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Présentation d'un article du dernier N° de la revue Nature :

 

Abstract :

 

Les tempêtes de poussière mondiales sur mars sont rare mais peuvent affecter l'atmosphère Martienne pendant plusieurs mois. 

Elles peuvent causer des changements de la dynamique atmosphérique et une expansion de l'atmosphère, principalement par suite du chauffage solaire de la poussière en suspension.

A leurs tours, les changements de la dynamique atmosphérique peuvent affecter la distribution de vapeur d'eau atmosphérique, avec des implications potentielles sur la photochimie atmosphérique et le climat.
 
Les observations récentes de l'abondance de vapeur d'eau dans l'atmosphère Martienne pendant la tempête globale de poussière ont révélé une augmentation importante de vapeur d'eau atmosphérique qui était plus prononcée dans les hautes latitudes nord, alors qu'elle montrait une diminution aux basses latitudes. 

Nous présentons ici les mesures hautes résolutions simultanées, de poussière, d'eau et d'eau lourde (HDO) au début de la tempête de poussière mondiale, obtenues par les instruments NOMAD et ACS à bord de TGO (Trace Gaz Orbiter). 


Nous montrons la distribution verticale du rapport HDO/H2O (D/H) jusqu’à une altitude de 80 kilomètres. 

Nos résultats suggèrent qu’avant le début de la tempête de poussière, l’abondance de HDO était réduite à des niveaux inférieurs de détectabilité pour des altitudes supérieures à 40 kilomètres. Cette abscence d'HDO coïncidait avec la présence de nuages de glace d’eau. 

Pendant la tempête, on a observé une augmentation de l’abondance d'eau et de HDO à des altitudes comprises entre 40 et 80 kilomètres. 

Nous proposons que ces abondances accrues puissent être le résultat de températures plus chaudes pendant la tempête de poussière, entraînant une circulation atmosphérique plus forte et empêchant la formation de nuages de glace, qui pourrait confiner la vapeur d’eau à des altitudes plus basses par chute gravitationnelle et la sublimation subséquente des cristaux de glace. 

Les changements observés dans l’abondance de l'eau et de HDO se sont produits en quelques jours pendant le développement de la tempête de poussière, ce qui suggère un impact rapide des tempêtes de poussière sur l’atmosphère martienne.

Ce processus observé par TGO pendant la récente tempête globale pourrait donc être un facteur important dans l'assèchement de la planète en permettant d'intensifier la photolyse des molécules d'eau dans la mésosphère. 

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En clair et en français :

 

https://www.ca-se-passe-la-haut.fr/

 

Le vert de l'oxygène observé dans l'atmosphère de Mars pour la première fois


On savait que les martiens étaient verts de peau, on savait moins que la fine atmosphère de la planète rouge pouvait aussi arborer une belle couleur verte. C'est la sonde ExoMars Trace Gas Orbiter qui a détecté pour la première fois cette longueur d'onde caractéristique de l'émission de l'oxygène. Une étude parue dans Nature Astronomy.

Modifié par jackbauer

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Le 15/06/2020 à 22:31, jackbauer a dit :

On savait que les martiens étaient verts de peau, on savait moins que la fine atmosphère de la planète rouge pouvait aussi arborer une belle couleur verte. C'est la sonde ExoMars Trace Gas Orbiter qui a détecté pour la première fois cette longueur d'onde caractéristique de l'émission de l'oxygène.

 

Mais non, mais non ! Elle est toute bleue l'atmosphère martienne et le ciel aussi par la même occasion, c'est bien connu :P

 

Mars Express, tempête de poussière sur Hellas :

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Crédit : ESA / DLR / FU Berlin / Justin Cowart

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https://www.esa.int/Science_Exploration/Human_and_Robotic_Exploration/Exploration/ExoMars/ExoMars_discovers_new_gas_and_traces_water_loss_on_Mars

 

"...Le sel de mer enfoui dans la surface poussiéreuse de Mars et enfoui dans l’atmosphère de la planète a conduit à la découverte de chlorure d’hydrogène – la première fois que l’orbiteur de gaz trace ESA-Roscosmos ExoMars a détecté un nouveau gaz. La sonde fournit également de nouvelles informations sur la façon dont Mars perd son eau..."

