Kaptain

Hubert Reeves sur France Culture

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J'irais beaucoup plus loin que Super d'ailleurs, considérez ça comme un délire si vous le voulez, mais quand on regarde la configuration et la constitution de notre système solaire, c'est comme si tous ces corps très différents étaient destinés pour quelques uns d'entre eux à une exploitation dans un futur lointain. Je pense à Mars pour le minerai, à Jupiter pour l'hydrogène, etc...
Je sais, c'est du délire , mais si la civilisation a une chance de perdurer sur la Terre, cette dernière n'est pas inépuisable en matière première et énergie. Je crois à une sorte de prédestination en fait, un sujet intéressant de SF en tous les cas.
Si un producteur/réalisateur intéressé par ce sujet passe par ici, me contactez avant SVP, y'a d'abord une histoire de pépettes à régler avec bibi.

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« …Sinon, attention, les gars, le "principe de banalité" ou "principe de Copernic" est en train d'être fortement mis en cause, par ailleurs, par la quête des exo systèmes planétaires... C'est nouveau, et c'est passionnant : contrairement à l'intuition commune, notre système solaire (je ne parle même pas de la Terre) apparait de plus en plus comme une étrangeté dans le ciel. C'est fascinant, et c'est nouveau... Je suis entrain de travailler là dessus pour un gros projet... Je ne suis évidemment pas entrain de dire que c'est dieu qui a fait ça, juste vous mettre en garde sur le statut extrêmement particulier du système solaire, de la Terre… »
(SF)

C’est beaucoup trop tôt pour tirer de telles conclusions ! Les futures missions TESS et PLATO, ESPRESSO bientôt installé sur le VLT, vont probablement découvrir de nombreux systèmes ressemblant au nôtre, avec des planètes telluriques dans la Z.H de leur étoile (du reste si les roues à réaction de KEPLER avaient tenues une ou deux années de plus ce serait déjà fait…)
Les orbites des exoplanètes ne sont pas systématiquement excentriques non plus, à mesure que les découvertes s’amoncellent cette particularité tend à s‘estomper ; Quant à la présence d’un gros satellite pour stabiliser l’axe de rotation d’une planète, ce n’est pas une condition sine qua non pour l’apparition de la vie (même si ça favorise son développement)
En fait la grosse surprise c’est cette surreprésentation des grosses Neptune, qui n’existent pas dans le système solaire.

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Pas trop tôt du tout, Jackbauer...

C'est ce qui fascine en ce moment les astronomes, cette émergence statistique des données.

La singularité avérée (modulo le fait qu'il y a mille milliards de systèmes dans la Galaxie, bien sûr) et qui reste à quantifier, est due à son architecture, et surtout à son histoire singulière : le "Grand tack".

On a rien qui ressemble à ça dans le ciel aujourd'hui.

L'autre question qui agite le monde des exoplanétologues aujourd'hui, c'est évidemment la question de Fermi, le silence du cosmos devenant de plus en plus assourdissant au fur et à mesure de la découverte des exoplanètes : mille milliards dans la Galaxie, au bas mot.

J'insiste, pour VL que je ne trouve pas drôle du tout, sur le fait que ces données objectives n'ont rien à voir avec une croivance religieuse.

Affirmer, par exemple, que les étoiles de type supergéantes O sont rarissimes est un fait, je n'y peux rien. On peut poser la question de la rareté des systèmes planétaires habités dans l'Univers sans devoir être pris pour un illuminé religieux.

S

[Ce message a été modifié par Superfulgur (Édité le 31-05-2015).]

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On peut aussi poser la question de la rareté des systèmes planétaires habités dans l'Univers sans devoir être pris pour un sombre athée .

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La migration des planètes est constatée dans d'innombrables cas !
Des ceintures de Kuiper sont détectées, des réservoirs de comètes...
Tout cela est universel...

Bon ce qui est encore invérifiable c'est la tectonique des plaques

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quote:
L'autre question qui agite le monde des exoplanétologues aujourd'hui, c'est évidemment la question de Fermi, le silence du cosmos devenant de plus en plus assourdissant au fur et à mesure de la découverte des exoplanètes : mille milliards dans la Galaxie, au bas mot.

Il y a un programme d'écoute sérieux qui permet d'affirmer ça ?

