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Salut Al', :)


Tout d'abord, je tiens à vous demander humblement pardon pour les points de cette traduction corrigée restés obscures par manque de temps ou par insuffisance de savoir. J'avais des courses à faire... ;)


 "ventilateur supérieur", est traduit communément par mes soins par "sommet du delta", "partie superieure du delta" ou autre expression du même genre. En fait, le terme ventilateur ferait plus référence à un éventail, dont la forme correspond à celle de l'accumulation sédimentaire ayant constitué ce delta de Jezero. Si quelqu'un a une interprétation différente, je serai curieux de la connaître. Grillé par Daniel !!! 


L'ensemble de ces observations me semblent parfaitement justifié, aussi vais-je m'essayer d'y répondre, dans la mesure de mes connaissances, très loin d'être encyclopédiques.


Nous avons affaire ici à un échantillonnage de type rocheux. Le carottage ne doit pas pulvérisé de conglomérat mais lui conserver sa cohérence. Pour preuves les deux tentatives précédentes avortées pour cette raison. 


Extrait de l'article original : "L'équipe a jeté son dévolu sur un affleurement voisin appelé Stone Man Pass, à environ 40 mètres, pour rechercher un conglomérat moins friable qui pourrait résister au processus de carottage."


Traditionnellement, pour de multiples raisons, dont possiblement le paléomagnétisme, on s'attache avant d'échantillonner, à réaliser toute une batterie d'observations, notamment d'imagerie, pour contextualisé le prélèvement et connaître l'orientation de la carotte sur site. Une marque sur l'éprouvette attestant du positionnement initial. Ce processus a déjà été appliqué pour les prélèvements de roches ignées du plancher de Jezero. 


Ici, pour le magnétisme, cela n'aurait pas de sens.

 
Les analyses géochronologiques ne se réalisent pas sur l'ensemble du bloc mais sur les grains minéraux  le constituant. Une datation radiométrique est parfaitement applicable. 


D'ailleurs après relecture de ton post, tu l'expliques toi-même à la fin.  

 
Le désordre accumulatif lié à l'origine détritique des éléments est une autre question. Il interdirait effectivement de déterminer une orientation magnétique par rapport à un contexte géomorphologique utile. Je demeure sans réponse sur ce point précis qui est sans doute celui qui t'interessait le plus. :P "Test de conglomérat" est une vague appellation pouvant s'appliquer à moult analyses et techniques variées. :S


 

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Bonjour,


Communications rétablies avec Ingenuity


https://mars.nasa.gov/news/9430/nasas-ingenuity-mars-helicopter-phones-home/


Traduction automatique corrigée 


9430_PIA25881-web.jpg


L'hélicoptère Ingenuity a été photograpié ici par la Mastcam-Z du rover Persévérance le 16 avril, peu de temps après le 50e vol du giravion. L'hélicoptère allait bientôt se taire pendant 63 jours en raison de la topographie vallonnée qui interrompait les communications entre le rover et l'avion. Crédits : NASA/JPL-Caltech/ASU/MSSS


Le 52e vol de l'hélicoptère Ingenuity est maintenant dans le journal de bord officiel de la mission enregistré comme un succès. Le vol a eu lieu le 26 avril, mais les contrôleurs de mission du Jet Propulsion Laboratory en Californie ont perdu le contact avec l'hélicoptère alors qu'il descendait vers la surface pour atterrir.


27539_PIA25918-web.jpg


Ingenuity  est vu dans l'ombre d'une image capturée par sa caméra de navigation lors du 52e vol du giravion le 26 avril. Crédits : NASA/JPL-Caltech.


L'équipe d'Ingenuity s'attendait à l'interruption des communications car une colline se dressait entre le lieu d'atterrissage de l'hélicoptère et la position du rover Persévérance, bloquant la communication entre les deux. Le rover agit comme un relais radio entre l'hélicoptère et les contrôleurs de mission du JPL. En prévision de cette perte de communication, l'équipe d'Ingenuity avait déjà élaboré des plans de recontacte pour le moment où le rover reviendrait à portée. Le contact a été rétabli le 28 juin lorsque Perseverance a atteint le sommet de la colline et a pu revoir Ingenuity.

 


L'objectif du vol 52, un vol de 1 191 pieds (363 mètres) et de 139 secondes, était de repositionner l'hélicoptère et de prendre des images de la surface martienne pour l'équipe scientifique du rover.


"La partie de Jezero Crater que le rover et l'hélicoptère explorent actuellement a beaucoup de terrain accidenté, ce qui rend les interruptions de communication plus probables",  déclare Josh Anderson du JPL, le chef de l'équipe Ingenuity. « L'objectif de l'équipe est de garder le giravion devant Persévérance, ce qui implique parfois de dépasser temporairement les limites de la communication. Nous sommes ravis d'être de retour à portée de communication  et de recevoir la confirmation du vol 52. »
Soixante-trois jours, c'est long pour attendre les résultats d'un vol, mais les données qui arrivent indiquent que tout va bien avec le premier hélico sur un autre monde. Si le reste des bilans de santé d'Ingenuity est tout aussi rose, l'hélicoptère pourrait voler à nouveau dans les prochaines semaines .


La cible du vol 53 est un site provisoire à l'ouest, à partir duquel l'équipe prévoit d'effectuer un autre vol vers l'ouest vers une nouvelle base d'opérations, près d'un affleurement rocheux que l'équipe de Persévérance souhaite explorer.
 

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il y a 12 minutes, Huitzilopochtli a dit :

L'hélicoptère allait bientôt se taire pendant 63 jours en raison de la topographie vallonnée qui interrompait les communications entre le rover et l'avion.

 

Vivement que Musk déploie son armada satellitaire 5G autour de Mars, le problème sera résolu...;)

 

Superbe la photo de son ombre portée, si ce n'était le corps un peu trop carré on dirait vraiment un gros insecte.

 

Ce qui est plaisant à suivre dans cette aventure, comme pour celle de Curiosity, c'est le fait que ces missions aient été aussi bien conçues, préparées et lancées alors qu'on allait vraiment à la rencontre de difficultés qui ont pu jusqu'ici être à chaque fois surmontées, on est très loin du "ça passe ou ça casse" à la cowboy, on a pas confondu ici vitesse et précipitation et c'est un régal que d'en voir et lire  le résultat dans ces comptes-rendus. :)

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Il y a 20 heures, Daniel Bourgues a dit :

Superbe la photo de son ombre portée, si ce n'était le corps un peu trop carré on dirait vraiment un gros insecte.

 

Tu fais erreur ! Cette ombre est bien celle du premier moustique martien découvert , dont l'anatomie particulière promet d'autres surprises pour le reste de la faune locale. 

Modifié par Huitzilopochtli
orthographe
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Bonjour,


Perseverance étudie Mars d'une façon spéciale :


https://mars.nasa.gov/news/9442/nasas-perseverance-rover-sees-mars-in-a-new-light/


Traduction automatique corrigée :


9442_PIA24925-web.jpg


Le rover Perseveranc a utilisé SHERLOC, un des instruments à l' extrémité de son bras robotique, pour étudier (Il y a maintenant plusieurs mois) les roches d'une zone surnommée "Skinner Ridge". Crédits : NASA/JPL-Caltech/ASU/MSSS 


Un instrument de pointe appelé SHERLOC, qui autorise la recherche de molécules potentiellement liées à une vie ancienne, a joué un rôle clé dans une analyse récente.


Au cours de ses 400 premiers jours sur Mars, le rover a sans doute trouvé une collection diversifiée de molécules organiques (donc à base de carbone), considérées comme les élément constitutifs de la vie, à l'aide de SHERLOC, un instrument innovant sur le bras robotique du rover. Les scientifiques de la mission, qui recherchent des preuves que la planète ait pu soutenir une vie microbienne il y a des milliards d'années, ne savent pas si des sources biologiques ou géologiques ont formé ces molécules, mais ils sont intrigués.


Abréviation de Scanning Habitable Environments with Raman & Luminescence for Organics & Chemicals, SHERLOC aide les scientifiques à déterminer si un échantillon vaut la peine d'être collecté. Cela rend cet instrument essentiel à la campagne Mars Sample Return.   Persévérance est la première étape de la campagne, un effort conjoint de la NASA et de l'ESA, qui vise à ramener des échantillons scientifiquement sélectionnés pour les étudier sur Terre avec des équipements de laboratoire bien plus complexes que ceux qui peuvent être envoyés sur la Planète rouge. Les échantillons devront être ramenés pour confirmer la présence de matières organiques.


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Chaque couleur de cette image représente un minéral différent situé sur la surface d'une roche. La carte minérale a été réalisée par l'instrument SHERLOC lors d'un test avant le lancement de Perseverance sur Mars . Crédits : NASA/JPL-Caltech.


