Sirius

DOBSONIENS : que voyez vous en lunaire et planétaire ?

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Ben en faisant quelques test visuels et webcam, j'ai été frappé de voir à quel point la mise au point était difficile avec le mak-newton ouvert à 6 comparé à mon MK66 ouvert à 12 mais avec un primaire ouvert à 2.
J'avais beau utiliser une pince à linge, c'était vraiment chiant. Bon le PO d'origine est pas top non plus mais quand même.

Abco: un ménisque qui t'empêche d'accéder au secondaire, un secondaire qui tourne quand on touche un des 3 vis poussantes pour le collimater, une obstruction de 20% donc un secondaire rikiki, ça fait beaucoup et même assez pour que ça soit chiant au possible à aligner.


Maintenant, personne n'a dit qu'un newton avec une excellente optique se faisaient gratter par un mak ou un mewlon de plus faible ouverture.
Mais un newton avec une excellente optique, collimaté ça semble assez rare d'après les interventions sur le forum.
La seule exception est le 300 de David qui met tout le monde d'accord.

Le débat portait sur les difficultés qu'engendre un newton à F/D court.
Pas vraiment de ses performances intrinsèques si les miroirs sont excellents et alignés.
Maintenant, collimater un 660mm plus vite qu'un SC, c'est la première fois que j'entends ça lol (je ne dis pas qu eje pense que c'est faux, mais ça me surprends, j'avais toujours lu l'inverse).


Amicalement

HAlfie

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«"Et collimater aux petits oignons un SC ou cassegrain ou toute formule proche est-ce moins difficile ?"
Si le F/D est égal ou supérieur à 10 la réponse est OUI. Et plus ce F/D augmente plus c'est oui.»

Absolument pas ! Tu collimate généralement avec le secondaire sur un faisceau à F/2 sur un SC, tu as donc les tolérances pour un F/2, ce qui est plus serré que pour un f/4 !
Amuse toi à calculer les tolérances de positionnement d’un secondaire Cassegrain et tu verras… c’est pas pour rien qu’on dit qu’une rotation de quelques centièmes de tours d’une vis sur le secondaire suffit à changer la collimation !
Ton raisonnement serait valable uniquement si tu collimatais sur la résultante à F/10 avec un porte oculaire réglable.

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quote:
Maintenant, j’invite bien volontiers les sceptiques qui sont persuadés qu’une bonne collimation d’un Newton court est impossible ou que les Dobsons ne peuvent pas donner de bonnes images en planétaire et se feraient toujours gratter par un Mewlon ou un Mak, à voir par eux même plutôt que de rester sur des a priori infondés


Cool, on a trouvé la technique pour se faire inviter au Restefond !!! !

------------------
Le fou qui connaît sa folie est, au moins en cela, un sage: mais le fou qui se prend sérieusement pour un sage est vraiment fou *:O)!
Bouddha


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Quand le père et le fils s'y mettent, je vous dis pas...

Sinon la collimation étape 3 de Thierry Legault c'est très bien, mais elle n'est nécessaire que pour avoir une image très nette en planétaire. Pour le ciel profond cette étape est bien sûr très bien aussi, mais moins incontournable pour avoir des images satisfaisantes en ciel profond, car tous les chats ne sont plus gris dès que l'on a un peu de diamètre, même avec une collimation étape 2 T.L. (voire peut-être moins), je vous assure... De même, je vois mal, quand on commence à avoir du diamètre, comment on pourrait se cantonner au planétaire (qui représente quand même un domaine très limité), ou réserver plus de 10 % des obsevations nocturnes au planétaire ; m'enfin bon, les goûts et les couleurs... Et puis il y en a bien qui passent le plus clair de leur temps à faire de l'imagerie, alors bon...

Sinon je reconnais que c'est un plus quand on peut avoir de belles images planétaires dans un Dobson (et c'est possible !), mais ce n'est pas (pour moi en tout cas) une priorité absolue : il y a trop d'amas, de galaxies et de nébuleuses diverses dans le ciel (fort agréables à regarder d'ailleurs) pour que je puisse être incommodé par ce « détail »...

[Ce message a été modifié par MatP (Édité le 01-01-2004).]

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David,

Comparer des dobsons de 600mm ou de 800mm, qui sont des monstres, à des Mewlons 210 ou 250 en planétaire me paraît un peu facile.
Encore heureux que les résultats puissent être meilleurs... Si ce n'était pas le cas ce serait une véritable honte pour les dobsons!

