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Posts concoctés à partir de traductions corrigées des articles mis en lien, et de sources UMSF. L'objet de ces messages étant de faire un récapitilatif des opérations récentes sans se focaliser exclusivement sur Ingenuity. 


https://mars.nasa.gov/news/8987/nasas-mars-helicopter-reveals-intriguing-terrain-for-rover-team/

 

Les images prises le 5 juillet par Ingenuity  avaient fourni de nouvelles informations sur les limites séparant différentes couches rocheuses, chaque couche permettant d'expliquer comment les conditions climatiques martiennes ont changé dans le passé. Le vol a également révélé des obstacles que le rover pourrait avoir à contourner pendant son exploration du cratère Jezero.


Pendant son neuvième vol, Ingenuity a survolé un champ de dunes surnommé « Séítah ». Persévérance doit faire un détour vers le sud pour contourner ces dunes car il serait trop risqué pour le rover d'essayer de les traverser.


Animation du 9éme vol d'Ingénuity au-dessus de Séitah par Simeon Schmauss :


Les images couleur d'Ingenuity, prises à une hauteur d'environ 10 mètres, offrent à l'équipe du rover beaucoup plus de détails que les images de l' orbiteur qu'elles utilisent habituellement pour la planification des itinéraires. Alors qu'une caméra comme HiRISE (High Resolution Imaging Science Experiment) à bord de Mars Reconnaissance Orbiter peut détecter des roches d'environ 1 mètre de diamètre, les "pilotes" du rover s'appuient généralement sur les images de Perseverance pour voir des rochers plus petits ou des caractéristiques du terrain.


"Une fois qu'un rover se rapproche suffisamment d'un emplacement, nous obtenons des images à l'échelle du sol que nous pouvons comparer aux images orbitales",  déclare Ken Williford, scientifique adjoint du projet Perseverance du JPL. "Avec Ingenuity, nous avons maintenant cette imagerie à échelle intermédiaire qui comble parfaitement le manque de résolution."


Des crêtes surélevées


L'hélicoptère Ingenuity a repéré un endroit, surnommé « Raised Ridges », lors de son neuvième vol, le 5 juillet. Les scientifiques espèrent étudier « Raised Ridges » avec  Perseverance dans un proche avenir.


https://mars.nasa.gov/resources/26047/ingenuity-spots-raised-ridges-during-ninth-flight/


 

Ingenuity (son ombre est visible au bas de cette image) a offert un aperçu en haute résolution d'une caractéristique rocheuse surnommée « Raised Ridges ». Celle-ci semble être un système de fractures dans lequel auraient circuler un fluide. Ici, dans le cratère Jezero, un lac existait il y a des milliards d'années. En observant ces crêtes sur les images des orbiteurs martiens, les scientifiques se sont demandé si de l'eau avait pu s'écouler dans ces fractures à un moment donné, dissolvant des minéraux et pouvant éventuellement contribuer à alimenter d'anciennes colonies microbiennes. Cela en ferait un emplacement privilégié pour rechercher des signes de vie ancienne – et donc pour forer un échantillon.


De Tau (UMSF) image en fauses couleurs (sol 152) : index.php?act=attach&type=post&id=48973


"Notre plan actuel est de visiter Raised Ridges et d'enquêter de près", a déclaré Williford. « Les images de l'hélicoptère sont d'une bien meilleure résolution que celles obtenues par la camera HiRise de MRO que nous utilisions. 


De Fourmi103 (Alias Damia) sur UMSF : index.php?act=attach&type=post&id=48985


Les dunes :


L'hélicoptère Ingenuity Mars de la NASA a survolé ce champ de dunes dans une région du cratère Jezero surnommée « Séítah » lors de son neuvième vol, le 5 juillet 2021. Une partie du train d'atterrissage de l'hélicoptère est visible en haut à gauche.

 
https://mars.nasa.gov/resources/26044/ingenuity-spots-dune-fields-during-ninth-flight/


Les dunes de sable comme celles de cette image inquiètent les conducteurs du rover comme Olivier Toupet du JPL. elles pourraient facilement bloquer le rover de deux tonnes. Après avoir atterri en février, les scientifiques de Persévérance ont demandé s'il était possible de traverser ce terrain. La réponse de Toupet fut un non catégorique.

 

« Le sable est une grande préoccupation », explique Toupet, qui dirige l'équipe d'experts en mobilité et planifie les trajets de Persévérance. « Si nous avancions dans ces dunes, nous pourrions nous y enfoncer et ne pas pouvoir en sortir. »


Toupet est également à la tête de la nouvelle fonction AutoNav de Perseverance , qui utilise des algorithmes d'intelligence artificielle pour conduire le rover de manière autonome sur de plus grandes distances que ce qui pourrait être réalisé autrement. Bien qu'il soit efficace pour éviter les rochers et autres dangers, AutoNav ne peut pas détecter le sable, les conducteurs humains doivent donc toujours définir des « zones interdites »  qui pourraient piéger le rover.