D'autre part, est-ce qu'il n'y aurait pas un poil de biais d'observation dans les statistiques actuelles ? Un truc similaire au système solaire est-il caractérisable par les moyens de détection actuels ?

Ensuite, même si les lois de probabilités (ou les Voies du Seigneur) impliquent une seule espèce émettrice par galaxie, ça nous en fait quand même une cinquantaine rien que dans le groupe local

[Ce message a été modifié par PascalD (Édité le 31-05-2015).]

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Si d'autres civilisations comme la notre existent, on a quasiment aucune chance de le savoir !
Les lois de la physique sont les mêmes pour tous : impossible de voyager plus vite que la lumière

Pour les programmes "sérieux", il faut noter que le futur réseau SKA va rechercher d'éventuels signaux, on ne sait jamais...

[Ce message a été modifié par jackbauer 2 (Édité le 31-05-2015).]

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brizhell > "En résumé, quelle valeur (au sens étymologique du terme) associer a une spiritualité qui ne découle par uniquement du sens métaphysique ?"


La métaphysique ne s'intéresse pas aux objets étudiés par les disciplines empiriques des sciences, mais implique le dépassement de toute vision du Réel réduit à la seule matérialité.
Même si "l'élan spirituel" comprend aussi l'aspiration à entrer en contact avec une Réalité plus grande, il tend à réconcilier le matériel et l'immatériel dans sa quête en demeurant attentif aux acquis et progrès de la science. C'est déjà une première ligne de démarcation de la spiritualité face à la métaphysique.

De plus, quand j'écris plus haut que "la spiritualité couvre un champ sans doute plus large que la seule métaphysique", c'est surtout parce qu'elle implique des pratiques et un art de vivre. Car la vraie spiritualité, vivante, c'est aussi une quête, une expérience personnelle, un éveil à notre réalité intérieure, à l'expérience esthétique, et même à la sagesse. Bref, c'est bien plus une aventure de la conscience qu'un parcours métaphysique ou religieux. Un chemin sans doute long et difficile qui demande un véritable investissement et nécessite d'avoir, un temps, l'esprit libéré des contraintes et des tracas de la vie moderne.

Autant dire que j'ignore encore où ce chemin peut réellement conduire, mais il me semble bien plus prometteur que celui qui impliquerait de devoir prioritairement adhérer aux mythes, doctrines et dogmes des institutions religieuses.


brizhell > "peut-on remettre en doute la perception du réel que l'on peut définir dans le cadre rigoureux (mais reproductible) de la science ?"

L'esprit scientifique nous apprend à nous défaire de la représentation subjective au sens le plus ordinaire : celle des partis pris, des prises de position idéologiques, des vues partiales, fantaisistes, des spéculations, des préjugés divers et variés.
Et la science se présente à nous comme l'élaboration d'une connaissance en forme de système dont la marque spécifique est d'être une représentation de la connaissance, un savoir fondé sur l'approche objective, qui n'évoque et ne retient que le mesurable et quantifiable, ce qui est déjà beaucoup.

Mais on bute toujours sur les notions de "réel objectif" de la science, et de "réel en soi" de Kant, c'est à dire le "réellement réel" de Platon.

La science n'a bien sûr pas accès à la métaphysique de la "Chose en soi" (Bernart D'Espagnat parle de "Réel voilé"), il n'est d'ailleurs même pas assuré que la métaphysique suppose nécessairement une réalité existante "en-soi", hors de la démarche objective.

­Pour Bernard d'Espagnat, la richesse du contenu de la science ne réside pas dans les descriptions fluctuantes que celle-ci propose de la réalité, mais bien dans son aptitude à nous fournir une synthèse rationnelle, donc éclairante pour l'esprit, des phénomènes observés. Ce qui signifie en particulier une synthèse de notre capacité à les prédire. Le réel est bien là, mais il reste voilé.

­Plus haut je rappelais aussi que la science, contrairement à la pensée mythique, est avant tout partielle et ne vise donc pas à tout expliquer à la fois. A la fin de l'épisode consacré à Newton dans la série "Entre Terre et Ciel", Luminet évoque très justement "le processus sans fin de la recherche scientifique". Questionné très judicieusement sur cet aspect par Serge Brunier , il répond – je le cite :

"L'océan de la connaissance aura toujours un horizon, et l'horizon s'élargit à mesure que nos connaissances s'agrandissent. On ouvre constamment de nouvelles portes, et l'océan de l'inconnu reste toujours aussi vaste"


Tout ça c'est la faute à Kaptain et de sa "vieille tendresse" pour Reeves.. pffff..

