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Lancement de OSIRIS-REx le 9 septembre

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L' opération Checkpoint Rehearsal s'est déroulée hier sans problème :

 

https://www.asteroidmission.org/?latest-news=osiris-rex-swoops-over-sample-site-nightingale

 

A partir d'images prises l'année dernière, on peut visualiser de façon assez exacte, mais seulement jusqu'à une altitude de 250 m, ce qu'une caméra aurait saisi  de cette approche :

 

 

 

Modifié par Huitzilopochtli
orthographe
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Invité iblack

Waouh, super sympa !

Une tite remarque quand même (le chieur de service ;)) peut-on avoir une idée de l'échelle ?

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Bonjour:

 

Hier le 14 avril, la sonde est "descendue" à 125 mètres de la surface, en juin à 50 mètres et en aout Touch and Go!"

 

La sonde peut aspirer des échantillons de moins  de deux cm.

 

Stay safe and healthy.

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Il y a 21 heures, iblack a dit :

Une tite remarque quand même (le chieur de service ;)) peut-on avoir une idée de l'échelle ?

 

https://spaceflightnow.com/2020/04/15/osiris-rex-spacecraft-carries-out-first-of-two-rehearsals-before-sampling-asteroid/


"Pour l'échelle, les scientifiques disent que le rocher venant du coin supérieur droit du cadre d'image est de la taille d'une maison à deux étages."

 

 

giphy.gif

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Ah! Je ne me suis pas réveillé assez tôt ! :)

 

Ce petit film couvre 10 mn de la descente, avec des altitudes se situant entre 120 et 65 mètres.

L'approche de la surface se fait en réalité extrêmement lentement.

Modifié par Huitzilopochtli

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Avec l'intégralité des informations fournies sur le site :

 

Cette série d'images, capturée le 14 avril lors de la première répétition de la collecte d'échantillons de la mission OSIRIS-REx, montre le champ de vision de l'instrument SamCam à mesure que le vaisseau spatial s'approche et s'éloigne de la surface de l'astéroïde Bennu. La répétition a amené le vaisseau spatial à travers les deux premières manœuvres de l'événement d'échantillonnage à un point situé à environ 65 mètres au-dessus de la surface, avant de reculer le vaisseau spatial. Ces images ont été enregistrées sur une période de dix minutes entre l'exécution du brûlage «Checkpoint» de la répétition, à environ 394 pieds (120 mètres) au-dessus de la surface, et la fin du brûlage arrière, qui s'est produit à environ 213 pieds (65 mètres). ) au-dessus de la surface. Le bras d'échantillonnage du vaisseau spatial - appelé le mécanisme d'acquisition d'échantillons Touch-And-Go (TAGSAM) - est visible dans la partie centrale du cadre,le site d'échantillonnage Nightingale est visible dans les images suivantes, en haut. Le gros rocher sombre que le vaisseau spatial approche au cours de la séquence mesure 43 pieds (13 mètres) sur son axe le plus long. La séquence a été créée en utilisant plus de 30 images prises par la caméra SamCam du vaisseau spatial. Pour le contexte, les images sont orientées avec l'ouest de Bennu en haut.


Au cours de l'événement de collecte d'échantillons, qui est prévu pour août, l'imageur SamCam documentera en continu l'ensemble de l'événement et la manœuvre de toucher des roues.

 

Date de prise: 14 avril 2020

 

Instrument utilisé: OCAMS (SamCam)

 

Crédit: NASA / Goddard / University of Arizona

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Il y a 10 heures, Huitzilopochtli a dit :

Ce petit film couvre 10 mn de la descente, avec des altitudes se situant entre 120 et 65 mètres.

L'approche de la surface se fait en réalité extrêmement lentement.

Modifié il y a 10 heures par Huitzilopochtli

 

Bonsoir:

 

NASA doit être sûr des performances de la sonde pour avoir descendu comme prévue à 125 mères puis jusqu'à 75 mètres à la vitesse fulgurante de 1kmh!

 

Le 25 Août ce sera la sonde par elle mêne fera l'approche  et la collection, la sonde retient les images pour former une carte topographique pour s'orienter et se naviguer sans les commandes de la NASA.

 

https://www.asteroidmission.org/?latest-news=one-step-closer-to-touching-asteroid-bennu

 

 

Prenez bine soin de vous.

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ET MERDE !!! 


