penn

Croa d'après jeûne ...

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Bonjour les amis !

Z'avez deux heures devant vous ??
C'est pour lire mon croa de sortie de trois mois de jeûne forcé !!
Bon courage !!


Vendredi soir dernier.

Après d’interminables semaines d’une météo morose, mes yeux savouraient enfin les couleurs d’un magnifique coucher de soleil .
Finit le gris.
En disparaissant derrière l’horizon, notre étoile avait orné les cirrus d’un éclatant corail lumineux ... cela faisait si longtemps ...

Bien sûr, il était hors de question de ne pas profiter de ce ciel prometteur, et avec Laurent, un ami astram, nous nous étions donné rendez-vous sur le parking d’une école désertée le week-end et située à la périphérie de la ville.
Nous n’aurions pas pléthore de matériel à trimballer pour cette sortie ayant décidé de randonner simplement dans les profondeurs galactiques ... du pur visuel pour se régaler !
Le rendez-vous fut pris pour 21h30, Laurent étant « aux crêpes » en début de soirée.
Un peu tard me direz-vous, mais il faut comprendre qu’un dîner de crêpes, pour un breton, c’est sacré !
(et après tout, il valait mieux prévoir quelques calories pour une randonnée céleste endurante dans une atmosphère nettement rafraîchie).

Je chargeai Marguerite (mon dobson 200) dans la scopymobile. Ceinture de sécurité et petit oreiller pour protéger ma vache ... elle se mettrait ainsi tranquillement en température ...
J’avais également ressorti combis de ski, damart, gants, écharpes, chaussettes, bonnets et chaussures à moumoute ... et ce furent deux yétis engoncés et patauds qui s’installèrent dans la voiture vers 21h15 direction Kerlebost ...

Dès notre arrivée sur site, je préparai rapidement mon dobson en réglant le chercheur, tandis que Claire s’organisait confortablement dans la voiture étalant livres, crayons et autres petites affaires ...

Mais j’ai crié d’orgueil et j’ai pleuré de joie
Lorsque j’ai vu mon ciel devenir un chemin ... (E. Rostand)

Pendant un bref instant, j’ai craint de ne plus me retrouver, de ne plus reconnaître mon ciel après une si longue période de jeûne.
Mais à peine avais-je levé les yeux que cette appréhension s’était évanouie ... le majestueux Orion s’élevait tranquillement et apparaissait derrière le bâtiment de l’école. Au-dessus, le Taureau faisait de l’œil aux éclatantes sept sœurs ... au zénith, Persée, Andromède, Cassiopée ... la Voie Lactée se dessinait un peu difficilement dans la lueur d’un proche lampadaire (qui s’éteignit quelques minutes plus tard) ...

Laurent arriva rapidement et commença à installer son C8.

Avec la soif d’une égarée dans le désert , j’envoyai illico presto mon scope sur cible. J’étais en manque d’étoiles alors direction les trois grands amas du Cocher, en commençant par mon préféré, M37 ! Une multitude d’étoiles resserrées qui me donnait l’impression d’une boite ronde emplie de petits brillants : c’était tout bonnement magnifique !
En remontant un peu, je tombai sans le chercher vraiment sur M36 que j’aime beaucoup aussi ... bien qu’il soit moins étendu, il brille davantage. Encore un peu plus haut, c’est M38. Des trois le plus sévère je trouve, mais je l’apprécie lui aussi ... j’y vois un trousseau de 4 clefs endiamantées étalées autour d’un anneau ...

Après être restée un moment sur ces bouquets d’étoiles pour effacer la longue privation de ces dernières semaines je visai la région Nord de Cassiopée et décidai de ratisser le terrain doucement afin de dénicher un joli couple rubis et saphir.
Sur le PSA, j’avais repéré les doubles, mais les couleurs n’étaient pas signalées. Peu de temps après le début de mes recherches, bingo : je tombai sur un délicieux petit duo coloré… un bleu délicat et un rouge très sombre, presque pourpre et assez peu lumineux. Ces deux perles de couleurs sur le fond sombre ... entourées de leurs brillantes et blanches voisines : le contraste était remarquable !

Changement de cap, en avant toute ! Direction le museau du Taureau, puis continuer sur Xi Tau pour visiter à proximité le plus célèbre des rémanents de supernova.
Je trouvai facilementM1, elle m’apparut telle une cacahuète ténue… en vision décalée, il me semblait apercevoir quelques lignes sombres dans cet ovale léger, je jetais des coups d’œil de côté pour essayer de m’assurer de la présence de ces filaments sombres, mais revenait invariablement sur M1 perdant ainsi la vision de ces fragiles lignes grises. Peut-être avais-je rêvé ...

