Écrivons au syndicat de l'eclairage

[frédogoto 2 006]

voila pascal, c'est exactement cela.
si on eur parle avec les bons arguments, y'a pas de raison que ça leur plaise pas....

[bruno thien 224]

Le sondage est douteux, il a certainement été biaisé voire truqué par la mafia de l'éclairage déraisonné. En effet, en général c'est plutôt la tendance inverse qui ressort (mais un peu moins marquée que ce score à la soviétique ), et avec des horaires plus larges que le créneau 1H-4H.

Sinon, je pense que l'initiative de Frédo est vraiment intéressante. S'il ne veut pas passer par l'ANPCEN, pourquoi crier au loup? L'essentiel c'est la qualité de l'action, pas sous quel label elle est réalisée. Faut-il rappeler le superbe travail de Epsilonzero? Bien entendu, c'est mieux de coordonner les actions sous le même label, mais çà ne changera rien de crier au loup, la seule chose à faire c'est de chercher à savoir pourquoi certains font des actions sans le label de l'ANPCEN. Si on ne se donne pas les moyens de répondre honnêtement à cette question, on n'aura rien d'autre qu'un dialogue de sourd.

[-ms- 2]

quote:

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Tout argument suggérant de couper l' éclairage (augmentant ainsi la durée de vie du bazar) ou de limiter la densité de l' implantation de l' éclairage public sera sans doute étudié afin de le retourner, alors autant éviter ...

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C'est pour cela qu'il vaut mieux s'adresser à l'Association Française de l'Eclairage plutôt qu'au Syndicat.

quote:

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Les nuisances dues à la lumière

Ce guide est destiné aux acteurs praticiens et usagers de l'éclairage public : élus, maîtres d'ouvrage, maîtres d'œuvre, ingénieurs techniciens, urbanistes concepteurs.

Il traite des nuisances dues aux lumières extérieures, qu'elles soient atmosphériques ou terrestres.

Il propose un nouveau mode de calcul des nuisances atmosphériques permettant d'optimaliser tous les projets d'éclairages extérieurs.

S'agissant des nuisances terrestres, il recueille les points de vue les plus spécifiques : des éclairagistes, des usagers, des astronomes, des concepteurs lumière, des écologues, des ingénieurs territoriaux des villes de France, des enseignistes.

Pour chacun de ces points de vue l'AFE exprime sa position.

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C'est à partir d'une réflexion globale (éclairagistes, usagers, astronomes, concepteurs lumière, écologues, ingénieurs territoriaux des villes de France, enseignistes, ...) que l'on peut avancer sur ce sujet et certainement pas en le regardant par le petit bout de la lorgnette.
L'ANPCN c'est trop près des intérêts des uns et trop éloigné des intérêts des autres.

Pour moi, l'idéal c'est cela : http://www.anpcen.fr/docs/20130316125719_tp6muo_doc31.pdf

[Ce message a été modifié par ms (Édité le 07-01-2014).]

[M40 1]

Bonjour,

Il est vrai qu'il est tentant de parfois mener une action individuelle, ça m'est arrivé également au niveau de ma commune.

Par contre je crois qu'il est indispensable de tenir compte de l'aspect légal, j'entends par là de tenir compte de la capacité d'une action a obtenir un accord qui engagerait les parties signataires, dont les syndicats professionnels.

En tant qu'adhérentes à un syndicat professionnel les entreprises sont tenues de suivre les accords professionnels conclus entre ce syndicat et les autorités.

Les associations de protection de l'environnement sont depuis décembre 2012 concernées par les articles L 141-1 et L 141-2 de la loi du 27/12/2012, qui encadre les règles de représentativité.

Ne pas avoir une taille suffisante (et donc ne pas être représentatif) n'interdit pas de tenter de promouvoir son point de vue, bien au contraire, mais il existe quand même un inconvénient de taille relatif à la possibilité de mener une action en justice si les accords et discussions intervenus ne sont pas suivis d'effets.

En matière de relations commerciales, comme dans beaucoup d'autres domaines , les promesses obtenues n'engagent que ceux qui les reçoivent !

A mon sens et Fredo en a fait état, il faudrait accès cette démarche sur l'intérêt d'avoir des marchés pour ces entreprises (elles seront toujours preneuses), mais n'oublions pas que les clients sont pour beaucoup des acteurs publics qui sont financés par l'impôt. On sait qu'en ce moment les impôts n'ont pas bonne presse et c'est normal ! L'autre aspect concerne les risques potentiels inhérents aux nouvelles sources d'éclairage, tant sanitaires qu'environnementaux, comme tout risque, lorsqu'il y a réalisation de celui-ci qui est responsable ? Celui qui subit, où les acteurs en amont qui ont décidé de mettre en place ces solutions à risques ?

On arrive là à la notion de responsabilités des intervenants, à mon sens c'est là qu'il faut agir pour rendre responsable toute entreprise qui installe des produits dont on sait que leur conséquences sanitaires et environnementales sont potentiellement avérées.

Les arguments doivent mettre en avant des solutions d'éclairage qui ne soient pas porteuses de risques et de problèmes sanitaires ou environnementaux futurs, ceux-ci pouvant se traduire par des conséquences financières potentiellement très importantes pour ceux qui en connaissance de cause les ont mis en place (voir l'amiante, les pétroliers à coque simple et rouillée, etc...)

Il me semble que tout cela doit passer par des normes sur lesquelles doivent travailler tous les intervenants et pas seulement faire une norme syndicale qui n'ira que dans un seul sens !

Les moyens des lobbies et des fédérations professionnelles sont à la mesure des chiffres d'affaires réalisés, au niveau mondial on était à 75 milliards de dollars de CA fin 2012 et il est pronostiqué 100 milliards d'ici 2020 avec un virage "tout LED"....on va en voir partout et on ne pourra presque plus acheter autre chose!

Peut être faudra t'il allumer un cierge ....un comble !

Patrick

[Ce message a été modifié par M40 (Édité le 10-01-2014).]

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[Héliokronos 9]

Merci M40 pour ce commentaire lucide qui contribue à souligner les enjeux, qui débordent largement du lampadaire qui nous pique les yeux et sont systémiques et transversaux.
Quand je propose de rejoindre l'ANPCEN, ce n'est pas par corporatisme militant, c'est uniquement dans cet esprit de représentativité pragmatique indispensable à notre époque.

Nous sommes concernés et désintéressés, soyons au moins groupés. Fuir les halos commence à faire long feu. Même si des nuances dans les motivations de chacun sont louables, il est inquiétant pour la cause du ciel noir de voir l'atomisation de la résistance au rouleau compresseur d"un système bien lancé.
La lumière blafarde des LEDs qui "consomment moins" est en train de déferler, sans questionnement et expertise indépendante sur les conséquences de cette généralisation !
Qui d'autre que l'ANPCEN a pris le risque de lancer une alerte aux décideurs publics ? http://www.anpcen.fr/docs/20130920151702_najlg3_doc94.pdf

De nouveaux acteurs surgissent tels des prestataires prétendument experts ou de soit-disant associations à la communication enjôleuse ( douteuse et dépendante d'intérêts privés ). Ils sont prêts à piller le travail associatif, rigoureux et bénévole en faisant les compromis qui nuiront à un vrai progrès environnemental nocturne.

Elaborer les moyens du dialogue constructif et de la négociation en étant représentatif de plusieurs sensibilités et fédérant les acteurs est le seul moyen réaliste de faire plus entendre la cause du ciel nocturne, et de son environnement en général.

Le patrimoine étoilé + le monde vivant nocturne et crépusculaire + la santé humaine ( la lumière artificielle se comporte comme un perturbateur endocrinien ) + la pertinence et la maîtrise des ressources et des dépenses = ça concerne chacun d'entre nous.
Il existe des professionnels responsables qui voient plus loin que le chiffre d'affaire mensuel. On peut promouvoir la vraie qualité qui répond aux seuls besoins, et la sobriété si on promeut sa valeur d'avenir.
Elus comme simples citoyens commencent à voir la limite d'un "toujours plus" qui est devenu le "déjà trop".

[tellif 13]

Bonjour à tous ! !

Don Quichotte est toujours présent . Face aux lobbyistes la niche astronomie est pratiquement inexistante !
Frédo , il y a quelques années, tu avais fondé beaucoup d'espoir sur NKM tu as vu le résultat ! ! ! les politiques sont souvent , hélas , des carriéristes et pratiquent régulièrement la langue de bois !
En fait, si nous voulons obtenir des avancées en la matière , nous devons avoir de atouts dans notre manche ! des politiques pratiquant l'astro par exemple , vous en connaissez ? , l'autre moyen étant le bulletin de vote avec les résultats courus d'avance !
Donc je suis très très pessimiste pour l'avenir , même si le mien est sérieusement entamé !

Courage et persévérance , c'est tout ce que je vous souhaite

Jepe

[pascal vincent 6]

Effectivement! Les astronomes amateurs tout le monde s'en tape.

Depuis que les arguments financiers ou écologiques sont mis en avant de nombreuses communes (trop peu) éteignent les éclairages une partie de la nuit.

Alors même si je comprends l'impatience de fredo je ne crois qu'il faille s'attendre à des miracles.

Il faut que les idées fassent leur petit bonhomme de chemin, ne rien lâcher et être patient.