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A partir des données recueillies par le détecteur de neutron du  satellite TGO (Trace Gaz Orbiter de la mission ExoMars 2016),  Igor Mitrofanov (Institut des Sciences Spatiales de Moscou) et son équipe ont identifié et caractérisé une zone très riche en Hydrogène présente dans le régolithe superficiel et cela dans une des parties les plus profondes de Valles Marineris :


https://www.ca-se-passe-la-haut.fr/2021/11/decouverte-dun-grand-reservoir-deau-au.html
 

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Bonsoir,


Relayé par le Dr Eric Simon sur son Blog.


L'anomalie du carbone-13 martien résolue par deux équipes de chercheurs ayant exploité différentes observations faites par la sonde TGO (trace Gaz Orbiter) ExoMars :


https://www.ca-se-passe-la-haut.fr/2023/05/lanomalie-du-carbone-13-martien-resolue.html


https://www.printfriendly.com/p/g/vTSpvD


 

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Bonsoir,


Encore et toujours relayé par le Dr Eric Simon sur son Blog.


L'anomalie du carbone-13 martien résolue par deux équipes de chercheurs ayant exploité différentes observations faites par la sonde TGO (trace Gaz Orbiter) ExoMars :


https://www.ca-se-passe-la-haut.fr/2023/05/lanomalie-du-carbone-13-martien-resolue.html


https://www.printfriendly.com/p/g/vTSpvD


Ces études auraient un impact certain sur l'origine des molécules organiques trouvées sur la surface martienne, nous orientant vers leur nature abiotique...
 

Modifié par Huitzilopochtli
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Bonjour,


Faisant suite au post précédent, pour la même information sur les rapports isotopiques du carbone martien, article publié sur le site de l'ESA :


https://www.esa.int/Science_Exploration/Human_and_Robotic_Exploration/Exploration/ExoMars/Unusual_carbon_balance_at_Mars_explained_by_sunlight_finds_ExoMars


L' ExoMars Trace Gas Orbiter (TGO nous donne une meilleure image de la formation de la matière contenant du carbone sur la planète rouge et aide à clarifier une découverte surprenante faite par le rover Curiosity l'année dernière.


Les observations du TGO montrent qu'un processus en jeu dans l'atmosphère de Mars - où les molécules de dioxyde de carbone sont dissociées par la lumière du soleil et forment du monoxyde de carbone contenant moins de 13C  que prévu. 
La découverte est cohérente avec l'idée la combinaison d'actions de la lumière solaire et de chimie complexe a donné naissance aux composés à base de carbone ("matière organique") , plutôt que la vie, que nous trouvons sur la surface martienne. 


ExoMars_Trace_Gas_Orbiter_article.jpg


Représentation artistique d'ExoMars Trace Gas Orbiter


Etude du carbone martien :


L'atmosphère de Mars contient à la fois du carbone léger (le carbone 12, qui représente la grande majorité du carbone dans le système solaire) et du carbone lourd (l'isotope du carbone 13 : un atome de carbone 12 avec un neutron supplémentaire). 
La mesure des quantités relatives de ces isotopes peut en dire long sur le passé et le présent d'un environnement. De nombreux processus, à court et à long terme, affectent ce rapport,  en particuliers  la façon dont les substances sont dissociées par la lumière du soleil, comment elles s'échappent dans l'espace depuis les couches supérieures d'une atmosphère, comment elles se condensent ou se transforment en gaz et, ce qui est passionnant, comment elles sont produites et utilisées par les formes de vie.


"Mesurer le rapport isotopique du carbone dans le monoxyde de carbone est un moyen important pour comprendre d'où vient la matière organique d'une planète et de mieux comprendre l'histoire de l'habitabilité de Mars", nous dit Shohei Aoki (Université de Tokyo et de l'Institut royal belge d'aéronomie spatiale) et auteur principal  d'un nouvel article publié dans le  Planetary Science Journal . 