Pour l’instant, pas de changement d’oculaire . Pas envie.
Après ce pénible jeûne céleste, je désirais simplement savourer une promenade d’étoiles en galaxies, d’escale en escale, d’épices en petites douceurs ... paisiblement ... lumineusement au 34mm.
Je ne manquais pas d’appeler Laurent à chaque fois que j’avais un objet dans l’oculaire. Lui aussi était enthousiaste et content !! Après M1, je m’arrêtai quelques instants sur Ngc 1647, que je ne connaissais pas encore, mon regard fut d’abord attiré par les deux étoiles très brillantes puis descendit sur l’amas ouvert que je trouvai très équilibré ... beau.

Une petite visite aux Pléiades , je les préfèrais habituellement aux jumelles, mais elles rutilaient, resplendissaient de tous leurs feux dans le 34 ...

Orion se trouvait maintenant à une hauteur plus raisonnable et c’est avec empressement que je rendis visite à M42 ...
... elle était ... MA-GNI-FI-QUE ! une délicate nuance vert argenté sur de vastes ailes d’ange, des nébulosités comme du givre léger contrastaient avec le fond de ciel.

- Lôôôôôôôôôôrent, viens viiiiiite !!
- J’arrive, tiens , si tu veux, va la voir dans le C8 ...

Et hop, un pas de deux pour échanger le scope.
Dans le C8, elle était fort agréable également et sa vision se rapprochait de celle que j’avais dans Marguerite, mais objectivement (si, si !) , la nébuleuse était plus précise, et plus contrastée dans mon tube .
Laurent l’avait également remarqué et m’expliqua que la collim du C8 avait besoin d’une petite amélioration, ce qui expliquait cette différence de rendu.

- On tente le speer whaler ?

Le 7 mm fut rapidement mis en place. Déjà, rien qu’en me rapprochant de l’oculaire, j’étais surprise par la luminosité qui en émanait.
Habituellement, on approche l’œil et on cherche ... une forme, une tache, un groupe d’étoile ...
Ici, la lumière caressait la rétine avant même que l’œil ne soit posé sur l’objet.

... la cla-que !! une splendeur ! les étoiles du trapèze accrochaient d’abord le regard, piquantes, si précises… presque totalement encerclées par un voile blanc éclatant avec des volutes cotonneux (en RE-LIEF si !!) à gauche, un trio d’étoiles emmenait le regard vers le haut, suivant une longue lame verte qui remontait jusqu’à longer le bord supérieur de l’oculaire. En redescendant sur la droite, on retombait en douceur sur cette petite boule ouatée de M43 éclairée par son étoile centrale. Elle ressortait vraiment admirablement sur un fond de ciel sombre, alors que toute la partie gauche était comme embrumée d’un vert très subtil, très doux et ponctué ça et là de quelques pointes diamantées.

Cela restera pour moi le souvenir le plus époustouflant de la soirée.
Je voulus garder une trace de cette féerique vision, et Laurent, compatissant, me laissa le speer whaler le temps de faire mon croquis.
Avec ce grossissement, la jolie colombe s’échappait rapidement de l’oculaire, et il me fallait à la fois tenir le crayon, le bloc, replacer la nébuleuse dans l’oculaire ...
... or le doigt que j’avais eu la ... hum ... malencontreuse idée de mettre dans la tondeuse l’année dernière se rappellait maintenant à mon douloureux souvenir ... le sang y cognait méchamment et me gâcha momentanément le plaisir de dessiner. J’abrégeai.

- Une petite Flamme ça te dit ??

Si seulement ça pouvait calmer un peu la morsure du froid ... je me hâtai vers l’oculaire du C8 mais de flamme, je ne vis qu’une forme peu caractéristique et assez sombre.

Un peu déçue par cette terne vision de Ngc 2024, je dirigeai Marguerite tout près, vers M78 un de mes objets préféré ...
... en photo tout au moins : les nébulosités obscures et tourmentées y révèlent par endroit un azur discret, paisible et frais ... ce contraste me plaît énormément. C’est un objet difficile à imager : le ciel doit être parfait ... et l’astrophotographe excellent. (mention spéciale à Stéphane Guisard et Thierry Fernandez pour leur fantastique portrait de M78)

De visu, M78 se révèlait sous la forme d’un ovale fragile, légèrement éclairé par une étoile peu lumineuse (j’avais l’impression de voir deux étoiles en vision décalée).
Pas mal. Elle me plaisait ... aussi discrète en visuel qu’en photo, mais beaucoup plus riche que ce qu’elle laissait paraître ... dans le C8 aussi elle était intéressante.