Le substrat rocheux


https://mars.nasa.gov/resources/26045/ingenuity-spots-rocks-during-ninth-flight/


"L'hélicoptère est un atout extrêmement précieux pour la planification du rover car il fournit des images haute résolution du terrain que nous voulons traverser", nous dit Toupet. « Nous pouvons mieux évaluer la taille des dunes et l'endroit où le substratum rocheux émerge. C'est une excellente information pour nous, cela aide à identifier les zones pouvant être traversées par le rover et si certaines cibles scientifiques de grande valeur sont atteignables.

 

https://mars.nasa.gov/news/8980/nasas-self-driving-perseverance-mars-rover-takes-the-wheel/


Le rover Perseverance , entame son voyage à travers Jezero, à la recherche de signes de vie ancienne. Cela signifie que l'équipe du rover est engagée dans la planification des itinéraires de navigation, la programmation des instructions à transmettre, et l'utilisation de lunettes 3D spéciales peut les aider à cartographier leur parcours.


Mais de plus en plus, le rover déterminera la conduite par lui-même, à l'aide d'un puissant système d'auto-navigation. Appelé AutoNav, ce système amélioré crée des cartes 3D du terrain à venir, identifie les dangers et planifie un itinéraire autour de tous les obstacles sans directives supplémentaires des contrôleurs sur Terre.


https://mars.nasa.gov/resources/26021/3d-glasses-used-for-rover-driving/


Lunettes 3D utilisées pour la conduite d'un rover : Vandi Verma, un ingénieur appartenant désormais à l'équipe de Perseverance, est vu ici en train de travailler comme conducteur du rover Curiosity. Les lunettes 3D spéciales qu'elle porte sont toujours utilisées par les conducteurs de rover pour détecter facilement les changements de terrain que le rover devra peut-être éviter. Crédits : NASA/JPL-Caltech. Image complète et légende.


"Nous avons une capacité appelée "penser en conduisant", explique Vandi Verma, ingénieur principal, planificateur de rover et conducteur au JPL. « Le rover détermine son chemin de façon autonome pendant que ses roues tournent. »
Cette capacité, combinée à d'autres améliorations, pourrait permettre à Persévérance d'atteindre une vitesse maximale 120 mètres à l' heure ; son prédécesseur, Curiosity, équipé d'une version antérieure d'AutoNav, couvre environ 20 mètres par heure alors qu'il gravit le mont Sharp dans le cratère Gale.


"Nous avons accéléré l'AutoNav de quatre ou cinq fois", a déclaré Michael McHenry, responsable du domaine de la mobilité et membre de l'équipe de planificateurs de rover du JPL. "Nous allons beaucoup plus loin en beaucoup moins de temps que Curiosity ne peut le faire."


Alors que Perseverance entame sa première campagne scientifique sur le sol du cratère Jezero, l'AutoNav sera un élément clé pour aider à faire le travail.


"Nous allons pouvoir atteindre les endroits où les scientifiques veulent aller, beaucoup plus rapidement", a déclaré Jennifer Trosper, qui a travaillé sur chacun des rovers martiens de la NASA et actuellement chef de projet du rover Mars 2020 Perseverance. « Maintenant, nous sommes capables de traverser ces terrains plus complexes au lieu de les contourner. Ce n'est pas quelque chose que nous aurions pu faire auparavant. »


Ce cratère était autrefois un lac, quand, il y a des milliards d'années, Mars était plus humide qu'aujourd'hui. La destination de Persévérance est un delta de rivière asséché au bord du cratère. Si jamais la vie est apparue au début de l'histoire Martienne, des signes de celle-ci pourraient y être trouvés. Le rover collectera des échantillons sur environ 15 kilomètres, puis préparera les échantillons pour une collecte par une future mission qui les ramènerait sur Terre pour analyse.


Et le facteur humain dans tout ça :


Simulation informatique du premier lecteur Autonav de Perseverance (Adresse de téléchargement) : 


https://mars.nasa.gov/system/video_items/6032_e-PIA24723-Computer_Simulation_of_Perseverance_s_First_Autonav_Drive.mp4


Cette simulation informatique montre le rover Perseverance alors qu'il effectuait son premier essai en utilisant sa fonction de navigation automatique, qui lui permet d'éviter les rochers et autres dangers sans l'intervention d'ingénieurs sur Terre. Crédits : NASA/JPL-Caltech. 


Bien sûr, Persévérance ne peut pas se débrouiller seul avec l'AutoNav. L'implication de l'équipe rover reste essentielle dans la planification et la conduite de l'itinéraire de Persévérance. Toute une équipe de spécialistes élabore un itinéraire de navigation et planifie l'activité du rover, qu'il s'agisse d'examiner un élément géologiquement intéressant sur le chemin de sa destination ou, bientôt, pour prélever des échantillons.