" En 2021 , TGO a cartographié le rapport entre l'hydrogène et l'hydrogène dit "lourd" dans la vapeur d'eau atmosphérique martienne pour retracer l'histoire et l'évolution de l'eau de la planète. Nous avons désormais appliqué la même approche au carbone du monoxyde de carbone atmosphérique de Mars, chose que nous n'avons pu faire que grâce à la sensibilité exceptionnelle de TGO et à sa capacité à d' identifier de nombreuses molécules différentes.


Shohei et ses collègues ont analysé les données recueillies pendant huit orbites de TGO en mars-avril 2022 avec  l'instrument NOMAD (Nadir and Occultation for MArs Discovery) de la mission Européenne . NOMAD a observé les rayons du Soleil traversant l'atmosphère de Mars, perspective qui a révélé les quantités, la nature et la teneur en carbone des gaz présents.
Les nouvelles mesures du carbone aident à clarifier une découverte inattendue du rover Curiosity, l'année dernière.

 
Une cause chimique :


Plusieurs des gisements vieux de 3,5 milliards d'années échantillonnés par Curiosity sur son site d'atterrissage, Gale Crater, contenaient des quantités étonnamment faibles de 13C. Les chercheurs ont suggéré quelques causes possibles, allant de nuages de poussière interstellaires que croiseraient périodiquement  la planète, voire d' anciens microbes qui produiraient du méthane. Sur Terre, l'épuisement du 13C signale souvent la vie, car plusieurs processus biologiques utilisent préférentiellement des isotopes plus légers du carbone.


"Tout phénomène sur Mars pouvant être causé par la vie est cause de grande excitation, mais nos découvertes pointeraient dans une direction différente", confie le co-auteur Yuichiro Ueno de Tokyo Tech. Université. " Nous avons constaté que la cause de l'appauvrissement en carbone lourd observé à la fois dans le monoxyde de carbone atmosphérique de Mars et dans le cratère Gale pourrait être chimique."


Les molécules de dioxyde de carbone dans l'atmosphère de Mars interagissent avec la lumière du soleil et se dissocient pour former du monoxyde de carbone qui est appauvri en 13C.  C'est une chose que nous voyons également se produire dans l'atmosphère terrestre.


Les chercheurs ont modélisé comment ce processus affecterait le monoxyde de carbone de Mars, et leurs résultats correspondent à ce qui a été réellement observé par NOMAD. Ces calculs sont présentés dans un article complémentaire de Yoshida et al., également publié dans le Planetary Science Journal .


How_carbon-containing_material_could_be_
Comment des matériaux contenant du carbone peuvent être créés sur Mars.


Les résultats sont cohérents avec l'idée que l'atmosphère du début de Mars était riche en monoxyde de carbone, et que ce gaz était responsable de la formation de la matière organique vue à la surface de la planète.


L'utilisation des rapports isotopiques est une manière largement applicable d'exploration de l'Univers ; nous pouvons étudier des corps à travers le système solaire et le cosmos, comme les exoplanètes, de cette manière pour mieux comprendre leurs histoires et leurs propriétés.


« Les deux instruments de recherche de gaz de TGO, NOMAD et Atmospheric Chemistry Suite (ACS), font un excellent travail de cartographie des rapports isotopiques dans l'atmosphère de Mars », déclare Colin Wilson, scientifique du projet ExoMars Trace Gas Orbiter de l'ESA.


« La véritable force des observations de TGO est que nous avons plusieurs façons de mesurer la même chose. Nous mesurons les isotopes du carbone dans différentes molécules en utilisant simultanément NOMAD et ACS mais de façon  indépendante. En fait, les résultats rapportés ici par NOMAD concordent avec les observations complémentaires et la modélisation des isotopes du CO par une autre équipe utilisant ACS, également publiée ce mois-ci. Cela nous donne donc beaucoup de confiance dans les résultats.


Les découvertes de Shohei et de ses collègues mettent en évidence la nature collaborative et complémentaire de nos missions d'exploration du système solaire. Par exemple, les résultats de TGO aideront les scientifiques à interpréter les résultats de la prochaine mission japonaise Martian Moon eXploration (MMX), qui renverra des échantillons de la petite lune martienne, Phobos. 