Puis un classique qui tint ses promesses : M31 ! Un bel ovale cotonneux qui s’étirait loin ce soir, je pouvais y distinguer des lignes sombres ... M110 était pimpante elle aussi ... en haut, en bas, sur les côtés ... un spectacle admirable !

Une lueur, un mouvement ... le lent et long passage d’une éclatante étoile filante nous fit lever les yeux ... ce n’était pas la première, le ciel nous avait gratifié de quelques remarquables géminides ce soir. Nous ne les attendions pas comme on le fait des perséides les soirs d’été, et nous en étions encore plus ravis !

Oups, j’allais oublier mon Albiréo !! vite ... vite avant qu’elle ne plonge derrière les arbustes. Déjà très basse, mais toujours magnifique ... avec la turbulence, la composante jaune passe au rubis puis à l’orange ... ça scintille, ça pétille ... la composante bleue me semblait plus sage ...

J’orientai Margot vers un autre duo : M81 et M82 ... toujours aussi somptueuses ces deux galaxies physiquement si différentes, et contrairement à M1, je n’avais aucune difficulté à voir quelques filaments dans M82, même sans vision décalée ... arf, si je n’avais pas autant de respect et d’admiration pour elles, je les comparerais bien à Laurel et Hardy, une galaxie tout en rondeur et une autre filiforme !

Laurent chassa cette pensée iconoclaste en me signalant tenir Ngc 2403 dans l’oculaire.
J’ai beaucoup apprécié cette vision : deux couples d’étoiles plus un alignement parfait de trois étoiles un peu plus loin ... le tout d’une sobriété géométrique et, comme pour adoucir cette rigueur, un délicat petit nuage ovale et translucide, aux contours mal définis, posé sur un des duos d’étoile ... encore un contraste saisissant !
... décidément j’aime de plus en plus cette discrète constellation de la Girafe .
Photographiquement parlant elle contient deux objets remarquables : IC 342 et Ngc 1530, deux spirales différentes mais d’une grande élégance, d’une beauté extraordinaire.
Et maintenant ce modeste 2403 si étonnant ... j’en fais également un rapide croquis.

Mais un des objets de cette surprenante Girafe s’avéra être ma plus grande déception de la soirée ...

... impossible de dénicher la cascade de Kemble !

Malgré des allers-retours fréquent sur le PSA, puis sur la Deep-map ...

... ce n’est pas possible, elle DOIT être ici et ... ben non elle n’y est pas alors faut que je cherche un peu plus loin peut-être plus vers Persée et si je cherchais plutôt le petit amas du bout le ngc 1502 je pourrais forcément remonter sur la guirlande d’étoiles ça doit quand même bien se remarquer une ribambelle d’étoiles de même magnitude mais peut-être que je ne suis pas assez près de Cassiopée parce que sur la carte finalement elle me semble plus près de Cassiopée et j’aurais dû relire le croa de zozo pour la situer plus facilement zozo y va les doigts dans le nez je dois forcément la trouver dans le coin et que ça m’énerve sur le PSA c’est pas pratique y z’ont mis Cassiopée tout en haut de la page sans Persée du coup je n’arrive pas à bien évaluer la distance pour l’atteindre or elle doit forcément être là c’est mathématique si je tourne le PSA comme ça je devrais tomber pile dessus ...

... et ben non.
Rien.
Pas de cascade.
J’en ai encore le cou tout raide à force de contorsions.
Snif.
Ce sera pour la prochaine fois ...

Rajoutons-y une autre déception, ou plutôt devrais-je dire une honte .
Pas de M76 ce soir. A croire qu’elle s’est diluée dans l’éther ...
Lors de notre dernière séance d’observation à Guern, ce fut certainement l’objet que nous avions le plus souvent attrapé : nous tombions sans arrêt dessus et sans vraiment la chercher !!
Et ce vendredi soir, rien, pas de petite Dumbell ... elle a dû rétrécir avec le froid ... tant pis ...

Heureusement la rencontre avec l’Eskimo (Ngc 2392) nous consola de nos vaines recherches . Je fut ravie de le découvrir avec seulement l’oculaire de 34 !! sa proximité avec une étoile mettait sa nature non stellaire en évidence ! il était déjà bien mignon. Un passage au 13mm permit de découvrir l’étoile centrale, un pourtour parfaitement rond ... avec comme un volume un peu étonnant et une très légère couleur bleutée me sembla t-il ...

Comme nous nous étions attardés dans les Gémeaux, Laurent pointa le C8 sur M35 : une merveille d’amas ... des étoiles superbement détachées, brillantes et foisonnantes ... il y en avait plein l’oculaire !!

Sitôt Mars visible, sitôt Mars ciblée !
Mais elle s’avéra décevante, encore basse, et la turbulence empêchait de distinguer tout détail hormis un petit liseré blanchâtre au pôle.

Et M33 ?? Qu’elle était discrète ce soir ! Assez étendue tout de même, mais fantômatique avec un centre un peu plus marqué sans plus. Toujours timide en périphérie de ville cette galaxie du Triangle, il aurait fallu le ciel pur et profond de Silfiac pour qu’elle se laisse aller à nous en dévoiler un peu plus ...

Un retour programmé sur M42, tant nous avions été scotchés par la puissance du spectacle ...
De nouveau, un éblouissement ... de nouveau du mal à détacher le regard ... et l’envie de faire de cette lumineuse vision un impérissable souvenir ...

Depuis quelques minutes, j’entendais Claire chouiner dans la voiture, elle n’appréciait pas particulièrement l’attente, et c’est avec le traditionnel " maman j’ai froid, quand est-ce qu’on rentre ? " qu’elle sonna le glas de mon espoir d’une trèèèèèèès longue soirée d’observation.
En fait, il était déjà minuit et demi, le temps s’était écoulé si vite ... je ne m’en étais pas aperçue ...

Laurent avait ciblé un dernier objet pour le fun ... Abell 262, un amas de galaxie dans Andromède ... un dernier coup d’œil à l’oculaire ... une dernière plongée dans le vaste océan céleste si généreux ... puis le matériel fut rangé soigneusement (et lentement en raison de nos mains gelées et malhabiles) dans nos véhicules respectifs.

Pendant que tournaient les moteurs pour réchauffer l’habitacle, dégivrer les vitres et revigorer les doigts, je repensais à notre randonnée céleste ... quelques regrets ternissaient légèrement ma joie des retrouvailles avec le ciel.
Je n’avais pas repéré la cascade, je n’avais pas pu dénicher M76 (vraiment inavouable ça !), et j’aurais aimé admirer M46, mais la Poupe était trop basse et cachée par un des bâtiment de l’école.

Vivement une autre sortie !

Je n’eus pas trop à attendre : le lendemain soir, nous retournions à Kerlebost !

Penn

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Chouette balade !

La cascade est assez grande, c'est plutôt un objet pour une paire de jumelles ou en tout cas un grossissement vraiment faible. Sans doute es-tu passée dessus sans la remarquer ?

Il y a pas mal d'objets Messier que je peux pointer sans carte de mémoire, mais M76, jamais ! Elle est discrète et loin d'étoiles repères brillantes, en plus il faut quand même grossir un peu pour la différencier des étoiles, donc normal qu'elle t'ait donné du fil à retordre !

Ton récit est très vivant et je m'y suis cru, présent, avec vous dans le froid ! Je vais me faire une tisane pour me réchauffer, tiens !

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Je n'en CROA pas mes yeux, récit admirable de fraicheur et limpide comme votre ciel de Bretagne (après l'averse bien sûr )
Yapo m'a devancé car je voulais dire combien tes sensations nous sont chaleureusement transmises, à tel point que j'ai dû, pour ma part, enfiler une petite laine!

Juste une petite question technique: le souffle de ton mammifère n'a-t-il pas contrarié la recherche de M76?
Pour M46 on comprends mieux l'impact de la laitière!
Et pis c'est tout!

[Ce message a été modifié par Alain 31 (Édité le 18-12-2009).]

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Voilà un CROA vraiment sympa et vivant !
Il fait plaisir à lire... et remotive ceux qui ont eu des déboires

Je suis curieux de savoir ce que vous avez vu sur Abell 262. Avec un 200, ce doit être bien flebard !

Perso, j'adore 2403, justement par ses étoiles en surimpression.