"En planétaire, si la qualité optique est là, seul le diamètre comptera, Dobson et F/D court ou pas…"
Tout à fait d'accord avec toi. On évoquait seulement les pbs de collimation et de mise au point. D'ailleurs sur ce dernier point, c'est bizarre tous ces dobsons proposés en Allemagne et aux USA avec le Feather Touch en série. Si c'est si facile la mise au point avec un f/d court, pourquoi le proposer?

Quant à la collimation des Newtons à f/d court, je me rappelle plusieurs sacrées séances avec Halfie pour tenter de réussir celle de son ancien Maksutov-Newton de 150mm, alors qu'on disposait de l'aide d'un connaisseur, d'un collimateur laser et aussi d'un oculaire de collimation... D'où la revente par Halfie de ce télescope par ailleurs tout-à-fait excellent optiquement. Normal, un Intes Micro

Bref pour satisfaire une passion pour le planétaire et le lunaire, passion peu répandue d'ailleurs et je le regette, choisir un gros dobson à faible f/d me paraît être une option peu favorable question rapport plaisir/emmerdement. Je crains, sans être mathématicien, que ce rapport tende vite vers 0

Par contre, pour le ciel profond, là y a pas photo, un dobson présente un ratio diamètre/prix d'achat très compétitif. Ce n'est qu'un avis personnel bien sûr.

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Il y a quelques années, j'ai eu l'occasion de pouvoir observer sur le même site à différentes reprises avec les mêmes instruments :

- Dobson 18" F/d 4.32 miroir Coulter série Premium (L/4 mini, me semble t'il...) en pyrex épaisseur 43mm et 18kgs, muni d'un barillet Mosser (3 triangles) à 9 points (le brillet n'était que ces 3 triangles, les vis de collimation se vissaient/dévissaient directement dans le socle en contreplaqué.)
Ce télescope avait été conçu pour être fixé sur une monture équatoriale : tube balaise (75kgs) en contreplaqué marine doublé de 44mm d'épaisseur passé à l'huile de lin et goudronné... Tube constitué de 2 "boites à miroir" (primaire et secondaire) maintenues par 4 tubes alu de section carrée de 8cms de coté, donc ouvert, baché (chaque boite à miroir étant muni de 2 diaphragmes donc 4 en tout)... Montage et démontage représentaient environ 15 minutes pour chaque opération.
Sans motorisation + observation sur un escabeau.

- Autre dobson de 18" F/d 4.5 à base de miroir Coulter non premium qui "aurait" été retouché par son proprio... Miroir mince de 28mm il me semble et barillet 9 points (de mémoire) Tube complétement ouvert et non baché. (télescope hyper rapide à monter/démonter !) et trés léger.
Sans motorisation + observation sur un marche pied.

- lunette fluo Vixen 106 sur SPDX

- sct MEADE 8" F/d 6.3 sur monture LX6 à fourche

- Dobson 250 F/d 4.5 base de miroir Meade (Starfinder)

- Etx 90 Meade

Et même une de ces fameuses soirées :

- une lunette APQ Zeiss flambant neuve de 130mm sur sa monture allemande motorisée

malheureusement pas de Cassegrain ou autre instrument spécialisé en planétaire à long rapport F/d.

Le constat est simple :

les plus belles images qui m'ont laissé les meilleurs souvenirs en planétaire me sont apparues (et à tous les autres observateurs présents) dans le 18" Coulter premium.

Les sujets observés ont été la Lune, Jupiter et Saturne.

pour expliquer mon propos :

le soir où l'APQ Zeiss était présente, la turbu était exceptionnellement faible. Et si les lunettes se sont montrées redoutables (oculaires abbe sur la zeiss), le Dobson apportait plus de potentiel de grossisement avec des couleurs incroyables dans des détails que je n'avais jamais perçu (oculaire Meade UWA 6.7 + Big barlow Televue pour les grossisements maxi : 580x).
Les images étaient à "couper le souffle". Des photos en gros plan en direct dans la rétine.

L'autre Dobson de 450, malheureusement ne montrait pas d'images aussi piquées que ce Coulter premium.

