philgood

Lancement de OSIRIS-REx le 9 septembre

Messages recommandés

Ici avec photo:

 

https://www.theverge.com/2020/10/23/21531060/osiris-rex-nasa-sample-pebbles-asteroid-bennu-escape

 

Apparement la prote est coincée!

Encore une fois très amusant,

 

400 grammes sont loin de ce que j'avais lu, la place pour deux kilos?

Le volume  est plus important que le poids, j'aurais penser! What do I know anyway?

Modifié par roul

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Le 24/10/2020 à 05:51, roul a dit :

Apparement la prote est coincée!

 

La prote je sais pas, mais le boulot n'est pas terminé :

 

https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/asteroides-patrick-michel-mission-osiris-rex-nous-decrypte-premieres-images-donnees-asteroide-bennu-83718/

 

Départ de Bennu au printemps 2021


Avant son départ pour la Terre, la sonde Osiris-Rex doit encore mesurer l'effet Yarkovsky. Cet effet thermique agit sur la trajectoire de l'astéroïde, « mais de façon beaucoup plus faible que les perturbations des planètes ». Le principe est le suivant : quand un astéroïde reçoit la chaleur du Soleil, le temps qu'il la réémette, il a tourné un peu sur lui-même, et donc cette chaleur est réémise dans une direction différente produisant une force de recul et donc une poussée très légère.
« C'est cet effet que nous souhaitons mesurer in situ car il dépend des propriétés thermiques de l'objet, bien difficiles à mesurer depuis la Terre. » Mesurer précisément cet effet permettra d'affiner les trajectoires des astéroïdes, en particulier celle de Bennu, qui l'amène à proximité de la Terre tous les six ans et qui coupe celle de notre Planète.

Cette mesure a son importance. Les modèles de trajectoire « montrent une probabilité de collision de Bennu avec la Terre non nulle (mais de seulement 0,037 %) à la fin du XXIIe siècle » ! Or, ces modèles ne prennent pas en compte l'effet Yarkovsky de sorte que l'incertitude est grande sur ce risque de collision avec notre Planète.

 

D'ici quelques jours, une mesure de la masse de la sonde est également prévue et devrait confirmer, à plusieurs grammes près, quelle quantité de matière de Bennu est à bord d'Osiris-Rex, « sachant que l'objectif est d'avoir au moins 60 grammes ». Si la sonde confirme que des échantillons sont bien présents à bord et en quantité suffisante, elle stationnera « tranquillement » au-dessus de Bennu jusqu'au mois de mars ou avril 2021, le « temps qu'une fenêtre de tir s'ouvre pour rejoindre la Terre qu'elle devrait atteindre le 24 septembre 2023 ». À l'issue de ce retour, si la sonde est toujours fonctionnelle, la « Nasa pourrait décider d'étendre sa mission à destination d'un autre astéroïde qui n'a pas encore été choisi ».

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Il y a 4 heures, jackbauer a dit :

La prote je sais pas, mais

 

Bonjour:

 

Tu essaies de m'embrouiller avec ton orthographe et je suis sûr que c'est une faute de frappe. ;-)

 

D'après le lien que j'avais mis où la photo faisait voir les échantillons débordaient!

 

Dans ce même article il était expliqué le transfert dans la sonde si je ne fais pas erreur? Surprenant, mais il doit y avoir une très bonne raison.

 

Les fautes d'orthographe et grammaire sont ma spécialité!  ;-)

 

No big deal, bon ciel,

 

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Je ne sais plus si de telles images normalisées et à haute résolution avaient été montrées... Elles sont extraites d'un article publié en février 2020 dans la revue Icarus ("A high-resolution global basemap of (101955) Bennu", par C.A. Bennett et al. - https://doi.org/10.1016/j.icarus.2020.113690 ).Ces cartes ont été réalisées sur la base d'une résolution approximative au sol de 5 cm et avec une précision spatiale d'environ 30 cm. Rappelons que l'astéroïde Bennu mesure 564,73 ± 0,12 × 536,10 ± 0,12 m à l'équateur et 498,49 ± 0,12 m entre les deux pôles. C'est pour l'instant le plus petit objet céleste autour duquel une sonde a été mise en orbite (Bennu est par exemple deux fois plus petit que Ryugu visité par Hayabusa 2). C'est en mars 2021 qu'OSIRIS-Rex devrait quitter Bennu pour entamer un voyage de retour de 2 ans et demi vers la Terre.