I-L-L-U-S-T-R-A-T-I-O-N      image.png.c8159740175b78fa69d6e82244630a8e.png

 

Le mois dernier, la sonde était descendue jusqu'à 65 m d'altitude au-dessus du site d'échantillonnage Nightingale. Il était jusqu'alors prévue d'effectuer une deuxième répétition d'approche en juin, à 40 m de la surface. 
Les images prises lors de la première descente ont révélé d'importants risques supplémentaires pour la séquence de prélèvement. Cela s'ajoutant au restriction de personnel dans le centre opérationnel dû à la pandémie Covid-19, il a été décidé une reprogrammation de la mission. 


En conséquence, la deuxième approche exploratoire, initialement prévue en juin, est désormais décalée au 11 août, et le touch & go du prélèvement, d'abord envisagé fin août, serait réalisé le 20 octobre.


OSIRIS-REx a la capacité d'effectuer au total 3 collectes d'échantillons, mais si le prélèvement du 20 octobre s'avérait pleinement satisfaisant, aucun échantillonnage supplémentaire ne sera entrepris...


https://www.asteroidmission.org/?latest-news=nasas-osiris-rex-ready-for-touchdown-on-asteroid-bennu

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Bonsoir,

 

Les formes des astéroïdes Ryugu (Hayabusa2) et Bennu (OSIRIS-Rex)  sont très similaires, au point que cela a pu susciter la curiosité de beaucoup de monde. Patrick Michel est membre des deux missions et avec d'autres scientifiques d'origines diverses, il s'est penché sur cette question.


Grace à des simulations numériques, l'équipe a pu trouver plusieurs réponses sur les caractéristiques de ces deux astéroïdes et notamment sur leurs formes très semblables : 


https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/asteroides-formes-toupie-ryugu-bennu-expliquees-patrick-michel-specialiste-asteroides-81240/

 

 

Article source (Ne vous laissez pas surprendre en cliquant sur ce lien, vous arrivez en bas de page de l'article. Il vous faut donc remonter le curseur de la barre de défilement pour vous positionner au début du papier) : 


https://www.nature.com/articles/s41467-020-16433-z#additional-information
 

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Une impressionnante image disponible en 20237x12066 (202 MO !)

 

https://www.asteroidmission.org/osprey-recon-c-mosaic/

 

traduction automatique :

 

Site Osprey Recon C Mosaic - Taille réelle
Cette vue du site échantillon Osprey sur l'astéroïde Bennu est une mosaïque d'images collectées par le vaisseau spatial OSIRIS-REx de la NASA le 26 mai. Un total de 347 images PolyCam ont été assemblées et corrigées pour produire la mosaïque, qui montre le site à 0,2 pouces (5 mm) par pixel en taille réelle. Le vaisseau spatial a pris ces images lors d'un passage de reconnaissance de 250 mètres (820 pieds) au-dessus du site, qui est le balbuzard pêcheur le plus proche qui ait été imaginé. Le laissez-passer a été conçu pour fournir des images haute résolution afin d'identifier les meilleures zones du site pour recueillir un échantillon.

Le site d'échantillonnage est situé dans le cratère au bas de l'image, juste au-dessus de la tache sombre au centre du cratère. Le long rocher de couleur claire à gauche de la tache sombre, nommée Strix Saxum, mesure 17 pi (5,2 m) de longueur. La mosaïque est tournée de sorte que l'est de Bennu se trouve en haut de l'image.

Osprey est le site de collecte d'échantillons de sauvegarde pour la mission OSIRIS-REx. OSIRIS-REx devrait effectuer sa première tentative de collecte d'échantillons sur le site principal de Nightingale le 20 octobre.

Date de prise: 26 mai 2020

Instrument utilisé: OCAMS (PolyCam)

 

 

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Merci Jack :)

Mais tu devrais changer de traducteur ;) ; essaie DeepL, il se montre moins fantaisiste, même brut de décoffrage.

Voici ce que ça donne pour le même texte, sans aucune retouche :

5ed8700d3c644_banner-full(1280x720).png.25533287a38fe6ab3402a68029f657cc.png

Mosaïque du site Osprey Recon C - Plein écran
Cette vue du site d'échantillonnage Osprey sur l'astéroïde Bennu est une mosaïque d'images recueillies par le vaisseau spatial OSIRIS-REx de la NASA le 26 mai. Un total de 347 images PolyCam ont été assemblées et corrigées pour produire la mosaïque, qui montre le site à 0,2 pouces (5 mm) par pixel en taille réelle. L'engin spatial a pris ces images lors d'un passage de reconnaissance de 250 mètres au-dessus du site, qui est le plus proche d'Osprey. Le passage a été conçu pour fournir des images à haute résolution afin d'identifier les meilleures zones du site pour y prélever un échantillon.

Le site d'échantillonnage est situé dans le cratère en bas de l'image, juste au-dessus de la tache sombre au centre du cratère. Le long bloc de roche de couleur claire à gauche de la tache sombre, appelé Strix Saxum, mesure 5,2 m de long. La mosaïque est tournée de manière à ce que l'est de Bennu se trouve en haut de l'image.

Osprey est le site de collecte d'échantillons de secours pour la mission OSIRIS-REx. OSIRIS-REx devrait faire sa première tentative de collecte d'échantillons sur le site principal de Nightingale le 20 octobre.

Date de la prise de vue : 26 mai 2020

Instrument utilisé : OCAMS (PolyCam)

Crédit : NASA/Goddard/Université de l'Arizona

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il y a 13 minutes, jackbauer a dit :

Le Soleil fait fissurer l’astéroïde Bennu ! (C&E)

Voilà donc une explication possible, voire probable, des formes "émoussées" que j'avais déjà relevées.

Sur de très longues périodes, le bombardement de micrométéorites pourrait-il avoir aussi une action érosive notable, ou est-ce négligeable ?

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Bonjour,


Une question qui me tracassait depuis longtemps semble avoir enfin sa réponse.


Quelle pouvait être l'origine des fracturations rectilignes, souvent longues de plusieurs mètres, sur les blocs rocheux à la surface de Bennu ?

De même des surfaces planes presque géométriques de certaines roches me laissaient profondément perplexe...
 

Jack' nous avait déjà donné un lien évoquant la fracturation thermique rendant compte de ce type de phénomène,  sans pour autant accréditer cette explication pour le type de cassure droite de taille impressionnante qui continuait à m'intriguer. 


J'avais moi-même tenté une explication en relation avec l'origine des roches et les processus physiques qu'elles auraient pu subir sur un corps parents, avant même la formation de Bennu.


L'explication avancée par les scientifiques est plus simple . Les observations dont elle est tirée sont une première sur un corps sans atmosphère. (Certaines affirmations restent avancées avec prudence.)


Article en accès libre :


https://www.nature.com/articles/s41467-020-16528-7.pdf

 

 

 

 

https://www.asteroidmission.org/?latest-news=nasas-osiris-rex-discovers-sunlight-can-crack-rocks-on-asteroid-bennu


Traduction du lien :


9 juin 2020 - Les astéroïdes ne restent dans l'espace en orbite autour du soleil sans que cela n'ait d'effets sur eux. Ils sont bombardés de météorites, par les radiations spatiales, et maintenant, pour la première fois, les scientifiques voient des preuves que même un peu de soleil peut les éroder.


Les roches de l'astéroïde Bennu semblent se fissurer alors que la lumière du soleil les réchauffe pendant la journée et qu'elles se refroidissent pendant la nuit, observations faites à partir des images du vaisseau spatial OSIRIS-REx (Origins Spectral Interpretation Resource Identification Security - Regolith Explorer) de la NASA.

 

image.png.f818ab565db067ae36cb4442f67fbd6a.png

 


Cette image montre un groupe de gros rochers situés juste au nord de la région équatoriale de l'astéroïde. Le rocher en bas à droite montre des signes d'exfoliation, où la fracturation thermique a probablement provoqué l'écaillage de petites couches minces de la surface. Crédit: NASA / Goddard / University of Arizona. 

 

( Très étonnamment, la légende de cette image concerne uniquement les traces d'exfoliation du rocher, dans le coin inférieur droit de l'image, sans ne dire mot de la spectaculaire fracture droite du bloc situé dans la moitié haute de l'image !!!  )

 

«C'est la première fois que des preuves de ce processus, appelé fracturation thermique, sont définitivement observées sur un objet sans atmosphère», a déclaré Jamie Molaro du Planetary Science Institute Arizona, auteur principal d'un article paru dans Nature Communications  le 9 juin. «C'est une pièce d'un puzzle qui nous dit à quoi ressemblait la surface et à quoi elle ressemblera dans des millions d'années.»

 

"Comme tout processus d'altération, la fracturation thermique provoque l'évolution des rochers et des surfaces planétaires au fil du temps, de la modification de la forme et de la taille des rochers individuels, à la production de galets ou de régolithe à grains fins, à la décomposition des parois des cratères", a déclaré le directeur d'OSIRIS-REx.  Dante Lauretta de l'Université de l'Arizona. "La rapidité avec laquelle cela se produit par rapport aux autres processus d'altération nous indique comment et à quelle vitesse la surface a changé."


