complexes pourraient être source d'une vie particulière. D'autant qu'il semblerait que là aussi une certaine tectonique des plaques soit active avec un volcanisme certes plus de glace que de lave. Oui, je sais, de futures missions y sont prévues. Mars est plus facilement accessible et notre plus proche voisine, autant commencer par là.

 

S'il y a eu vie sur Mars - moi aussi je suis sceptique mais je souhaiterais me tromper -, elle se serait probablement arrêtée à un stade extrêmement primitif. Trop primitif pour qu'on puisse en détecter des traces aujourd'hui après plusieurs milliards d'années de sécheresse et d'érosion éolienne et solaire ?

 

 

Si cela intéresse certains, c'est le 24 mars : https://www.eventbrite.com/e/seti-talks-the-search-for-life-on-mars-with-perseverance-tickets-143224663825

 

Modifié par Bill46
  • J'aime 2

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
il y a 50 minutes, Bill46 a dit :

Mars est plus facilement accessible et notre plus proche voisine, autant commencer par là.

 

Absolument !..  Les pingouins d'Europe et Encelade attendront.. N'en déplaise à certains (suivez mon regard) :P -_-

Modifié par vaufrègesI3
  • J'aime 1
  • Haha 4

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Assemblage (recadré et éclairci par moi) par Seán Doran de 4 images SHERLOC/WATSON (dématricées et colorisées) montrant le dessous du rover (au Sol 21, 12 mars 2021) : cette vue met en évidence les 4 caméras HazCam situées à l'avant du rover.

 

Perseverance-dessous.jpg

 

Selon la documentation, les caméras HazCam ont un rapport focal de f/12 et la meilleure mise au point se fait à une distance de 0,9 m. Champ de vision de 136° dans le plan horizontal et de 102° dans le plan vertical. Ces caméras sont montées à l'avant et à l'arrière du corps du rover. Les 4 montées à l'avant (ici visibles) constituent une paire de caméras stéréoscopiques (droite et gauche) qui se recouvrent en partie. Elles pointent vers le bas avec un angle de 28° par rapport à l'horizon. Les deux caméras d'extrémité, à droite et à gauche, sont en outre décalées de 10° de chaque côté afin de mieux visualiser les roues. Ces caméras disposent également de pares-soleil pour limiter la dispersion des rayons du Soleil sur les objectifs, utile en fin d'après-midi en particulier lorsque le Soleil est bas sur l'horizon. Les caches de protection maintenus jusqu'après l'atterrissage sont ici relevés au-dessus des objectifs. Tout à fait à droite, au bord de l'image, au-dessus de la roue et sous le châssis du rover (câbles), on peut voir la caméra LCAM qui a été utilisée pour le suivi de terrain au moment de l'atterrissage.

 

Sous le corps du rover, le gros boîtier (en gris sur la photo ci-après prise au JPL) abrite le drone-hélicoptère Ingenuity. Cette coque de protection sera larguée lorsque le site de décollage aura été sélectionné puis le système de déploiement libérera et basculera l'hélico dans sa configuration pieds vers le bas et déposera doucement le drone sur la surface (voir par exemple la séquence sur la vidéo https://www.youtube.com/watch?v=d5ehz7pHprk&list=PLTiv_XWHnOZpzQKYC6nLf6M9AuBbng_O8&index=14).

 

En avant du coffre abritant le drone, sous le rover, se trouve également le panneau de protection du Sampling Caching System (mécanisme de capture et de stockage d'échantillons) qui va être déposé et abandonné lui aussi sur la surface. Encore un déchet...

 

Perseverance-dessous.jpg

 

Modifié par Bill46
  • J'aime 4

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Nous avons évoqué les difficultés considérables qu'allait rencontrer Perseverance, et ce jusqu'à lui interdire très certainement de pouvoir trouver pendant la durée de sa mission toute trace éventuelle d'une antique vie martienne.


Mais si on approfondi la question, on peut même s'interroger sur le potentiel d'un retour des échantillons qu'il va collecter dans la perspective déclarée de recherches du vivant sur Mars. o.O


Deux facteurs principaux seront des obstacles conséquents dans cette quête.


A) D'abord, les rayonnements ionisants.