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Alors le coup du silence assourdissant, c'est une énorme blague !
En l'état actuel, on ne serait même pas fichu de détecter la soeur jumelle de la Terre avec sa civilisation humaine à plus de 15 a.l.
D'ailleurs, le "résultat" récent affirmant le fameux silence assourdissant repose sur la recherche d'hyper civilisations qui au bas mot consommeraient autant d'énergie que leur étoile en produit, et surtout repose sur l'hypothèse que ces civilisations pourraient investir autant d'énergie dans les communications radios...

Sinon, pour Alain, j'invite à lire les nombreux travaux sur l'intelligence animale. Depuis 20 ans, même au niveau du psychisme, de nombreux caractères que l'on croyait spécifiquement humain s'avèrent être des propriétés communes à de nombreuses espèces : Le sens du nombre (perroquets), l'altruisme (grands singes), le rire (singes, rats,...), la capacité à résoudre des problèmes complexes (singes, corneilles,...), la théorie de l'esprit (grands singes, éléphants), la conscience de soi (éléphants), l'existence d'une culture (chimpanzés, bonobos), etc etc
L'Homme n'est pas une rupture, il s'inscrit dans une continuité.
J'invite à lire dans les numéros du mois de juin, La Recherche, sur l'altruisme, et Pour La Science, sur le rôle de la néoténie dans le fonctionnement humain.

Sinon, une remarque concernant la croissance de la complexité dans le vivant, elle est inévitable. Quand on a travaillé avec les algorithmes génétiques, on le constate, les systèmes soumis à des mutations aléatoires et soumis à la sélection naturelle tendent à se complexifier. Simplement parce qu'ils tendent naturellement à explorer (du fait de la dynamique aléatoire) l'ensemble des espaces des configurations possibles. C'est quelque chose d'uniquement limité par les contraintes environnementales. Ce qui est étonnant, c'est que c'est quelque chose de bien connu des biophysiciens, mais très peu connu des biologistes. Mais là on touche à un autre problème, celui de l'interdisciplinarité

[Ce message a été modifié par Tournesol (Édité le 31-05-2015).]

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Je parlais de banalité au sens du "glorieux accident" de Gould. Quant à l'absurdité, elle pourrait être drôle si elle n'était pas si souvent dramatique...

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Rien a ajouter Daniel... Je voit que nous avons les mêmes références et mêmes lectures, même si parfois on abouti à des lectures amenant des conclusions opposables, ce qui n'est pas le cas ici.

Merci aussi d'avoir évité l'inchoatif de l'ineffable

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Chuis pas v'nu là pour être drôle Super mais grave. C'est une question sérieuse qui me dépasse, qui nous dépasse tous.
Ce n'est pas de l'ordre de la croyance mon truc, c'est au delà, une sorte de prédétermination d'évènements à venir, causés/orientés par la configuration de ce système solaire. Enfin bref, la colonisation naturellement programmée de ces planètes par l'homme.
La question qui me taraude est de savoir si c'est uniquement une question de statistique ou du "déterminisme" pur. Les religions n'ont absolument rien à voir dans ma réflexion.
Mais bon, je suis probablement hors sujet dans cette discussion.

[Ce message a été modifié par VL (Édité le 01-06-2015).]

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VL je ne comprends pas pourquoi on irait coloniser des planètes, non pas inhospitalières mais carrément mortelles pour l'homme alors que la notre a tout prévu (par hasard ! )pour que la vie y prolifère !

A nous de préserver notre "Eden", sinon autant mourir ici que d'aller crever sur le champ (désertique) ailleurs.
A moins que bien entendu on débarque sur celle qui nous attendait frénétiquement avec des prés et des vaches qui broutent l'herbe et pourquoi pas une borne Wifi tout près de la trayeuse

Pour en revenir à la différence homme/animal, chers amis Tournesol et Denis, si des scientifiques doivent faire des études pour mettre en évidences quelques (j'ai bien dit quelques) particularités communes c'est vraiment que ce n'est pas très évident ...