« En combinant les observations de plusieurs missions, nous révélerons de nouveaux détails sur l'histoire de Mars », ajoute Colin. « Sur la surface martienne, le  futur rover Rosalind Franklin de l'ESA (?!?!.........)  nous aidera à comprendre la surface et la matière organique de la planète avec des capacités de forage et un laboratoire scientifique sans comparaison avec toute autre mission en développement. Nous serons en mesure de creuser plus profondément la surface martienne que ce qui avait été fait auparavant.


Articles scientifiques de références :


"Faible teneur du 13C du CO dans l'atmosphère de Mars suggéré par ExoMars-TGO/NOMAD" par Aoki et al. est publié dans le  Planetary Science Journal.  Cette recherche utilise principalement les données de l'instrument belge NOMAD. https://iopscience.iop.org/article/10.3847/PSJ/acd32f


La modélisation et les observations sont étayées par des résultats présentés dans un document d'accompagnement : 
"Forte déplétion de 13C du CO induite par la photolyse du CO2 dans l'atmosphère martienne calculée par un modèle photochimique" par Yoshida et al. Cet article est publié dans le  Planetary Science Journal  ( https://dx.doi.org/10.3847/PSJ/acc030 ).


Et sont cohérents avec les observations complémentaires et la modélisation des isotopes du CO par une équipe utilisant ACS :
"La photochimie sur Mars réduit l'abondance des isotopes lourds dans le CO2 atmosphérique  et leur efficacité d'échappement vers l'espace" par Juan Alday et al. Cet article est publié dans  Nature Astronomy ( https://www.nature.com/articles/s41550-023-01974-2 ) .

 

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Bonjour,


Certains pourraient s'y tromper, il ne s'agit pas là d'une aurore polaire...


Une lueur verte dans la nuit martienne


https://www.esa.int/Science_Exploration/Human_and_Robotic_Exploration/A_green_glow_in_the_martian_night


Lorsque les futurs astronautes exploreront les régions polaires de Mars, ils pourraient voir une lueur verte éclairer le ciel nocturne. Pour la première fois, une lueur nocturne visible a été détectée dans l'atmosphère martienne par la mission ExoMars Trace Gas Orbiter (TGO) de l'ESA.


Sous un ciel clair, la lueur pourrait être suffisamment brillante pour que les humains puissent voir et que les rover puissent naviguer pendant les nuits sombres.  Ces "Nightglows" sont également observé sur Terre. Pour Mars, c'était quelque chose d'attendu, mais jamais observé en lumière visible jusqu'à présent.


La lueur nocturne atmosphérique se produit lorsque deux atomes d’oxygène se combinent pour former une molécule d’oxygène, à environ 50 km au-dessus de la surface planétaire.


Les atomes d'oxygène se déplacent : ils se forment du côté diurne de la planète lorsque l'énergie solaire dissocie carbone et oxygène des molécules de dioxyde de carbone. Lorsque les atomes d’oxygène migrent vers le côté nocturne et cessent d’être excités par le Soleil, ils s'associent à nouveau pour reformer une molécule à des altitudes plus basses.


Production_of_oxygen_nightglow_on_Mars_a


"Cette émission est due à la recombinaison d'atomes d'oxygène créés dans l'atmosphère et transportés par les vents vers les hautes latitudes, à des altitudes de 40 à 60 km dans l'atmosphère martienne", explique Lauriane Soret, chercheuse au Laboratoire d'Etudes Atmosphériques et Planétaires de l'Université de Liège, et faisant partie de l'équipe qui a publié cette découverte dans Nature Astronomy .


Airglow_observed_from_the_International_
Lueur verte dans l'atmosphère terrestre observée depuis la Station spatiale internationale


L'éclairage de cette lueur pourrait être suffisant pour éclairer le terrain la nuit comme sur Terre par une nuit de pleine Lune un peu nuageuse.