Globalement, sur la moyenne des soirées d'observations, les plus gros diamètres étaient "limités" par la turbu.
Le système "D" que j'utilisais dans ce cas et avec d'excellents résultats était de placer un masque à l'avant du 18" percé d'un trou de 18cms de diamètre (distance maxi entre le bord du primaire et celui du secondaire.) Ce qui donnait un reflecteur de 180mm de diam. pour 1945mm de focale sans obstruction, et là... n'importe quel autre instrument n'arrivait à d'aussi bon résultats.
Sauf peut-être l'APQ (malheureusement pas testée dans ces mêmes conditions de turbu plus forte).


Ma conclusion (comme celle de beaucoup d'utilisateurs je pense) c'est qu'il vaut mieux le plus gros diamètre possible si on a la chance d'avoir en même temps le site, la qualité optique et si possible un poste fixe !
> motorisation ! (table ou monture ou altazimutale goto...) car même si les mouvements sont trés doux et le tube du scope un modèle d'équilibrage... Le "poussage à la mano" est un sérieux handicap à 580x...

C'est sùr qu'un réfracteur de qualité ou sans doute un reflecteur spécifique à F/d 15, 20 ou plus ? est beaucoup moins encombrant et plus aisé à mettre en oeuvre qu'un bouzin de plus de 110kgs et 55cm de côté (pour des transports fréquents)...
De plus si l'instrument est uniquement destiné à un usage précis, planétaire en ce cas et/ou pour un site pollué de lumières, situé en ville par exemple... Le jeu en vaut peut-être la chandelle.
Mais quand je pense à cette APQ qui devait coûter à elle seule le prix de tous les instruments présents ce soir là...

j'utilise aujourd'hui un C14 qui est compact, reste transportable et qui donne de trés bons résultats en ville pour le planétaire.
Mais la turbu est plus pénalisante qu'avec l'ancien Dobs de 18" dans le cas où je diaphragme à l'ouverture.
En effet le masque à 1 trou "sans obstruction" est au maxi de 90mm de diamètre sur le C14 contre 180mm sur le Dobson, ce qui laisse peut de lumière avec 3950mm de focale.
Au final : mis à part l'encombrement, le Dobs était encore une fois à mon sens le meilleur compromis.

Bons cieux

GD

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Bonsoir,

je vais donc répondre à la question initialement posée.

1) MATERIEL : Obsession #805, 15", F/D=4,5, Miroir Torus 380 mm, L/7 sur l'onde (Le star test effectué par une tierce partie a confirmé ce résultat, ce qui confirme la très bonne qualité de ce miroir Torus ...)

2) TABLE "equatoriale": Pas encore, mais je ne désespère pas (notre gentil gouvernement ni mom gentil employeur ne facilitent pas franchement la relance de la consommation ...).

3) qualité du suivi: excellente jusqu'à au moins 700 fois (je n'ai pas d'oculaire pour aller au delà ...). Je n'utilise QUE des nagler à 82degrés de champs ce qui facilite certainement le suivi. D'une facon générale les Obsessions ou télescopes type Obession sont connus pour la très grande douceur dans le suivi manuel . Je trouve qu'il est surtout très important d'etre assis pour observer. Le suivi alors ne pose pas vraiment de problème.

4) LUNE :
Observation: Oui bien sur, je monte assez courament à 360 fois. Ce n'est pas la qualité de l'optique qui me restreint, mais la turbulence. Il y a peu de nuit où il est possible de dépasser 300 fois ... Je ne suis pas un spécialiste de la lune, mais son observation est toujours aussi fascinante: rainures diverses, détails dans les projections de l'ombre des montagne sur le sol lunaire. J'ai un très beau souvenir lors de la dernière eclipse de lune avec le Nagler de 31 mm. On voyait la lune en dégradé rouge en totalité noyée dans un champs d'étoiles, superbe !
En grossissant à 250 x on pouvait observer au ras du pole les cratères Petrov, Wexler et Hale. On avait vraiment l'impression de voir les détails du relief vus de face par une sonde lunaire.

5) PLANETES :
Je n'ai pas encore observé Mercure et Vénus. Mars, comme beaucoup l'ont vu, était comparable à l'observation de la lune à l'oeil nu. Toutes les principales configurations étaient évidentes.

Jupiter: On voit clairement des différences de teinte dans la tache rouge lorsque la turbulence le permet ! La coloration de la tache n'est pas homogène.
Les satellites de Jupiter ne sont plus des points mais des globes miniatures. On reconnait facilement Ganymède (brillant) Callisto (beaucoup plus sombre); Io et Europe sont beaucoup plus petits en taille. Je ne suis pas encore arrivé à coup sur à identifier les deux au premier coup d'oeil, mais encore une fois, ce ne sont plus des points mais bien des globes. Il m'est arrivé quelque fois de monter à 500 fois. Comme pour toutes les observations planétaires, il faut arriver au moment ou la turbulence est calme et ce n'est pas évident. Il faut beacoup de patience: 30 minutes d'observation pour avoir quelques rares flash magnifiques de la surface de Jupiter. Mais c'est une caractèristique de l'observation planétaire quelque soir l'instrument.

Saturne
Titan est (encore une fois) un globe parfaitement reconnaissable. De mémoire, je visualise au moins 5 satellites, peut etre plus,il faudra que je fasse plus attention. Ce que je trouve de très beau sur Saturne c'est sa coloration très légèrement brune. L'assombrissement aux poles renforce l'effet 3D, surtout lorsque le globe projette un tout petit peu d'ombre sur les anneaux. Les bandes équatoriales sont fines mais très bien définies. Concernant les anneaux, tout dépend de la turbulence. On voit très facilement l'anneau de crèpe. On voit des hétérogéneites dans l'anneau B (comme des sortes de canelures). Je ne peux pas assurer d'avoir vu Encke. Il suffit hélas d'un tout peu de tubulence pour que Cassini semble se dédoubler, d'où la difficulté à l'identifier ...

Uranus et Neptune
étaient très facilement reconnaissables en Septembre comme des billes colorées (sombres: bleu vert ??), mais je n'ai pas vu de détails en surface. Des essais de filtres colorés n'ont rien ajoutés.

Pluton
Je n'ai pas essayé cette année, mais je pense pouvoir l'observer. En tout cas j'essayerai l'été prochain.

Petites Planètes
J'ai observé Vesta, mais ca ne présentait strictement aucun intéret ...

6) CONDITONS D'OBSERVATION
J'observe dans l'Oise, le plus souvent souvent dans mon jardin en bordure d'une ville de 11 000 habitants. Le coin est humide, parfois meme très humide. La pollution lumineuse est forte, la transparence est médiocre, la turbulence souvent (très) forte. Cet été un essai de magnitude limite à l'oeil nu montrait 5,4 en pleine campagne.

Malgré ces conditions affreuses, je ne peux que conseiller ce type d'engin qui est absolument merveilleux et facilement transportable. La collimation au laser est faite en 5 minutes lorsque je ne suis pas en forme, sinon c'est beaucoup plus rapide. Je n'ai pas de difficulté particulière à mettre au point avec la crémaillère DX1 de JMI. C'est un télescope facile à mettre en oeuvre.

A titre d'exemple ces horribles conditions d'observation ne m'ont pas empechées la semaine dernière d'observer 5 galaxies dans l'amas Abell 426 ainsi qu'en Septembre
le Quasar PG 1634+706 à près de 10 milliards d'années lumière ainsi que quelques amas globulaires dans M31 ...

Meilleurs voeux pour 2004 et à bientot!
B

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«Comparer des dobsons de 600mm ou de 800mm, qui sont des monstres, à des Mewlons 210 ou 250 en planétaire me paraît un peu facile.
Encore heureux que les résultats puissent être meilleurs... Si ce n'était pas le cas ce serait une véritable honte pour les dobsons!»

Ben à lire les remarques un peu plus haut, ca ne semble pas être si évident que ca pour tout le monde…
Mais je te rassure, un bon newton de 250 en Dobson fera jeu égal sans problème avec un Mewlon de 250 en planétaire.

Pour le porte oculaire, oui, les tolérances de mise au point sont plus faibles avec des F/D court, il faut un bon focuser, surtout si l’on veut faire de l’imagerie planétaire car en visuel, l’œil accommode en partie ce qui donne un tolérance un peu plus grande. Le 1m à F /3 n’a pas un très bon porte oculaire, c’est un cabestan fait maison avec un pas de 2 mm, ca ne nous a pourtant jamais posé de problème en visuel pour le planétaire.

Pour les facilités de collimation, on a de toute évidence des expériences contradictoires, cela peut aussi venir du système de collimation. Certains barillets de Newton particulièrement mal foutus sont de véritables cauchemars pour ca…

Halfie : j’ai pas précisé le lieu

« Miroir Torus 380 mm, L/7 sur l'onde»

Au bout de combien de retour au fournisseur ?

[Ce message a été modifié par David Vernet (Édité le 01-01-2004).]

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"Une grosse tache lumineuse qui danse" a dit thclavel, qui doit être bien content d'avoir mis le feu à ce fil de discussion Un vrai pyromane!

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Question un peu bizarre, à la " combien de fois font 12".
Pas de réponse claire.
Par exemple j'ai un dobson de 330mm, optique pas foudroyante, mais de bonne qualité malgré tout. Comme je l'utilise pour des observations publiques, je l'ai fait de façon à ce que les mouvements soient assez durs de façon à ne pas avoir à le recentrer dès que quelqu'un le touchait. Ben en planétaire, même si ca pourrait être bien, c'est une vraie galère à tourner, donc jamais bien. En fait il faut peu de chose pour transformer un télescope qui pourrait être bien en un qui a failli être bien. Mais bon, j'ai ce que je voulais à savoir un télescope un peu dur à centrer, mais qui reste là où il est. La plupart des gens ont vite fait de s'appuyer sur le télescope et le faire bouger. Pour le planétaire, j'ai une Taka, et on ne mélange pas les genres.
Tout ca pour dire qu'il n'y a pas de "dobson" standard. Comme le sous entend David, tu peux avoir une optique mauvaise, ou une optique bonne dans un barillet mauvais, ou une bonne optique dans un bon barillet mais pas collimaté, ou le tout bien collimaté sous un ciel pourri, dans les 4 cas, tu n'auras pas de bonnes images. Donc pas facile à donner une réponse simple. Dans le cas idéal, clair qu'une bonne optique dans un bon barillet bien collimaté, avec une monture qui tourne tout doux le tout sous un bon ciel est l'idéal. De l'expérience que j'en ai, c'est in fine le ciel qui décide quand même, il y a des nuits avec (dites "mémorables") et des nuits ordinaires. Bien avant le télescope.
Alain

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Ah, et oui, un dobson, comme tout réflecteur pur est apo, sinon il y a vraiment problème...
Mais l'atmosphère elle n'est pas "apo". Tu as vite fait dès que tu descends sur l'horizon d'avoir des images irisées....
Alain

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maury <Question un peu bizarre, à la " combien de fois font 12".>
Je dirais meme plus, : "la réponse est oui, mais quelle etait la question ?" ...

Vu le volume et la qualité des interventions, dont de belles expériences, il me semble en effet que les gens ont à dire sur les Dobson a F/D court. Ma question portait sur la pratique du DOBSON en planétaire, à savoir galère ou non, vrai plaisir ou non. J'ai maintenant beaucoup d'élements de réflexion. Merci à tous.

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Je ne repondrai pas à Joel Cambre, venant juste de lire les posts après ma réponse, d'autres l'ont fait très bien à ma place
Pour ce qui est de la refraction atmospherique, lire un article très interessant dans un récent Sky & Telescope concernant l'utilisation d'un prisme pour attenuer/compenser cet effet. Peut être certains l'ont-ils essayé ? Ca parait une solution très interessante surtout en ce temps ci avec Venus...

Bons cieux

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bonjour et meilleurs voeux 2004

au sujet du planétaire avec un dobson, je n'ai pas de probleme jusqu' à 300 de gr lvw8mm + barlow2 (apres cela devient sportif...) (le scope peut supporter un peu plus mais pas l'utilisateur )

------------------
sebastien
Dans la campagne du sud charente
Dobson kepler 250/1200 dx , minolta 50*8 et mes yeux...

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En fait, si j'ai bien tout compris, un bon dobson (planétaire), ça existe, mais c'est rare.
De plus, ça semble nécessiter certaines connaissances pour le réglage d'un barillet, une mise au point délicate nécessitant un po particulier.
L'optique ET la mécanique doivent être irréprochable en plus du savoir-faire du possesseur de l'instrument.

Donc bon dobson, pas pour débutant?

Amicalement

------------------
Le fou qui connaît sa folie est, au moins en cela, un sage: mais le fou qui se prend sérieusement pour un sage est vraiment fou *:O)!
Bouddha


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Eh bien Halfie, tu n'as pas trainé pour revendre ton mak Newton. Si optiquement il était très bon, on voit que la mécanique n'était pas adéquate. J'ai presque honte de te l'avoir recommandé après ça , mais ma recommandation n'était basée que sur les performances optiques. Je dégage ma responsabilité pour le reste .

Il faut que cela soit un tout cohérent. Sur un Cassegrain avec lame de fermeture on peut avoir un système de collimation du secondaire assez classique (trois vis), because symétrie (c'est pas ce qui se fait de plus pratique quand même, voir plus bas). Idem sur un Newton Classique: cela fait un peu "bricolage" mais bon, tout le monde n'a pas accès aux tours et fraiseuses nécessaires pour obtenir un système de collimation "de mécanicien". En toute rigueur, le meilleur montage pour un secondaire reste le montage sur joint de Cardan qui évite toute rotation intempestive. Et tu viens, avec ton Mak-Newton de montrer que c'était indispensable car il est quasi impossible de retoucher à la main la rotation du secondaire. En plus avec un tel système de collimation, les deux rotations sont découplées, donc c'est très simple à utiliser. Tu as deux vis et un système de rappel pour la mise en position (la collimation): tu tournes une vis pour corriger dans une direction, puis l'autre dans l'autre direction. Et les réglages sont indépendant: pas besoin de manipuler deux tournevis simulaténement. Deux autres vis travaillant en opposition qui permettent le maintient en position et donc empèchent tout déréglage (sauf virbations très fortes) une fois la collimation faite. Mais ça, c'est de la mécanique digne d'un fils spirituel de Foucault, comme David. En tout cas, avec ce genre de mécanique, collimater un Newton de 600 à f/3 devient un plaisir.

Le système à trois vis, c'est "je rentre une vis de 0.1mm tout en sortant l'autre de 0.1mm, sans toucher à la troisième" si le système à trois vis en bien fait. Sur un SC, c'est pire. C'est une horreur, une hérésie pour un esprit "mécanique" (et pratique), car on doit en fait toucher aux trois vis simultanément pour ne pas induire de contraintes dans le système.

FUSTIGATOR mode off

[Ce message a été modifié par vincent (Édité le 02-01-2004).]

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Je pense un peu la même chose que HAlfie. En tous cas j'ai l'impression que la fabrication d'un dobson de compétition pour le planétaire n'est pas à la portée de tout le monde, même si on achète les miroirs.

[Ce message a été modifié par Ulysse (Édité le 02-01-2004).]

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Mon expérience récente : ce n'est pas un Dobson au sens strict mais un Newton 210/6 sur monture azimutale (Type CTA). Ce télescope a 30 ans mais a été récemment amélioré.

Le miroir d'origine fait moi même quand j'étais un peu plus jeune (...) souffrait de bords rabattus et d'un peu de gris et avait été contrôlé à L/10 par Astrotelescope sur 180mm environ. Il y avait également un peu d'astigmatisme et j'incrimais le miroir secondaire... La surface était assez douce selon JM Lecleire (il est aimable !) avec quelques zones. Malgré tout, cela me donnait satisfaction depuis 30 ans avec un diaphragme de 185mm. Mais bon, je sentais bien que ce n'était pas parfait : au delà de 200/250X cela peinait un peu. L'aluminure étant HS, je me suis décidé pour une retouche chez Astrotelescope.

Je viens effectivement de recevoir mon miroir de 210 F/6 refait par Astrotelescope à mieux que L/16 et surface très très douce. Le miroir secondaire (Clavé des années 70) a également été contrôlé à mieux que L/10. L'obstruction est très réduite (18%). Dans ces conditions, le ratio EER (strehl avec prise en compte obstruction) est alors proche de 0.92 soit une image de diffraction équivalente à celle d'une APO de 200 !

Après remontage, collimation laser puis sur une étoile puis 3 heures de mise en température, le disque d'airy est parfaitement visible et les images extra et intrafocales sont semblables comme jamais je n'ai vu ça (strictement rien à chipoter...). Les anneaux sont très très peu visibles et aucun astigmatisme cette fois (il s'avère en fait que l'astigmatisme était dans le miroir principal et JM Lecleire a eu un peu de mal à l'éliminer).

Sur Saturne, ce fut "époustouflant" pour moi et mes enfants : les couleurs étaient visibles comme nous avions rarement eu l'occasion de le voir : surtout évidentes pour toute la famille qui n'a pas forcement l'habitude. Le reste tout aussi évident bien sûr sans aller jusqu'à la division d'Encke mais j'espère bien un jour meilleur... Le télescope supporte sans broncher 250X 300X et plus... si ce n'est ma monture azimutale (je fixe la limte pratique à 250X).

J'ai été également surpris par la diminution de la sensibilité à la turbulence avec l'amélioration de la qualité optique : cela me paraît assez net pour être signalé.

J'ai eu l'occasion de regarder Mars ces derniers temps et quelques détails de la surface et une calotte polaire encore bien découpée étaient encore reconnaissables malgré le petit diamètre apparent (8.5") sans toutefois égaler les images au Clavius lors de l'opposition.

Bref, pour du planétaire, un excellent 200 à F/6 refait par un professionel vous donnera des résultats qui vous impressionneront. Je pense qu'il vaut mieux viser un excellent 200 à F/6 et peu d'obstruction qu'un 250 médiocre... et mal monté. Je ne suis pas partisan de la course au diamètre pour le planétaire mais de la qualité, Dobson on pas : un bon miroir on le conserve... D'autant que passé 250X il faut un moteur.

Quant à la collimation (par le primaire pour un Newton avec un secondaire centré une fois pour toute au laser), du moins à F/6, je ne vois pas de problème majeur ; elle est quasiment immédiate.

Je suis très satisfait de cette retouche (qui est un bien petit mot au vu du travail effectué). Dusse t'il en rougir, JM Lecleire est un professionel scrupuleux. Moi, mon amour propre a un peu perdu au passage mais la compensation est certaine...

[Ce message a été modifié par Laurent (Édité le 02-01-2004).]

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Un Dobson n’est pas plus difficile à utiliser que n’importe que autre type d’instrument en planétaire, il serait même plus facile, plus intuitif dans son pointage, donc à recommander aux débutants.
Bine des fois, j’ai pu comparer le temps de mise en place du 300 F/4 lors de soirées publiques, à peine quelques mn, contre ½ h de fouttoir à installer, trépied, monture équatoriale, raquette, fils, montage du tube, de SC, lunettes, 115/900 mak et autres… qui m’ont toujours conforté dans le choix du Dobson pour ce qui est du visuel et de la convivialité d’utilisation…
Dans ces diamètres, les réglages se limitent à la collimation, comme tous les autres instruments…
Mezzo avait pas mis plus de 5mn à prendre en main le 300 alors qu’il en est toujours à éplucher la doc d’utilisation de son Mewlon
C’est seulement dans les gros diamètres que la maîtrise de la qualité optique devient plus difficile, mais là on parlait de diamètre de 600, 800 mm, 1m… Et là effectivement ce n’est pas du matériel de débutant, au même titre qu’un 600 équatorial Cassegrain, comme celui de Ludiver, qui nécessite une solide expérience pour l’exploiter pleinement. Dans ces diamètres, le Dobson est malgré tout plus facile à maîtriser, notamment dans la gestion des flexions du miroir, car altaz.
En fait, les Dobsons sont généralement de diamètre plus important que les instruments standard du commerce, ils ont donc une réputation de télescope plus difficiles à maîtriser, pas parce que c’est du Dobson, mais parce qu’ils ont les contraintes liés à des gros diamètres. Le jeu en vaut pourtant la chandelle, en ciel profond comme en planétaire

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Tu as raison en théorie David, mais en pratique, il y a pas mal de dobsons qui ne valent pas tripette en planétaire, pour tout un tas de raisons que tu connais...
En fait le dobson de chez Dobson (au sens historique du terme) est un télescope fait à la va vite, avec une mauvaise optique, faite pour les faibles grossissements. Je suis presque sûr que la qualité optique des dobsons du commerce doit valoir, voir être inférieure, à celle des SCT du commerce.
Ensuite la mécanique d'un dobson peut vite faite être assez merdique, comme mon T33, parce que je l'ai voulu comme ca, et qu'il est inutilisable à fort grossissement.
Enfin, discussion infinie...
Alain

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Suite au commentaire de David :

>>>> J'allais le dire !..

Aujourd'hui je mets une bonne vingtaine de minutes (en étant aguerri) avec mon C14 pour le montage, et le tout pèse dans les 130 kgs... Plus 15 minutes pour la mise en station et l'initialisation du goto de ma Losmandy...

