azin

Tons pastels dans les bandes de Jupiter. Les voyez vous ?

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J'ai une question qui reste sans réponse.

J'ai eu le bonheur (par 2 fois) de voir une grande variété de couleurs (roses jaunes citron, vermillon etc )dans les bandes de Jupiter avec une Vixen fluo.
Sur un site de test allemand et sur un autre site amateur il est dit que ces tons ne peuvent être perçus qu'avec une lunette Super Apo comme le modelé que je possédais (ce que j'ignorais)et que par exemple l'Equinox 120mm était incapable de voir ces couleurs faute de chromatisme résiduel.
J'ai tout de même eu 2 témoignages en 10 ans de personnes qui avait vu ces couleurs (1 personne avec un dobson de qualité et un trais bon C11) avec une interrogation similaire sur les couleurs .

Il reste que les photos de Jupiter mises sur ce site ne montrent pas ces couleurs mais généralement des bandes brunes.
Est ce que des conditions climatiques (temps froid et sec ?) et une optique de pointe seraient les conditions nécessaires, est ce qu'un newton de base peut convenir . Merci de vos conseils.

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Bonsoir,
Indépendamment de ces paramètres, je pense qu'il y a aussi (et pour beaucoup) la qualité de la vision de l'observateur.
On est pas tous égaux à ce niveau là.
Bonne soirée,
AG

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Ce que je cherche a savoir , c'est pourquoi pour un même observateur ces couleurs ne sont généralement pas visibles et comment les voir.

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Bah, comme le dit AG, il y a une infinité de variables et quelques observations uniques...

Que nous cherchons tous.

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Salut,

c'est sûr que Jupiter est un monde coloré !

Nul besoin d'une super apo pour voir les teintes. Certes un objectif achromatique dénature les couleurs, mais un simple Newton les préserve totalement.

Pour les percevoir, il faut mettre en fonction les cônes de la rétine, donc il faut un éclairement rétinien maximal. Cela ne dépend pas du diamètre instrumental mais du diamètre de la pupille de sortie. Plus celle-ci est grande et plus l'éclairement rétinien est important. Autrement dit, il vaut mieux un grossissement faible, autour du Gr équipupillaire.

Cela dit, si on compare deux instruments de diamètres différents et donnant le Gr équipupillaire, le plus gros donne le plus fort grossissement, ce qui favorise la séparation des formations de teintes différentes. C'est comme ça que, dans la bande équatoriale sud par exemple, un assez gros télescope permet de distinguer des nuages ocres et d'autres bleus, tandis qu'un télescope plus petit ne permet de distinguer que du violet (mélange de l'ocre et du bleu). A pupilles de sorties identiques encore une fois.

Une bonne optique et un bon seeing favorisent la bonne perception des couleurs, au même titre que le contraste et les détails.

Les teintes sur Jupiter sont plutôt dans les ocres jaunes et ocres bruns. Il y a du bleu aussi. par endroits ça tire un peu sur le vert aussi.

Maintenant, comme souvent en observation, au départ on a une vision partielle, le cerveau ne s'attarde que sur les informations les plus évidentes. C'est vrai aussi pour les couleurs, en débutant on ne voit qu'en niveaux de gris, puis un beau jour on prend conscience qu'il y a des couleurs. Ce jour-là, on se demande comment on a pu passer à côté pendant tout ce temps

Fred.

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Il faut un très bon oculaire aussi et un bon renvoi coudé. C'est un ensemble.

Avec un C11 et oculaire pentax XW effectivement on voit des différences subtiles qu'on ne voit pas dans d'autres.

Avec un ethos le même jour, beaucoup moins de teintes différentes.
On retrouve les mêmes teintes dans le Pentax XO et légèrement plus chaud dans le Zeiss ZAOII.

Sur Newton skywatcher 200 ou 300 on retrouve les mêmes différences entre oculaires. Ils ont vraiment fait des progrès sur l'optique. Hier soir encore, la grande tache rouge était d'un orangé magnifique avec les XW sur le N300.

Donc oui un Newton de base avec des très bons oculaires peut le faire aussi. Il y a parfois un peu de travails dessus : sur mon SW300 les triangles étaient complètement contraints d'origine. Les pattes de sécurité bien trop serrées comme d'hab, de même que les butées latérales. Les point d'appui en liège bien collant à changer, une fois tout ça fait ça et ajouté un ventilo à faibles vibrations pour la mise en température, ça fonctionne super bien. Plus d'astig du tout, on peut pousser le grossissement jusqu'à x2D avec un faible turbu. Il me manque à ajouter un bout de feutrine noire en face du PO, à défaut de pouvoir bafler plus sérieusement le tube.
Sur le SW N200 même constat : pattes de sécurité trop serrées, butées latérales à revoir, rien qu'avec ça c'est beaucoup mieux. Pour bien faire il faudrait rapprocher les points d'appui vers le centre, mais ça marche déjà pas mal...

[Ce message a été modifié par olivdeso (Édité le 16-01-2014).]

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A mon avis, l'élément le plus important se trouve dans la turbulence qui doit être quasiment absente.
Une fois fait, c'est une lapalissade mais on a accès aux meilleurs réglages possibles de l'instrument (collimation, mise au point) et ensuite on admire en effet beaucoup de détails et de nuances dans l'atmosphère de Jupiter.

Je rejoins parfaitement fred sur l'aspect grossissement car on a besoin, pour distinguer correctement de faibles contrastes, d'agrandir l'image. Bien plus que sur la lune je trouve qui se dévoile déjà très bien à 1xD chez moi (C11).

Jupiter est une cible suffisamment lumineuse pour supporter d'y aller un peu plus fort, mais toujours dans les limites de ce qui est permis par l'atmosphère !


Marc

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Il mer semble que Fred conseil un grossissement faible.
Pour un rapport f/d de 5 des grossissements de 20x a 30x mais pour voir quelque chose il faut au moins un G de 100 à 150x, bien voir de 300x ou plus.

Curieusement de bonnes observations se sont faites avec Jupiter trés basse a l'horizon ( ce qui diminue la luminosité et le contraste de la planéte )alors que le jour viens a apparaitre ou disparaitre et par temps glacial givre important humidité faible.

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J'ai personnellement d’excellents souvenirs d'observations de jupiter incroyablement colorées au dobson 400 juste après le couche du soleil. