emmanuel fontaine

Pointage avec un Dobson

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Allez je me décide: je vais me faire vite fait une version Dobson light de mon 200mm équatorial. On dit bien que le meilleur instrument est celui qui sert, et là, dans ce cas, le mien est très mauvais...
La question est simple: comment faites vous pour pointer avec un Dobson, dans des cas, bien sûr, où l'objet recherché n'est pas à proximité immédiate d'une étoile brillante, où l'objet recherché n'est pas visible dans un mauvais chercheur, où le site est pollué (si c'est pour faire 30km en voiture, je vais rester plus d'1/2 heure et je prends la version équatoriale). Plantons le décor: M65/M66 vite fait après les gosses et la vaisselle, sur le balcon.
Avec un atlas, vous me direz, mais est il facile de se diriger avec une image inversée et des mouvements différents (azimutaux) par rapport aux données de l'atlas?
Comme vous pouvez le voir, j'y vais à reculons!

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"Au telrad, tout au telrad, rien que le telrad", comme dit le proverbe bien connu. Enfin avec un oculaire grand champ ca aide un peu.
Pour m65/66 comme pour la plupart des messiers et autres objets assez brillants, ca suffit largement

Gian

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Tiens d'ailleurs c'est une idée que j'avais aussi en tete, de me faire une petite base dobson sur mon 200 eq. Du coup ca m'interesse de voir un peu comment tu comptes t'y prendre. Si tu as deja des idées en tête, je suis preneur.

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Je confirme, au telrad, si on a une bonne notion des distances relatives, c'est très simple à pointer même dans des zones avec assez peu d'étoiles repères. Par exemple, pour trouver M64, il faut tracer mentalement le dernier segment du triangle de la chevelure de Bérénice et à 1/3 de ce segment en partant d'alpha, on doit trouver M64 dans le champ d'un oculaire de grande focale... Personnellement, j'y arrive à tous les coups, et je n'ai pas une grande expérience. Il faut quelquefois "scanner" la zone, mais surtout bien connaître l'emplacement des objets sur carte, mais mieux sur photo, car les cartes subissent des déformations plus on s'approche des horizons, comme les planisphères.
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Faites attention les gars, une fois qu'on a touché au dobson c'est dur de s'en défaire !!!
Enfin pour peu qu'il soit fait dans les règles de l'art... et donc que ses mouvements soient hyper doux, comme tout bon dobson qui se respecte !
Pour le pointage, et bien oui, le Telrad est suffisant à mon goût pour déjà pas mal d'objets. après ça dépend si tu es en ville, et si ton ciel te limite à la mag. 2 ou 3 en visuel, là c'est vrai que ça devient dur pour trouver ses étoiles jalons. Un chercheur 10X50 (ou 7X) peut être un précieux allié (d'autant que s'il provient d'une paire de jumelles canibalisée, il ne renverse pas le champs).
Après, avec le terad, un oculaire grand champs pour dégrossir, un bon atlas et surtout de la pratique, ça vient tout seul !

Bon bricolage

Amicalement
Philippe

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Ciel très pollué = telrad inutilisable (avis personnel)
Pour utiliser un Telrad il faut quelle magnitude à l'oeil nu?
A mon avis le chercheur s'impose en ville ou à proximité. Et pour trouver les objets, c'est une question d'entrainement et ça devient peu à peu naturel, même si on se perd parfois. On peut partir d'une étoile très éloignée et cheminer de proche en proche.
Sur un objet faible, le chercheur permet de localiser de façon extrêmement précise la position de l'objet. A partir de là on voit(même si il faut s'attarder longuement à l'oculaire, ce n'est pas forcément instantané), ou on ne voit pas mais il n'y a pas d'incertitude au niveau du pointage
Cordialement,
Claude

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A propos, j'ai une question : y a - t - il une différence dans l'utilisation du telrad et celle du Quick finder ?

------------------
"Nous sommes tous ignorants, mais nous n'ignorons pas les mêmes choses."
http://www.astrosurf.com/chouettastro/

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" le chercheur 8x50, tout au chercheur 8x50, rien que le chercheur 8x50 " ....

Emmanuel, tiens voilà quelques choses qui répond a ta demande : http://perso.wanadoo.fr/astronomic/objets_Messier/M65.htm peut être que ça pourra t'aider .
Pour M65,66, n'oubli pas Ngc 3628 juste a coté .
Si tu veux pointer d'autre objets jette un coup d'oeil sur le site

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La différence entre le quickfinder et le telrad: un cercle de 4° au telrad alors que le quickfinder s'arrête à 2,5°. Les cercles peuvent clignoter sur le quickfinder, ce que je trouve très appréciable pour voir les étoiles repères sans bouger la tête, on peut y régler la luminosité des cercles. Sur le telrad, il me semble qu'il existe un kit de clignotement aussi. Ah, dernière chose, le quickfinder est petit mais haut (en déport par rapport au tube), le telrad est plus massif et plus près du tube.
Après c'est question de goût... Je dirais même question d'habitude!

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J'utilise les deux, alors je rajouterais que le quikfinder est préférable dans le cas où le gain de poids en bout de tube (ou sur la cage secondaire d'un dobson) est vital pour l'équilibre...
Sur mon dobson 254 de 2m de focale, je n'ai pas eu d'autre choix que de mettre le QF au lieu du telrad. Telrad qui malgré tout est plus précis et se dérègle pour ainsi dire pas du tout, alors que le quikfinder bouge un peu trop à mon gout...

Phil

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C'est vrai que notre qf a subi une modification pour éviter son déréglement... Le socle collé sur le tube a été avantageusement remplacé par une base en alu vissée sur la cage secondaire du 250.

[Ce message a été modifié par Maïcé (Édité le 21-01-2004).]

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Lorsque j'ai acheté mon Dobson Kepler 250 à Colmar, j'ai en même temps pris 2 encodeurs optiques (US Digital, 8192 pas) et une interface Ouranos. Mes motivation étaient: 1) j'aime bien le bricolage et les ordinateurs, et 2) je n'avais pas du tout l'intention d'apprendre le ciel par coeur. Ne m'engueulez pas, chacun met dans sa cervelle ce qu'il veut, ou ce qu'il peut.

Alors, pour répondre au post de départ, est-ce une solution vite fait bien fait (après les gosses et la vaiselle, c'était ça la question de départ) pour pointer l'engin?

C'est assez vite fait, mais le début prends 10 minutes. L'encodeur d'azimut est monté à demeure, et l'autre se met en place en 30 secondes sur l'axe d'altitude. Ensuite il faut brancher les 2 cables (RJ11) entre les encodeurs et l'interface, puis relier l'interface au PC (RS232, DB9), l'alimenter en 9-15 volts. Puis on lance le soft, soit celui fournit par Ouranos, très simple, un peu comme une simulation de raquette de Goto sans les flèches Goto of course, ou un programme de planétarium qui reconnait le protocole Tangent Instruments. J'utilise Carte du Ciel, mais il y en a une tripotée d'autres. Puis on met le tube à l'horizontale (ou verticale au choix), on vise 2 étoiles connues (ça c'est dans mes cordes) et c'est parti. Il n'y a pas de mise en station polaire à faire (sauf bien sur si on a une table équatoriale et qu'on veut faire du suivi. Ca viendra un jour). Donc soit on déplace le télescope puis on regarde sur l'écran où il peut bien pointer, ou bien on se fixe un objet à atteindre et on déplace le scope jusqu'à ce que la croix qui le matérialise soit en plein dessus. Quand on regarde dans l'oculaire, en principe ca y est, surtout si c'est un 25mm. Mais pas toujours, surtout si c'est un 6mm.

Donc c'est assez bien fait mais pas parfait. Ca n'a clairement pas la précision d'un Goto, pour de multiples raisons. Mais c'est une grande aide pour un béotien comme moi, et mine de rien on finit par quand même apprendre un peu le ciel... Et puis d'avoir une carte du ciel sous le nez, pour moi c'est parfait, ça m'aide à m'y retrouver.

Ceci dit, je viens d'acheter un Telrad et je suis en train de chercher le meilleur endroit pour le monter. Je pense que ce sera entre le PO et le chercheur, tout en haut du tube, malgré les problèmes d'équilibrage.

Voila mes 2 cents.

Francis

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Bonjour Franz,

 

Je pense que chacun trouve son plaisir ou il veut.