SHERLOC utilise une technique qui examine la composition chimique des roches en analysant comment elles diffusent la lumière. L'instrument dirige un laser ultraviolet sur sa cible. La façon dont cette lumière est absorbée puis émise – un phénomène appelé effet Raman – fournit une « empreinte » spectrale distinctive de différentes molécules. Cela permet aux scientifiques de classifier les matières organiques et minérales présentes dans une roche et de comprendre l'environnement dans lequel  elle  s'est formée. L'eau salée, par exemple, peut entraîner la formation de minéraux différents de l'eau douce.
Une fois que SHERLOC a imagé les composants d'une roche avec sa caméra WATSON (Wide Angle Topographic Sensor for Operations and eNgineering), on y ajoute des données pour créer une cartographie des produits chimiques à la surface de la roche. Les résultats, détaillés dans un article récent de Natur, ont été aussi révélateurs que l'avait espéré l'équipe scientifique de l'instrument.


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Dans une cible rocheuse appelée "Garde", différents types de molécules à base de carbone, autrement dit, des composés organiques, ont été observés par SHERLOC, l'un des instruments de Perseverance. Crédits : NASA/JPL-Caltech/MSSS/LANL/PhotonSys.


"Ces détections sont un exemple passionnant de ce que SHERLOC peut trouver, et elles nous aident à comprendre comment rechercher les meilleurs échantillons", explique l'auteur principal Sunanda Sharma au Jet Propulsion Laboratory. 


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Image de l'instrument SHERLOC a été prise avant le lancement du rover sur Mars. Crédits : NASA/JPL-Caltech.


Le rover Curiosity, qui s'est posé sur Mars en 2012, a confirmé à plusieurs reprises la présence de molécules organiques dans le cratère Gale, à 3 700 kilomètres de Perseverance. Curiosity s'appuie sur SAM, un instrument qui chauffe des échantillons de roche mis en poudre, et effectue une analyse chimique des gazs produits ainsi.


Parce que les scientifiques de Perseverance recherchent des roches qui pourraient avoir conservé les signes de vie microbienne ancienne, ils veulent laisser les échantillons intacts pour une étude plus approfondie sur Terre.


Le nouvel article de Nature concerne 10 cibles rocheuses étudiées par SHERLOC, dont une en particuliers surnommée « Quartier ».


"Nous voyons un ensemble de signaux qui sont cohérents avec les données organiques pour la cible Quartier", déclare Sharma. "Cela a attiré l'attention de tout le monde."


Lorsque les données provenant de SHERLOC et d'autres instruments semblent prometteuses, l'équipe scientifique décide alors d'utiliser ou non la foreuse du rover pour prélever un échantillon de roche de la taille d'un bâton de craie . Après avoir analysé Quartier, le rover a prélevé (en décembre 2022 et janvier 2023) les carottes de roche « Robine » et « Malay » de cette même roche (deux des 20 carottes prélevées jusqu'à présent.


 En savoir plus avec le tableau de bord des échantillons :


https://mars.nasa.gov/mars-rock-samples/#20


Image du patch d'abrasion : 27561_PIA25919-web.jpg


1651


Perseverance a saisit cette image d'une cible rocheuse surnommée "Quartier" avec la caméra. Le rover utilise un outil pour abraser la surface d'une roche (comme pour la partie circulaire de cette image), éliminant la poussière, les débris et autres matériaux qui se sont déposés sur la surface extérieure de la roche. Une fois cette opération terminée, des instruments comme SHERLOC peuvent étudier la composition de la roche. Les carrés blancs montrent les zones où SHERLOC a effectué plusieurs balayages avec son laser ultraviolet.


SHERLOC a détecté des signaux dans Quartier compatibles avec des molécules organiques à base de carbone. S'il s'agit bien de molécules organiques –  ce qui ne pourra être vérifié qu'en apportant les échantillons sur Terre – elles auraient probablement été formées par des processus géologiques et non par des sources biologiques anciennes, mais elles échantillonnent les types de molécules recherchées par l'équipe scientifique de Persévérance.


La figure A est un zoom sur la zone abrasée dans les deux carrés blancs de l'image principale.


Un objectif clé de la mission est l'astrobiologie. Le rover qui permet de caractériser la géologie et le climat passé de la planète, ouvrira la voie à l'exploration humaine de la planète rouge et est la première mission à collecter et à mettre en cache des roches et du régolithe martien.


Choisir une bonne cible pour prélever un échantillon n'est pas simplement rechercher des molécules potentielement organiques. En fin de compte, les scientifiques souhaitent collecter un ensemble d'échantillons représentatifs de toutes les différentes zones trouvées dans Jezero Crater. Cette diversité fournira un contexte aux futurs scientifiques étudiant ces échantillons, qui investigueront quels changements se sont produits autour de tout échantillon pouvant révéler des indices d'une vie ancienne.


"La valeur des résultats proviendra de l'ensemble des analyses plutôt que celle d'un échantillon particuliers", explique Sharma. « Le pointillisme est une bonne analogie de notre approche. Nous allons prendre du recul et voir un plan large de l'image pur comprendre la façon dont cette zone s'est formée et a évoluée.


L'article dans la revue Nature dont il est fait mention ci-dessus :
https://www.nature.com/articles/s41586-023-06143-z


Maintenant, revenons en images sur les récents paysages visités par Percy, avec, pour commencer une curiosité inattendue, une lunette de toilette martienne :
index.php?act=attach&type=post&id=53411

 

De PaulH51 avec ses commentaires :


"Gros rocher dans le nouvel espace de travail, il semble donc qu'il y ait une possibilité de science de contact."
index.php?act=attach&type=post&id=53443

 

"J'ai encerclé ce que je pense être le rocher dans cette NavCam du site précédent."
index.php?act=attach&type=post&id=53444

 

De Neville :


http://www.gigapan.com/gigapans/232864


Avec un débris visible signalé par rob66 : Xcm7fWa.png Probablement issu du skycrane...


Suite des gigapan :


http://www.gigapan.com/gigapans/232873


http://www.gigapan.com/gigapans/232891


http://www.gigapan.com/gigapans/232910


http://www.gigapan.com/gigapans/232919


http://www.gigapan.com/gigapans/232923


 

Modifié par Huitzilopochtli
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Superbe photo de Ginny prise hier 2 août (couleur modifiée par rapport à l'image brute)

Left Mastcam-Z camera

 

août23.jpg

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Bonjour,


https://mars.nasa.gov/mars2020/mission/status/472/daily-records-of-atmospheric-temperature-with-perseverance/


La température atmosphérique est une variable météorologique d'intérêt quotidien pour l'homme. La température a également un impact majeur sur les opérations de la mission Persévérance (par exemple, des capteurs de température sont répartis dans tout le rover pour surveiller ses performances thermiques). De plus, les données de température sont essentielles pour les enquêtes scientifiques de la mission sur l'atmosphère. L' instrument Mars Environmental Dynamics Analyzer  (MEDA) à bord de Persévérance enregistre la température de surface et atmosphérique dans le cratère Jezero. Mais en quoi la température de Mars diffère-t-elle de celle de la Terre ?


Sur Mars, l'atmosphère ténue et l'absence d'océans empêchent la planète de retenir la chaleur. En raison du réchauffement et du refroidissement rapides qui se produisent sur Mars, les cycles diurnes et saisonniers d'insolation produisent de larges plages de température à la surface et dans l'atmosphère. Par exemple, la température de surface varie généralement de -83 Celsius avant l'aube, à 5 Celsius à midi (entre -83 Celsius et -23 Celsius pour la température de l'air). Pouvez-vous penser à un contraste de 90 degrés entre le jour et la nuit sur notre planète ?


L'instrument MEDA mesure les températures proches de la surface 24 heures sur 24 et à différentes altitudes à l'aide d'une combinaison de capteurs à thermocouple et d'un radiomètre infrarouge thermique pointant vers le ciel. Ces données sont intéressantes car de fortes différences de température selon l'altitude  se développent, relativement près du sol, provoquant d'intenses mouvements verticaux de l'air pendant la journée. En raison de cette turbulence, la couche instable de l'atmosphère s'étend beaucoup plus haut sur Mars que sur Terre (10 km contre 2 km), avec des implications pour le transport vertical de la chaleur, de la quantité de mouvement, de la poussière, de l'eau et de divers traceurs chimiques. Un exemple est le soulèvement de la poussière par des tourbillons convectifs qui peuvent s'étendre exceptionnellement haut dans l'atmosphère de Mars (voir l'animation en fin d'article ).


