bruno thien

Pierre Bourge

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Rhooooo que c'est triste l'état dans lequel l'obs d'aniane s'est retrouvé... trop de bons souvenirs là bas: les cigales, le ciel bleu-bleu-bleu, le labo photo, les mewlons en veux-tu en voilà, le 250 f/D=4 fait maison, le 310, la chambre de schmidt, le TP2415 super hyper ultra sensibilisé, etc... etc...le pied total quoi!

tout part en c.... moi j'vous l'dit!

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J'y vais également de ma petite bafouille...

Contrairement à vous, je découvre Pierre Bourge aujourd'hui (ch'uis une débutante, rapport à un autre sujet ) et me plonge dans A l'affût avant de recevoir mon premier télescope (non, pas une lunette, un télescope re- )

Pour une néophyte (presque) c'est tout à fait passionnant mais on a un peu l'impression de lire le Baden Powell de l'astronomie. On frôle même le fondamentalisme lorsqu'il nous est expliqué comment tenir son crayon si on veut dessiner un cratère de la surface lunaire. Un chouille excessif donc.

Mais à part ça, c'est écrit en français (si si) et très (très) accessible...

Que demandez de plus?

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Rho putain t'es con Glob lol t'as pas un Spectroheliotruc à fabriquer non????

Erick

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Merci à tous ceux qui ont évoqué de nombreux souvenirs ici. Je ne suis pas non plus nostalgique du passé mais ça fait chaud au cœur de se rappeler toutes ces découvertes ponctuées d'efforts personnels qui n'ont plus beaucoup cours aujourd'hui. La récompense n'en était que plus savoureuse.

Pierre Bourge fut évidemment un des "guides" de cette progression personnelle. Quand j'ai commencé vers 1972, il était incontournable. Sans "gouroutiser" je dirais quand même que Pierre Bourge, c'est un peu notre John Dobson à nous

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Vive Pierre Bourge qui m'a tant apporté et mon télescope à secteur lisse fonctionne toujours, même s'il a évolué avec les progrès de l'électronique. Je pense que cela reste une bonne solution pour avoir une monture costaude avec une Ep très bonne pour un prix très raisonnable.
J'ai même réussis à faire de l'autoguidage avec : une pose de 330s autoguidée:
J'ai adapté dessus aussi des encodeurs, un porte oculaire motorisé commandable par PC, un viseur polaire et j'ai encore plein de projets pour l'améliorer. C'est une source sans fin d'emmerdements et en définitive de plaisir bricolistique.

[Ce message a été modifié par jmarc (Édité le 19-11-2009).]

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"C'est une source sans fin d'emmerdements et en définitive de plaisir bricolistique. "

c'est exactement ça

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leonard

epsilon "C'est une source sans fin d'emmerdements et en définitive de plaisir bricolistique. "

Tant que ça reste du plaisir... Mais c'est bien vrai. C'est fou ce que j'ai appris grâce à ce truc. Je me revois montant à Calern avec un copain, dans une R5 (ampoules jaunes à l'epoque, pas de longue portées ), avec tout le bazar "rangé" , non plus dans le coffre, mais dans toute la partie arriere de l'habitacle.

Grand moments... surtout avec tout ce bruit de cliquetis, de ferraille et de verroterie plus ou moins bien calé .

Et une fois sur place, vous vous rappelez du contrepoids en plomb suspendu pour rattraper les jeux, tel le balancier des horloges de grand mère.

Des joies du pointage dans les positions les plus acrobatiques avec cette fichue monture à fourche. De toute manière le chercheur était toujours dessous, j'sais pas pourquoi

Des oculaires à 50 "et un" degré de champ (c'était un des arguments pour les Clavés, passons...)

Du cabestan qui se grippe dans le froid.

Du velours noir qui peluche partout.

De la sensation d'observer grâce à une armoire normande (de la Sarthe si chère à PB )

Sniff,sniff, c'tait le bon vieux temps... ou je rêvais d'un C8.

Mais...mais...car il y a un mais, la première fois que j'ai pu observer avec le fameux SC, j'ai été vachement déçu. J'avais été à dure école

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hahahaha le vécu ! pareil que toi, le merdier dans la bagnole, ça touchait au plafond !
pi fallait le sortir du coffre le machin, y'avait un coup à prendre ! un casse tête chinois avec une seule combinaison possible, pareil pour le ranger, alors on tourne la fourche un peu comme ça, hop ça passe par là, on soulève l'axe horaire, et là pouuse vers le fond, on tourne vite la fourche dans l'autre sens, un petit mouvement de bisu sur le côté, on soulève, on baisse, ça passe, on relâche, ouf, c'est rangé. ! Fallait pas oublier de mettre le secteur lisse de coté sinon ça bloquait... et attention de ne pas accrocher le moteur en passant...

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C'est vrai ça le moteur qui dépassait et qui s'accrochait partout. Les gamelles dans la noir

Pour prolonger un peu l'évocation de Pierre Bourge et d'une certaine époque, voici quelques documents comparatifs Pierre Bourge ("Mon télescope et mon observatoire" de 1985 versus Lucien Rudaux "Manuel pratique de l'Astronomie" de 1925).

On sent bien la filiation

C'est Bruno Beckert qui m'a tendu la perche

En blanc, PB, en jaune , Rudaux... C'est parti!

Sinon, regardez bien l'observatoire de vos rêves. Deux époques, deux versions.

Celui décrit par Pierre Bourge devrait vous évoquer quelque chose

Rien de nouveau sous le Soleil...dans ce domaine en tout cas

[Ce message a été modifié par Bernard Augier (Édité le 21-11-2009).]

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