C'est à partir d'août 2012 que  le rover Curiosity, à l'aide de son instrument RAD (Radiation Assessment Detector), a commencé des mesures de ces rayonnements. Ces observations se sont déroulées sur une période de 300 jours terrestres pendant le cycle solaire 24, celui-ci ayant connu le maximum solaire le plus faible depuis un siècle.


Ces rayonnements hautement nocifs se divisent en deux catégories fondamentales :


1° Les rayons cosmiques galactiques qui irradient l'espace et les surfaces planétaires lorsqu'elles ne sont pas protégées par un puissant champ magnétique. C'est bien le cas de Mars actuellement.


2° Le flux de particules solaires à hte énergie lié à l'activité de notre étoile qui lui aussi, en absence d'une protection magnétique planétaire, impacte l'environnement radiologique des planètes.


C'est l'activité solaire qui règle les intensités respectives de ces deux types de rayonnement. En effet son intensité plus ou moins forte s'oppose en proportion à la pénétration des rayons cosmiques galactiques dans notre système solaire. Bien entendu, elle conditionne directement le flux de particules dont elle est à l'origine.


Par leur pouvoir pénétrant découlant de leur grande énergie, les rayons cosmiques galactiques impactent la surface martienne en profondeur, de 2 à 3 m selon certaines estimations. 


Les flux de particules solaires, principalement constitué de protons, est assez intermittent puisque généré pendant les éruptions solaires et au gré des éjections des masses coronales. Sa capacité de pénétration reste faible et il n'irradie la surface que très superficiellement (moins d'un cm).


A ces deux sources de rayonnement on peut signaler aussi le rayonnement UV qui à hte intensité à des effets délétères sur le biologique surtout si on l'associe à la présence de perchlorates.


Que se soit sur de l'ADN, et l'ARN ou toutes molécules organiques complexes, les effets destructeurs des  rayonnement ionisants sont de nature à effacer dans des délais plus ou moins longs les bio-indices et bio-signatures que nous souhaiterions découvrir.


Du fait que la foreuse du système de prélèvement de Percy n'ait une capacité maximum de prélèvement qu' à 6 cm, on est en droit de s'inquiéter sur une possible stérilisation totale des échantillons avant même qu'ils n'aient été recueilli.


Cela a heureusement été envisager par les scientifiques, qui ont mis au point une stratégie de contournement sur laquelle je reviendrai plus tard.

    
B) Substances chimiques destructives, perchlorates, peroxyde d'hydrogène et oxyde de fer. 


C'est le lander Phoenix qui, en 2008, identifie la présence de perchlorates en surface.


Une étude publiée dans Scientific Reports en 2017 par des chercheurs de l'université d'Edimbourg Exposés a montré, qu'en conditions similaires à celles de Mars, dans un milieu riche en perchlorates, irradié avec des UV de même intensité que ceux frappant le sol martien, des colonies bactériennes mourraient en quelques minutes seulement. 


On notera cependant que les UV n'agissant qu'en surface et à très faible profondeur, ce cocktail mortel ne serait plus actif en s'enfonçant à quelques cm.


Rien de très réjouissant, quand même, dans la perspective des recherches que nous envisageons.


Alors certes, on peut aussi rappeler que Curiosity, avec des capacités de forage similaire à celle de Percy, a été en mesure de trouver des molécules organiques. C'est vrai, mais ce ne fût pas une surprise extraordinaire, ce d'autant plus que ces molécules organiques restaient assez élémentaires et n'ont pas apporté la démonstration de processus biogéniques.


Arrivé à ce point de mon discours, vous pourriez vous dire que 8Zi' (c'est moi) est franchement dépressif en ce moment. Où donc est passé son enthousiasme délirant, ses envolées psychédéliques et son humour d'une délicieuse finesse. Peut être que ce bel assortiment est en train de rouiller à la surface de Mars avec la rebondissante taupe allemande ?...