Les données de température MEDA sont destinées à caractériser les processus atmosphériques sur une variété d'échelles temporelles et spatiales comme jamais auparavant, et se sont déjà avérées utiles dans ce sens. De plus, alors que le rover se déplace à travers le delta de Jezero, nous nous attendons à ce que la topographie provoque des changements dans la météorologie locale. Que le plaisir soit avec nous !


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Le rover Perseverance a utilisé sa caméra de navigation pour capturer ces tourbillons de poussière circulant dans Jezero Crater le 20 juillet 2021, au 148 ème sol de la mission. Crédits : NASA/JPL-Caltech/SSI.

 

Données programmées pour les vols récents 53 et 54 d'Ingenuity :


https://mars.nasa.gov/technology/helicopter/status/471/flight-53-preview-by-the-numbers/


https://mars.nasa.gov/technology/helicopter/status/473/flight-54-preview-by-the-numbers/


De tau (UMSF)  "Une vue aérienne d'un paysage martien avec un rover, prise avec la caméra couleur haute résolution de l'hélicoptère au sol 872." (Pendant le vol 54)


index.php?act=attach&type=post&id=53630

 

 

Sur cette récente image prise par MastCam de Perseverance, on a l'impression que le panneau solaire alimentant Ingenuity est coiffé par des fragments de régolithe !


index.php?act=attach&type=post&id=53619


En réalité, il n'en est rien. Mcaplinger (UMSF) nous explique que ces curieuses protubérences ne sont en fait que l'antenne et les diodes installées dessus. La perspective et surtout le traitement des  couleurs de l'image étaient particulièrement trompeurs. 


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Quelques vues récentes :


De tau :


index.php?act=attach&type=post&id=53614


"Image brute de l'appareil photo Sol 874 Sherloc Watson, image améliorée et anaglyphe."


index.php?act=attach&type=post&id=53640


index.php?act=attach&type=post&id=53641


index.php?act=attach&type=post&id=53642


De neville thompson :


http://www.gigapan.com/gigapans/233099


http://www.gigapan.com/gigapans/233102


 

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Bonjour,


L'hélicoptère Ingenuity vole à nouveau après un atterrissage imprévu


https://mars.nasa.gov/news/9457/nasas-ingenuity-mars-helicopter-flies-again-after-unscheduled-landing/


L'hélicoptère a effectué un court saut (Juste une ascension suivi d'une descente verticale) pour aider l'équipe à mieux comprendre pourquoi son vol précédent avait été interrompu.


9457_PIA25968-web.jpg


Cette vue de l'hélicoptère Ingenuity a été réalisé à l'aide des données collectées par l'instrument Mastcam-Z à bord du rover Perseverance de l'agence, le 2 août 2023, au 871e  sol de la mission, un jour avant le 54e vol du giravion. Crédits : JPL/Caltech-ASU/MSSS. 


L'hélicoptère Ingenuity a effectué avec succès son 54e vol le 3 août, le premier vol depuis que l'hélicoptère avait interrompu son vol le 22 juillet. Un vol de 25 secondes, uniquement de haut en bas, a fourni des données qui pourraient aider l'équipe d'Ingenuity à déterminer pourquoi son 53e vol s'est terminé plus tôt que prévu.


Le vol 53 était programmé comme  vol de reconnaissance, de 136 secondes, dédié à la collecte d'images de  surface pour l'équipe scientifique du rover. Le profil de vol compliqué comprenait un vol vers le nord de 203 mètres, à une altitude de 5 mètres, et à une vitesse de 2,5 mètres par seconde, puis une descente verticale à 2,5 mètres, où il devait survoler et obtenir des images d'un affleurement rocheux. Ingenuity devait monter alors directement jusqu'à 10 mètres d'altitude pour permettre à son système d'évitement des dangers de se réinitialiser avant de descendre verticalement pour atterrir.


Au lieu de cela, l'hélicoptère a exécuté la première moitié de son voyage autonome, volant vers le nord à une altitude moyenne de 5 mètres sur 142 mètres. Ensuite, un programme d'urgence en vol a été déclenché et Ingenuity a atterri automatiquement. Le temps de vol total étant de 74 secondes.


27610_PIA25969-web.jpg


Cette image du rover Perseverance (déjà proposée dans le précédent post )  - visible en haut, à la limite du cadre - a été prise à une altitude d'environ 5 mètres par l'hélicoptère Ingenuity  lors de son 54e vol  au 872e jour martien de la mission. Crédits : NASA/JPL-Caltech.


"Depuis le tout premier vol, nous avons inclus un programme appelé" LAND_NOW "qui a été conçu pour poser l'hélicoptère en urgence si l'un des quelques dizaines de scénarios non nominaux était rencontré",  déclare Teddy Tzanetos, chef d'équipe pour Ingenuity au Jet Propulsion Laboratory. "Pendant le vol 53, nous avons rencontré l'un d'entre eux, et l'hélicoptère a fonctionné comme prévu et a exécuté un atterrissage immédiat."


L'équipe d'Ingenuity est convaincue que l'atterrissage précoce a été déclenché lorsque les images de la caméra de navigation de l'hélicoptère ne se sont pas synchronisées comme prévu avec les données de l'unité de mesure inertielle du giravion. L'unité mesure les taux d'accélération et de rotation d'Ingenuity - des données qui permettent d'estimer où se trouve l'hélicoptère, à quelle vitesse il se déplace et comment il est orienté dans l'espace. Ce n'était pas la première fois que des images étaient perdues par la Navcam de l'hélicoptère pendant un vol. Le 22 mai 2021, plusieurs images ont été supprimées, entraînant un tangage et un roulis excessifs vers la fin du vol 6.


Après le vol 6, l'équipe a mis à jour le logiciel de vol pour aider à atténuer l'impact des images perdues, et le correctif a bien fonctionné pour les 46 vols suivants. Cependant, sur le vol 53, la quantité d'images de navigation perdues a dépassé ce que le correctif logiciel permettait.


"Alors que nous espérions ne jamais déclencher un LAND_NOW, ce vol est une étude de cas précieuse qui profitera aux futurs avions opérant sur d'autres mondes", explique Tzanetos. "L'équipe travaille pour mieux comprendre ce qui s'est passé lors du vol 53, et avec le succès du vol 54, nous sommes convaincus que notre appareil est prêt à continuer à voler sur Mars."
 

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Bonjour,


https://mars.nasa.gov/mars2020/mission/status/474/the-dragons-egg-too-tough-to-crack/


Persévérance a passé cette semaine  à parcourir le sommet du paléo-delta de Jezero - allant du mont Meeker à Dream Lake - à la recherche d'un nouvel échantillon à rapporter dans l'avenir sur Terre. Cette zone élevée connue sous le nom de Lobe K devrait contenir certains des matériaux les plus récemment déposés dans le delta, offrant la possibilité de déterminer des limites temporelles supérieures et inférieures de l'activité aqueuse l'ayant créé. Une autre caractéristique intéressante de cette région est la diversité de rochers qui parsèment ce secteur. Ces roches sont particulièrement intéressantes car on pense qu'elles proviennent de l'extérieur du bassin versant, transportées de loin par l'eau qui a coulé dans le cratère Jezero, il y a très longtemps. Après avoir échantillonné des roches en place dans  Lobe K, l'équipe prévoit de prélever une carotte dans l'un de ces rochers. Avec cet objectif, les scientifiques espèrent mieux comprendre l'histoire géologique de la région, comprenant les conditions géochimiques où le rocher se serait formé, les processus de dépôt qui l'ont amené dans le cratère et les changements environnementaux qui se sont produits depuis sa mise en place. Étant donné que ces grosses roches auraient été transportées dans la région après que le delta se soit formé, cet échantillon aidera les scientifiques à mieux comprendre comment Jezero et l'environnement martien ont continué à évoluer au fil du temps.


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Boulders Ahead : Perseverance surplombe un champ de rochers, prenant cette image avec sa Left Mastcam sur Sol 868 (30 juillet 2023). Crédits : NASA/JPL-Caltech/ASU.


Il peut y avoir une abondance de cibles attrayantes dans  Lobe K, mais la collecte d'un échantillon de cette lithologie a présenté un défi. La dernière carotte forée par Persévérance était un conglomérat appelé Otis Peak sur l'affleurement d'Onahu, et la nature molle et friable de cet affleurement a nécessité  plusieurs tentatives pour la collecter. 


Cette fois-ci, c'est bien le contraire, les roches ici sont beaucoup plus dures. Persévérance a d'abord effectué les opérations d'abrasion et de proximité sur une cible appelée Dragon's Egg en vue d'échantillonner le "lac Lost" adjacent, mais la roche était si dure que le trépan d'abrasion n'a pu que partiellement entamer la cible, et le trépan n'a pas pu creuser. suffisamment profond pour recueillir la carotte vec la longueur requise de 2,5 cm. L'équipe a décidé de quitter cet espace de travail - avec beaiucoup de données provenant de l'abrasion et de Prox Sci sur Dragon's Egg - pour se diriger ensuite vers Dream Lake et chercher une autre roche à échantillonner. Ces roches peuvent être dures, mais  Persévérance est tenace et n'abandonnera pas tant qu'un prélèvement noyau ne sera pas recueilli et stocké !