En raison du retard du signal radio entre la Terre et Mars, ils ne peuvent pas simplement déplacer le rover avec un joystick. Au lieu de cela, ils scrutent les images satellites, enfilant parfois leurs lunettes 3D pour voir la surface martienne à proximité du rover. Une fois que l'équipe a validé son programme, elle transmet les instructions vers Mars et le rover exécute ces instructions le lendemain.


Les roues de Perseverance ont également été modifiées pour aider à la rapidité d'exécution de ces plans : en plus d'être légèrement plus larges et plus étroites que les roues de Curiosity, elles comportent chacune 48 bandes de roulement qui ressemblent à des lignes légèrement ondulées, différant en cela au motif à 24 chevrons de Curiosity. Les objectifs étaient d'aider à la traction ainsi qu'à la durabilité.


"Curiosity ne pouvait pas employer l' AutoNav à cause du problème d'usure des roues", expose Trosper. « Au début de la mission, nous avons rencontré de petites roches pointues  qui ont commencé à percer les roues, et notre AutoNav ne les avait pas évitées. »


La garde au corps de Perseverance permet également au rover de rouler en toute sécurité sur un sol plus accidenté, y compris si celle-ci est parsemée de rochers d'une certaine taille. Les capacités de navigation automatique renforcées de Perseverance incluent ENav, ou navigation améliorée, une combinaison d'algorithmes et de logiciels qui permet une détection plus précise des dangers.


Contrairement à ses prédécesseurs, Persévérance peut utiliser un de ses ordinateurs uniquement pour la navigation, son ordinateur principal pouvant se consacrer aux nombreuses autres tâches qui maintiennent le rover en bonne santé et actif.
Cet élément de calcul de vision, ou VCE, a guidé Perseverance vers la surface martienne lors de son entrée, de sa descente et de son atterrissage en février. Maintenant, il est utilisé à plein temps pour planifier le trajet du rover tout en l'aidant à éviter les problèmes en cours de route.


Le rover garde également une trace de la distance parcourue d'un endroit à un autre à l'aide d'un système appelé « odométrie visuelle ». Perseverance capture périodiquement des images au fur et à mesure qu'il se déplace, comparant une position à la suivante pour voir si elle s'est déplacée de la distance prévue.


Les membres de l'équipe disent qu'ils ont hâte de laisser l'AutoNav « prendre le volant ». Mais ils seront également prêts à intervenir en cas de besoin.
Jezero est incroyable », affirme Verma. « C'est le paradis des conducteurs de rover. Lorsque vous mettez les lunettes 3D, vous voyez beaucoup plus d'ondulations et de détails sur le terrain. Certains jours, je ne fais que regarder les images.
 

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https://mars.nasa.gov/news/8995/nasa-perseverance-mars-rover-to-acquire-first-sample/


La NASA fait les derniers préparatifs pour que son rover Perseverance Mars recueille son tout premier échantillon de roche martienne, que les futures missions prévues transporteront sur Terre. Le rover recherche une cible scientifiquement intéressante dans une partie du cratère Jezero appelée « Cratered Floor Fractured Rough ».


Cette étape importante de la mission devrait commencer dans les deux prochaines semaines. Persévérance a atterri dans le cratère de Jezero le 18 février et la NASA a lancé la phase scientifique de la mission du rover le 1er juin, en explorant une partie du cratère de 4 kilomètres carrés pouvant contenir les couches les plus profondes et les plus anciennes de Jezero, son substrat rocheux.


1080


Emplacement du premier échantillon de Perseverance : cette image annotée représente la zone au sein de l'unité géologique « Cratered Floor Fractured Rough » que le rover Perseverance recherchera une première cible d'échantillon appropriée. Crédits : NASA/JPL-Caltech/ASU/MSSS. Image complète et légende.


1074_PIA24745_Enhanced.jpeg


En anaglyphe :


1075_PIA24745_Enhanced_3D.jpeg


"Lorsque Neil Armstrong a prélevé le premier échantillon dans la mer de la tranquillité il y a 52 ans, il a lancé un processus qui réécrirait ce que l'humanité savait de la Lune", nous dit Thomas Zurbuchen, administrateur associé pour la science au siège de la NASA. « Je m'attends à ce que le premier échantillon de Perseverance provenant du cratère Jezero, et ceux qui suivront, feront de même pour Mars. Nous sommes au seuil d'une nouvelle ère des sciences planétaire.


Il a fallu à Armstrong 3 minutes et 35 secondes pour collecter ce premier échantillon de Lune. Pour Persévérance, cela nécessitera environ 11 jours pour terminer son premier échantillonnage, car il doit recevoir ses instructions depuis des centaines de millions de kilomètres de distance, tout en s'appuyant sur le mécanisme le plus complexe, le plus perfectionné et le plus propre jamais envoyé dans l'espace, le Sampling et système de mise en cache.


https://twitter.com/NASAPersevere/status/1420794290930782210/photo/1


Instruments de précision travaillant ensemble :


La séquence d'échantillonnage commence lorsque le rover place tout le nécessaire pour l'échantillonnage à portée de son bras robotique de 2 mètres de long . Il effectuera ensuite une étude d'imagerie, afin que l'équipe scientifique de la NASA puisse déterminer l'emplacement exact pour prélever le premier échantillon ainsi qu' un autre site proche dans la même zone, pour effectuer la « science de proximité ».


"L'idée est d'obtenir des données précises sur la roche que nous sommes sur le point d'échantillonner en trouvant son jumeau géologique et en effectuant une analyse in situ détaillée", déclare Vivian Sun, co - responsable de la campagne scientifique , du Jet Propulsion Laboratory. "Pour le double géologique, nous utilisons d'abord un outil abrasif pour gratter les couches supérieures de roche et de poussière afin d'exposer une surface fraîche et non altérée, puis la nettoyer avec notre outil soufflant d'élimination de poussière, pour finalement nous approcher de près avec notre tourelle équipée des instruments scientifiques de proximité SHERLOC , PIXL et WATSON.


SHERLOC (Scanning Habitable Environments with Raman & Luminescence for Organics & Chemicals), PIXL (Planetary Instrument for X-ray Lithochemistry) et la caméra WATSON (Wide Angle Topographic Sensor for Operations and eNgineering) fourniront une analyse minérale et chimique de la cible abrasée.


De PaulH51 (UMSF) image WATSON d'une cible abrasée et nettoyée au sol 160 : index.php?act=attach&type=post&id=49018

 

Zoom sur une partie de cette même cible :

SIF_0161_0681241314_519EBY_N0060000SRLC0


Par Tau (UMSF) En fausses couleurs avec contraste renforcé : index.php?act=attach&type=post&id=49033


(Les minéralogistes pourront peut-être en tirer quelques hypothèses ?)


Les instruments SuperCam et Mastcam-Z de Perseverance , tous deux situés sur le mât du rover, participeront également à l'opération. Alors que SuperCam tire son laser sur la surface abrasée, mesurant spectroscopiquement le panache gazeux résultant et collectant d'autres données, Mastcam-Z capturera des images à haute résolution.


Ensemble, ces cinq instruments permettront une analyse sans précédent des matériaux géologiques sur le site.
"Une fois notre science de pré-carottage terminée, nous limiterons les tâches du rover pendant un sol, indique Sun. « Cela permettra au rover de recharger complètement sa batterie pour les événements du lendemain."


La journée d'échantillonnage démarrera avec le bras de manipulation d'échantillons dans l' assemblage de mise en cache adaptative qui récupère le tube d'échantillon , le chauffe, puis l'insère dans un foret. Un dispositif appelé carrousel de trépan transporte le tube et le trépan vers une perceuse rotative à percussion sur le bras robotique de Persévérance , qui percera ensuite le « jumeau » géologique intact de la roche étudiée le sol précédent, remplissant le tube avec une carotte d'environ la taille d'un bâton de craie.


Le bras de Persévérance déplacera ensuite le tube et son contenu dans le carrousel, qui le transférera dans l'assemblage de mise en cache adaptative, où le volume de l'échantillon sera mesuré, photographié, scellé hermétiquement et stocké. La prochaine fois que le contenu du tube d'échantillon sera vu, il se trouvera dans une salle blanche sur Terre, pour analyse à l'aide d'instruments scientifiques beaucoup trop gros pour être envoyés sur Mars.


"Tous les échantillons que Perseverance collecte ne seront pas réalisés avec pour objectif la recherche de vie ancienne, et nous ne nous attendons pas à ce que ce premier échantillon fournisse une preuve définitive d'une manière ou d'une autre", déclare Ken Farley, scientifique du projet Persévérance, au Caltech. "Bien que les roches situées dans cette unité géologique ne soient pas excellentes pour la conservation les matières organiques anciennes, nous pensons qu'elles existent depuis la formation du cratère Jezero et qu'elles seront incroyablement précieuses pour combler les lacunes de notre compréhension géologique de cette région, choses dont nous aurions absolument besoin de savoir si nous trouvions la preuve que la vie a existé sur Mars.
 

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Sympa cette petite balade en hélico :)

Bonne soirée,

AG

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Le 11ème vol est sur les rails !

Ginny se déplacera de 385 m à 12 m d'altitude

 

 

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Il y a 6 heures, Huitzilopochtli a dit :

Animation du 9éme vol d'Ingénuity au-dessus de Séitah par Simeon Schmauss :

 

Bonjour: En effet JPL prend de plus en plus de risques, jusqu'au moment où. . . ?

A 12 mètres de hauteur sera  son record je crois?

Peut être des pirouettes bientôt? ;-)

 

Merci pour les photos et vidéos, si je me souviens bien la durée de cet hélicoptèrère était prévue pour une trentaine de jours?