Et la recherche n'est-elle pas quelquefois un tout petit peu orientée pour aider à obtenir les résultats souhaités ? Meuh non !

En outre les animaux ne sont pas des boites de conserve , ils ont un cerveau comme nous indispensable au fonctionnement du métabolisme, à la survie, etc, et je ne doute qu'ils puissent éprouver des sentiments ou avoir une mémoire, même pas qu'ils aient une forme d'intelligence et il en faut beaucoup pour perpétuer l'espèce .

On arrive à leur faire faire ceci ou cela, oui, mais est-ce que vous êtes conscients de l'abîme qui les sépare de l'homme .
Où est la créativité dans le domaine de l'abstrait, l'art, les sciences, etc ... ?

Je ne doute pas qu'avec votre créativité débordante on ne me trouve pas un contre exemple sur You Tube genre quelque animal de cirque dressé patiemment pendant de longs mois avec récompense à l'appui !

De nombreuse espèces étaient déjà là bien avant l'homme . Pourquoi les tortues par exemple, présentes il y 250 Millions d'années n'ont elles évolué en rien (comme d'ailleurs les autres espèces) pour ce qui concerne la créativité ?

L'homme, seul, un accident de la Nature ...


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quote:
Pour en revenir à la différence homme/animal, chers amis Tournesol et Denis, si des scientifiques doivent faire des études pour mettre en évidences quelques (j'ai bien dit quelques) particularités communes c'est vraiment que ce n'est pas très évident ...

Encore aujourd'hui, on est obligé de faire des études pour convaincre les gens qu'il n'y a pas de différences entre les différents peuples de la Terre. Manifestement, il y a des gens avec des ""arguments"" pour contrer la démonstration scientifique que noir, jaune, blanc, rouge... tous pareils, et certains de ces "contre arguments" sont voisins de celui que tu donnes là !

Par ailleurs, la nécessité des études scientifiques vient justement de la nécessité de méthodes pour aller au-delà du préjugé.
Le rat par exemple rigole dans l'ultrason, donc oui, le fait que le rat se marre n'a rien de trivial !
De nombreuses expériences ont nécessité la mise en place de protocoles capables de passer outre la barrière du langage.
On a tendance à dénigrer ceux qui ne sont pas comme nous. A ce jeu là, du fait de l'absence de langage évident, on a longtemps nié le fait qu'un bébé était conscient, souffrait, etc etc...

quote:
Pourquoi les tortues par exemple, présentes il y 250 Millions d'années n'ont elles évolué en rien (comme d'ailleurs les autres espèces) pour ce qui concerne la créativité ?

Voici venu le dieu des brèches !
Sinon, plus sérieusement, peut-être parce que cela nécessite la mise en place de gènes qui d'un point de vue séquentiel ne pouvaient pas apparaître plus tôt !?
Ou tout simplement parce que tu ne vois pas la créativité dans le monde animal.
On parle des corneilles qui utilisent les roues de voiture pour casser les noix ? On parle de ces mêmes corneilles qui savent utiliser une brindille et en adapter la taille pour attraper un objet ? On parle de ces singes qui ont appris à nettoyer leur nourriture ? On parle de ces chimpanzés qui portent des "bijoux" ou façonnent des outils (certains pensent qu'il faut même déplacer les chimpanzés et les bonobos dans le genre homo) ?

Les animaux sont créatifs, en tout cas certains. Cette créativité est axée sur la résolution de problèmes vitaux.
La caractéristique de l'Homme, c'est que la créativité devient gratuite. Pourquoi ? Parce que chez l'Homme la créativité devient un jeu, pas un enjeu vital (pas nécessairement du moins).
Pourquoi cette différence chez l'Homme ? Parce que l'Homme a une remarquable plasticité neuronale spécifique des individus juvéniles en phase de jeu et d'apprentissage (les deux sont liés). Chez la plupart des espèces, cette plasticité disparaît avec l'âge. Chez l'Homme, ce n'est pas le cas, parce qu'à un moment donné, il y a un gène ou un petit groupe de gènes qui ont mutés.
Certains pensent même que ces mutations sont aussi à l'origine de maladies du cerveau, ou de troubles psychiatriques. Ceci explique aussi à quel point nous sommes un accident.

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Je suis bien d'accord, Tournesol, la mission du chercheur est de comprendre la Nature avec par définition comme seule réponse la science .

quote:
Ou tout simplement parce que tu ne vois pas la créativité dans le monde animal.

