jackbauer 2

LUCY & PSYCHE, futures missions de la NASA

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Consigne d’extrême vigilance quant aux dangers et potentiels dommages causés par les "objets ou débris" indésirables oubliés ou perdus lors des procédures d’assemblage ;)

(En aéronautique comme en aérospatiale, on ne compte plus les pépins dont les Foreign Objects or Debris sont la cause !)

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Il y a 2 heures, Alain MOREAU a dit :

Consigne d’extrême vigilance quant aux dangers et potentiels dommages causés par les "objets ou débris" indésirables oubliés ou perdus

 

Et bravo à Alain qui gagne un bivouac de 8 jours sponsorisé par l'ARSIP à la Pierre-Saint-Martin où il n'oubliera pas son descendeur, son croll ou un mousqueton dans un gourg parce que c'est un pro ! ;)

 

 

Modifié par Bill46

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La réponse au Quiz FOD : Foreign Object Damage  / Foreign Object Debris

 

Tout corps étranger peut abîmer le matériel, rester coincé où il ne devrait pas, ou voir contaminer le milieu cible (une planète, un satellite, un astéroïde, ...).

 

Ça fait un peu le «do not feed the animals» du Zoo ou le «Do not smoke» de la plateforme pétrolière...

 

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Ah Ah  il paraît  qu'à  la fin d'une opération  les toubibs comptent  les scalpels  et les ciseaux,  bien entendu  ça c'est lorsqu'ils n'ont  pas déprogrammé  l'opération  pour faire  place au covid ,même que là  ils comptent  les morts !🥳

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- Combien de compresses dans la poubelle ?

- 25

- Recomptez !

- 25

- Bon ! On le rouvre !

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Quand l'art et la science se marient... Déploiement d'un des deux panneaux solaires de la sonde LUCY :

 

 

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La sonde Lucy se trouve maintenant au Kennedy Space Center. Les opération préparatoires au décollage ont commencé. La fenêtre de lancement de 23 jours s'ouvrira le 16 octobre. Lucy sera le premier vaisseau spatial à visiter un groupe d'astéroïdes appelés Trojans qui partagent l'orbite de Jupiter autour du Soleil. La mission nous donnera un aperçu des premiers jours de notre système solaire.

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https://spaceflightnow.com/2021/10/06/nasas-lucy-asteroid-mission-10-days-from-launch/


Article de Stephen Clark.


Traduction automatique corrigée :


Pour une mission d'exploration de 12 ans, la sonde scientifique Lucy de la NASA est presque prête à être lancée le 16 octobre, depuis le Kennedy Space Center,  et commencer un voyage à travers le système solaire pour visiter huit astéroïdes, nombre record pour un seul vaisseau spatial.


KSC-20210930-PH-JBS01_0010large.jpg


Les équipes au sol ont terminé les tests du vaisseau spatial Lucy le mois dernier dans une salle blanche climatisée de l'installation de traitement de charge utile Astrotech à Titusville, en Floride, à quelques kilomètres des portes du Kennedy Space Center de la NASA.


Ces tests ont couronné une campagne de deux mois chez Astrotech depuis que Lucy est arrivée de son usine Lockheed Martin dans le Colorado. Les techniciens ont rempli les propulseurs d'hydrazine et de tétroxyde d'azote de la sonde, pour alimenter ses petits moteurs de manœuvre et son moteur principal, ce qui permettra de diriger Lucy vers les  d'astéroïdes ciblés.


"Nous sommes prêts à voler", a déclaré Hal Levison, chercheur principal de la mission du Southwest Research Institute à Boulder, Colorado.


La mission de 981 millions de dollars sera la première à explorer une population d'astéroïdes appelée les Troyens, qui orbitent autour du soleil devant et derrière Jupiter.


Les scientifiques pensent que ces astéroïdes troyens représentent un échantillon diversifié  des petits blocs ayant participé à la formation des planétes, laissés après la formation du système solaire, il y a 4,5 milliards d'années. Lucy survolera huit astéroïdes différents de 2025 à 2033, dont sept dans les essaims des Troyens.


Le vaisseau spatial Lucy, d'une tonne et demi, devrait être lancé à bord d'une fusée Atlas 5 le 16 octobre, lors de l' ouverture d'une fenêtre de lancement durant 75 minutes (à 08 h 34 GMT). La mission a 23 jours pour décoller et profiter d'un alignement unique entre la Terre et les astéroïdes du système jovien.