L'équipe scientifique internationale a été intriguée par une découverte antérieure réalisée avec Mars Express , qui avait observé une lueur nocturne dans les longueurs d'onde infrarouges, il y a dix ans. Le Trace Gas Orbiter a ensuite détecté des atomes d’oxygène verts brillants au-dessus du côté jour de Mars en 2020, la première fois que cette émission luminescente était observée autour d’une planète autre que la Terre.


Ces atomes se déplacent également vers le côté nocturne puis se recombinent à basse altitude, ce qui donne lieu à la lueur verte, en visible, détectée dans la nouvelle étude publiée aujourd'hui.


ExoMars_Trace_Gas_orbiter_spots_daylight
Vue d'artiste de l'orbiteur ExoMars Trace Gas observant la lueur verte martienne 


En orbite autour de la planète rouge à 400 km d'altitude, TGO a pu observé la face nocturne martienne dans le canal ultraviolet-visible de son instrument NOMAD . L’instrument couvre une gamme spectrale allant du proche ultraviolet à la lumière rouge et a été orienté vers le limbe de Mars pour mieux observer sa haute atmosphère.


L'expérience NOMAD est dirigée par l'Institut royal d'aéronomie spatiale de Belgique, en collaboration avec des équipes d'Espagne (IAA-CSIC), d'Italie (INAF-IAPS) et du Royaume-Uni (Open University), entre autres.


Valeur scientifique


La lueur nocturne sert de traceur des processus atmosphériques. Elle peut fournir une mine d’informations sur la composition et la dynamique d’une région de l’atmosphère difficile étudier, ainsi que sur la densité de l’oxygène présente. Cela peut également révéler comment l'énergie est transmise à la fois par la lumière du Soleil et par le vent solaire.
Comprendre les propriétés de l'atmosphère de Mars n'est pas seulement intéressant d'un point de vue scientifique, mais c'est également essentiel pour les missions à la surface de la planète rouge. La densité atmosphérique, par exemple, affecte directement la traînée subie par les satellites en orbite et par les parachutes utilisés pour déposer les sondes sur la surface.
Lueur verte vs aurore polaire


Ces "Nightglow" sont également observé sur Terre, mais il ne faut pas les confondre avec les aurores boréales. Les aurores ne sont que l'un des moyens par lesquels les atmosphères planétaires s’illuminent lorsque la lumière du Soleil frappe la haute atmosphère. Les aurores varient dans l’espace et dans le temps, tandis que la lueur verte nocturne est plus homogène et constante. Lueurs vertes et les aurores peuvent toutes deux présenter une large gamme de couleurs en fonction des gaz atmosphériques les plus abondants à différentes altitudes.

 

Vidéo:
https://www.esa.int/ESA_Multimedia/Videos/2016/04/Aurora_rise


Une vidéo (vitesse accélérée) de l'astronaute de l'Agence spatiale européenne Tim Peake, prise lors de sa mission Principia de six mois dans la Station spatiale internationale.


La Station spatiale internationale se déplace à 28 800 km/h, ce qui signifie qu’il lui faut seulement 90 minutes pour faire un tour complet de la Terre. À chaque orbite, la Station se déplace d'environ 2200 km vers l'Ouest par rapport à la position qu'elle occupait à l'orbite précédente.


Les astronautes utilisent des appareils photo numériques grand public pour prendre des photos pendant leur temps libre.  
La lueur verte nocturne sur notre planète est assez faible, et elle est donc mieux visible en regardant depuis une perspective tangentielle, comme le montrent de nombreuses images spectaculaires prises par les astronautes de la Station spatiale internationale.

 

(J'aurai beaucoup apprécié, dans cette présentation ESA, une image NOMAD de cet évènement B| )

Modifié par Huitzilopochtli

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C'est différent de l'"airglow" qu'on observe parfois la nuit (mais pas de quoi éclairer - juste détectable en photo quand le ciel ne parrait pas d'un noir profond)?

 

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il y a une heure, biver a dit :

(mais pas de quoi éclairer - juste détectable en photo quand le ciel ne parrait pas d'un noir profond)?

 

Sans doute sur Terre, mais sur Mars le phénomène est peut-être plus intense ?...

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