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A l'approche de la réalisation du premier des échantillons que devra prélever Perseverance, et qui reste quand même l'objectif primordial de cette mission, un coup d'oeil sur l' invraisemblable complexité de l'appareillage qui sera mis en oeuvre.
Dans la première séquence de cette vidéo consacrée à Perseverance (durée 2 mn 30) , les ingénieurs de la NASA-JPL testent le Sample Caching System sur le rover Perseverance. Décrit comme l'un des systèmes robotiques les plus complexes jamais construits, le système d'échantillonnage et de mise en cache collectera des échantillons de carottes de la surface rocheuse de Mars, les scellera dans des tubes et les laissera pour une future mission afin de les récupérer et de les ramener sur Terre :

 

 

 

Et petit retour en arrière   en attendant le 11ème vol d'Ingenuity, neo56 sur UMSF (Thomas Appéré) propose une séance diapos de 10 images prises lors de son dixième vol :


index.php?act=attach&type=post&id=49037


 

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Hier, Louise Jandura, ingénieur en chef pour l'échantillonnage annonçait que les commandes pour réaliser le premier prélèvement avaient été transmises à Perseverance. L'équipe attendait le retour des données dans la nuit pour savoir comment s'était déroulée cette première phase des opérations. Logiquement, à cette heure, ils en disposent.

 

Louise précise aussi que la vue de la cible abrasée, faite il y a quelques sols dans la perspective de ce premier échantillonnage, avait suscité un vif émoi parmi les géologues de la mission ?...

image.png.841b44e36307303a6e5d2f68a2cc82eb.png

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A voir la pierre à l'aspect micacé, on dirait du granite, mais comme on est sur une autre planète,  les apparences peuvent être trompeuses. 

Modifié par BERNARD GAUTIER
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Salut Bernard,

il y a une heure, BERNARD GAUTIER a dit :

A voir la pierre à l'aspect micacé, on dirait du granite, mais comme on est sur une autre planète,  les apparences peuvent être trompeuses. 

 

Effectivement cela pourrait être un granite. :)

Cela n'aurait d'ailleurs rien de stupéfiant puisque l'on sait, notamment par les observations faites par Curiosity dans le cratère Gale, que ce type de roche est présent à la surface de Mars.

Mais cela pourrait tout aussi bien être une roche métamorphique d'une origine bien différente (?...)

Toujours est-il que les instruments mis en oeuvre pour les analyses minéralogiques faites par Perseverance vont pouvoir nous livrer les informations nous permettant la classification de cette roche.

 

(Précision utile, l'image proposée dans mon dernier post est en fausses couleurs)

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index.php?act=attach&type=post&id=49044

 

Sur cette image on constate que le carottage du premier échantillon a été réalisé juste à côté de la cible abrasée.

Cette acquisition ouvre la campagne d'une collecte qui ne sera véritablement historique que si elle revient dans nos labos sur Terre.

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Le 04/08/2021 à 15:36, Huitzilopochtli a dit :

index.php?act=attach&type=post&id=49033


(Les minéralogistes pourront peut-être en tirer quelques hypothèses ?)

Attention avec le granite :P , c'est une roche bien trop évoluée, pour l'instant pas de traces irréfutables de granite sur cette planète, même si on a trouvé d'autres choses suspectes. 

D'autres roches dites basiques=peu évoluées sont compatibles avec les compositions basaltiques de surface dans le cratère comme un simple gabbro. Ça ressemble.

En tous cas ça n'a pas l'air très sédimentaire. Minéraux pas ronds, répartition égales minéraux blancs/noirs alors qu'on aurait du tri donc une apparence plus homogène dans le cas d'une roche sedim. 

Modifié par PlanetTracker

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il y a 47 minutes, PlanetTracker a dit :

Attention avec le granite :P , c'est une roche bien trop évoluée, pour l'instant pas de traces irréfutables de granite sur cette planète, même si on a trouvé d'autres choses suspectes. 

 

Je ne suis pas minéralogiste donc je peux aisément m'égarer.

Sur le point ci-dessus, tu as sans doute raison. Pas de preuves absolues, seulement de forts indices pouvant éventuellement aboutir à cette conclusion.

 

il y a 51 minutes, PlanetTracker a dit :

En tous cas ça n'a pas l'air très sédimentaire. Minéraux pas ronds, répartition égales minéraux blancs/noirs alors qu'on aurait du tri donc une apparence plus homogène dans le cas d'une roche sedim. 

  

J' avançais la possibilité d'une roche métamorphique et non sédimentaire. :)

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il y a 11 minutes, Huitzilopochtli a dit :

de forts indices

Tu as des choses évoluées dans Gale et les météorites et des trucs détectés depuis l'orbite mais pas du granite.

il y a 11 minutes, Huitzilopochtli a dit :

' avançais la possibilité d'une roche métamorphique et non sédimentaire

Oui je sais j'ai bien lu :D


D'ailleurs il n'y a pas de tectonique des plaques, de subduction donc le métamorphisme c'est pas vraiment ce qu'on s'attend à voir beaucoup sur Mars.