Pour ma part je suis aussi bricoleur et très intéressé pour fabriqué un système d'assistance au pointage pour mon Dobsons, si tu as des infos complémentaire sur ce sujet je suis preneur.

 

Merci d'avance

Jacques

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Depuis 2004 les techniques ont du pas mal évoluer  ;)

Mais pour trouver aisément un objet,  rien ne vaut un bon pointeur et chercheur et une bonne appli utilisable à l’oculaire.

http://www.webastro.net/forum/showpost.php?p=1799247&postcount=27

Et pour l'appli skysafari pro est imbattable  :  https://play.google.com/store/apps/details?id=com.simulationcurriculum.skysafari5pro&hl=fr

Screendim pour rendre la luminosité compatible avec l'observation nocturne :  https://play.google.com/store/apps/details?id=mobi.omegacentauri.ScreenDim.Full&hl=fr

 

Et surtout, être bien installé, c'est à dire bien assis à la bonne hauteur pour pouvoir utiliser ces instruments confortablement, avoir l'oeil qui passe naturellement du chercheur à l'oculaire.

Avec le dos cassé en deux pour être à la bonne hauteur et se tordre le cou pour jeter un oeil dans le chercheur, il sera toujours difficile de naviguer dans le ciel ;)

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LE CHERCHEUR IDEAL POUR LE VISUEL

Pour celui qui s'adonne sérieusement au star hopping (méthode de cheminement d'étoiles), on pourrait reprendre l'appréciation de Jean Texereau : "un véritable chercheur n'est pas un luxe"... Après le classique chercheur droit (mais image renversée) 7x50 puis la combinaison de celui-ci avec un Telrad puis enfin la fluo 14x60 (la petite de Taka) avec oculaire réticulé éclairé Pl 25, j'ai pu me rendre compte des problématiques liées au chercheur :

- Avec un chercheur grossissant plus de 7 ou 8x, on peut encore arriver à pointer la mauvaise étoile de départ quand il y en a plusieurs de même mag dan le champ (d'où l'idée du Telrad)

- Avec un chercheur droit, c'est quand même fastidieux de toujours avoir à renverser les atlas

- Avec un chercheur sans réticule éclairé ou point central rouge, c'est parfois délicat de pointer des cibles faibles, l'éclairage ne doit pas être trop fort non plus

- Avec certains grossissements de chercheur (souvent ceux qui sont élevés), on a parfois du mal à utiliser nos atlas préférés car l'échelle peut être différente de celle du champ du chercheur

- Avec un chercheur en dessous de 50mm de diamètre, ça manque quand même un peu de lumière pour une traque hors Messier / Caldwell

En résumé, il faudrait un chercheur lumineux, à visée droite pour un pointage naturel et rapide, à image redressée, pouvant zoomer  de 1x (Telrad) à 8x par ex, au réticule fin éclairé avec potentiomètre. Ça fait beaucoup, je ne sais si en 2018, un tel accessoire astro rassemble tout ça mais j'ai trouvé la parade depuis de nombreuses années maintenant en installant en parallèle de mon Dobson (sur SCT, ça marchait tout aussi bien) une lunette de chasse de marque autrichienne: 3-12x56.

Depuis, plus de souci.                                                       Fabrice M.

Références : Astrosurf Mag n°21, "la quête du chercheur idéal"

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Ça fonctionne bien avec ta config , mais avec un newton ou dobson, il faut se tordre le cou ou le dos (et souvent les deux) pour utiliser un chercheur à visée droite et même avec ta config si tu vise un peu plus haut, ce doit vite être inconfortable.

Mais quelque soit le chercheur, avec un SC sur équatoriale on trouvera toujours des positions de chercheur inconfortable  ;)

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Et pourquoi pas utiliser un simple système GOTO manuel ?

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Si on aime bricoler, trimballer de l'électronique , calibrer, tapoter sur une raquette pour y chercher des objets qui n'y sont pas toujours ou sous la bonne appellation, pourquoi pas.

Mais dès qu'on sort des sentiers battus, pour chercher de petits objets ou d'autres peu lumineux, il faudra de toute façon finir par connaitre  le champ où le GOTO t'aura emmené, et cheminer parmi les étoiles de ce champ pour le localiser. Et si on sait le localiser à ce moment, on saura facilement y aller sans l'aide d'un GOTO.

Il faut  juste s'entrainer à cheminer, mais cela demande un peu de temps et d'apprendre à connaitre un peu le ciel. Le goto ne vous trouvera que rarement toutes ces petites merveilles, mais pour trouver M13, M31 ou M42 c'est vrai que ça marche bien ;)

En plus cheminer, vous permet bien des découvertes inattendues et ce sont toujours ces objets découverts pendant que j'en cherchais d'autres qui me rappellent les meilleurs souvenirs, que ce soit une petite double, une carbonée ou un petit astérisme.

Voir les petites cartes que je donne dans un topic chez les voisins par exemple pour voir les méthodes que je pratique :  http://www.webastro.net/forum/showthread.php?p=2455633#post2455633

 

D'autres cartes du même genre dans le 1er post du topic :  http://www.webastro.net/forum/showthread.php?t=125265

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Citation

Ah, dernière chose, le quickfinder est petit mais haut (en déport par rapport au tube)

 

Il a deux autres atouts aussi :

  • résiste bien à la buée sans protection particulière
  • la durée de vie de sa pile (si on oublie pas d'éteindre!) la mienne je l'ai changée au bout de... 4 ans!
Modifié par zirkel 2

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Deneb, ça, marche aussi sur Dobson :  depuis cette image, j'ai même rapproché un  peu la lunette du porte-oculaire pour plus de confort...

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Il est vrai qu'il y a un peu plus de gymnastique à faire en région zénithale mais le Dobson de part sa conception n'est trop à son avantage dans cette partie du ciel...

PS: pour les petits dobsons comme celui d'Emmanuel Fontaine, il y a peut-être plus confortable comme système. L' important malgré tout est de pouvoir faire mouche à chaque fois et de ne pas rentrer brocouille !  ... de sa chasse stellaire.       Fabrice M.

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Il y a 2 heures, Sky runner a dit :

pour les petits dobsons comme celui d'Emmanuel Fontaine, il y a peut-être plus confortable comme système.

Vi, tout le monde n'a pas un dobson avec le PO à deux mètres de haut ou plus  9_9

 

Pis ces gros engins, ils intimident les petits, ça devrait être interdit  :D

http://www.reto.fr/stock2/imagepages/500.html

(Mon petit 250 prêt à se faire écrabouiller par le 500 de Bruno )

 

Et comme mes vertèbres me tracassent de plus en plus je me suis même fabriqué un "pointeur coudé redressé". Même plus besoin de se pencher pour pointer l'étoile que l'on veut amener dans le champ du chercheur  :)  :  http://www.webastro.net/forum/showthread.php?p=2513536#post2513536

 

 

 

 

Modifié par den b

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Simple et génial, j'adore :)

 

Je me demandais aussi: la luminosité du chercheur n'a-t-elle pas un intérêt? (je pense aux viseurs de carabines, moins lumineux qu'un chercheur astro (?)). Dans ce cas, des formules optiques telles que celles qu'on trouve dans les jumelles Vixen 2,1x42 ne sont-elles pas à privilégier (pour mieux voir les étoiles + faibles, celles qu'on voit facilement dans un atlas de référence et qui peuvent aider à mieux centrer l'objet "convoité") ?

 

Modifié par Jijil

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Tu as parfaitement raison Jilil, les lunettes de visée de chasse ont ce point faible, une moindre luminosité surtout au plus fort du grossissement mais j'arrive encore à déceler la nébuleuse du Crabe avec les 12x ; le ciel aide aussi. Je m'en suis bien rendu compte en passant de la FS60 Taka à ce viseur. Une parade, c'est de choisir de bonnes marques et un diamètre suffisant. J'ai pris 56mm parce qu'il n'y avait rien au-dessus !

Les Swarowski, leica et Zeiss ne m'ont pas intéressé car le réticule grossit en même temps que le grossissement (normal, c'est destiné à la chasse à l'affut); le mien est placé dans le plan focal, il reste donc invariant. Comme vous pouvez le constater, l'astronome ne sera pas trop perdu car il retrouve ses marques prestigieuses mais à des prix astronomiques.

Fabrice M.

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