Jamais entendu parler de philosophes, écrivains, peintres, physiciens, etc, chez les animaux . On est à des années-lumière des exemples que tu donnes en faveur des animaux !
Mais évidemment pour nous c'est le cas pour cause de mutation génétique ...

Mais oui Tournesol tu as raison, surtout quand tu dis :

"Pourquoi cette différence chez l'Homme ? Parce que l'Homme a une remarquable plasticité neuronale spécifique des individus juvéniles en phase de jeu et d'apprentissage (les deux sont liés). Chez la plupart des espèces, cette plasticité disparaît avec l'âge. Chez l'Homme, ce n'est pas le cas, parce qu'à un moment donné, il y a un gène ou un petit groupe de gènes qui ont mutés."

Et pourquoi nous seuls avons cette remarquable plasticité etc, etc, ?

Ah oui la voila la preuve scientifique qu'elle est bonne comme preuve :

"...à un moment donné, il y a un gène ou un petit groupe de gènes qui ont mutés."

Et pourquoi nous seuls avons eu ... ?

Ben je subodore que toutes les autres espèces, dont certaines plus vieilles de quelques millions d'années, ne l'ont pas eu ...

Non, je préfère me mettre en mode "mute"

[Ce message a été modifié par Alain 31 (Édité le 01-06-2015).]

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Et le sexe, Alain, ça fait aussi partie de l'«enveloppe». C'est un peu "animal", non ? Ça te gène pas, j'espère...

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Kaptain je ne comprends pas trop ta question ni où tu veux en venir

J'ai déjà dit que notre physique devait ressembler nécessairement aux espèces animales avec des organes semblables, sinon aurait-il fallu que l'homme soit un objet robotisé synthétique qui se reproduit avec une carte à puce ou je ne sais quoi d'autre ?

Il existe (de moins en moins) tellement d'espèces différentes .

Alors en quoi le sexe comme le reste me gênerait-il ? La Nature a bien fait les choses ..

Si c'est pour confirmer que nous sommes des animaux, non, pour moi ça n'est pas un bon critère .

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Exact Denis je n'ai pas répondu à tes deux questions

<<- As-tu un coccyx ?">> Oui
<<- Si oui, quelle-est son origine ?>> Pour moi c'est l'extrémité de la colonne vertébrale qui comme toute autre partie du squelette présente des extrémités .
Mais Denis je sais bien que ta question n'est pas anodine, ça rejoint un peu la question de Kaptain, une sombre histoire de queue !

Il existe des animaux sans queue et l'histoire de la perte de queue dans l'évolution vers l'homme est encore une théorie, désolé !

Alors le coccyx je m'assois dessus !

Quand à notre "ego ou complexe maladif de supériorité" je vois que tu as mal compris : quand je parle de créativité artistique c'est pour montrer la différence fondamentale avec l'animal ; Il y a beaucoup de choses qu'un animal peut faire et qui ne sont pas à notre portée . Me semble avoir souvent dit que nous sommes petits et "crétins" face à l'immensité de ce qui nous dépasse .

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Tryphon, merci très intéressant.

Concernant les conditions de l'apparition de la vie sur terre, je vous conseille cette excellente video de JP Bibring

http://www.dailymotion.com/video/x18ixma_jean -pierre-bibring-50-ans-d-exploration-spatiale-la-terre-et-la-vie-en-revolutions_tech

La position de la l'orbite de la Terre y est expliquée. De la mécanique céleste,... que de la mécanique céleste....

[Ce message a été modifié par adintc (Édité le 01-06-2015).]

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quote:
Si c'est pour confirmer que nous sommes des animaux, non, pour moi ça n'est pas un bon critère .

Ben oui, j'espérais... Encore raté. Mais qu'on puisse se penser autre qu'animal, ça me dépasse complètement...

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Merci Alain !

Voilà ce que disent les philosophes :

quote:

Pour Descartes, l'animal est un corps sans esprit, comparable à une machine. A la différence de l'homme, l'animal est absolument incapable de dire : "Je pense donc je suis." La pensée, exprimée par le langage, manque à l'animal. En cela, l'animal est non seulement différent, mais inférieur à l’homme. Le propre de l’homme, c'est d’être un être pensant.