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Il y a 1 heure, PlanetTracker a dit :

Tu as des choses évoluées dans Gale et les météorites et des trucs détectés depuis l'orbite mais pas du granite.

 

Il me paraît très difficile d'être aussi catégorique si on s'en tient la littérature disponible sur le sujet. o.O

 

Il y a 1 heure, PlanetTracker a dit :

D'ailleurs il n'y a pas de tectonique des plaques, de subduction donc le métamorphisme c'est pas vraiment ce qu'on s'attend à voir beaucoup sur Mars.

 

Le métamorphisme d'une roche ne résulte pas obligatoirement de la subduction mais peut avoir pour origine les impacts météoritiques. Cela n'a rien d'exceptionnel sur Mars, il me semble. :D

Modifié par Huitzilopochtli

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Il y a 2 heures, Huitzilopochtli a dit :

Il me paraît très difficile d'être aussi catégorique si on s'en tient la littérature disponible sur le sujet

Laquelle ? :P

In situ ou meteorite non c'est parfois évolué mais pas granitique. Y a juste un micro truc qui ressemble. 

En télédétection on trouve des choses évolués mais on a pas la minéralogie complète donc impossible de savoir et même, on retropedale sur ces questions ces derniers temps. 

 

Quant au métamorphisme d'impact, c'est pas vraiment le contexte de ce qu'on regarde, on est plutôt sur une couche post-impacts.

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Il y a 2 heures, PlanetTracker a dit :
Il y a 4 heures, Huitzilopochtli a dit :

Il me paraît très difficile d'être aussi catégorique si on s'en tient la littérature disponible sur le sujet

 

Laquelle ? :P

 

Vite fait, on peut trouver ça en autres choses :


https://www.hou.usra.edu/meetings/lpsc2014/pdf/2579.pdf


https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1674987116302158


On voit ici que l'existence de granite sur Mars n'est pas totalement exclue, au moins par certains des scientifiques s'étant intéressés à la question.

 

Il y a 2 heures, PlanetTracker a dit :

Quant au métamorphisme d'impact, c'est pas vraiment le contexte de ce qu'on regarde, on est plutôt sur une couche post-impacts.


Le contexte est désigné comme  "Cratered Floor Fractured Rough", le plancher d'un cratère de 45 km de diamètre, recouvert (au max) par 7 couches sédimentaires identifiées et localement mis à nu par l'érosion éolienne.  

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Quelques précisions sur cet échec :


https://mars.nasa.gov/news/9007/nasas-perseverance-team-assessing-first-mars-sampling-attempt/


Traduction automatique du lien


Les données envoyées sur Terre par le rover Perseverance de la NASA après sa première tentative de collecter un échantillon de roche sur Mars et de le sceller dans un tube à échantillon indiquent qu'aucune roche n'a été collectée lors de l'activité d'échantillonnage initiale.


26118_PIA24742_web.jpg


Tube d'échantillon Perseverance n° 233 : Cette image prise par le rover Perseverance de la NASA le 6 août montre que le tube de prélèvement d'échantillon n° 233 est vide. C'est l'une des données envoyées sur Terre par Persévérance montrant que le rover n'a collecté aucune roche martienne lors de sa première tentative de carottage d'un échantillon. Crédits : NASA/JPL-Caltech. Image complète et légende ›


Le rover transporte 43 tubes d'échantillons en titane et explore le cratère Jezero, où il rassemblera des échantillons de roche et de régolithe (roche brisée et poussière) pour une analyse future sur Terre.


"Bien que ce ne soit pas le" trou d'un coup "que nous espérions, il y a toujours un risque à innover", a déclaré Thomas Zurbuchen, administrateur associé de la Direction des missions scientifiques de la NASA à Washington. "Je suis convaincu que nous avons la bonne équipe pour travailler sur cela, et nous persévérerons vers une solution pour assurer le succès futur."


Le système d'échantillonnage et de mise en cache de Perseverance utilise un foret creux et une perceuse à percussion à l'extrémité de son bras robotique de 2 mètres de long pour extraire des échantillons. La télémétrie du rover indique que lors de sa première tentative de carottage, le foret et le trépan ont été engagés comme prévu, et après le carottage, le tube d'échantillon a été traité comme prévu.


26117_PIA24799-web.jpg


Tube d'échantillon dans le foret de carottage de Perseverance : Cette image aux couleurs améliorées de l'instrument Mastcam-Z à bord du rover Perseverance de la NASA montre un tube d'échantillon à l'intérieur du trépan de carottage après la fin de l'activité de carottage du 6 août. Crédits : NASA/JPL-Caltech. Image complète et légende ›


"Le processus d'échantillonnage est autonome du début à la fin", a déclaré Jessica Samuels, responsable de la mission de surface pour Persévérance au Jet Propulsion Laboratory de la NASA en Californie du Sud. "L'une des étapes qui se produit après avoir placé une sonde dans le tube de prélèvement consiste à mesurer le volume de l'échantillon. La sonde n'a pas rencontré la résistance attendue qui serait là si un échantillon était à l'intérieur du tube."


La mission Persévérance rassemble une équipe d'intervention pour analyser les données. Une première étape consistera à utiliser l'imageur WATSON (capteur topographique à grand angle pour les opérations et l'ingénierie) - situé à l'extrémité du bras robotique - pour prendre des photos rapprochées du trou de forage. Une fois que l'équipe aura mieux compris ce qui s'est passé, elle sera en mesure de déterminer quand planifier la prochaine tentative de prélèvement d'échantillons.


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Image de la caméra de navigation de Perseverance du premier forage : Le trou de forage de la première tentative de prélèvement d'échantillons de Perseverance est visible, ainsi que l'ombre du rover, sur cette image prise par l'une des caméras de navigation du rover. Crédits : NASA/JPL-Caltech. Image complète et légende ›


« L'idée initiale est que le tube vide est plus probablement dû au fait que la cible rocheuse ne réagit pas comme nous l'avions prévu pendant le carottage, et moins probablement à un problème matériel avec le système d'échantillonnage et de mise en cache », a déclaré Jennifer Trosper, chef de projet pour Perseverance chez JPL. "Au cours des prochains jours, l'équipe passera plus de temps à analyser les données dont nous disposons et à acquérir des données de diagnostic supplémentaires pour aider à comprendre la cause première du tube vide."


Les missions précédentes de la NASA sur Mars ont également rencontré des propriétés surprenantes de roches et de régolithes lors de la collecte d'échantillons et d'autres activités. En 2008, la mission Phoenix a échantillonné un sol "collant" et difficile à déplacer dans les instruments scientifiques embarqués, ce qui a entraîné de multiples essais avant de réussir. Curiosity a foré dans des roches qui se sont avérées plus dures et plus cassantes que prévu. Plus récemment, la sonde thermique de l'atterrisseur InSight, connue sous le nom de "taupe", n'a pas pu pénétrer la surface martienne comme prévu.


"J'ai participé à toutes les missions du rover martien depuis le début, et cette planète nous apprend toujours ce que nous ne savons pas à son sujet", a déclaré Trosper. "Une chose que j'ai trouvée, c'est qu'il n'est pas rare d'avoir des complications lors d'activités complexes pour la première fois."


Première campagne scientifique


Perseverance explore actuellement deux unités géologiques contenant les couches les plus profondes et les plus anciennes du substratum rocheux exposé du cratère Jezero et d'autres caractéristiques géologiques intrigantes. La première unité, appelée « Crater Floor Fractured Rough », est le sol de Jezero. L'unité adjacente, nommée "Séítah" (qui signifie "au milieu du sable" en langue Navajo), possède également le substratum rocheux de Mars et abrite également des crêtes, des roches stratifiées et des dunes de sable.


Récemment, l'équipe scientifique de Persévérance a commencé à utiliser des images en couleur de l' hélicoptère Ingenuity Mars pour aider à repérer les zones d'intérêt scientifique potentiel et à rechercher les dangers potentiels. Ingenuity a terminé son 11e vol mercredi 4 août, parcourant environ 1 250 pieds (380 mètres) en aval de son emplacement actuel afin de pouvoir fournir le projet de reconnaissance aérienne de la région sud de Séítah.


L'incursion scientifique initiale du rover, qui s'étend sur des centaines de sols (ou jours martiens), sera terminée lorsque Persévérance reviendra sur son site d'atterrissage. À ce stade, Perseverance aura parcouru entre 1,6 et 3,1 miles (2,5 et 5 kilomètres) et peut avoir rempli jusqu'à huit de ses tubes d'échantillons.


Ensuite, Persévérance se rendra au nord, puis à l'ouest, vers l'emplacement de sa deuxième campagne scientifique : la région du delta du cratère Jezero. Le delta est le vestige en forme d'éventail de la confluence d'une ancienne rivière et d'un lac dans le cratère Jezero. La région peut être particulièrement riche en minéraux carbonatés. Sur Terre, ces minéraux peuvent préserver les signes fossilisés d'une vie microscopique ancienne et sont associés à des processus biologiques.

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On va dire que c'est quelque peu inquiétant..

Attendons l'analyse du problème, sachant que, comme il l'a été prouvé pour le dépannage du système de forage de Curiosity, les ingénieurs du JPL ont des ressources et de l'imagination.

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Au pire, ça fera un green de golf prêt pour la prochaine mission qui ira chercher des preuves de vie sur Mars, c'est déjà pas mal.

 

 

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il y a 50 minutes, vaufrègesI3 a dit :

On va dire que c'est quelque peu inquiétant..

Attendons l'analyse du problème, sachant que, comme il l'a été prouvé pour le dépannage du système de forage de Curiosity, les ingénieurs du JPL ont des ressources et de l'imagination.

