marc

nouveau ciel profond

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Bonjour à tous,

Je suis aux anges de voir toutes les idées qui fleurissent à propos des atlas à utiliser sur le terrain.

Pour moi, il y a deux cas de figures :

- soit on est sur site aménagé, c'est-à-dire depuis une coupole ou abri avec installations de confort (table + 220 v). Dans ce cas, j'utilise volontiers l'artillerie lourde type Night Sky Observer / Uranometria / Sky Atlas, voire PC si on a la chance d'avoir un télescope à goto

- soit on est en pleine nature et je préfère dans ce cas largement un guide synthétique, donc peu galère sur le terrain.

Pour l'hémisphère sud, sûr qu'il faut ajouter un maximum d'objets, mais dans la construction d'un atlas synthétique tu te rends compte qu'il y a déjà pas mal d'objets du sud cités pour le nord (puisqu'on en voit déjà beaucoup).

L'autre problème, c'est de noter toutes ses observations... et là ça peut carrément tourner au big cactus : on a tous à notre actif des centaines d'objets, mais combien d'entre nous ont scrupuleusement noté ce qu'ils ont vu !!?? Et combien ont pu observer ces mêmes objets dans des télescopes / diamètres différents ??!!

Voilà pourquoi cela demande un très gros travail, à mon avis difficilement compatible avec une personne seule dans le cadre d'un gros atlas de référence...

...

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"on a tous à notre actif des centaines d'objets"...heu...pas sur... à commencer par moi...faudrait que je compte mais j'ai des doutes...

"Voilà pourquoi cela demande un très gros travail, à mon avis difficilement compatible avec une personne seule dans le cadre d'un gros atlas de référence..."
Certainement, la Revue des Constellation (qui traitait aussi de l'hémisphère sud, Z80) était d'ailleurs un ouvrage collectif.

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On peut en effet assez facilement trouver sur le net des catalogues, des fichiers d'objets, etc. A ce titre, le Deep sky browser (Messier45.com) est très intéressant, bonne ergonomie, une fiche par objet avec carte interactive, etc...Il ne reste plus qu'à imprimer les pages, et se faire soi-même le manuel que l'on souhaite. Mais je crois, ce qui est la vraie valeur ajoutée d'un livre "en chair en en os", fait par un ou plusieurs observateurs, c'est précisément l'aspect "observation", "compte-rendu", l'humain qu'il y a derrière. L'émerveillement, la déception, la difficulté à trouver. Le O'Meara sur les Messier est à ce titre un bon ouvrage. Les articles d'Alexandre Renoux ou de Bruno Salque aussi. De même, ce que l'on recherche dans un tel ouvrage, c'est les sélections, les best of, les bijoux cachés, pas nécessairement les grands classiques, mais les petites perles de derrières les fagots. Un exemple: comment trouver la Neb Planétaire dans M15! C'est un peu la différence entre l'annuaire téléphone des restaurants et un guide des établissements amoureusement visités par l'auteur, les découvertes, les bonnes adresses que l'on se passe sous le manteau...
Christophe, nous promets-tu de faire un tome II à ton ouvrage? Celui de tes bonnes adresses... . Et je vais finalement l'acheter, ton bouquin!


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« on a tous à notre actif des centaines d'objets, mais combien d'entre nous ont scrupuleusement noté ce qu'ils ont vu !!?? »

Présent ! Et je vous encourage à en faire tous autant : prenez des notes ! Glissez un calepin avec vos oculaires ! (et une réserve de crayons à côté de la lampe rouge). J'ai eu la chance d'avoir l'idée saugrenue de prendre des notes dès ma première observation, et de continuer ainsi. Je ne le regrette pas. Quel plaisir de relire ses notes d'observation ! En plus ça aide à se remémorer certaines soirées.

Z80 : le livre de Ian Ridpath de chez Bordas (Multiguide Nature des Étoiles et Planètes), je l'ai ! C'est le livre de mes débuts ! Et je suis d'accord que c'est un très bon livre. Les photos sont issues du Schmidt de H. Vehrenberg. Le texte est très clair et c'est en le lisant que j'ai appris comment tournait le ciel, ce qu'étaient les coordonnées célestes et tout ça. Par contre, je n'ai pas vu beaucoup de ciel profond grâce à lui ; j'ai dû attendre l'année suivante, quand j'ai commandé au Père Noël le livre de S. Brunier (Nébuleuses et Galaxies)...

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"Christophe, nous promets-tu de faire un tome II à ton ouvrage? Celui de tes bonnes adresses... . Et je vais finalement l'acheter, ton bouquin!"