A+
Fredo

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Salut Penn, superbe croa, un des plus beaux, sinon le plus beau que j'aie lu, très vivant, réaliste et intelligent ... et écrit en plus, avec ta sensibilité féminine, c'est imbattable! ...

[Ce message a été modifié par baroche (Édité le 18-12-2009).]

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Joli CROA,
pour voir tout cela, il va me falloir au moins 3 nuits...

C'est pour te réchauffer les doigts que tu arrives à taper tout cela de mémoire !

Le nouveau pénible

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Merci beaucoup les amis !!
Bien contente si je vous ai fait vivre ma soirée par procuration, j'étais tellement ravie de revoir enfin un ciel sans nuages !!

Pour Abell 262, je n'ai pas vu grand chose, et je me sentais un peu dépêchée par ma puce qui était impatiente de rentrer (je ne peux pas me plaindre, elle est déjà très sympa de m'accompagner dans mes sorties et à 12 ans, ce n'est pas une folle passion pour elle !)

Merci encore !!

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12 minutes et 18 secondes!
Je viens de faire une séance d'observation en Bretagne
Bravo pour ce récit très sympa qui retranscrit très bien l'ambiance de la soirée
J'ai remarqué que comme pour moi, Albiréo est un incontournable dans tes soirées d'observation

J'espère que ce n'est pas trop grave pour ton doigt

a+

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J'ai eu de la chance, la lame était émoussée, et le doigt est resté accroché !!
Hum, c'est la dernière phalange qui a explosée. Mais extérieurement, il n'y parait quasiment plus . Quand il fait froid par contre, il me fait très mal. Pffff, on ne m'y reprendra plus !!

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Aïe! Mais bon, du moment que ça ne t'empêches pas de faire de superbes CROA
Moi c'est en ouvrant une banane(oui je sais... ) que je me suis bien ouvert un doigt.

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!! Toinou surtout ne touche pas à une boite de conserve si tu arrives à te couper un doigt avec une banane !!!

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quote:
Moi c'est en ouvrant une banane(oui je sais... ) que je me suis bien ouvert un doigt.

Ouvrir une banane avec un couteau (je suppose)ah, ces jeunes !
Pas besoin de couteau pour une banane.................

Penn, désolé pour cet aparté
Cela me fait penser à une photo, je la mets dans le loooooooooooooooooooooong post pour ne pas polluer celui là

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Plus qu'un croa, c'est une histoire qui se vit (ou qui se revit...)
Franchement Anne, tu assures grave en astrolittérature

[quote fredo] : "je me demande ce que vous avez pu voir d'abel 262 au 200"

oups, mille mea culpa, je me suis trompé dans l'interprétation des cartes.
C'est pourtant bien dans cette même région de ciel, mais ce que j'ai pointé et montré était en fait un joli et large amas ouvert riche en étoiles. Mais impossible de trouver comme il s'apelle...


désolé pour cette erreur


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Anne, c'est pas bien de se moquer des handicapés... ... Une banane... pfouuuuuuu... T'es pénible Toine...

Félicitations Anne pour ton récit particulièrement bien écrit, vivant et réaliste, on s'y croirait en effet... Tu as une sacré mémoire !
Merci et bravo
Perso, ce sont les amas d'étoiles qui me font rêver, en particulier lorsqu'on peut "voguer" dans leur coeur (Persée par exemple me fascine) et avoir cette sensation de relief, comme si l'on faisait un voyage à la "Star Trek".
Il n'y a que la poésie pour traduire ce sentiment

Les cieux resplendissants d'Étoiles
Aux radieux frissonnements,
Ressemblent à des flots dormants
Que sillonnent de blanches voiles.

(Th. de Banville)

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Bonsoir,
Un superbe récit qui me rappelle qu'au-dessus des nuages, il y a les étoiles. Félicitations !
Guy

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Aaaahhhh, Bigouden nights ! Bravo pour ton vivant CROA, on y est !

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Ah merci Yapo, j'étais complètement à côté de la plaque, j'ouvrais toujours mes bananes par l'autre côté ... (ça me rappelle vaguement un post sur les suppos !!)

Pour la Cascade, tu avais raison. je l'ai vue jeudi soir aux jumelles !! c'est bien plus facile .

Merci Astrotaupe, Laurent, Daniel, Guy, et Kaptain : c'est sympa d'avoir pris du temps pour lire cet interminable croa !!

(Arf Alain, je viens de comprendre le "et pis c'est tout !! !)

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