Si quelque chose empêche le lancement cette année, la NASA aurait une nouvelle opportunité pour lancer Lucy en octobre 2022 sans aucun impact sur les objectifs scientifiques de la mission.


Mais la campagne de lancement s'est bien déroulée en Floride, et les responsables ont surmonté les obstacles associés à la pandémie de COVID-19 pour maintenir le lancement de Lucy dans les délais.


"La pandémie nous a impacté à un moment vraiment inopportun", a déclaré Arlin Bartels, chef de projet adjoint de Lucy au Goddard Space Flight Center. «Cela s'est produit juste au moment où les équipes d'instruments commençaient tout juste leur fabrication et leurs tests.


« Plus de 400 composants entrent en jeu dans le vaisseau spatial. Nous étions encore dans la phase de la chaîne d'approvisionnement à ce moment-là. Les périodes de lancement planétaire sont très strictes et tout doit se faire selon le calendrier précis », explique Bartels. "Essayer de faire cela pendant une pandémie comme celle-ci est une situation très délicate, et je ne suis pas sûr que tout le monde, lorsque la pandémie a frappé, pensait que nous serions en mesure de résoudre ce challenge à temps."


Mais les ingénieurs ont terminé d'assembler le vaisseau spatial, ont installé ses trois instruments scientifiques, terminé la construction des panneaux solaires en forme d'éventail de la sonde, et ont soumis Lucy à une batterie de tests pour s'assurer qu'elle survivra aux rigueurs du lancement et aux opérations dans l'espace lointain.


KSC-20210930-PH-JBS01_0071large.jpg


À l'intérieur de l'installation de traitement de la charge utile d'Astrotech à Titusville, en Floride, les équipes au sol se préparent à encapsuler le vaisseau spatial Lucy dans le carénage de la charge utile de son lanceur Atlas 5. Crédit : NASA/Ben Smegelsky


Vendredi dernier, United Launch Alliance a terminé une répétition générale du compte à rebours à Cap Canaveral. L'équipe de lancement a alimenté en kérosène,hydrogène et oxygène liquides  la fusée Atlas 5 de la mission, vérifiant que le lanceur et les systèmes au sol sont prêts pour le vrai compte à rebours.


"Nous sommes sortis de cet essai vendredi soir tout à fait confiant, le lanceur est prêt pour l'installation de Lucy à son sommet", nous dit Baez dans une interview à Spaceflight Now.»


Alors que l'ULA a testé la fusée Atlas 5 la semaine dernière, les travailleurs de l'installation de traitement de la charge utile d'Astrotech ont installé le vaisseau spatial Lucy à l'intérieur du carénage du nez de l'Atlas 5. Le carénage aérodynamique protégera la sonde lors des dernières préparations avant le lancement et protégera l'engin pendant les premières minutes de la montée dans l'espace.


Le carénage de charge utile de 4,2 mètres de diamètre , produit par ULA à Harlingen, au Texas, est orné du logo de la mission Lucy. L'insigne présente une illustration picturale des restes fossilisés d'un ancêtre des humains, appelé Lucy par les scientifiques qui l'ont découverte en Éthiopie en 1974.


Lucy, le fossile d'Australopithèque, est devenu le paronyme de la mission.


Comme la découverte de fossiles avait éclairé les scientifiques sur l'évolution humaine, les astéroïdes troyens pourraient fournir des indices sur l'histoire ancienne du système solaire. Après que Jupiter se soit formé et se soit positionné sur son orbite actuelle, les astéroïdes se sont retrouvés piégés dans des essaims, chacun centré sur un point de libration gravitationnellement stable devant et derrière la plus grande planète du système solaire.


Lucy, le fossile, a reçu son nom après que les scientifiques aient entendu la chanson des Beatles "Lucy In The Sky With Diamonds" tout en célébrant la découverte. Les scientifiques qui ont développé l'explorateur des astéroïdes Troyens ont vu le lien qui pouvait être fait.


"Ces astéroïdes sont vraiment comme des diamants dans le ciel en termes de valeur scientifique pour comprendre comment les planètes géantes se sont formées et que le système solaire a évolué", précise Levison.


"Ce fossile a transformé notre compréhension de l'évolution des hominidés, tout comme nous espérons que le vaisseau spatial Lucy transformera notre compréhension de la formation du système solaire", ajoutte Cathy Olkin, chercheuse principale adjointe de la mission au SWRI.


La NASA a sélectionné la mission Lucy, ainsi qu'une autre sonde nommé Psyche, pour le développement en 2017. Psyche devrait être lancé l'année prochaine pour orbiter autour d'un astéroïde riche en métal.