Kentaro, ma situation privilégiée me permet d'observer dans une multitude d'instruments. Autrement dit : je travaille en permanence sur un tome II, ou du moins sur de nouvelles éditions plus complètes. C'est ainsi que Ciel profond II intègre déjà des textes plus complets sur certains objets que j'ai observés depuis, avec de nouveaux matériels. Mais cela prend du temps et cela dépend aussi de la vitesse avec laquelle l'édition en cours se vend...

Dans combien de temps sortira Ciel profond III ? Un an, deux ans ? Je ne peux pas le dire au moment où je te parle. Il y aura des changements et des nouveautés c'est sûr, mais impossible de prédir une date...


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Bonjour à tous
Je vous remercie d'abord pour vos encouragements ! (cg16ang: un index pour tous les objets d'AM depuis le n° 1 de 1998 ? pourquoi pas, bonne idée… quelqu'un aurait fait le listing ?
Concernant un "guide" complet regroupant bcp objets du ciel profond, c'est vrai que c'est une œuvre titanesque pour un seul observateur… MAIS j'y travaille depuis quelques années (malgré le temps de + en + exécrable qui sévit chez moi…le changement climatique !). Je réalise actuellement un CD rom regroupant mes seules observations réalisées avec un télescope de 400 mm de diamètre avec un maximum d'objets (nébuleuses, amas et galaxies, mais pas de doubles) ! Actuellement mon catalogue compte plus de 3000 objets (NGC, IC, UGC, PK, et bon nombre de catalogues exotiques), dont 80 % sont des galaxies, et avec 31,5 % à ce jour d'objet du NGC. Sous une forme intéractive (sous internet explorer), on pourra choisir ses cibles selon une étoile jalon, une constellation, ou un index bien entendu. Par exemple en cliquant sur 1 étoile majeure (étoile étalon) sur une carte (4 cartes par saisons + 1 circumpolaire), on obtient le listing dans un tableau de tous les objets visibles autour de cette étoile avec les coordonnées différentielles et qq autre données (tirées du Deep Field) (ou bien l'indication de la taille réelle apparente de l'objet souvent très différente des données catalogues), dont (TRES IMPORTANT) l'indication de 2 échelles : 1 sur la visibilité (j'ai essayé au maximum de standardiser ce paramètre assez subjectif… l'avantage est que je suis le seul observateur et que j'ai opéré toujours avec le même instrument et un grossissement "optimum" selon l'objet, ceci dans des conditions de transparence toujours correcte quant à la transparence… quitte à répéter mes observations) et 1 autre sur "l'intérêt" de l'objet, paramètre cette fois plus subjectif (je suis fan de nébuleuses planétaires et de galaxies en fuseau). Tous les objets sont ensuite décrits et accompagnées d'une photo (standardisées puisque venant de la même source: le DSS). Le but est pour un observateur d'avoir son programme d'observation déjà préparé. Pour parfaire sur le terrain cette préparation, j'envisage de rendre "imprimable" la plupart des pages sous forme de fichier pdf.
Les observateurs très sudistes m'excuseront (désolé Z 80), je me suis arrêté à la déclinaison de –30°, de part ma position en latitude (+47°24'), de façon à ne pas trop "taper" au ras des pâquerettes ! Les cartes se limitent uniquement à des zones très denses (comme l'identification des galaxies dans un amas de galaxies) ou bien à des objets de repérages délicats (petites nébuleuse planétaires de mag 15 par ex). J'estime que les observateurs (connaissant déjà bien le ciel et leur instrument, les techniques d'observation et opérant sous un ciel de campagne limpide) utilisant ma base de données ont soit l'Uranométria (j'indique la page) soit un logiciel de cartographie (style GUIDE). La réalisation de cartes pour chaque objet n'est pas réalisable pour tant d'objets !!
Quant à une date de publication (sous forme de CDrom) difficile d'en dire plus, j'en rajoute toujours, j'en complète d'autres et taper tout ça sur CD c'est long !!!
En attendant, je présente toujours mes articles d'observation pour AM en vous souhaitant de bonnes observations !!!

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Vos dernières remarques en appellent d'autres, récurrentes :

1) Oui, bien entendu, nous parlons bien d'un ouvrage à emmener sur le terrain. C'est l'avantage du Gilmour : le format reste transportable. S'il eût été plus complet, il eût été parfait...

2) Je constate que manifestement, l'auteur de ces ouvrages ne recense que les objets qu'il a lui-même observé... D'où la carence de tout ce qui se trouve au dessous d'une certaine latitude sud ! :P

Pourtant, dans l'absolu, pourquoi cette limitation ? Les objets existent bel et bien, et leurs coordonnées et caractéristiques sont peu susceptibles de changer du fait de ne pas avoir été photographiés directement par l'auteur !

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