PETIT OURS

l'exposition à droite en question.

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Bonjour
Je vois parfois des articles expliquant qu'il y a plus d'informations à droite de l'histogramme qu'à gauche, et qu'il vaudrait mieux exposer sa photo en privilégiant les hautes lumiéres:
car c'est là que se tiennent les bonnes infos, et cela permettrait d'avoir des noirs exploitables...
avez vous des infos la dessus SVP ?
merci pour votre réponse et à bientôt
Gérard http://hvinagre.doomby.com/pages/articles/l-esposition-a-droite.html

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Je pense que cela fait référence au fait que quand tu composite des images (activité commune en astro), tu peux souvent améliorer la qualité "des ombres", c'est à dire de ce qui se passe coté gauche de l'histogramme.
Par contre une information saturée (à droite de ce même histogramme) est perdue pour toujours !
En planétaire moi j'ai toujours tendance à maximiser (si possible) l'histogramme vers la droite tout en préservant une marge de manoeuvre pour le filtrage (75 à 80% du max en général).
En CP, j'imagine qu'on doit faire pareil à l'exception du cas où une étoile brillante serait dans le champ. Comme ce n'est pas le sujet de l'image, tant pis si elle est surexposée ! Mais on doit avoir d'autres contraintes à intégrer comme le temps de pose unitaire (pour le suivi, ...) ou le gain (rapport S/B du capteur).

En imagerie diurne, c'est pareil et on est souvent plus tolérant pour une zone bouchée (bien noir) que pour un ciel cramé (tout blanc) en général.


Marc

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Rien de bien extraordinaire là-dedans, les photographes ont simplement (re)découvert ce qu'on sait depuis longtemps : le rapport signal/bruit s'améliore quand on collecte plus de lumière (signal), donc quand on pousse l'histogramme vers la droite. Mais...en astro où la quantité de lumière est comptée (ciel profond) et la turbulence plus pénalisante sur les temps de pose longs (planétaire), c'est un peu plus délicat qu'en photo de paysage où on a toute la lumière qu'on veut

[Ce message a été modifié par Thierry Legault (Édité le 23-08-2012).]

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Cette pratique tient aussi beaucoup au fait que, lorsque l'on pousse en post-traitement la luminosité d'une image prise avec un capteur numérique, on fait énormément remonter le bruit dans les noirs, là où il est le plus visible. En exposant à droite (à la limite, mais sans surex car sinon l'information est perdue), on évite de devoir ainsi remonter la luminosité, donc le bruit dans les parties sombres.
Les progrès des nouveaux capteurs en termes de bruit relativisent un peu le problème.
Et puis, en astro, on s'en fiche un peu il faut dire.

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Ben non, en astro on ne s'en fiche pas. Quand on cumule des heures de pose (ciel profond) ou des centaines voire des milliers d'images (planétaire), on ne fait rien d'autre finalement que de pousser l'histogramme cumulé vers la droite ! Et en acquisition planétaire, quand on essaye de remplir au maximum la dynamique de la caméra (en lunaire ou solaire notamment) en poussant les zones claires à la limite de la saturation, là aussi on ne fait rien d'autre que "d'exposer à droite".

[Ce message a été modifié par Thierry Legault (Édité le 23-08-2012).]

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