Les chercheurs pensent que les astéroïdes troyens sont les vestiges de la première période de l'histoire du système solaire, lorsque de petits objets similaires se sont regroupés pour former le noyau des planètes de gaz et de glace du système solaire externe.


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Au cours de sa mission, Lucy survolera sept astéroïdes troyens Jupiter. Cette animation en accéléré montre les mouvements des planètes intérieures (Mercure, marron ; Vénus, blanche ; Terre, bleue ; Mars, rouge), Jupiter (orange) et les deux essaims de Troie (vert) au cours de la mission Lucy . Crédit : Institut d'astronomie du CAS/Petr Scheirich


"Si ce scénario est vrai, Lucy va tester certaines de ces hypothèses, notamment que ces objets représentent vraiment des objets qui se sont formés dans tout le système solaire externe, et sont maintenant capturés dans les essaims Troyens".


Les scientifiques en savent peu sur les astéroïdes troyens. Lucy sera le premier vaisseau spatial à les avoir survolé, où les chercheurs ont découvert plus de 7 000 de ces petits corps. Il y en a peut-être des milliers d'autres qui attendent d'être détectés à l'aide de grands télescopes.


Mais même le télescope spatial Hubble ne peut pas résoudre les détails sur la composition et l'apparence des astéroïdes troyens. Les scientifiques ont une vague approximation de la taille de chaque objet devant être visité par Lucy, et connaissent un peu leurs couleurs. Certains sont gris et certains sont d'apparence plus rougeâtre.


Après avoir décollé de Cap Canaveral, le vaisseau spatial Lucy passera un an sur une orbite autour du soleil, similaire à celle de la Terre, avant de retourner vers notre planète en octobre prochain pour une manœuvre de fronde gravitationnelle.


Un deuxième survol de la Terre en décembre 2024 enverra Lucy vers sa première rencontre avec un astéroïde. Le vaisseau spatial passera devant l'astéroïde Donald Johanson, du nom du scientifique qui a découvert le fossile de Lucy, en avril 2025.

 

Il n'était pas seul et Yves Coppens qui n'est que Français doit certainement être oublié pour cette simple raison. ^_^


Ensuite, Lucy volera parmi les Troyens, visitant cinq astéroïdes – dont une minuscule lune de l'un des objets – en seulement 15 mois entre août 2027 et novembre 2028.


lucy_2.jpg


Le vaisseau spatial Lucy est vu ici le 29 septembre, entre les deux moitiés du carénage de la charge utile de la fusée Atlas 5. Crédit : Stephen Clark/Spaceflight Now


À son point  le plus éloigné, Lucy sera à plus de 800 millions de kilomètres du soleil. Le vaisseau spatial sera alors le vaisseau spatial le plus éloigné du soleil à avoir jamais utilisé l'énergie solaire.


Une dernière manoeuvre préparera Lucy pour une ultime rencontre, un survol d'une paire binaire d'astéroïdes nommés Patrocle et Menoetius, en mars 2033. Chacun des deux objets est à peu près de la même taille, avec des diamètres de plus de 100 kilomètres, ce qui en fait les plus grandes cibles de la mission.


À chaque astéroïde, Lucy n'aura que quelques heures pour prendre les meilleures photos et rassembler les données les plus utiles. La sonde passera près des astéroïdes à une vitesse relative de plusieurs kilomètres par seconde, en utilisant une plate-forme d'instruments à cardan pour pointer sa caméra et ses instruments scientifiques.


"Lucy est une mission de survol, donc après avoir passé des années à parcourir plus d'un milliard de miles pour atteindre ses cibles, nous nous dirigerons presque directement vers elles, pour les survoler à moins de 1 000 kilomètres de leurs surfaces", affirme Keith Noll, scientifique du projet. "Et Lucy ne ralentit pas pour exécuter ces survols."
 

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il y a 23 minutes, Huitzilopochtli a dit :

Lucy est une mission de survol, donc après avoir passé des années à parcourir plus d'un milliard de miles pour atteindre ses cibles, nous nous dirigerons presque directement vers elles, pour les survoler à moins de 1 000 kilomètres de leurs surfaces

Et Après ? Comme elles n'ont pas de RTG, on ne pourra pas les envoyer bien loin, elles sont donc vouées à l'oubli ?

 

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Huitzi !!

faut refaire un fil dédié à LUCY

Tu remets ton dernier post et j'arrive...