Avec mon dobs de 450mm à l'époque, en 15 minutes : all was ready !
Pas de goto, pas de moteur, pas plus d'emmerdements que le soucis du stockage... Et la collimation ne bougeait quasiment pas d'un démontage/trimballage/remontage d'une fois sur l'autre...
Et tout ça pour des images inoubliables !

Et effectivement en plus : la convivialité était toujours au rendez vous !

C'est sùr, maintenant je pointe à tout va une foultitude d'objets dans la soirée que je n'osais chercher avant et 350mm ça marche pas mal... Question suivi en photo mon instrument actuel est tout à fait adapté... Mais encore faut-il que j'ai décidé de me mettre à une séance imagerie et que le ciel s'y prète !

...Alors pour du visuel : jamais aucun autre instrument ne m'a autant laissé de bons souvenir que mon dobson de 450 jusqu'à présent...

Et ça fait 25 ans que j'observe au travers de bon nombres d'optiques.


Le C14 a toujours été pour moi un objet de convoitise depuis mon enfance...
Bien qu'il se montre un telescope vraiment formidable en terme de rapport prix/qualité optique, compacité et relative rapidité de mise en oeuvre, il ne saurait rivaliser avec des diamètres plus important !

D'autant que maintenant avec les tables équatoriales ou les goto à pas cher pour motoriation de gros engins...

je reviendrais à du trés gros ! c'est à dire + gros que 450 : C'est sùr !

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Pour clarifier le débat, je propose l'adoption d'un nouveau terme astronomique :
un télescope azimutal pour le ciel profond ne supportant pas bien les forts grossissements = un Dobson
un télescope azimutal pour le planétaire supportant bien les forts grossissements = un Vernet

Comme ça on saura de quoi on parle : du télescope qu'on a, ou de celui qu'on aimerait avoir

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et pour Maury :

c'est sùr aussi "discussion infini"

Budget, encombrement, poids, femme, enfants, choix de vie, chaoix de passion et façon de l'assouvir...

Sont des critères propres à chacun d'entre nous et il y aura toujours des gens heureux de leur lunette de 80 ou 60mm...
Et d'autres n'étant jamais satisfait avec leur dernière acquisition toujours plus encombrante...

Maintenant, tout à fait objectivement, et avec une certaine dose de délire...

Si on me propose le plus gros diamètre possible avec une optique formidable dans un site avec un ciel de rève et le budget pour me l'offrir...

Alors : je signe maintenant !


Le tout étant qu'en planétaire ou en ciel profond : cette "règle" reste la même...

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Je noircirais pas autant le tableau Alain. C’est vrai que dans les gros diamètres, disons 600 et +, les optiques médiocres semblent la règle (encore que…), mais pour des diamètres de 200 à 400, la qualité optique des Dobsons est tout à fait acceptable, et dans la moyenne de ce l’on trouve aussi dans les SCT. J’ai contrôlé plusieurs Dobs de 400 Meade, et ma fois, pas si mal, entre L /4 et L/9.
Aux RAP, il y a avait aussi pas mal de Dobsons maisons équipés optique Lightolder qui ont fait merveille.
Je n’ai pas d’expérience avec les Dobs Kepler, mais d’après ceux qu’a retouché JM Lecleire, c’est tout à fait utilisable, en moyenne autour de L/4, ( à la louche comme les SC) donc finalement un rapport qualité prix imbattable…
Ensuite l’avantage du concept Dobson est aussi de pouvoir choisir de faire réaliser son optique chez un bon artisan, ou de faire retoucher l’optique d’origine. Essaie avec un SC, tu m’en diras des nouvelles…

Il ne faut pas en rester au concept de base qu’a défini John Dobson dans les annees 70, à savoir le plus gros diamètre possible, le moins cher possible, optiquement pitoyable, (tant que le photon arrive) et dans une monture plus qu’approximative…
En 30 ans, le concept a beaucoup évolué, comme il a été dit précédemment, il faut en tenir compte…

Il faut vraiment distinguer la qualité optique, qui si elle est pourri, le sera dans n’importe quel type d’instrument, SC, Dob, etc… et si elle est bonne et bien réglé, ne pourra que donner de bonnes images… et les differents types d’instruments. Il faut arrêter d’associer Dob = bouse optique au fond du tube. Il y a maintenant suffisamment de choix et de possibilités, même après coup, pour décider d’avoir une bonne optique dans un dob.

[Ce message a été modifié par David Vernet (Édité le 02-01-2004).]

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