 

Mosaïque globale de la surface de Bennu réalisée à partir de données recueillies par l'instrument PolyCam de la sonde OSIRIS-Rex (projection cylindrique équidistante) :

 

Bennu.jpg

 

 

L'image suivante montre quelques détails dans des encarts à la résolution de base de la mosaïque :

 

Bennu-details.jpg

 

 

Une projection stéréographique polaire montre les latitudes de l'équateur aux pôles (avec grille de latitudes tous les 10°) :

 

Bennu-polaires.jpg

 

Modifié par Bill46

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On savait déjà que (101955) Bennu était un astéroïde carboné à la structure lâche, très probablement un débris issu de la désintégration d'un corps plus gros. Les observations menées in situ par la sonde OSIRIS-Rex a permis d'obtenir des détails sans précédents de sa surface, de ses roches et de ses cratères d'impacts, et de son évolution complexe sous l'effet de l'érosion spatiale.

 

Des études multispectrales ont permis également de déterminer la présence de matériaux organiques et carbonatés répartis sur toute la surface. Certains blocs rocheux imagés de près, notamment sur le site Nightingale, présentent des veines linéaires claires que plusieurs scientifiques ont interprété, après analyses et comparaisons spectrales, comme étant des substances carbonatées (calcite, dolomite, magnésite) vraisemblablement issues de l'altération aqueuse qui ont affecté dans un lointain passé l'astéroïde parent, caractéristiques que l'on retrouve notamment, mais à plus petite échelle, dans certaines météorites pierreuses (chondrites) retrouvées sur Terre.

 

La présence sur Bennu de ces veines carbonatées, de la taille du mètre, confirmerait un passé hydrothermal actif de l'astéroïde parent qui aurait duré plusieurs centaines de millions d'années avant sa destruction, et avant que certains des ses débris ne se regroupent à nouveau sous forme lâche pour former par exemple ce qu'est aujourd'hui Bennu. Les auteurs de l'article cité en référence ne seraient pas surpris que de tels carbonates soient ultérieurement observés dans les échantillons que la sonde ramène sur Terre.

 

Bright carbonate veins on asteroid (101955) Bennu: Implications for aqueous alteration history, Kaplan et al, Science, 6 Nov. 2020, Vol 370, Issue 6517, https://doi.org/10.1126/science.abc3557

 

OSIRIS-Rex.jpg

 

Image panchromatique montrant un rocher de Bennu incluant une veine plus claire, au moins de deux fois plus brillante que le rocher environnant (PolyCam imager, 26 octobre 2019, environ 1,4 cm / pixel)

 

Modifié par Bill46

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Le 14/01/2021 à 15:40, Bill46 a dit :

caractéristiques que l'on retrouve notamment, mais à plus petite échelle, dans certaines météorites pierreuses (chondrites) retrouvées sur Terre

 

A ce sujet, Carbonaceous chondrite meteorites experienced fluid flow within the past million years : https://science.sciencemag.org/content/371/6525/164

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Je ne pense pas que cette animation ait été montrée : il s'agit d'un montage avec une séquence d'images prises au moment du contact d'OSIRIS-Rex avec Bennu montrant le nuage de débris soulevé de la surface de l'astéroïde sur le site Nightingale. Une véritable avalanche. Impressionnant ! (© Greenish)

 

index.php?act=attach&type=post&id=46270

 

Egalement : https://imgur.com/a/Wp8swJD

 

Il est possible, si l'extension de la mission est approuvée, qu'OSIRIS-Rex effectue un survol et même se mette en orbite en 2029 autour d'Apophis juste après que l'astéroïde ait frôlé la Terre en avril de cette même année à 31 900 km de distance. Ca serait en effet intéressant d'observer si le passage à proximité immédiate de la Terre et l'interaction gravitationnelle qui en découle change quelque chose à la surface de l'astéroïde. (99942) Apophis est un géocroiseur de 350 m de diamètre environ, potentiellement très dangereux pour notre planète, mais sans risque à court terme d'après les derniers calculs d'orbite.

 

https://www.space.com/osiris-rex-asteroid-probe-could-visit-apophis-2029

 

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il y a 16 minutes, Bill46 a dit :

Il est possible, si l'extension de la mission est approuvée, qu'OSIRIS-Rex effectue un survol et même se mette en orbite en 2029 autour d'Apophis juste après que l'astéroïde ait frôlé la Terre en avril de cette même année à 31 900 km de distance. Ca serait en effet intéressant d'observer si le passage à proximité immédiate de la Terre et l'interaction gravitationnelle qui en découle change quelque chose à la surface de l'astéroïde. (99942) Apophis est un géocroiseur de 350 m de diamètre environ, potentiellement très dangereux pour notre planète, mais sans risque à court terme d'après les derniers calculs d'orbite.

 

https://www.space.com/osiris-rex-asteroid-probe-could-visit-apophis-2029

 

Voilà une bonne info !

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Est-ce vraiment utile pour un si petit objet ?

 

http:// https://twitter.com/OSIRISREx/status/1356300951942963200

 

L'Union astronomique internationale (IAU) a approuvé plus de noms pour les caractéristiques de surface sur Bennu! Les caractéristiques de surface de l'astéroïde sont nommées d'après les oiseaux et les créatures ressemblant à des oiseaux dans la mythologie. Découvrez ici les caractéristiques de surface et l'origine de leurs noms

 

 

names.jpg

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Il y a 17 heures, jackbauer 2 a dit :

d'après les oiseaux et les créatures ressemblant à des oiseaux dans la mythologie

  

 

Il manque le Cracoucass et surtout, surtout, pour les ceussent, qui, et ils sont rares hélas, ont la chance de posséder une culture immense et universelle, surtout, donc, le Flagada.

 

 

 

 

 

 

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J'ajoute, même si je l'avais déjà indiqué voici quelques mois ici même, mais j'avoue avoir un faible pour l'humour à répétition, que la colline dans le cadran sud ouest de l'astéroïde s'appelle, mais vous avez déjà deviné... Bennu Hill.

B|

 

 

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Ah . . .  Bennu Hill :) un humour réservé aux connaisseurs xD

Bonne soirée,

AG

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Il y a 2 heures, Superfulgur a dit :

(...) pour les ceussent, qui, et ils sont rares hélas, ont la chance de posséder une culture immense et universelle,

 

il y a 13 minutes, ALAING a dit :

(...) un humour réservé aux connaisseurs

 

J'ai coché toutes les cases : le cracoucass, le flagada et le bennu hill.

Intellectuellement je me sens au top :) 

 

Modifié par Penn
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https://www.asteroidmission.org/?latest-news=nasas-osiris-rex-completes-final-tour-of-asteroid-bennu


Traduction automatique remaniée :


Le 7 avril 2021 


OSIRIS-REx a terminé son dernier survol de Bennu le 7 Avril et, en parfait état, dérive maintenant prêt de l'astéroïde.
L'équipe technique devra attendre encore quelques jours pour savoir comment le vaisseau spatial a modifié la surface de l'astéroïde lors du prélèvement de l'échantillon.


L'équipe d'OSIRIS-REx a donc réalisé  ce survol pour documenter les changements de surface résultant de la manœuvre de prélèvement d'échantillons pendant le Touch and Go (TAG) du 20 octobre 2020. «En surveillant la distribution des matériaux excavés autour du site TAG, nous en apprendrons plus sur la nature des matériaux de surface et souterrains ainsi que des propriétés mécaniques de l'astéroïde », a déclaré le Dr Dante Lauretta, chercheur principal pour OSIRIS-REx à l'Université d' Arizona.


Pendant le survol, OSIRIS-REx a photographié Bennu pendant 6 heures, couvrant plus d'une rotation complète de l'astéroïde. Il a volé à moins de 3,5 kilomètres de la surface, au plus proche d'elle depuis le prélèvement d'échantillons.


Il faudra attendre au moins le 13 Avril pour que la sonde transmette toutes les données et les nouvelles images de la surface enregistrée au cours du dernier survol.

OSIRIS-REx partage les antennes du réseau Deep Space avec d'autres missions comme celle de Perseverance , et obtient généralement 4 à 6 heures de temps de liaison descendante par jour. 


«Nous avons collecté environ 4 000 mégaoctets de données pendant le survol», a déclaré Mike Moreau (cousin éloigné d'Alain), directeur de projet adjoint d'OSIRIS-REx au centre de vol spatial Goddard de la NASA. 


«Bennu se trouve actuellement à environ 185 millions de kilomètres de la Terre, ce qui signifie que nous ne pouvons atteindre qu'un débit de données de liaison descendante de 412 kilobits par seconde, il faudra donc plusieurs jours pour télécharger toutes les données du survol.»


Une fois que l'équipe de la mission aura reçu les images et autres données des instruments, elle étudiera comment OSIRIS-REx a transformé la surface de Bennu. Pendant le touch down, la tête d'échantillonnage de l'engin spatial s'était enfoncé de 50 centimètres sous la surface et avait simultanément propulsé de l'azote gazeux pressurisée pour pouvoir recueillir l'échantillon. Les moteurs de l'engin spatial ont ensuite soulevé une grande quantité de matériau de surface pendant le tout début de la remontée, bouleversant roches et poussière en même temps.


OSIRIS-REx , avec sa précieuse cargaison, restera encore à proximité de Bennu jusqu'au 10 mai, date à laquelle il déclenchera ses moteurs et commencera son voyage de retour de deux ans. La mission devrait livrer l'échantillon de Bennu sur Terre le 24 septembre 2023.
 

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:o

Voila bien une photo extraordinaire ! Le couple Terre-Lune, le Soleil, l'astéroïde Bennu :

 

 

 

 

z1.jpg

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Le 21/01/2021 à 19:34, Bill46 a dit :

Il est possible, si l'extension de la mission est approuvée, qu'OSIRIS-Rex effectue un survol et même se mette en orbite en 2029 autour d'Apophis juste après que l'astéroïde ait frôlé la Terre en avril de cette même année à 31 900 km de distance. Ca serait en effet intéressant d'observer si le passage à proximité immédiate de la Terre et l'interaction gravitationnelle qui en découle change quelque chose à la surface de l'astéroïde. (99942) Apophis est un géocroiseur de 350 m de diamètre environ, potentiellement très dangereux pour notre planète, mais sans risque à court terme d'après les derniers calculs d'orbite.

 

https://www.space.com/osiris-rex-asteroid-probe-could-visit-apophis-2029

 

C'est donc reparti pour un tour ! :/

OSIRIS-REx, après avoir délivré le 24 sept. 2023 ses précieux échantillons de l'astéroïde Bennu, sur la lancée de son rebond gravitationnel terrestre (swingby), dans une extension de mission approuvée (200 millions de $) et rebaptisé à l'occasion OSIRIS-APEX, sera redirigé vers Apophis qu'il étudiera de près en 2029 durant 18 mois. Sinon, le PHA (99942) Apophis de type taxonomique S (pour silicates) est apparenté aux météorites du genre chondrite ordinaire.

 

https://news.arizona.edu/story/nasa-gives-green-light-osiris-rex-spacecraft-visit-another-asteroid

https://minorplanetcenter.net/db_search/show_object?utf8=✓&object_id=Apophis

 

Modélisation 3D d'Apophis :

Apophis%20model.png

Crédit: Dathon Golish, University of Arizona / Marina Brozović, JPL / Arecibo

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Bonsoir,


OSIRIS-REx (Origins, Spectral Interpretation, Resource Identification, Security-Regolith Explorer), une mission de la NASA vers l'astéroïde géocroiseur Bennu, est sur le chemin du retour avec des échantillons de sa surface. Le 24 septembre 2023 le conteneur de retour d'échantillons atterrira dans l'Utah aidant les scientifiques à percer les secrets du système solaire primitif et contribuant à nos connaissances des astéroïdes géocroiseurs.


Le vaisseau spatial principal poursuivra dans l'espace, au-delà de la Terre, après avoir largué la capsule de rentrée atmosphérique contenant les précieux échantillons.


Avec cette prolongation de mission, sous une nouvelle appellation  OSIRIS-APEX (OSIRIS-Apophis Explorer) la sonde se dirigera vers une deuxième cible, l'astéroïde géocroiseur Apophis.


osiris-rex-at-bennu-art.jpg.webp


Mais d'abord, l'arrivée à proximité de notre planète doit se dérouler selon une séquence précise.  Lorsque la sonde sera à environ 100 000 kilomètres de la Terre, le conteneur de retour d'échantillons se séparera du vaisseau spatial. Ce n'est qu'un simple ressort qui éjecte la capsule et la fait tourner sur elle même", explique Mike Moreau (cousin d'Alain)*, responsable du système de dynamique de vol au Goddard Space Flight Center de la NASA, en charge de l'équipe chargée de la navigation d'OSIRIS-REx. «Aucune action motorisé pour  contrôler la trajectoire. C'est comme un très long tir à trois points (Référence de Basketteur).


* Plaisanterie éculée (comique de répétition) 


Le container d'échantillon lui-même n'a pas de moteurs ou de propulseurs. Le travail pour obtenir un atterrissage de précision intervient dans la période précédant cette séparation. "Le ciblage se déroule dans les deux semaines qui précèdent le passage du vaisseau près de notre planète", explique Moreau. À 14 jours du retour de l'échantillon, OSIRIS-REx déclenchera ses propulseurs et effectuera une manœuvre de correction de trajectoire, ciblant une zone de retour spécifique visant l'Utah Test and Training Range, à environ 130 kilomètres au sud-ouest de Salt Lake City.


Le site d'atterrissage semble grand : une ellipse d'environ 20 kilomètres sur 80 kilomètres. Mais programmer la navigation d'un vaisseau spatial pour atteindre une cible aussi précise est pour le moins difficile, et cela se fait par étapes. Au fur et à mesure que le vaisseau spatial se rapproche de la Terre, l'équipe de dynamique de vol  affine ses calculs et la marge d'erreur se réduit. Dans deux semaines, il ne devrait y avoir que de petits changements nécessaires pour atteindre cette fenêtre étroite pour la rentrée atmosphérique. L'équipe a encore de multiples occasions d'ajuster cette trajectoire, si nécessaire.


Mais à quatre heures avant le largage de la capsule, les techniciens auront fait tout ce qu'ils peuvent faire. "C'est toujours un peu ahurissant que vous libériez un projectile sur un point à 100 000 kilomètres de la Terre... et qu'elle traverse une fenêtre qui fait probablement quelques kilomètres de large dans l'atmosphère pour atteindre sa cible", explique Moreau.


bennu-sample-site-nightingale.jpg.webp


Cette mosaïque du site principal de collecte d'échantillons pour la mission OSIRIS-REx a été créée avec 345 images prises par le vaisseau spatial, le 3 mars 2020. OSIRIS-REx était à 250 mètres au-dessus de la surface. Le site de collecte spécifique est la zone relativement exempte de roches au milieu. Le rocher en haut à droite mesure 13 mètres de large sur son axe le plus long. Image : NASA/Goddard/Université d'Arizona


EDL : entrée, descente et atterrissage


Lorsqu'elle se sépare du vaisseau spatial, la capsule d'échantillon tourne pour se stabiliser. Elle possède naturellement un bouclier thermique et une coiffe de tête qui est optimisé sur le plan aérodynamique pour une entrée à grande vitesse dans l'atmosphère", explique Lauretta. Ce bouclier thermique permettra l'une des rentrées les plus rapides de l'histoire, à un peu moins de 12,4 kilomètres par seconde. Cela doit se produire à 8 h 42 précise. En moins d'une minute, la capsule de retour d'échantillon brûlera son matériau de protection thermique lorsqu'elle entrera dans sa période de chauffage maximale. Simultanément, elle subit une décélération violente grâce à la traînée aérodynamique. Deux minutes et 10 secondes après l'entrée dans l'atmosphère, un premier parachute drague (freinage préliminaire se déploiera. Cela aidera à stabiliser la capsule pendant qu'elle se dirige rapidement vers le sol.


À environ 1 000 mètres de la surface, le parachute principal se déploie. Et environ 13 minutes après le début du processus de rentrée, la capsule percute le sol du désert de l'Utah, à une vitesse d'environ 4,6 mètres par seconde.
Une fois le touch down confirmé, l'équipe au sol intervient.


Avant de passer à la phase suivante du voyage du conteneur d'échantillons, discutons des tenants et aboutissants de la mission. 


À la base, OSIRIS-REx est une mission vers un astéroïde proche de la Terre initialement appelé 1999 RQ36. En 2013, Michael Puzio, 9 ans, a remporté un concours pour nommer l'astéroïde. Le concours était co-organisé par la Planetary Society avec l'Université de l'Arizona et le MIT Lincoln Laboratory. Il l'a appelé Bennu d'après une divinité de la mythologie égyptienne antique.
puzio-T-minus4.jpg.webp
Michael Puzio et Bill Nye lors du lancement du vaisseau spatial OSIRIS-REx. Image: Larry Puzio


Bennu tourne autour du Soleil en 1,2 ans et est au plus proche de l'orbite terrestre tous les six ans, à environ 300 000 kilomètres. Un peu plus de deux ans après son lancement, OSIRIS-REx est entré en orbite autour de Bennu, le 31 décembre 2018 et a commencé le long processus de cartographie détaillée de l'astéroïde. Après que les sites d'échantillonnage aient été identifiés, le vaisseau spatial a effectué son premier échantillonnage sur l'astéroïde pour recueillir un prélèvement, le 20 octobre 2020.
Les scientifiques ne s'attendaient pas à ce qu'ils ont trouvé à la surface de Bennu. "Ce qui nous a surpris, c'est à quel point la surface était molle", explique Lauretta. "Lorsque le vaisseau spatial est entré en contact, il s'est enfoncé à environ 60 cm de profondeur. Le bras robotique venait de pénétrer un sol sans aucune résistance. Et cela nous a stupéfié. Et nous avons réalisé que le matériau était de très faible densité et se cassait incroyablement facilement.


Nous sommes sur le point de recevoir un échantillon assez unique. Les scientifiques ont déjà travaillé avec des échantillons d'autres mondes, comme les précieux échantillons lunaires que les astronautes d'Apollo ont ramenés de la Lune. Ils recherchent et étudient également régulièrement les météorites. L'Antarctique en particulier est une mine d'or pour ces "trésors" de l'espace. "J'ai pu être membre de l'équipe de terrain collectant des météorites en Antarctique en 2019", explique Nicole Lunning,

conservatrice adjointe d'OSIRIS-REx au sein de la division Astromaterials Research and Exploration Science Division de la NASA (elle est en charge de la préservation des échantillons d'astéroïdes). « Le simple fait de voir une météorite au sol a été une expérience incroyable.

 
Mais toute météorite qui tombe sur Terre est différente de ce que nous obtiendrons d'OSIRIS-REx parce que les météorites sont ce qui a survécu après le brûlage d'une rentrée dans l'atmosphère terrestre. Le matériel échantillonné de Bennu ne survivrait tout simplement jamais à ce processus. "Nous ramenons de la matière qui, nous l'espérons, ne ressemble à rien de ce qui est disponible à la surface de la Terre dans notre collection de météorites", explique Lauretta.


Contamination, déballage et analyses


Lorsque le conteneur d'échantillons atterrira enfin, l'équipe au sol sera très proche pour passer à l'action. Lauretta et les membres de son équipe attendront dans des hangars de l'Utah Test and Training Range, à moins d'une heure d'hélicoptère du site d'atterrissage. "Il y aura quatre hélicoptères mis en oeuvre là-bas", explique Lauretta. « En cas de mauvais temps, nous aurons des véhicules à chenilles au sol, donc nous partirons en voiture, ce qui prendra beaucoup plus de temps. Peu importe qu'il pleuve ou qu'il fasse beau, quoi qu'il arrive dans l'Utah, nous serons là.


Le premier hélicoptère contiendra un agent de sécurité, qui s'assurera que le site d'atterrissage est sûr et que la capsule est préservée de tout risque extérieur. Ensuite, le reste de l'équipe arrivera sur place. Tout sera photographié et documenté, et des échantillons seront prélevés du sol, de l'air et de tout ce qui pourrait entourer la capsule. Cette dernière sera ramenée au hangar, où l'équipe de conservation aura installé une salle blanche portable.


À ce stade, "la coque arrière et le bouclier thermique seront retirés ainsi que d'autres équipements avioniques", explique Lunning. L'objectif est d'amener la cartouche d'échantillon dans une purge d'azote le plus rapidement possible.
"L'azote est un gaz inerte, et c'est pourquoi il est requis à des fins de conservation", explique Lunning. C'est ce que la NASA utilise également pour conserver des échantillons lunaire. "Cette purge d'azote empêche également la pénétration de l'atmosphère terrestre et de l'humidité."

 


Le container d'azote et son contenu seront ensuite embarqué dans un avion, toujours sous flux d'azote, vers le Johnson Space Center à Houston. À ce stade, il entrera dans une salle blanche pour un nettoyage supplémentaire avant de le diriger finalement vers le laboratoire de conservation. "La cartouche ne s'ouvre pas tant qu'elle n'entre pas dans le laboratoire de conservation OSIRIS-REx", explique Lunning. "Nous allons en fait ouvrir la cartouche à l'intérieur d'une boîte à gants d'azote." Étant donné que le container d'échantillons est assez grand, l'équipe OSIRIS-REx a travaillé avec Lockheed Martin pour concevoir une boîte à gants spéciale spécifiquement pour cette mission de retour d'échantillons. "Nous aurons essentiellement une procédure de déballage très élaborée", déclare Lunning, qui aura lieu environ neuf ou 10 jours après l'atterrissage.


Et puis? 


20190319_bennus_boulder_and_limb_from_de


Cette image montre une vue de l'hémisphère sud de l'astéroïde Bennu et de l'espace, on y voit le nombre et la distribution des rochers à travers la surface de Bennu. L'image a été obtenue le 7 mars 2019 par la caméra OSIRIS-REx PolyCam à une distance d'environ 5 kilomètres. Le gros rocher de couleur claire juste en dessous du centre de l'image mesure environ 7,4 mètres. Image : NASA / Goddard / Université d'Arizona


Matière d'un autre monde


Les scientifiques ne sont pas vraiment sûrs de la quantité de matière qu'il y a dans la capsule d'échantillon, mais ils pensent qu'il y en a pas mal. Lauretta a estimé qu'il y aurait environ 250 grammes avec lesquels travailler, ce qui est bien au-dessus de l'objectif initial de la mission qui envisageait 59,5 grammes. "Avoir plus d'échantillons que nous ne savons quoi en faire est le meilleur scénario", déclare Lunning.


Une fois la cartouche complètement ouverte, ils commenceront à l'examiner de plus près. "Nous allons tout mettre sur les plateaux et faire un tas de documentation photographique et d'imagerie spectrale", nous dit Lauretta. "Nous allons commencer à identifier la diversité que nous voyons dans l'échantillon et commencer à faire nos choix pour la science."


Certaines parties du prélèvement resteront au Johnson Space Center pour y être étudiées. Des échantillons plus petits seront transportés dans des laboratoires du monde entier pour étude grâce au programme de scientifiques participants. Et de nombreux échantillons iront dans le coffre-fort du Johnson Space Center, côte à côte avec les échantillons lunaires. Un jour, les futurs scientifiques auront la chance de desceller et de travailler avec ces morceaux d'un autre monde parfaitement conservés .


20200505_tagsam-over-bennu.jpg.webp


Le vaisseau spatial OSIRIS-REx a pris cette image de son bras de collecte d'échantillons, TAGSAM (mécanisme d'acquisition d'échantillons tactiles), planant au-dessus de l'astéroïde Bennu lors d'une répétition de toucher des roues le 14 avril 2020. Le vaisseau spatial n'était qu'à 70 mètres (230 pieds) au-dessus de la surface à ce moment-là. Image : NASA/Goddard/Université d'Arizona


Concrètement, Bennu est un objet proche de la Terre, et il pourrait un jour nous menacer. C'est pourquoi l'étudier est crucial. « Nous devons comprendre de quoi il est constitué au cas où une génération future devrait proposer une mission d'empêchement de l'impact », explique Lauretta. "Comprendre ce corps, son orbite, ses propriétés physiques, ses propriétés thermiques et ses propriétés chimiques va être essentiel pour, éventuellement, nous protéger.