Bon je vais prendre mes cachets et je reviens demain dans de meilleures dispositions..., espérons...  :)

Modifié par Huitzilopochtli
reformulation
  • J'aime 1
  • Merci 4
  • Haha 1

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Pierre Thomas s'enthousiasme déjà à la vue des premières photos envoyées par Percy :


https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/mars-perseverance-t-il-observe-roche-permettrait-dater-precisement-trois-eres-martiennes-86212/

 

Pierre Thomas, professeur émérite à l'École normale supérieure de Lyon et géologue de formation, nous livre ses premières impressions sur le site d'atterrissage de Perseverance. Il avance quelques hypothèses qui, si elles s'avèrent justes, pourraient faire avancer la connaissance de l'histoire de la planète Mars de façon significative.

  • J'aime 2
  • Merci 1

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Il y a 5 heures, jackbauer 2 a dit :

Il avance quelques hypothèses qui, si elles s'avèrent justes, pourraient faire avancer la connaissance de l'histoire de la planète Mars de façon significative.

 

Tu veux dire que du coup, on pourrait cibler les futurs sites martiens à explorer par les futures missions, et que l'on pourrait préciser les instruments nécessaires pour ces missions, pour enfin trouver la preuve de la possibilité d'une proto vie passée sur Mars, ce qui permettrait alors, suite à ces nouvelles missions, de mieux cibler encore les missions qui leur succéderaient et qui permettront de chercher le début de la preuve de l'existence passée d'une vie sur Mars ? C'est vertigineux ! O.o

  • Haha 3

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

ce drone est fascinant.

je m'interroge quant au choix de rendre la recharge de ses batteries autonome, avec panneaux solaires intégrés.

L'engin restant en relais avec le rover, on pourrait imaginer que ce dernier soit son aérogare, où il est possible de s'y poser et du moins, de faire le plein d’électricité.

Le bras manipulateur pourrait réaliser la mise en place précise du drone sur le rover (et pourquoi pas sur la boite de la supercam où il y a un espace libre dégagé, superbe plateforme de décollage ?)

c’est vrai que c’est un proto de faisabilité, mais bon....

Modifié par serge vieillard
  • J'aime 1

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Le 12/03/2021 à 16:25, Bill46 a dit :

En avant du coffre abritant le drone, sous le rover, se trouve également le panneau de protection du Sampling Caching System (mécanisme de capture et de stockage d'échantillons) qui va être déposé et abandonné lui aussi sur la surface.

 

Et voilà, au Sol 22 le panneau ventral est tombé par terre... (images Sherlok/Watson).

 

Percy t'es fort mais tu pleures
Sur le cuir de ton rover
Là-bas le soleil s'écroule dans l'cratère
Percy les filles pour le cœur
Comme l'alcool et les révolvers
C'est sauter en l'air
Tomber par terre, boum

 

PerseveranceSol22.jpg

(NASA/JPL-Caltech)

 

Et du coup, on peut voir quelques détails de l'intérieur du Sampling Caching System (avec une belle réflexion sur l'objectif d'une HazCam à gauche) :

 

PerseveranceSCS-Sol22.jpg

(NASA/JPL-Caltech)

 

Modifié par Bill46
  • J'aime 3

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Il y a 8 heures, jackbauer 2 a dit :

...faire avancer la connaissance de l'histoire de la planète Mars

 

Oui, voilà un objectif intéressant.


La recherche sur Mars de possibles traces de vie primitive semble être un des objectifs majeur de la plupart des missions martiennes. C'est passionnant, soulève l'enthousiasme et permet de financer ces coûteuses missions. Mais cela s'avère très difficile et incertain (d'où sans doute le coup de blues de 8zi).

 

Personnellement, en tant  que géologue, j'ai un peu l'impression que l'on met la charrue avant les bœufs. On connaît encore très mal l'histoire géologique de Mars, sans doute assez complexe sur des milliards d'années. Avant d'y rechercher à tout prix d'éventuelles traces de vie, peut-être conviendrait il d'abord de chercher à mieux comprendre cette histoire, laquelle conditionne les possibilités que la vie ait pu apparaître.

 

Y chercher des traces de vie, c'est bien, mais défricher un peu mieux  l'histoire encore très floue de la vie de cette planète, même abiotique, de mon point de vue, c'est tout aussi passionnant.

 

Allez ! Persévérance... on va sans doute en apprendre plus.

 

 

Modifié par Géo le curieux
  • J'aime 3

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Géo,  je voulais intervenir  pour expliquer le pourquoi du comment, mais tu dis tout dans le premier  paragraphe  de ton intervention "soulever l'enthousiasme et financer des missions  couteuses" mais je pense que les scientifiques  sont en phase avec toi la preuve ! Ils iront rechercher les prélèvements  dans dix ans...peut-être ! Le plus important  c'est  ce que  tu attends  et qu'ils  vont faire tout de suite!

Et puis tant pis pour moi qui espérait avoir bientôt  un petit homme vert au JT de TF1🐸🐉🤑🥦

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Il y a 9 heures, serge vieillard a dit :

L'engin restant en relais avec le rover, on pourrait imaginer que ce dernier soit son aérogare, où il est possible de s'y poser et du moins, de faire le plein d’électricité.

Le bras manipulateur pourrait réaliser la mise en place précise du drone sur le rover (et pourquoi pas sur la boite de la supercam où il y a un espace libre dégagé, superbe plateforme de décollage ?)

 

La NASA ne veut prendre aucun risque pour Percy ; Ingenuity sera déposé sur le sol et attendra que le rover s'éloigne d'une centaine de mètres pour décoller

 

Dommage que le même petit drone n'accompagne pas Insight : en le faisant survoler de près il pourrait dépoussiérer ses panneaux solaires ! ;)

  • J'aime 1
  • Merci 1

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Il y a 17 heures, jackbauer 2 a dit :

 Dommage que le même petit drone n'accompagne pas Insight : en le faisant survoler de près il pourrait dépoussiérer ses panneaux solaires ! 

 

C'est un cas de figure qui ferait faire des cauchemars à l'équipe d'Insight :D !!

Le moins que l'on puisse dire c'est que concernant Perseverance, cet hélicoptère qui est venu se greffer un peu plus tard à la mission n'a pas été accueilli les bras ouverts, que ce soit par les ingénieurs de l'équipe ou les scientifiques ! Il a rendu encore plus complexe la mise au point du rover, et il est clair aussi que les tests de vol de l'engin vont s'ajouter à la liste déjà très chargée des opérations de surface (Les tests s'étaleront sur 30 sols martiens et comprendront un maximum de cinq vols très courts (90 s) à 5 m d'altitude maxi, en tout cas au début).  

Enfin le gros point noir est constitué par toutes les incertitudes sur les capacités réelles d'envol d'Ingenuity, et sur sa manœuvrabilité : les risques de crash sont élevés (même si certaines mauvaises langues estiment qu'il ne pourra pas dépasser 1m50 d'altitude -_-). Ce n'est pas un hasard s'il est prévu que le rover s'éloigne d'abord d'une centaine de mètres de l'hélico avant le début des tests et qu'il n'est pas du tout envisagé qu'Ingenuity l'accompagne ensuite !

 

Disons que ce serait ballot d'assister à un crash d'Ingenuity sur le rover.. accompagné de ses pales de 1m20 tournant à près de 3000 tours/mn :|.

  • J'aime 2
  • Merci 1
  • Haha 1

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Ce test est néanmoins nécessaire, pour au moins une raison : la future mission vers Titan va également déployer un engin du même type. Certes l'atmosphère de la lune de Saturne est très différente et Dragonfly d'un autre calibre qu'Ingenuity, mais les ingénieurs de la NASA doivent s'entraîner avant de passer à une aventure où il n'y a pas d'erreur permise...

  • J'aime 1

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Je pense détenir une autre preuve de la présence de l'eau sur Mars : sur cette vue NavCam de Perseverance prise au Sol 23, on voit très bien à la surface une meule cassée en deux : il y avait là certainement un moulin à eau et ces blocs épars en sont les vestiges ! CQFD. Reste à savoir où est parti le meunier et qu'est-ce qu'il pouvait bien moudre. Hum...

 

Sol23.jpg

 

 

Et celui-là, il n'est pas bizarre aussi avec sa tête noircie et cette espèce de coulée-balafre ? Bon sang mais c'est bien sûr ! C'est un reste de cheminée hydrothermale sous-marine ! ;)

 

Sol23-2.jpg

Modifié par Bill46

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant