Lastronome

Table équatoriale pour dobson

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Bonjour,

Je suis actuellement en train de réfléchir à une éventuelle construction de table équatoriale.
L'envie de la construire vient du fait que leur prix neuf est assez élevé.
Mais : est-il possible de réaliser soit-même quelque chose qui soit aussi précis ? Quand on voit la performance des tables de Tom Osypowski, je me demande si c'est possible d'arriver à un résultat similaire sans trop de difficultés.

La réalisation de la structure ne m'effraie pas trop. En réalisant des plans suffisamment précis à l'avance, ça doit se faire. Mais quid de la réalisation de l'entraînement ? Où trouve-ton les moteurs ? comment parvenir à reproduire exactement la vitesse du mouvement du ciel ? Où trouve-t-on les boitiers pour commander les moteurs ? Est-il possible de mettre plusieurs vitesses (celle du ciel, celle de la lune, celle du rattrapage) ?

Et enfin, si une telle table est souvent destinée au dessin, est-il possible de l'utiliser pour de la photo ?

Merci d'avance de vos réponses.

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salut,
pour les principes et quelques conseils de fabrication, voir notre site MAGNITUDE 78 : http://www.astrosurf.com/magnitude78/TelStrock/planche.html
ya déjà un peu de lecture.
Pour la motorisation, à l'usage, je n'ai jamais trouvé mieux qu'un entrainement par vis sans fin pourvu qu'elle soit débrayable.
Le système du T600 de David est vraiment bien.
Voir sur Altaz : http://www.astrosurf.com/altaz/600.htm

Serge

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salut sur mon site tu pourras voir le résultat pour un lb 16 pouces.
les plans ne sont pas de moins mais de michel un astram qui est ici ausi.

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Salut Lastronome,

tu as bien cerné le problème d'une réalisation perso de table équatoriale : la motorisation.
J'ai fait la mienne (ce que tu appelles la "structure") sans trop de difficultés grâce au super site de magnitude 78, mais trouver un moteur pas-à-pas n'est pas simple (surtout pour un particulier), et la partie électronique pour le faire tourner à la bonne vitesse demande des connaissances en la matière.
J'ai fait appel à un copain de copain de copain, qui m'a réalisé le boitier électronique et commandé le moteur adapté.
Quant au principe d'entrainement, le système par galet ne m'inspirait pas (à cause du patinage), j'ai donc opté pour une vis sans fin qui est une tige filetée en laiton de 8 dans mon cas, débrayable. La partie "secteur denté" est constituée de deux tiges filetées nylon accolées, fixées sur un secteur circulaire au bon diamètre. Ca fonctionne pas trop mal, mais l'idéal serait une vraie vis sans fin, car la tige filetée se tord (elle est nécessairement assez longue). Mais j'ai pas sû trouver de vis sans fin.

Donc la construction est surmontable, à condition d'avoir des copains compétents en électronique. Mais ça en vaut la peine

Fred.

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Ca fait un moment que je travaille sur ces tables équatoriales.

Ma première était faite sur le modèle JM Becker (le père de Vincent): secteur Nord circulaire à 45°, axe Sud extrait d'une rotule de direction de Clio, entrainement par galet.
Problème: la motorisation était aussi à 45° et la table faisait 20 cm de hauteur.

Mes deux suivantes (pour mon 300 et mon 400mm) sont faites sur le modèle Magnitude 78: secteurs Nord paraboliques verticaux et secteur Sud circulaire à 45°, entrainement par galet.
La motorisation est alors simplement fixée au plateau inférieur, placée à l'extérieur (et non sous le plateau supérieur) pour réduire la hauteur.
La table fait alors environ 10cm de hauteur.

Entrainement par galet: malgré tout ce qu'on en dit, je n'ai jamais constaté le moindre glissement entre le galet et le secteur. Mes galets sont issus de presse-papier d'imprimante; c'est très dur et ça a du grip.
Ce système est le seul qui n'ait pas d'erreur périodique; c'est aussi le plus simple à mettre en oeuvre.

Motorisation: j'ai testé le kit pas à pas Ecostep de Conrad; tel quel, il faut tellement ralentir qu'on sent les pas et qu'il y a des vibrations à l'oculaire. Il faut impérativement accoupler un réducteur, ce qui n'est pas simple quand on n'est pas équipé.
La solution que j'ai adoptée est le moteur pour EQ1 vendu par les magasins spécialisés. C'est du courant continu 9 volts et il est équipé d'un variateur et d'un inverseur de sens de rotation. Avec un galet de l'ordre de 15mm de diamètre, la vitesse de rotation pour un suivi stellaire se trouve dans la plage du variateur.
Ce qui est incroyable, c'est qu'il est capable de pousser la table de mon LightBridge 16" qui pèse 60kg.
La pile 9V 150mAh est un peu faible en revanche et j'ai bricolé un réducteur de tension 12v -> 9v qui me permet de brancher une batterie 12v plus puissante.

Je pense quant à moi qu'il est inutile de rechercher une grande précision dans le suivi sur des durées importantes.
L'astrophoto longue pose n'est pas à la portée de ces tables, même si en théorie rien ne l'interdit: la table EQ n'est qu'une monture EQ sans les pieds.
Malgré leur rusticité et si je prends la peine d'aligner correctement l'axe NS, mes tables m'offrent un suivi très correct pour le visuel.
J'entends que pendant l'observation d'un objet donné, disons 10 minutes, il reste pratiquement au centre le l'oculaire.

Quand je détaille la table du 600 de David que Serge évoque, je reste admiratif et je confirme qu'elle permet de conserver l'objet dans le champ presque indéfiniment (1 heure au maxi).
Mais c'est une mécanique hors de portée d'un amateur, qui se justifie sans doute par le télescope d'exception qu'elle supporte .

Michel

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