Kant, lui, distingue l’homme de l'animal par la morale. L'homme est un être moral par essence en tant qu'il est doué de conscience, de raison et d'une volonté autonome qui lui permet d’exercer une liberté. L'homme agit en déterminant lui-même la loi de son action. La moralité suppose la liberté. Or l'animal, lui, est déterminé dans son agir par des causes étrangères (l’instinct, la nécessité). De ce fait il n'est pas libre, donc pas moral, donc différent de l’homme et inférieur à lui. Le propre de l’homme, c’est d’être un être moral.

Un troisième philosophe, Bergson intègre les apports du darwinisme. Ce qui provoque l'évolution, c'est "l'élan vital" : une poussée d'énergie qui conduit les différences espèces vivantes à se différencier. Chez l'homme, le critère de différenciation est la conscience de soi. Le propre de l’homme, c'est d’être un être conscient........

.......Mais il existe un second niveau de conscience, propre à l'homme celui-là : non seulement l'homme sent qu’il sent, mais il sait qu'il sent. Chez lui, la conscience sensible se double d’une conscience réfléchie qui lui fait connaître qu'il connaît.

Il y a donc chez l'homme un double niveau de conscience. J'ai conscience que c'est toujours le même "je" (le mien) qui pose l’action ; or, pour nommer ce sujet de l'action, ce "je", il faut que je le connaisse. Je suis donc à la fois celui qui agis et qui connais celui qui agit. Il y a une réflexivité en nous qui nous permet la prise de conscience. C'est le signe que l'homme possède non seulement la vie végétative (comme les végétaux il assimile les aliments en vue de sa conservation et de sa croissance), non seulement la vie animale (comme les animaux il prend connaissance de la réalité qui l’entoure par ses facultés sensitives), mais encore une vie intellective.

L'homme se pose des questions sur lui-même
Cette capacité de l'homme à réfléchir sur ses propres actes, à être conscient de lui-même, provient d'une disposition qu'il est le seul à posséder : l'intelligence, au sens propre de "intus legere" ce qui signifie "lire à l'intérieur". L'homme a la capacité de lire à l'intérieur des choses, d'en rechercher le sens et la vérité au moyen de son intelligence. Celle-ci lui apporte la réalité même de la chose dont il saisit l’essence à partir de ses sens. Mais contrairement aux sens, l'intelligence, lorsqu'elle fait l’expérience d'une chose, se pose une question : "pourquoi ?"

A la différence de l'animal, l'homme s'étonne de ce qui est. Il va jusqu'à s'étonner de lui-même, jusqu'à se poser des questions sur sa condition, des questions existentielles : "Pourquoi suis-je ? Quel est le sens de ma condition ? D'où viens-je et où vais-je ?", etc. Seul l'homme peut se demander ce qui fait le propre de l'homme par rapport à l'animal ! Et là, sans doute, réside sa "différence".


Pour le cas de Bergson je ne peux adhérer : comment se pourrait-il que de tous les animaux ayant vécu des centaines de milliers d'années avant l'homme, aucun n'ait acquis cet "élan vital" qui mène à la conscience ?

Mais il y a bien pire : je ne peux pas comprendre comment peut s'acquérir la conscience sans l'avoir déjà ! Une prise de conscience de la conscience !

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Je ne pense pas qu'un animal puisse avoir un tel humour . Je prendrais ça comme un gros compliment !

L'approche est bonne Denis sauf que le plus important est faux, le neurone de la conscience n'existant pas :

quote:

.... Et à la lumière même des progrès réalisés en neurosciences, notamment en matière d'imagerie cérébrale.
Contrairement à une idée reçue, celle-ci ne donne nullement à voir la conscience, ni même la pensée. Tout ce qu'elle nous montre, ce sont ce que les neuroscientifiques appellent les « corrélats neuronaux de la conscience » : les changements neuronaux qui se produisent en même temps que la prise de conscience....
..... De même, la science peut expliquer pourquoi nous distinguons la couleur rouge de la verte, mais reste impuissante à dire « ce que cela fait » de voir du rouge ou du vert. Ces impressions subjectives constituent ce que les philosophes de la conscience appellent les « qualia ». Et d'aucuns voient dans l'existence même de ces qualia la preuve que la conscience ne se réduit pas aux neurones, à de la matière.

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