Un bonjour de Paris passé inaperçu ! 


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Réunion de l'équipe scientifique Persévérance en France : L'équipe scientifique du rover  Persévérance sur les marches de la Grande Galerie de l'Evolution du Muséum National d'Histoire Naturelle lors de la réunion de l'équipe de juin 2023 à Paris. Crédits : JC Domenech/MNHN Paris


Durant la dernière semaine de juin, 170 membres de l'équipe scientifique Mars 2020 se sont réunis outre-Atlantique pour une réunion de 4 jours à Paris animée par nos collègues français de l'équipe Supercam. L'équipe scientifique travaille généralement à distance pour faire fonctionner le rover et discuter des nouveaux résultats scientifiques, mais avec la gravité de la pandémie  COVID qui diminue, nous avions commencé à organiser des réunions annuelles  en présentielles. Cette réunion donne aux membres de l'équipe l'occasion de mieux se connaître, de discuter et de synthétiser ensemble les derniers résultats obtenus par le rover. Étant donné qu'environ 40 % de l'équipe scientifique de Persévérance est internationale, une réunion d'équipe à l'étranger permet de partager les efforts et les coûts des voyages internationaux.


Le premier jour de la réunion  s'est tenu dans l'historique Amphithéâtre Verniquet du magnifique  du Jardin des Plantes du Muséum National d'Histoire Naturelle. Au milieu de ce cadre historique datant de l'époque de la Révolution française, l'équipe s'est engagée dans une discussion animée sur les roches explorées dans le front du delta occidental de Jezero, de son contexte géologique, de l'origine et du potentiel astrobiologique de la séquence sédimentaire du delta.


Le deuxième jour de la réunion, l'équipe s'est déplacée vers le campus de la Sorbonne au cœur du Quartier Latin, où nous avons discuté des résultats de la campagne actuelle du rover explorant la séquence du delta supérieur. L'un des principaux moments forts de la journée a été la soirée de notre équipe qui s'est tenue dans la magnifique Grande Galerie de l'Évolution au milieu de la vaste collection de spécimens d'animaux préservés du musée d'histoire naturelle. Le troisième jour, nous avons entendu des mises à jour de plusieurs de nos équipes d'instruments et des présentations des scientifiques spécialistes de l'atmosphère. Nous avons également entendu un rapport du groupe de travail interne sur la diversité, l'équité, l'inclusion et l'accessibilité de l'équipe Mars 2020 qui récapitulait les commentaires d'une série de séances de discussion tenues au sein de l'équipe au cours des deux dernières années.


Le dernier jour de la réunion s'est concentré sur des sujets prospectifs, avec un rapport sur l'état de la campagne Mars Sample Return et une discussion sur les plans de Persévérance pour la "mission principale étendue" à l'intérieur et à l'extérieur du cratère Jezero avant la mission MSR (récupération et voyage retour des échantillons sur Terre). Des discussions comme celle-ci sont un excellent rappel des trésors scientifiques qui nous attendent et une excellente motivation pour maintenir le rythme d'échantillonnage et d'exploration de la mission.


L'ordre du jour de notre réunion de 4 jours était chargé, mais les opportunités d'interaction en personne d'une telle mission sont rares, nous faisons donc de notre mieux pour tirer le meilleur parti de notre temps ensemble. Notre séjour à Paris a été à la fois productif et inspirant, dans un décor magnifique et historique qu'aucun d'entre nous n'oubliera de sitôt !


PS : Les poubelles ont été ramassées tout les matins, pas de coupures d'électricité et aucunes manifestations violentes n'ont troublé nos discussions. Il faut aussi dire que notre petite virée à Pigalle a vraiment contribué à notre enchantement (quasi) général. 

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Bonjour,


"Delice au lac du rêve."


Écrit par Athanasios Klidaras, Ph.D. Étudiant à Purdue University


https://mars.nasa.gov/mars2020/mission/status/475/delight-at-dream-lake/


Le rover a laissé derrière lui le champ de rochers de « Fall River Pass ». Nous enquêtons actuellement sur une énigmatique unité de roche sédimentaire qui a été repérée pour la première fois par Ingenuity lors de son 52 ème vol, il y a plusieurs semaines. C'est un excellent exemple de la façon dont la perspective aérienne unique que nous offre Ingenuity peut nous aider à repérer les zones d'intérêt devant le rover. Cette roche est située dans un creux linéaire à l'ouest de "Fall River Pass" et sa relation d'âge avec les dépôts riches en blocs à proximité est particulièrement intéressante, car ces sédiments pourraient représenter l'une des dernières étapes de la construction de l'éventail de Jezero. Nous souhaitons également déterminer dans quel type d'environnement cette roche s'est formée,  a-elle pu se déposer dans une rivière ou un lac ?


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Mars Perseverance Sol 879 - Caméra WATSON : Le rover Perseverance a acquis cette image à l'aide de sa caméra SHERLOC WATSON, située sur la tourelle à l'extrémité du bras robotique du rover. Cette image a été acquise le 10 août 2023 (Sol 879) à l'heure solaire moyenne locale de 13:49:03. Crédits : NASA/JPL-Caltech.


Sur un affleurement résistant à l'érosion nommé «Dream Lake», le rover a déployé sa boîte à outils habituelle: d'abord en utilisant son outil de dépoussiérage à gaz (gDRT) pour éliminer la couche de poussière, puis en effectuant une abrasion pour l'analyse scientifique de l'intérieur de la roche. La surface nettoyée par gDRT de la roche nous a intrigués, révélant une texture piquetée contenant des cristaux arrondis incrustés (voir l'image WATSON ci-dessus). Au cours du week-end, nous avons utilisé nos instruments scientifiques de proximité comme PIXL pour étudier plus en détail le patch d'abrasion.


Alors que nous continuons à analyser ces données, nous réfléchissons aux prochaines étapes de notre exploration de ce secteur fascinant. Cette semaine, nous prévoyons de faire un court trajet vers le sud, pour étudier un autre affleurement, dans une dépression, qui pourrait représenter une variation différente de la même unité voire un autre type de roche. Après cela, nous nous dirigerons vers le prochain champ de roches pour poursuivre notre exploration. Bientôt, nous roulerons vers l'ouest jusqu'au contact géologique, entre le délta et l'unité de marge, au lieu-dit « Mandu Wall ». Cela marquera la fin de notre campagne du delta supérieur et le début d'une nouvelle campagne pour enquêter sur l'intrigante unité carbonatée, le long du bord intérieur du cratère Jezero.

 

Gigapan de Neville :


http://www.gigapan.com/gigapans/233121


http://www.gigapan.com/gigapans/233123


http://www.gigapan.com/gigapans/233150


http://www.gigapan.com/gigapans/233164


http://www.gigapan.com/gigapans/233165


De tau :


index.php?act=attach&type=post&id=53691


(Ceci n'est pas un artefact du paléolithique)


index.php?act=attach&type=post&id=53692


index.php?act=attach&type=post&id=53671


index.php?act=attach&type=post&id=53672


index.php?act=attach&type=post&id=53666


Animation, proposée par pgrindrod (UMSF), montrant une roche étudiée, avant et après l'utilisation de l'outil de dépoussiérage gDRT)


index.php?act=attach&type=post&id=53673


 

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(Petit retour en arrière)


Perseverance observe le 54ème vol de l'hélicoptère Ingenuity 


https://mars.nasa.gov/resources/27635/perseverance-rover-watches-ingenuity-mars-helicopters-54th-flight/


La vidéo a été prise par l'imageur Mastcam-Z du rover à une distance d'environ 55 mètres.


L'Arizona State University à Tempe dirige les opérations de l'instrument Mastcam-Z, en collaboration avec Malin Space Science Systems à San Diego, sur la conception, la fabrication, les tests et le fonctionnement des caméras, et en collaboration avec le Niels Bohr Institute of l'Université de Copenhague sur la conception, la fabrication et les tests des cibles d'étalonnage.


Bon d'accord, on a déjà vu l'hélicodrone  effectuer des vols plus acrobatiques. Pour rappel, il s'agissait seulement, à cette occasion, d'essayer de comprendre pourquoi le vol précédent avait été interrompu brutalement. (Pour de complètes explications, se rapporter à mon post du 8 août un peu plus haut). En fait, sur Mars, la routine est pavée d'imprévus. :)

 

VIDEO :
https://mars.nasa.gov/system/video_items/6172_PIA25970.mp4


Le rover Perseverance Mars de la NASA a capturé cette vidéo du 54e vol de l'hélicoptère Ingenuity Mars le 3 août 2023. Après avoir effectué une «vérification de mouvement» avant le vol, l'hélicoptère décolle, plane à une altitude 5 mètres, et tourne vers la gauche, avant de revenir en arrière. La mission a effectué le court vol contextuel pour vérifier le système de navigation d'Ingenuity.
 

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Moins médiatisée que l'expérience Ingenuity, celle de MOXIE est également une grande réussite et pleine de promesses pour l'avenir de l'exploration martienne 

 

Traduction automatique :

 

https://www.jpl.nasa.gov/news/nasas-oxygen-generating-experiment-moxie-completes-mars-mission

 

L’expérience de génération d’oxygène MOXIE de la NASA achève sa mission sur Mars


Piloté avec le rover Perseverance, l’instrument s’est avéré être une technologie viable pour les astronautes sur Mars afin de produire de l’oxygène pour le carburant et la respiration.

 

Lorsque les premiers astronautes atterriront sur Mars, ils auront peut-être les descendants d’un appareil de la taille d’un four à micro-ondes à remercier pour l’air qu’ils respirent et le propulseur de fusée qui les ramène à la maison. Cet appareil, appelé MOXIE (Mars Oxygen In-Situ Resource Utilization Experiment), a généré de l’oxygène pour la 16e et dernière fois à bord du rover Perseverance de la NASA. Après que l’instrument se soit avéré beaucoup plus réussi que ses créateurs au Massachusetts Institute of Technology (MIT) ne l’attendaient, ses opérations sont terminées.
« Les performances impressionnantes de MOXIE montrent qu’il est possible d’extraire de l’oxygène de l’atmosphère de Mars - de l’oxygène qui pourrait aider à fournir de l’air respirable ou du propergol de fusée aux futurs astronautes », a déclaré l’administratrice adjointe de la NASA, Pam Melroy. « Le développement de technologies qui nous permettent d’utiliser des ressources sur la Lune et Mars est essentiel pour établir une présence lunaire à long terme, créer une économie lunaire robuste et nous permettre de soutenir une campagne initiale d’exploration humaine vers Mars. »


Depuis que Perseverance a atterri sur Mars en 2021, MOXIE a généré un total de 122 grammes d’oxygène, soit environ ce qu’un petit chien respire en 10 heures. À son plus haut niveau, MOXIE a pu produire 12 grammes d’oxygène par heure – deux fois plus que les objectifs initiaux de la NASA pour l’instrument – avec une pureté de 98% ou plus. Lors de sa 16e édition, le 7 août, l’instrument a produit 9,8 grammes d’oxygène. MOXIE a rempli avec succès toutes ses exigences techniques et a été exploité dans diverses conditions tout au long d’une année complète sur Mars, permettant aux développeurs de l’instrument d’en apprendre beaucoup sur la technologie.

« Nous sommes fiers d’avoir soutenu une technologie révolutionnaire comme MOXIE qui pourrait transformer les ressources locales en produits utiles pour de futures missions d’exploration », a déclaré Trudy Kortes, directrice des démonstrations technologiques, Direction des missions de technologie spatiale (STMD) au siège de la NASA à Washington, qui finance la démonstration de MOXIE.


MOXIE produit de l’oxygène moléculaire par un processus électrochimique qui sépare un atome d’oxygène de chaque molécule de dioxyde de carbone pompée dans la mince atmosphère de Mars. Au fur et à mesure que ces gaz circulent dans le système, ils sont analysés pour vérifier la pureté et la quantité d’oxygène produit.

 

Premier du genre
Alors que de nombreuses expériences de Perseverance répondent aux principaux objectifs scientifiques de la mission, MOXIE s’est concentrée sur l’exploration humaine future. MOXIE a servi de toute première démonstration de technologie que les humains pourraient utiliser pour survivre et quitter la planète rouge. Un système produisant de l’oxygène pourrait aider les missions futures de diverses manières, mais la plus importante d’entre elles serait en tant que source de propergol de fusée, qui serait nécessaire en quantités industrielles pour lancer des fusées avec des astronautes pour leur voyage de retour.
Plutôt que d’apporter de grandes quantités d’oxygène avec eux sur Mars, les futurs astronautes pourraient vivre en utilisant des matériaux qu’ils trouvent à la surface de la planète. Ce concept – appelé utilisation des ressources in situ, ou ISRU – est devenu un domaine de recherche en pleine croissance.
« MOXIE a clairement servi d’inspiration à la communauté ISRU », a déclaré le chercheur principal de l’instrument, Michael Hecht du MIT. « Cela a montré que la NASA est prête à investir dans ce type de technologies futures. Et c’est un produit phare qui a influencé l’industrie passionnante des ressources spatiales. »

 

Orientation future
La prochaine étape ne serait pas de construire MOXIE 2.0 – bien que Hecht et son équipe aient beaucoup appris sur la façon de concevoir une version plus efficace de l’instrument. Il s’agirait plutôt de créer un système à grande échelle comprenant un générateur d’oxygène comme MOXIE et un moyen de liquéfier et de stocker cet oxygène.

Mais plus que tout, Hecht aimerait voir d’autres technologies faire leur tour sur Mars. « Nous devons prendre des décisions sur les choses qui doivent être validées sur Mars », a déclaré Hecht. « Je pense qu’il y a beaucoup de technologies sur cette liste; Je suis très heureux que MOXIE ait été le premier. »

 

 

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Le 8/9/2023 à 01:19, Huitzilopochtli a dit :

Un bonjour de Paris passé inaperçu ! 

 

bonjour, merci à Jack et Huizi de continuer l'animation de ce fil.

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Bonjour,


Etudes des roches : Importance de l'unité de carbonate de marge (L'unité de marge est, de façon générique, une zone de transition séparant des secteurs géologiques différenciés.)


https://mars.nasa.gov/mars2020/mission/status/478/reading-the-rocks-the-importance-of-the-margin-carbonate-unit-on-mars/


Écrit par Erin Gibbons, collaboratrice étudiante à l'Université McGill


Après plus de deux ans et demi de tribulations et d'exploration, Perseverance se rapproche d'une destination très attendue : l'unité de carbonate de marge.


Les scientifiques de Mars 2020 ont été en effervescence la semaine dernière alors que  Perseverance faisait son approche finale vers une unité rocheuse spéciale qui a joué un rôle central dans la sélection de Jezero comme site d'atterrissage pour le rover Perseverance. Située dans une bande étroite le long du bord intérieur du bord ouest du cratère de Jezero, cette zone présente les signatures prononcées d'un minéral connu sous le nom de carbonate. Sur Terre, les carbonates se forment généralement dans les hauts fonds peu profonds des lacs d’eau douce ou alcalins. On suppose que cela pourrait également être le cas pour l'unité de carbonate de marge sur Mars : il y a plus de 3 milliards d'années, les eaux d'un lac dans le cratère Jezero auraient pu baignées ses rives, déposant cette couche de carbonate. Une hypothèse alternative est que les carbonates se forment par carbonatation minérale, où des minéraux silicatés (comme l'olivine) réagissent avec le CO₂ et sont convertis en carbonates.


Les carbonates intriguent pour plusieurs raisons. Premièrement, les carbonates peuvent offrir un aperçu de l’atmosphère ancienne de Mars. Ces minéraux se forment par une série de réactions chimiques qui commencent lorsque le dioxyde de carbone (CO₂) de l’atmosphère réagit avec l’eau liquide. Ainsi, en étudiant la présence, l'abondance et la composition isotopique de ces carbonates, notre équipe pourrait être en mesure de déduire les niveaux de CO₂ atmosphériques passés de Mars et d'obtenir des informations sur son histoire climatique.


Deuxièmement, les minéraux carbonatés constituent un excellent moyen de préserver les traces de vie ancienne, si elle existait. Lorsque les carbonates précipitent au début du processus de formation des roches, ils peuvent capturer un instantané de l’environnement dans lequel ils se sont formés, y compris tout signe de vie microbienne. Sur Terre, on a observé que des minéraux carbonatés se forment directement autour des cellules microbiennes, les encapsulant et les transformant rapidement en fossiles. Ceci est particulièrement précieux car une fois qu’un organisme est enfermé dans du carbonate, il peut être conservé très longtemps. Un autre exemple de fossilisation de carbonates sur Terre est celui des stromatolites, des structures en couches créées par des colonies microbiennes se développant dans des eaux saturées en minéraux. Les stromatolites représentent certaines des premières traces de vie sur Terre. 


Bien que nous ne sachions pas encore exactement comment se sont formées les roches marginales, ou le carbonate qu’elles contiennent, l’équipe est impatiente de forer ces roches et de percer leurs secrets. 


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Emplacement de Perseverance :  Il s'agit d'une vue orbitale montrant l'emplacement approximatif du rover Perseverance et de l'hélicoptère Ingenuity. Le matériau marbré de couleur claire sur le côté gauche de la carte, à environ 400 m devant le rover, correspond à l'unité Margin Carbonate. Crédits : NASA/JPL-Caltech. 


https://mars.nasa.gov/mars2020/mission/where-is-the-rover/


Emplacement du rover Perseverance : Cette carte interactive montre le site d'atterrissage du rover Perseverance de la NASA dans le cratère Jezero. Perseverance a atterri le 18 février 2021. La carte montre également l'emplacement de l'hélicoptère sur Mars.

 

De nouvelles étapes après le franchissement délicat d'un secteur rocheux 


https://mars.nasa.gov/mars2020/mission/status/481/new-milestones-despite-tricky-boulders/


Écrit par Eleanor Moreland, Ph.D. Étudiant à l'Université Rice


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Une vue sur les rochers : Perseverance utilise sa caméra de navigation droite pour saisircette image de la région du mur de Mandu, avec le bord du cratère au loin, le 10 septembre 2023 (Sol 909) à l'heure solaire moyenne locale de 15 :39 :33. . Crédits : NASA/JPL-Caltech. 


Au cours des deux derniers sols de planification, Perseverance a travaillé sur une navigation complexe d'un champ de rochers sur l'un des lobes au sommet du delta. L'équipe d'ingénierie a planifié des manœuvres spécifiques et utilisé  les capacités de navigation autonomes de Perseverance  pour contourner et finalement sortir du champ de rochers. Ce trajet a amené Perseverance à Mandu Wall, qui fait partie de l’unité de carbonate de marge. Mandu Wall est notre première rencontre avec les carbonates de marge ainsi que la plus proche où nous ayons été du bord de Jezero, maintenant au loin dans les paysages de Perseverance.


Même si la navigation dans le champ de blocs rocheux a pris du temps, elle a permis aux instruments d'enregistrer des données utiles pour l'équipe scientifique. SCAM (SuperCam Mast) a effectué  des analyses chimiques non ciblées  pendant le trajet pour étudier la composition des roches à mesure que nous nous dirigeons vers le bord du cratère. ZCAM (MastCam-Z) a acquis d'incroyables images du paysage de Mandu Wall, fournissant ainsi à l'équipe scientifique les premières images haute résolution de ces unités depuis la surface.


https://saf-astronomie.fr/les-cameras-de-perseverance/


Il s'agit d'une étape passionnante pour tous ceux qui ont examiné ces roches depuis l'orbite, en préparation des investigations de Perseverance. Le  blog de la semaine dernière  a abordé certaines des questions scientifiques intrigantes sur les carbonates de marge auxquels ces données contribueront à répondre (Voir plus haut).


En plus de s'extraire du champ dangereux de rochers, Perseverance a quitté la  limite de l'ellipse d'atterrissage d'origine , après avoir parcouru plus de 20 km dans sa traversée totale. Juste au-delà de la limite de l’ellipse d’atterrissage, Perseverance a également traversé un nouveau quadrilatère ( Référence cartographique) nommé quadrilatère de Ningaloo. Les quadrilatères dans Jezero portent  le nom de parcs nationaux et de réserves sur Terre , le quadrilatère de Ningaloo est correspond au nom du parc marin de Ningaloo, site du patrimoine mondial situé sur la côte de l'Australie occidentale.


Sortir du champ de rochers, sortir de l'ellipse d'atterrissage, entrer dans un nouveau quadrilatère et atteindre la marge des carbonates ne sont que quelques une des étapes du voyage de Perseverance à travers et au-delà du cratère Jezero. Nous avons hâte d'en voir la suite !

 

Journal de(s) vol(s) d'Ingenuity :

https://mars.nasa.gov/technology/helicopter/#Flight-Log

 

 

De Neville Thompson (UMSF) :


http://www.gigapan.com/gigapans/233334


http://www.gigapan.com/gigapans/233339


http://www.gigapan.com/gigapans/233411


Sombréro ou oeuf sur le plat fossilisé ?


Anaglyphe de Fred (UMSF)


index.php?act=attach&type=post&id=53868


De tau (UMSF)


index.php?act=attach&type=post&id=53855


index.php?act=attach&type=post&id=53856


On peut s'interroger sur le processus qui aurait contribuer à façonner cette curieuse forme ! Serpents sur UMSF propose une bulle de gaz dans de la lave...

 

Modifié par Huitzilopochtli
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il y a une heure, Huitzilopochtli a dit :

Anaglyphe de Fred (UMSF)

Superbe 8zi ce presse-agrumes préhistorique magnifiquement conservé avec son couvercle à côté :)

Bonne journée,

AG

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59ème vol pour Ginny, qui (sans doute inspiré par Duplantis) a battu son record d'altitude : 20 mètres !

Vol de 2 mn et 22 sec

 

 

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Bonjour,


De nouvelles étapes malgré un parcours semé de rochers redoutables


Écrit par Eleanor Moreland, Ph.D. Étudiant à l'Université Rice


https://mars.nasa.gov/mars2020/mission/status/481/new-milestones-despite-tricky-boulders/


Au cours des deux derniers sols de planification, Perseverance a travaillé sur une navigation complexe pour éviter un champ de rochers sur l'une des éminences au sommet du delta. L'équipe d'ingénierie a planifié des manœuvres spécifiques et utilisé  les capacités de navigation autonomes du rover pour contourner et finalement sortir du champ de rochers. Ce trajet a amené Perseverance à Mandu Wall, qui fait partie de l’unité de carbonate de marge. Mandu Wall est notre premier contact avec ces carbonates marginaux, au plus proche que nous ayons été du bord du cratère Jezero, qui est maintenant visible au loin, dans les images de Perseverance.


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Une vue sur ces rochers : Perseverance a utilisé sa caméra de navigation droite pour prendre cette image de la région du mur de Mandu, avec le bord du cratère au loin, le 10 septembre 2023 (Sol 909) à l'heure solaire moyenne locale de 15 :39 :33. . Crédits : NASA/JPL-Caltech.


Même si la navigation dans le champ de blocs a pris du temps, elle a permis aux instruments d'enregistrer des données utiles pour l'équipe scientifique. SCAM a effectué  des analyses chimiques non ciblées  pendant le trajet pour étudier la composition des roches, à mesure que nous nous dirigeons vers le bord de la caldeira. ZCAM a acquis d'incroyables images du paysage de Mandu Wall, fournissant ainsi à l'équipe scientifique les premières images haute résolution de cette zone depuis la surface. Il s'agit d'une étape passionnante pour tous ceux qui ont étudié ces roches depuis l'orbite, en préparation des investigations de Perseverance. Le  blog de la semaine dernière avait abordé certaines des questions scientifiques intrigantes sur les carbonates de marge auxquels ces données contribueront à répondre.


De tau, " Sol 908 Mastcam-Z filtre œil gauche 0 image brute filtre 0 image améliorée et filtre 1 à 6 composantes principales multispectrales" 


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index.php?act=attach&type=post&id=53888


index.php?act=attach&type=post&id=53889


En plus de sortir du champ de rochers, Perseverance a quitté la  limite de l'ellipse d'atterrissage d'origine , après avoir parcouru plus de 20 km dans son périple. Juste au-delà de la limite de l’ellipse d’atterrissage, le rover a également traversé un nouveau quadrilatère (section cartographique), nommé quadrilatère de Ningaloo. Ces dénominations sont empruntés à celles de parcs nationaux et de réserves sur Terre , le quadrilatère de Ningaloo est un hommage au parc marin de Ningaloo, un site du patrimoine mondial situé sur la côte de l'Australie occidentale.


Sortir du champ de rochers, sortir de l'ellipse d'atterrissage, entrer dans un nouveau quadrilatère et atteindre la marge des carbonates ne sont que quelques étapes à ajouter au voyage de Perseverance à travers et au-delà du cratère Jezero. Nous avons hâte d'en voir la suite !

 

La marge carbonatée,


Écrit par Denise Buckner, collaboratrice étudiante à l'Université de Floride


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Image Navcam du Sol 915 (16 septembre 2023), Perseverance image la zone d'abrasion d'Amherst Point, distinguant la première surface d'abrasion d'une roche dans l'unité marginale de carbonate. Crédits : NASA/JPL-Caltech.