Mais il y a des implications toutes aussi importantes que la défense planétaire. Des échantillons de Bennu pourraient nous aider à comprendre les débuts de notre système solaire et de l'apparition de la vie en son sein. "Nous n'avons aucune idée de la façon dont la matière passe d'un état inanimé au vivant", déclare Lauretta. Les scientifiques ont cherché la source de cette étincelle pendant des années. OSIRIS-REx et nos échantillons de Bennu pourraient aider à faire la lumière sur cette mytérieuse transmutation.


"Toute vie sur Terre vient de la vie", dit Lauretta, faisant référence au tout premier exemple de vie jaillissant de matières organiques inanimées il y a des milliards d'années. « Nous pensons que ces astéroïdes enregistrent la chimie et la physique des processus juste avant que cet événement ne se produise. C'est un peu comme l'inventaire de départ. Avec les échantillons de Bennu, nous pouvons en apprendre davantage sur les composés que ces astéroïdes ont amenés à la surface de la Terre et peut-être comprendre cette transition singulière  qui déclenche la vie. Lauretta conclut : "Nous essayons de comprendre l'origine de la vie, qui est le plus grand mystère scientifique à résoudre, à mon avis."


Ce post est un résumé traduit très remanié de l'article :


https://www.planetary.org/articles/asteroid-samples-from-another-world

 

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Bonjour,


Retour d'échantillon OSIRIS-REx : à quoi s'attendre


https://www.planetary.org/articles/osiris-rex-sample-return-what-to-expect


Traduction automatique remaniée :


Après un voyage aller-retour de sept ans vers l'astéroïde Bennu, le vaisseau spatial OSIRIS-REx de la NASA revient sur Terre avec un échantillon de roches et de poussière de la taille d'une tasse à café qui pourrait nous aider à comprendre nos origines.
OSIRIS-REx devrait déposer sa précieuse cargaison le 24 septembre 2023, ayant ainsi accompli un voyage de 7,1 milliards de kilomètres  dans l'espace interplanétaire. L'échantillon atterrira sous parachute sur le champ d'essai et d'entraînement du ministère de la Défense de l'Utah, au sud-ouest de Salt Lake City. L'atterrissage est prévu vers 10 h 54 HAE (14 h 54 UTC).


Les échantillons, qui pèsent environ 250 grammes (une demi-livre), pourraient nous aider à comprendre quelles étaient les conditions dans le système solaire lorsque la vie est apparue sur Terre. D’anciens astéroïdes comme Bennu ont peut-être transporté de l’eau et des matières organiques sur Terre il y a longtemps. En analysant un échantillon de Bennu, les scientifiques espèrent mieux comprendre la recette utilisée pour concocter la vie sur Terre.


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APPROCHE DE LA RÉPLIQUE DE LA CAPSULE DE RETOUR D'ÉCHANTILLONS : Un membre de l'équipe OSIRIS-REx s'approche d'une réplique de capsule de retour d'échantillons sur le champ d'essai et d'entraînement du ministère de la Défense de l'Utah lors des répétitions de récupération en juillet 2023. Image : NASA/Keegan Barber


La dernière phase du retour des échantillons commence le 24 septembre alors qu'OSIRIS-REx survole la Terre à une altitude de seulement 250 kilomètres.


Visant un emplacement précis au-dessus de notre planète, le vaisseau spatial lâchera sa capsule de rentrée de la taille d'un mini-réfrigérateur dans l' atmosphère terrestre à 10 h 41 HAE (14 h 41 UTC). En plongeant vers le désert de l'Utah, la capsule atteindra une vitesse maximale de 43 000 km/h, devenant ainsi le deuxième objet fabriqué par l'homme le plus rapide à pénétrer dans l'atmosphère terrestre. (Le record est détenu par la mission Stardust de la NASA , qui a ramené des échantillons de la comète Wild 2 sur Terre en 2006.)


Au fur et à mesure que la capsule de rentrée traverse l'atmosphère, la T° de l'air au contact de la sonde s'élève jusqu'à 2 900 degrés Celsius. La capsule résistera à cet enfer grâce à la technologie de bouclier thermique PICA mise au point par la NASA ainsi qu' à un revêtement époxy blanc.


Le bouclier thermique a été légèrement impacté par une particule dans l’espace lointain en 2016 ou 2017, mais l’incident ne devrait pas causer de problèmes lors de la rentrée.


Alors qu'elle est encore à des vitesses supersoniques, la capsule déploiera un parachute de freinage avant qu'un parachute principal ne ralentisse sa descente. Sa zone d'atterrissage couvre un ovale mesurant 58 kilomètres sur 14 kilomètres. L'heure d'atterrissage devrait se produire 13 minutes après l'entrée dans l'atmosphère : 10 h 54 HAE (14 h 54 UTC).
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TRANSPORT DE CAPSULE DE RÉPLIQUE OSIRIS-REX : Un hélicoptère transporte une réplique de la capsule de retour d'échantillon  d'OSIRIS-REx au dessus du champ d'essai et d'entraînement du ministère de la Défense  pendant les répétitions de récupération en juillet 2023. Image : NASA/Keegan Barber


Sécurisation de l'échantillon :


Dès que la capsule atterrira, le personnel d'OSIRIS-REx entrera en action depuis un hangar proche, avec quatre hélicoptères, jusqu'au site d'atterrissage.


La première personne à s'approcher de la capsule d'échantillon sera un représentant militaire qui s'assurera que la zone est sûre en vérifiant la présence, ou non, de munitions non explosées. Un représentant de Lockheed Martin vérifiera la température de la capsule pour s'assurer qu'elle s'est refroidie après sa descente atmosphérique.


L'équipe OSIRIS-REx prélèvera des échantillons de sol et d'air sur le site d'atterrissage. Ceux-ci seront vitaux plus tard si les scientifiques détectent des précurseurs moléculaires de la vie dans les échantillons de Bennu. En comparant ces résultats importants avec les lectures du site d'échantillonnage, l'équipe peut garantir que les échantillons ne contiennent pas de contaminants terrestres.


Deux membres de l'équipe soulèveront la capsule, qui pèse environ 45 kilogrammes, dans une caisse métallique. Ils envelopperont la caisse dans du Téflon protecteur et une bâche avant de regrouper le tout dans un harnais. Un hélicoptère s'accrochera au harnais et le transportera vers une salle blanche temporaire dans le hangar à proximité . Là, les techniciens ouvriront délicatement la capsule d'échantillon et en extrairont le petit contenant des précieux échantillons de Bennu.


Ce petit conteneur sera stocké sous purge d’azote pour le protéger de la contamination. Le 25 septembre, le lendemain de l'atterrissage, les échantillons seront transportés par avion vers un laboratoire de conservation spécial au Johnson Space Center à Houston. La division de recherche et d'exploration des matériaux cosmique du JSC, qui héberge de nombreux autres échantillons du système solaire, supervisera la conservation initiale des échantillons d'OSIRIS-REx.


La cartouche d'échantillon sera placée dans une boîte à gants spéciale  sous azote et ouverte environ 10 jours après son arrivée au JSC. La NASA annonce qu'elle révélera les échantillons  publiquement le 11 octobre.


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RÉPÉTITION D'OUVERTURE DE LA CARTOUCHE DE RETOUR D'ÉCHANTILLONS D'OSIRIS-REX Les membres de l'équipe de conservation d'OSIRIS-REx répètent l'ouverture de la cartouche d'échantillons d'astéroïdes dans le laboratoire de conservation OSIRIS-REx de la NASA au Johnson Space Center. Image : NASA


Au JSC, l'équipe OSIRIS-REx documentera, triera et analysera les échantillons, créant ainsi un inventaire initial des matériaux de Bennu.


Certains échantillons seront stockés et laissés intacts pour les générations futures, qui pourront peut-être les étudier à l’aide d’une technologie plus avancée. La NASA fait cela pour d'autres ensembles d'échantillons planétaires, comme les roches lunaires rapportées par les astronautes lors du programme Apollo . D'autres échantillons seront remis à des organisations partenaires, notamment à l'agence spatiale japonaise JAXA, qui a également fourni à la NASA des échantillons provenant de ses missions sur l'astéroïde Hayabusa.


Bien que nous ayons des échantillons d'autres astéroïdes, aucun n'est aussi vieux que Bennu. Celui-ci n'aurait pas changé de manière significative depuis sa formation il y a 4,5 milliards d'années. Alors que les scientifiques du monde entier examinent les échantillons d’OSIRIS-REx, ils espèrent découvrir des indices qui nous rapprocheront de la réponse à la question ultime, celle de l'origine du vivant.  


Quant à OSIRIS-REx, le vaisseau spatial poursuivra une mission prolongée pour visiter Apophis, un astéroïde géocroiseur qui devrait approcher la Terre à seulement 30 600 kilomètres, le 13 avril 2029. Sous la nouvelle désignation d'OSIRIS- APEX ( OSIRIS-Apophis Explorer), la mission collectera à ce jour les données à la plus haute résolution sur l'astéroïde « pierreux » (type S). Cela nous fournira de nouvelles informations scientifiques sur les astéroïdes de type S tout en nous aidant également à comprendre comment nous pourrions défendre notre planète, à l’avenir, contre un astéroïde de type Apophis .
 

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