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Il y a 4 heures, Meade45 a dit :

Et Après ? Comme elles n'ont pas de RTG, on ne pourra pas les envoyer bien loin, elles sont donc vouées à l'oubli ?

 

T'as raison. ;)

Déjà 800 millions de km du Soleil, c'est la porte à coté, de plus pour visiter 7 astres différents, ça n'a rien d'extraordinaire.

Si on doit imaginer une suite à cette odyssée, l'absence de RTG rendant impossible de s'éloigner davantage de notre étoile, rien, sinon peut-être ses réserves en carburant, n'empêcherait Lucy de s'en rapprocher pour étudier de nouveaux astéroïdes en s'aidant pourquoi pas d'un petit effet de fronde avec Jupiter.

Hélas, sans doute, cela nous projetterait assez loin dans l'avenir pour que je ne puisse pas assister à ce bonus.  

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il y a 40 minutes, jackbauer 2 a dit :

Huitzi !!

faut refaire un fil dédié à LUCY.

Tu remets ton dernier post et j'arrive...

 

Chef, oui chef !  :)

Je ne sais pas non plus quel est l'abruti qui a réuni les deux missions Lucy et "Pschité" dans ce topic.

Un sacré flemmard probablement, allergique à l'effort de bien nous informer. :P

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C'est vraiment très compliqué pour contrôler la sonde Lucy.

 

 

 

 

Modifié par VNA1

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"Asteroid 16 Psyche: Shape, Features, and Global Map"
Michael K. Shepard (Bloomsburg University, Pennsylvanie) et al.
The Planetary Science Journal (août 2021)
https://iopscience.iop.org/article/10.3847/PSJ/abfdba

 

En fait, tous ces paramètres (dans le titre de l'article) tirés des observations faites par :  Arecibo en mode radar (S-band delay-Doppler imaging), ALMA, les optiques adaptatives du Keck et du VLT et deux occultations stellaires ...

 

Modèle final dimensionnel (a × b × c) = 278 (−4/+8 km) × 238 (−4/+6 km) × 171 (−1/+5 km),

correspondant à une sphère équivalente de diamètre Deff = 222 (−1/+4 km) ou (−1/+5 km ?)
Albédo moyen visuel pv = 0.16 ± 0.01 (en prenant la mag. absolue H = 5.90 du JPL Small Body Database)
Période de rotation sidérale = 4.195948 ± 0.000001 h,  ça c'est de la précision scientifique 9_9 !
Densité retenue = 4000 ± 200 kg/m³,  bon Psyché, c'est pas que de la ferraille :S !

 

Figure 3 :  observations d'ALMA en 2019 sur une base maxi. de 16,2 km correspondant à une résolution spatiale de 0,02" soit 30 km sur Psyché. Les modélisations apparaissent en colonnes paires (idem pour le VLT en fig.4, dessous) :

210715_Shepard-et-al._16-Psyche_ALMA_2019_Fig.3_lr.jpg.d1ae930cd60f5f59af4ac3017a36d2ce.jpg

 

Figure 4 :  observations du VLT en 2018, à gauche (hémisphère Nord) et en 2019, à droite (zone équatoriale).  Résolution spatiale = 0,0036"/pixel ---> 6,0 km/pixel (2018) et 4,5 km/pixel (2019) :

210715_Shepard-et-al._16-Psyche_VLT_2018-19_Fig.4_lr.jpg.13ba98b9d1de96dc09d89f319b8cded2.jpg

 

Figure 7 (tronquée) :  modélisation suivant deux vues équatoriales et une vue polaire :

210715_Shepard-et-al._16-Psyche_shape-models_Fig.7_lr_m.jpg.b384964982a5e31c8066fa11b5471261.jpg

 

Figure 10 :  carte selon l'albédo (Viikinkoski et al., 2018 & Ferrais et al., 2020) avec quelques formations topographiques et d'albédo labélisées :

210715_Shepard-et-al._16-Psyche_albedo-topographical-map_Fig.10_lr.jpg.f9501de67fb232a5184d13d82b81c8bb.jpg

Modifié par BobMarsian
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Je devrais poster ça dans la galerie d'images, mais je m'étais amusé à suivre Psyché pendant 2h fin novembre de l'an dernier....16_Psyche_star_centered_240x30s_reduit.jpg.ca72092cc4a3983af05c1e5d0d384be0.jpg

 

16_Psyche_centered_240x30s_reduit.jpg.7096cf70bd6d45b7a60e3240b94ca915.jpg

 

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