Cette semaine sur Mars, Perseverance a officiellement lancé la campagne Margin en arrivant à Mandu Wall et en effectuant la première abrasion d'une roche au sein de l'unité marginale de carbonate ! Atteindre cette destination n'a pas été une tâche facile. Il a fallu plusieurs tentatives au rover pour  réussir à parcourir  un chemin d'environ 350 mètres de long et à travers un champ de rochers utilisant une combinaison de conduites autonomes et programmées pour éviter les dangers sur ce terrain accidenté. La limite lithologique du mur de Mandu marque un point de cheminement important le long de la montée vers le bord du cratère, car elle comprend une abondance de roches carbonatées dont on suppose qu'elles se sont formées par précipitations, à la suite de l'activité aqueuse qui régnait autrefois à la surface de Mars. L'altération des minéraux ignés par l'eau est un autre mécanisme possible qui pourrait expliquer l'origine de ce carbonate.


La campagne Margin est dédiée à l'exploration de l'origine, de l'altération et de la pertinence astrobiologique des  carbonates marginaux  qui entourent le bord supérieur de Jezero. Comment se sont formées ces roches ? Comment ont-elles changé depuis leur formation, et que peut nous apprendre leur altération sur l’évolution de l’environnement martien ? Quelle est la relation entre les carbonates marginaux et les roches qui les entourent ? Ce carbonate pourrait-il contenir des biosignatures potentielles ou des informations sur l’habitabilité ? Ce ne sont là  quelques-unes des questions scientifiques qui motivent la campagne Margin.


Ce quatrième segment de la mission Mars 2020 devrait durer environ 230 sols (équivalent à environ 8 mois terrestres) et verra Perseverance parcourir les carbonates marginaux jusqu'au bord du cratère, s'arrêtant pour mener des recherches scientifiques à distance et de proximité, observations et forages, jusqu'à 4 carottes en cours de route.

En atteignant le bord de la caldeira, Perseverance abordera la « Campagne de la bordure intérieure » axée sur l’exploration de cette limite supérieure autour du bord de Jezero, avant de finalement quitter le cratère et de poursuivre avec la « Campagne hors de Jezero ». À court terme, des observations scientifiques de proximité de la nouvelle zone d'abrasion « Amherst Point » à Mandu Wall sont prévues pour les prochains sols. Une fois transmises sur Terre, ces données collectées par  SHERLOC ,  PIXL, et  SuperCam  aideront l'équipe scientifique à décider si elle doit forer cette roche, ou chercher ailleurs et sélectionner une cible différente à échantillonner pour la première carotte de la campagne Margin !


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Et
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Pas aussi beau que le désert de Wadi Rum (Jordanie) où j'ai voyagé la semaine dernière, mais ce panorama à 360° vaut le coup d'oeil :

 

 

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Salut,


Les systèmes autonomes aident Perseverance à faire plus de science sur Mars


https://mars.nasa.gov/news/9482/autonomous-systems-help-nasas-perseverance-do-more-science-on-mars/


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Cette mosaïque montre une partie du chemin emprunté par le rover  à travers une partie d'un champ de rochers surnommé « Snowdrift Peak ». Avec l’aide de son système de navigation autonome, AutoNav, Perseverance a parcouru ce terrain beaucoup plus rapidement que les rover précédents n’auraient pu le faire. Crédits : NASA/JPL-Caltech.


En environ un tiers du temps qu'il aurait fallu à d'autres rover martiens de la NASA, Perseverance a récemment parcouru un champ de rochers d'environ un demi-kilomètre. Pendant que les planificateurs tracent les itinéraires généraux du rover, Perseverance gérait seul les détails de la navigation sur le terrain, surnommé « Snowdrift Peak », grâce à l'AutoNav, système de conduite autonome qui permet de réduire le temps de conduite entre les zones d'intérêt scientifique.


En fait, Perseverance a établi des records de vitesse du rover sur Mars depuis son atterrissage en février 2021. Les exploits d'AutoNav ont été détaillés dans un article sur les systèmes autonomes publié dans le numéro de juillet de la revue Science Robotics .


Tyler Del Sesto travaille sur le logiciel d'AutoNav  depuis sept ans. Il avait l'habitude de penser que parfois les obstacles placés devant la réplique terrestre de Percy, OPTIMISM, lors des tests dans le Mars Yard du Jet Propulsion Laboratory, étaient exagérément difficiles. Il a changé d'avis après le parcours martien de Snowdrift Peak.


"C'était beaucoup plus dense que tout ce que le rover avait rencontré auparavant - totalement jonché de ces gros rochers",  Del Sesto, responsable adjoint de la planification de Perseverance au JPL. « Nous ne voulions pas en faire le tour car cela nous aurait pris des semaines. Plus de temps passé à conduire signifie moins de temps consacré à la science, alors nous nous sommes plongés dans le vif du sujet.


1698


L'AutoNav de Perseverance ouvre la voie : Cette image composite, acquise le 29 juin et annotée au JPL à l'aide d'un logiciel de visualisation, montre le chemin parcouru à travers une section dense de rochers. La ligne bleu pâle indique la trajectoire du centre des moyeux des roues avant, tandis que les lignes bleu foncé montrent les trajectoires des six roues du rover. Crédits : NASA/JPL-Caltech.


Le 26 juin, Perseverance est entré dans la zone est de Snowdrift Peak. Avec deux arrêts à côté des rochers que l'équipe scientifique souhaitait inspecter, le parcours en ligne droite traversant Snowdrift couvrirait une distance de 520 mètres. Au moment où le rover a quitté le bord ouest du champ de rochers le 31 juillet, il avait parcouru 759 mètres – une grande partie de la distance supplémentaire provenant des manœuvres AutoNav autour de rochers non visibles dans les images de l'orbiteur utilisées pour planifier l'itinéraire. 


"Si l'on exclut les sols consacrés à la science, la traversée à travers Snowdrift Peak n'a pris que six sols en conduite autonome, ce qui est probablement 12 sols plus rapides que ce que Curiosity aurait réalisé", affirme Del Sesto. « Bien sûr, tout le monde dans l’équipe sait que nous n’avons atteint ce niveau de performance qu’en nous appuyant sur l'expérience des "ancêtres". Sojourner, Spirit, Opportunity et Curiosity ont été les pionniers.


Sur les roues des rover précédents


Une forme de navigateur à base de silicium est utilisée depuis que le premier rover sur Mars a commencé à éviter les rochers en 1997. À l'époque, Sojourner, de la taille d'un four à micro-ondes, devait s'arrêter tous les 13 centimètres pour que son cerveau informatique puisse faire le point sur son environnement avant d'aller plus loin. Les rover martiens suivants – Spirit et Opportunity, de la taille d'une voiturette de golf (arrivés en 2004) – pouvaient parcourir des distances allant jusqu'à 0,5 mètre avant de devoir eux aussi s'arrêter et déterminer les prochains mouvements.


Curiosity, qui a atterri en 2012, a récemment bénéficié d'une mise à niveau logicielle pour aider à prendre des décisions de conduite, mais Perseverance présente plusieurs avantages : avec des caméras plus rapides, le rover peut prendre des images assez rapidement pour traiter son itinéraire en temps réel, et il dispose d'un ordinateur supplémentaire. entièrement dédié au traitement d'image, éliminant ainsi le besoin de faire une pause pour décider de son prochain mouvement.

 


AutoNav évite un rocher : réalisée avec des données enregistrées par Perseverance lors d'un trajet autonome le 15 juillet, cette animation montre comment le rover a utilisé AutoNav pour manœuvrer autour du rocher de 35 centimètres au centre gauche. Les lignes bleues et magenta émanant de l'avant du rover indiquent les chemins présentant des dangers potentiels. Crédits : NASA/JPL-Caltech.


"Notre rover est l'exemple parfait du vieil adage" deux cerveaux valent mieux qu'un "", indique Vandi Verma, auteur principal de l'article et ingénieur en chef de la mission pour les opérations robotiques au JPL. "Perseverance est le premier rover doté de deux cerveaux informatiques travaillant ensemble, lui permettant de prendre des décisions immédiates."


Cette capacité autonome a permis à Perseverance d'établir de nouveaux records pour le tout-terrain sur Mars, notamment une distance de conduite en une seule journée de 347,7 mètres, et la plus longue conduite sans assistance humaine :  699,9 mètres. Mais ces réalisations ont eu lieu lorsque le rover traversait le terrain relativement plat du fond du cratère Jezero, sans gros rochers ni autres cratères sur son chemin. C'est pourquoi cette récente navigation sur Snowdrift Peak, jalonnée de rochers, a impressionné même les ingénieurs qui planifient les parcours des rover.


Nouvelle campagne, nouveau terrain


Bien que le champ de rochers soit peut-être dans le rétroviseur métaphorique de Perseverance, d’autres défis de conduite nous attendent. Le rover a commencé sa quatrième campagne scientifique le 7 septembre en traversant le « Mur de Mandu », une ligne de crête séparant deux unités géologiques le long du bord intérieur du bord ouest du cratère Jezero. Les données orbitales indiquent que la zone est remplie de carbonates , ce qui peut fournir des données inestimables sur l'histoire environnementale de Mars ainsi que d'avoir préserver les signes d'une vie microbienne ancienne, le cas échéant.