Les roches se dilatent lorsque la lumière du soleil les chauffe le jour et se contractent lorsqu'elles se refroidissent la nuit, provoquant un stress qui engendre des fissures qui se développent lentement avec le temps. Les scientifiques ont pensé pendant un certain temps que la fracturation thermique pourrait être un processus d'altération important sur des objets sans atmosphère comme les astéroïdes, car beaucoup connaissent des différences de température extrêmes entre le jour et la nuit, provoquant un stress important. Par exemple, les maximales diurnes sur Bennu peuvent atteindre près de 127°C, et les baisses nocturnes chuter à -73°C. Cependant, de nombreuses caractéristiques révélatrices de la fracturation thermique sont petites, et avant qu'OSIRIS-REx ne se rapproche de Bennu, l'imagerie haute résolution requise pour confirmer la fracturation thermique sur les astéroïdes n'existait pas.


L'équipe de mission a trouvé des caractéristiques compatibles avec ce processus à l'aide de la suite de caméras OSIRIS-REx (OCAMS) du vaisseau spatial, qui peut voir des caractéristiques inférieures au centimètre. On a trouvé des signes d'exfoliation, où la fracturation thermique a certainement provoqué l'écaillage de petites couches minces ( de 1 à 10 centimètres) sur les surfaces rocheuses. Le vaisseau spatial a également produit des images de fissures traversant des rochers dans une direction nord-sud, le long de la ligne de contrainte qui serait produite par la différence de T°.

.

D'autres processus d'altération peuvent produire des caractéristiques similaires, mais l'analyse de l'équipe les a exclus. Par exemple, la pluie et l'activité chimique peuvent produire une exfoliation, mais Bennu n'a pas d'atmosphère pour produire de la pluie. Les roches écrasées par l'activité tectonique peuvent également exfolier, mais Bennu est trop petit pour une telle activité. Des impacts de météorites se produisent sur Bennu et peuvent certainement fissurer des roches, mais ils ne provoqueraient pas l'érosion uniforme des couches des surfaces rocheuses qui ont été vues. En outre, il n'y a aucun signe de cratères d'impact où l'exfoliation se produit par différence d'ensoleillement.


Des études supplémentaires pourraient aider à déterminer la rapidité avec laquelle la fracturation thermique use l'astéroïde et comment elle se compare à d'autres processus d'altération. "Nous n'avons pas encore un bonne détermination sur les taux d'évolution de  fracturation thermique, mais nous les obtiendront maintenant que nous pouvons réellement observer pour la première fois in situ", a déclaré Jason Dworkin, scientifique du projet OSIRIS-REx du Goddard Space Flight Center de la NASA. «Les mesures en laboratoire sur les propriétés des échantillons retournés par le vaisseau spatial en 2023 nous aideront à en savoir plus sur le fonctionnement de ce processus.»


Un autre domaine de recherche est de savoir comment la fracturation thermique affecte notre capacité à estimer l'âge des surfaces. En général, plus une surface est altérée, plus elle est ancienne. Par exemple, une région avec beaucoup de cratères est probablement plus ancienne qu'une zone avec peu de cratères, en supposant que les impacts se produisent à un rythme relativement constant sur un objet. Cependant, des effets supplémentaires dues à la fracturation thermique pourraient compliquer l' estimation de l'âge, car cette fracturation va se produire à un rythme différent sur les corps, en fonction de leur distance au Soleil, la durée de leur journée, leur composition, la structure et la densité de leurs roches. Sur les corps où la fracturation thermique est efficace, cela peut entraîner l'effondrement et l'érosion plus rapide des parois des cratères. Cela rendrait la surface plus ancienne selon les évaluations de cratérisation traditionnelles, alors qu'en fait il est en fait plus jeune. Mais l'inverse pourrait aussi se produire. Selon Molaro, davantage de recherches sur la fracturation thermique sur différents astéroïdes seront nécessaires pour bien comprendre cela.

 

image.png.d14dec51a3f0dfb8af1aaa84a4326240.png

 

Modifié par Huitzilopochtli
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Très intéressant.

Cela corroborerait nombre d'observations déjà effectuées sur d'autres corps dépourvus d'atmosphère, d'où d'autres processus possibles d'érosion sont exclus (quoique même sur Terre, la gélifraction - un processus mixte combinant effets thermiques et dilatations intersticielles de la glace d'eau - soit à l'oeuvre et parfaitement identifiable sur certaines roches en montagne, ainsi que la pure fracturation thermique dans les zones désertiques à forte amplitude thermique diurne/nocturne, bien que moins extrême en raison de l'amortissement dû à l'atmosphère)

Je suppose que même en l'absence d'échantillons prélevés in situ, on pourrait déjà étudier cela en laboratoire sur des roches-témoins terrestres de compositions et caractéristiques voisines, qui nous donneraient une idée plausible des ordres de grandeurs de vitesse et d'efficacité du processus ?

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Il y a 1 heure, Alain MOREAU a dit :

Je suppose que même en l'absence d'échantillons prélevés in situ, on pourrait déjà étudier cela en laboratoire sur des roches-témoins terrestres de compositions et caractéristiques voisines, qui nous donneraient une idée plausible des ordres de grandeurs de vitesse et d'efficacité du processus ?

 

Salut Al', :)

 

Oui, probablement.

 

Cependant je me méfie un peu des succédanés de roches et de régolithes utilisés dans les labos terrestres. On peut faire référence, par exemple, aux tests post lancement fait par la NASA sur la taupe d'HP3 ainsi que sur ceux réalisés dans l'ouest américain pour valider les performances des roues de Curiosity. Dans les deux cas les résultats ne furent pas pleinement concluant...

En ayant du matos première main, on sera dans des conditions idéales pour expérimenter. 

 

 

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Exact, ça s'est révélé trompeur au moins dans ces deux cas déjà, tu fais bien de le rappeler.

Il faudra donc encore patienter des années avant d'en avoir le coeur net...

(c'est comme ça qu'on finit par devenir centenaire : la curiosité, ça conserve ! xD)

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:o:o:o

Mon dieu ! mon dieu ! Qui a sculpté ce visage à la surface de l'astéroïde ?????

 

 

 

 

 

visage.JPG

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La répétition pour la collecte d'échantillons en octobre prochain s'est bien déroulée :


"...Cette série d'images a été prise sur une durée de 13 minutes - elle commence à environ 128 m au-dessus de Bennu et traverse la brûlure Matchpoint, la dernière image étant prise à environ 44 m au-dessus de la surface..."

 

 

 

 

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Des rochers éjectés de Vesta mis en évidence à la surface de Bennu :

 

https://news.arizona.edu/story/nasas-osiris-rex-asteroid-bennu-youve-got-little-vesta-you

 

 

https://www.nature.com/articles/s41550-020-1195-z

 

 

Lorsque l'astéroïde 2008 TC 3 en tas de gravats a percuté la Terre le 7 octobre 2008, les fragments de roche récupérés ont indiqué que ces astéroïdes peuvent contenir des matières exogènes. Cependant, les missions de spatiaies à ce jour n'ont observé qu'une contamination exogène sur de gros astéroïdes monolithiques qui sont insensibles aux perturbations par collision. Ici, nous rapportons la présence de rochers exogènes à l'échelle du mètre à la surface de l'astéroïde géocroiseur (101955) Bennu - la cible de tas de gravats de 0,5 km de diamètre de la mission OSIRIS-REx qui a été liée spectroscopiquement à la Météorites de chondrite carbonée CM. Les données hyperspectrales indiquent que les blocs exogènes ont la même composition distincte en pyroxène que les météorites howardite – eucrite – diogénite (HED) qui proviennent de (4) Vesta, un astéroïde de 525 km de diamètre qui a subi une différenciation et un traitement igné extensif. Les scénarios de livraison incluent l'infusion de fragments de Vesta directement sur Bennu ou indirectement sur le corps parent de Bennu, où la perturbation de ce dernier a créé Bennu à partir d'un mélange de débris endogènes et exogènes. Nos résultats démontrent que les astéroïdes à tas de gravats peuvent conserver des preuves de mélange inter-astéroïde qui a eu lieu à des échelles macroscopiques bien après la formation planétésimale. En conséquence, la présence d'un matériau de type HED sur la surface de Bennu fournit des contraintes auparavant non reconnues sur l'évolution collisionnelle et dynamique de la ceinture principale interne.

vest.JPG

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Invité iblack

Un article du Monde concernant le prélèvement prévu pour le 20 octobre

https://www.lemonde.fr/sciences/article/2020/09/25/une-sonde-americaine-devrait-toucher-l-asteroide-bennu-pour-en-prelever-un-echantillon_6053520_1650684.html

 

Et le communiqué de presse de la NASA

https://www.nasa.gov/feature/goddard/2020/osiris-rex-begins-its-countdown-to-tag

 

A noter : le commentaire sous l'image de l'article du monde, y'a déjà du monde sur Bennu ! ;)

 

Modifié par iblack

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