Billyjoe

Perpendicularité PO/Axe optique (Dobson Serrurier)

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La peur au ventre,j'ai testé cette nuit mes trois dobsons faits sans tenir compte d'une perpendicularité autre qu' approximativement (à l'oeil).
C'est vrai que je n'utilise pas souvent la barlow 2x ultima.
Résultat : point de défaut d'aucune sorte !
Aussi bien les "Televue" que le Widescan qui possède une mise au point située très en avant n'ont posés de problème !
Je ne comprends pas ! Si çà se trouve j'ai peaufiné les réglages avec une equerre pendant une crise de somnabulisme...ou alors j'ai un oeil orthonormé...?

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Vous pouvez aller consulter le lien suivant:
http://www.astrosurf.com/texereau/chapitre11.pdf

Descendre jusqu'à la page 189 et voir les shemas 108A et 108B et lire les commentaires qui suivent, page 189 et surtout page 190.

C'est le chaptitre XI de l'ouvrage " La construction du télescope d'amateur" de Jean Texereau.

Cela résume très bien mes propos.

Maintenant il est vrai que si le porte oculaire n'est pas loin de la perpendicularitée parfaite par rapport à l'axe optique la décollimtion ne sera que légère au niveau de la lentille Barlow et donc seulement visible qu'avec un fort grossissement et de bonnes conditions d'observation.

Donc une perpendicularitée quasi parfaite du porte oculaire avec l'axe optique renvoyé par le secondaire est bien primordiale pour la haute résolution à fort grossissement avec l'emploi d'une Barlow et d'autant plus vrai que le rapport F/D du télescope sera petit.

Stéphane Bouillon

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Précisément, la figure 108B met manifestement en évidence la non-perpendicularité de l'axe du PO avec l'axe principal du tube, qui n'est donc pas fondamentalement nécessaire. Par contre, on y voit bien que le contour du secondaire est bien concentrique avec l'extrémité du tube PO, ce qui est fondamentalement nécessaire et n'est pas respecté sur la figure 108A. Malgré la non perpendicularité évoquée ci-dessus, la Barlow fonctionnera correctement.

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Ben oui, donc on est bien d'accord en définitif! Sur le shema 108B le porte oculaire est bien perpendiculaire à l'axe optique renvoyé par le secondaire, c'est ce que l'on cherche à obtenir, c'est ce que je répéte dans mes autres messages, plus haut.

A lire les messages plus haut j'avai l'impression de comprendre que la non obtention de la perpendicularité entre l'axe otique renvoyé par le secondaire et le porte oculaire n'était pas importante. Pas Vraiment pour l'emploi d'oculaires seuls, mais important pour l'emploi d'une Barlow en amont !

Stéphane Bouillon.

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Je crois que tu n'emploies pas le bon terme. Il ne s'agit pas de perpendicularité (qui veut dire 90°) mais de colinéarité, ce qui n'est pas du tout pareil ! (A supposer qu'on puisse parler de l'axe du secondaire, lequel n'existe pas. Il ne fait que transposer l'axe du PO qui, lui, est bien réel puisqu'il s'gait d'un cylindre).

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Toutiet, en effet tu as raison aussi, mais dans mon explication le fait de parler de perpendicularité du porte oculaire par rapport à l'axe optique renvoyé par le secondaire ne me parait pas inadapté et de plus cela correspond au termes employés au départ.
Pour être plus rigoureux je devrais plutôt parler de platine porte oculaire perpendiculaire, mais considérant celle-ci perpendiculaire à l'axe du tube porte oculaire je généralise à l'ensemble P.O.
Attention je parle bien de perpendicularité du P.O par rapport à l'axe optique renvoyé par le secondaire et non par rapport à l'axe du tube du télescope !

Maintenant il ne faut pas se méprendre, en défintif je suis bien d'accord avec tes explications rigoureuses données plus haut ainsi que les autres. Dison que j'avais été un peu vite en lecture et en conclusion pensant, par erreur, comprendre , dans les termes employés, qu'une non perpendicularité du P.O par rapport à l'axe optique renvoyé par le secondaire n'avait que peu d'importance, d'où ma réaction.

Stéphane Bouillon.

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Tiens j'en profite
Je viens de lire un pdf qui dit ceci (à propos de la collimation d'un télescope de type Newton):

quote:
Après avoir collimaté au laser, placer l'oeilleton sur le PO
et regarder le primaire par le petit trou de l'oeilleton. Si le
primaire est décentré, il faut avancer le secondaire vers le
primaire, ou l'en éloigner

Il se trouve que je collimate "à la Toutiet" à savoir: secondaire bien concentrique vu depuis le PO et reflet du primaire entièrement visible dans le secondaire vu toujours depuis le PO sauf... que je collimate au Cheshire uniquement et jamais au laser.
Mais je viens d'avoir l'occasion de tester les méthodes Cheshire vs Laser et bien sûr, j'ai eu droit à:
- Laser ok/Cheshire pas ok: primaire non visible en entier dans le secondaire.
- Cheshire ok/Laser pas ok: rayon du laser qui "tape" à coté de l'oeillet sur le primaire.

>>> j'ai laissé pour observer, le primaire visible en entier dans le secondaire donc... collimation au Cheshire!

J'aime bien comprendre et j'ai donc fouillé un peu partout et j'ai trouvé ce pdf avec le passage copié cité plus haut...
Je n'arrive pas à comprendre comment le réglage "en profondeur" du secondaire permet de faire correspondre le résultat Cheshire ET Laser... en faisant cela ne risque t'on pas de se retrouver avec un secondaire qui n'est plus dans l'axe du PO?

Merci pour vos réponses

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Il faut bien comprendre que le laser est le "juge de paix" en matière de "collimation" de jour. Il est bien plus précis que le Cheshire ou l'oeilleton, qui restent des outils "subjectifs".
Aussi, un réglage (subjectif) qui semble bon au Cheshire pourra être démenti par le laser (objectif). Inversement un bon réglage au laser ne peut pas être mauvais au Cheshire.
A partir de l'instant où on peut voir l'intégralité du primaire depuis n'importe quel point du champ de pleine lumière (dans le plan focal), alors le laser fera merveille.
Le positionnement correct du secondaire est donc essentiel et le Cheshire peut contribuer à mettre en évidence son déréglage éventuel. C'est là qu'il intervient. Une observation à l'oeilleton rend les mêmes services.

Mais il ne faut pas leur en demander plus !

(Quand je parle de "collimation", je parle de la "vraie", celle de l'axe optique du primaire, le reste n'étant que de la conception mécanique élémentaire... soucieuse de respecter le cahier des charges de toute réalisation instrumentale).

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On peut obtenir le centrage du contour du secondaire dans le contour du tube porte-oculaire en approchant ou en éloignant le secondaire du primaire, justement.
De fait cela doit garantir une bonne coincidence entre collimation au laser ou au cheshire !

Si le contour du secondaire n'est pas parfaitement concentrique cela pose problème pour le vignetage, mais bon c'est important aussi !

Donc conclusion il est préférable d'utiliser un cheshire et oeilleton plutôt qu'un laser seul.

Stéphane Bouillon

Toutiet je m'aperçoi que nos messages se sont croisés

[Ce message a été modifié par pléiades (Édité le 19-08-2010).]

[Ce message a été modifié par pléiades (Édité le 21-08-2010).]

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OK, Stéphane, on s'est croisé !
A noter que l'utilisation d'un laser seul ne donnera pas de mauvais résultat, la collimation étant optiquement réussie, mais le risque encouru sera un éventuel vignetage du faisceau lumineux, sans grand impact sur la qualité des images.

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Si le laser est utilisé après centrages du secodaire à l'aide de cheshire ou autres tubes, pas de problème.

Stéphane Bouillon

[Ce message a été modifié par pléiades (Édité le 21-08-2010).]

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C'est exactement ce que je viens de dire : d'abord une bonne configuration mécanique au Cheshire ou simplement à l'oeilleton puis un réglage de l'axe optique du primaire effectué au laser.

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En effet Toutiet...
Une fois de plus , en définitif, nous sommes bien d'accord

Stéphane Bouillon

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Ce matin j'ai ressorti un laser de collimation, que je n'avai pas utilisé depuis des années, dans le but de faire des comparaisons entre collimation au cheshire et laser et ceci sur mon dernier T200 Newton à F/D 4,3.
J'ai intentionnellement décalé exagérement le secondaire le long du tube du télescope en l'approchant du miroir primaire et en l'éloignant pour provoquer des décalages assez important du contour du secondaire par rapport au contour du tube porte-oculaire.
Dans les deux cas j'ai repris la collimation au laser avec orientation du secondaire et primaire puis ensuite la mise en place d'un cheshire pour comparer.Dans tous les cas j'ai bien un bon centrage du reflet du primaire par rapport au contour du tube porte-oculaire, avec le cheshire, suite au réglage avec laser. Par contre, bien entendu, le contour du secondaire reste décentré ce qui est logique et pose problème pour le champ de pleine lumière voir du vignettage si le reflet du primaire sort du contour du secondaire.
Donc l'utilisation du laser seul permet en effet de bien centrer le reflet du primaire dans le contour du tube porte oculaire par contre le contour "mécanique" du secondaire non. Tout ceci me semble très logique.

Comme quoi une bonne expérimentation...

Ce n'est pas tout à fais ce que je dis dans mes tous derniers messages concernant l'utilisation du laser,donc je corrige ces derniers.

Bien entendu, cela conforte l'idée qu'un laser doit être utilisé que si il y a eu au préalable un centrage du contour du secondaire dans le tube porte oculaire ( déjà évoqué plus haut par Toutiet et d'autres ) , sinon il y a risque de décentrage du champs de pleine lumière voir pire risque de vignettage.

Désolé de revenir encore une fois sur ce sujet, mais je ne voulais pas rester sur une explication insuffisamment rigoureuse de ma part concernant l'utilisation du laser.

Stéphane Bouillon

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Bien sur, vous l'aurez compris, mon dernier message ne fait que conforter les explications de Toutiet.

Stéphane Bouillon.

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