"L'époque où une équipe scientifique de rover pouvait examiner les caractéristiques de l'horizon martien et les classer pour un examen futur est révolue", explique Ken Farley, scientifique du projet au Caltech de Pasadena. "Nous devons être sur nos gardes, car les capacités autonomes du rover peuvent laisser penser que quelque chose que nous pensons au loin, sur un sol, est en fait juste devant – ou même derrière nous !"


Les nouvelles possibilités d'exploration s'accompagnent de nouveaux défis : un substrat rocheux brisé, des pentes plus élevées et des dunes de sable, ainsi que de petits cratères d'impact dans le futur proche de l'exploration.


"Ce nouveau terrain va certainement nous tendre quelques embûches, à nous et à AutoNav", avoue Mark Maimone, chef d'équipe adjoint pour les opérations robotiques de la mission. « Mais c’est là que se trouve la science. Nous sommes prêts."


Pano de qui vous savez : http://www.gigapan.com/gigapans/233470


 

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Un montage original du 59ème vol... Mais Ginny vient déjà d'effectuer son 60ème !

 

 

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Bonjour,


De neville, préambule :


https://www.gigapan.com/gigapans/233622


Voyage à Jurabi Point


Écrit par Athanasios Klidaras, Ph.D. Étudiant à l'Université Purdue


https://mars.nasa.gov/mars2020/mission/status/486/journey-to-jurabi-point/


Turquoise Bay : échantillonnage d'un substrat rocheux spécial dans l'unité marginale


Écrit par Adrian Broz, chercheur postdoctoral, Université Purdue/Université de l'Oregon


https://mars.nasa.gov/mars2020/mission/status/490/a-tale-of-turquoise-bay-sampling-unique-bedrock-at-the-marginal-unit/
Jurabi%20Point_Screenshot_web.jpg


Vue orbitale de l'emplacement du rover par rapport à "Jurabi Point", qui est la prochaine étape de la campagne Margin. Crédits : NASA/JPL-Caltech.

 
Le rover est toujours en mouvement. Avec notre premier échantillon de l'unité de marge, nous planifions déjà notre prochain arrêt. L'une de nos futures destinations est un endroit nommé « Jurabi Point » que les scientifiques de l'équipe attendaient avec impatience d'explorer, et cela avant même d'atterrir.


De tau (UMSF) Mosaïque de micro-imageur à distance Sol 924. On y distingue bien trois séries d'impacts laser. Suivi du contexte local où la roche est pointée par une marque bleue, en bas à gauche de l'image :


index.php?act=attach&type=post&id=53936


index.php?act=attach&type=post&id=53938


Mais d’abord, nous terminons l'étude de notre espace de travail actuel. Alors que nous continuons à analyser les données collectées par nos instruments scientifiques de proximité utilisés lors de l'abrasion de la première unité de marge, nous avons effectué un court trajet vers un secteur voisin présentant un intérêt certain. Les images prises par la caméra Mastcam-Z montrent ici des caractéristiques courbes dans la roche. Nous espérons qu'une brève étude sur ce site à l'aide de nos instruments scientifiques à distance comme la SuperCam fera la lumière sur les structures sédimentaires et l'histoire des évènements ayant participés à la formation de l'unité de marge. Ensuite, nous poursuivrons notre route vers le nord sur 1 km, jusqu'à « Jurabi Point ».


De PDP8E (UMSF) Gif de nuages au sol 927 :


index.php?act=attach&type=post&id=53953


De tau : Mosaïque de micro-imageur à distance Sol 928


index.php?act=attach&type=post&id=53955


De neville Thompson Gigapan du sol 934 : 


https://www.gigapan.com/gigapans/233614


Qu’est-ce qui rend « Jurabi Point » si intéressant sur le plan scientifique ? Eh bien, c'est ce que les géologues appellent une « triple jonction » : un endroit où trois unités géologiques se rencontrent. Plus précisément, c'est là que se croisent une unité riche en blocs, une de roche sédimentaire supérieure puis celle de l'unité de marge. Explorer les contacts entre ces trois unités nous aidera à clarifier leurs successions chronologiques, tout en nous donnant également une autre chance d'étudier et éventuellement d'échantillonner une roche après l' échec de notre précédente tentative de prélèvement.


De tau : Mosaïque de micro-imageur à distance Sol 939


index.php?act=attach&type=post&id=54013

 

1. Sol 939 Mastcam-Z filtre 0 image améliorée.
2. L'analyse des composants principaux des filtres multispectraux de l'objectif gauche 1 à 6 a entraîné d'étranges ombres rouges en arrière-plan. Apparemment, une rafale de poussière ou un tourbillon de poussière est passé en arrière-plan lorsque les filtres 1 et 2 ont été activés.
3. Composants principaux utilisant uniquement les images "sans poussière" des filtres 3 à 6


index.php?act=attach&type=post&id=54016


index.php?act=attach&type=post&id=54017


index.php?act=attach&type=post&id=54018


Une fois que nous aurons terminé notre étude à la triple jonction « Jurabi Point », nous prévoyons de nous diriger vers l'ouest, en documentant les changements dans l'unité de marge au fur et à mesure que nous remontons sa pente. Nous terminerons la campagne Margin en descendant pour la première fois dans la vallée de Neretva (canal fluvial qui alimente le delta ouest) afin d'enquêter sur une énigmatique unité rocheuse aux tons clairs exposée dans la paroi du canal.


Mais avant cela, histoire de Turquoise Bay : échantillonnage d'un substrat rocheux unique dans l'unité marginale


Écrit par Adrian Broz, chercheur postdoctoral, Université Purdue/Université de


sol942_web1.jpg


Image Mastcam-Z (Sol 942, zcam05068) d'une carotte de roche forée collectée dans le substrat rocheux de Turquoise Bay dans l'unité marginale, cratère Jezero, Mars. Crédits : NASA/JPL-Caltech/ASU.


L'équipe de Perseverance a exploré une nouvelle zone de l'unité de marge du cratère Jezero, où des signatures carbonatées avaient été observées depuis l'orbite. Il est important de noter que les carbonates qui se forment dans les roches peuvent stocker un enregistrement du climat lors de leur formation et peuvent également préserver les biosignatures.


De tau, Image brute de l'œil droit du Sol 945 Mastcam-Z et gros plan en anaglyphe  Les images et Raws ont été acquises le 17 octobre 2023 :


index.php?act=attach&type=post&id=54051


index.php?act=attach&type=post&id=54054


Raws Image


NLF_0948_0751074196_165ECM_N0460000NCAM0


NLR_0945_0750833247_440ECM_N0460000NCAM0


NLR_0945_0750833206_346ECM_N0460000NCAM0


Perseverance est en route vers une région particulièrement intéressante de l’unité Marginale, connue sous le nom de Jurabi Point, où trois unités rocheuses semblent se rencontrer. Ces différents types de roches sont des roches sédimentaires du delta supérieur, une zone jonchée de roche carbonatées particulières de l'unité marginale. 


Il est intéressant de noter que les signatures de minéraux carbonatés observés depuis l’orbite semblent être les plus fortes dans le secteur de notre emplacement actuel. Un carottage à cet endroit peut contenir des minéraux carbonatés et sert donc d'échantillon représentatif pour la campagne d'études de cette unité.


Dans le cadre de l'enquête en cours sur les roches de la région, Perseverance a récemment réalisé un patch d'abrasion sur une grande dalle de substrat dans Turquoise Bay. La surface d’abrasion a été dégagé d'une épaisse couche de poussière et a révélé des textures et des caractéristiques intéressantes dans la roche mise à nu ! L’équipe de Percy a soigneusement analysé ces roches que les chercheurs ont comparé avec les carottes de roches précédemment collectées.


Le substrat rocheux de Turquoise Bay a été jugé unique, et donc digne d'un prélèvement. Une carotte a été collectée avec succès par le rover. Les images Mastcam-Z ont confirmé qu'elle avait été bien acquise et que le prélèvement est maintenant scellé pour un éventuel retour sur Terre.


Au cours des prochains Sols, Perseverance mènera des recherches par télédétection sur les résidus du forage, car ils peuvent fournir un aperçu de la composition potentielle de l'intérieur de la roche. Une fois l'échantillonnage réalisé, nous terminerons  le trajet jusqu'à Jurabi Point où Perseverance fera de la science à distance (mastcam Z & SuperCam) et de proximité ( Sherloc, Watson Cam et PIXL) pour étudier les roches à des niveaux plus élevés dans l'unité Marginale.


 

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