 

Oui. L'excellence des ingénieurs du JPL a déjà été démontrée à de multiples reprises, et ça, c'est le côté rassurant. :)

 

En l'état, l'équipe en charge des prélèvements privilégie une explication  orientée vers des caractéristiques physiques particulières de la roche ayant empêchées un remplissage du tube ( très faible cohérence due à sa friabilité ?). Si c'était bien  le cas, un amoncellement de matière doit être trouvé quelque part... 

Pour l'instant le fonctionnement correcte de l'appareillage ne semble pas en cause.

 

Il y a 3 heures, Huitzilopochtli a dit :

« L'idée initiale est que le tube vide est plus probablement dû au fait que la cible rocheuse ne réagit pas comme nous l'avions prévu pendant le carottage, et moins probablement à un problème matériel avec le système d'échantillonnage et de mise en cache », a déclaré Jennifer Trosper, chef de projet pour Perseverance chez JPL.

 

Il y a 3 heures, Huitzilopochtli a dit :

Les missions précédentes de la NASA sur Mars ont également rencontré des propriétés surprenantes de roches et de régolithes lors de la collecte d'échantillons et d'autres activités. En 2008, la mission Phoenix a échantillonné un sol "collant" et difficile à déplacer dans les instruments scientifiques embarqués, ce qui a entraîné de multiples essais avant de réussir. Curiosity a foré dans des roches qui se sont avérées plus dures et plus cassantes que prévu. Plus récemment, la sonde thermique de l'atterrisseur InSight, connue sous le nom de "taupe", n'a pas pu pénétrer la surface martienne comme prévu.

 

Cela devient agaçant à la fin !

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Proposé par PaulH51 (UMSF) Images du forage de cette première tentative de prélèvement. Vu sous deux éclairages différents.

 

index.php?act=attach&type=post&id=49058

 

Toujours aucune trace de la carotte, ici et aux alentours ...

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Le 8/6/2021 à 22:09, Huitzilopochtli a dit :

Le contexte est désigné comme  "Cratered Floor Fractured Rough", le plancher d'un cratère de 45 km de diamètre, recouvert (au max) par 7 couches sédimentaires identifiées et localement mis à nu par l'érosion éolienne.  

Ce que j'essaie de te dire depuis le début c'est que le crater floor, le fond du cratère c'est pas le bedrock, la roche impactée. C'est les roches les plus profondes et plus anciennes ACCESSIBLES au rover.

Le noir et rouge sur le schéma.

Citation

Perseverance's first science campaign sends the rover south and west of the Octavia E. Butler Landing Site to investigate and sample several of the deepest, and potentially oldest, accessible geologic units in Jezero Crater – the "Séítah" unit (which in Navajo language means "amidst the sand"), and the "Cratered Floor Fractured Rough."
https://photojournal.jpl.nasa.gov/catalog/PIA24596

jezero.PNG.4531e89ea4a449d313c1743b56cfa261.PNG
Ce dont tu parles est  mis en place bien après l'impact. Le fond du cratère en lui-même est inaccessible, trop profond. Donc pas à priori de métamorphisme d'impact associés à ces trucs. D'ailleurs cette unité que l'on a abrasé a une signature mafique en télédétection, de pyroxène, (et d'olivine pour la rouge). pas vraiment ce qu'on attend d'un granite comme tu proposais. (même si il y a des gros biais). Donc le plus simple vu la texture grenue et la signature c'est quand même un simple gabbro le plus simple pour l'instant ! cad la compo moyenne de Mars, on verra les analyses in-situ !

 

Citation

The Light-toned Floor is overlain by a dark-toned capping unit with lobate margins and mafic VNIR spectral signatures that have previously been hypothesized to be volcanic in origin, potentially a lava flow (Goudge et al., 2015). Here we refer to this unit as the “Mafic Floor”.

Horgan et al., 2020

Citation

dark-toned, mafic unit drapes the floor at the center of the crater [2-4]. This unit may be a target for sample collection and is proposed to be volcanic in origin (possibly effusive or pyroclastic), although its lithology remains ambiguous. It contains spectral signatures of both low and high calcium pyroxene...... Crater statistics from the mafic floor unit suggest a formation age spanning the Hesperian to Early Amazonian [4-6].
Schuyler et al., 2020

Pour le granite Martien oui tu trouveras des publis qui en parlent, basées sur des papiers de télédetection (sauf un morceau microscopique d'une météorite mais ça compte pas). Impossible avec cette approche de connaitre ni la structure, ni la compo minéralogique globale d'une roche. De plus, les signatures (spectro de réflectance) dites évoluées associées à ces détections (papiers à partir de 2010) peuvent en fait provenir de roches intermédiaire ou même mafique/basique avec de gros minéraux de feldspath. (ou alors de trucs altérés). Regarde un diagramme TAS récent des roches martiennes in-situ ou météorites, rien (pour l'instant) dans le champ du granite.

Modifié par PlanetTracker
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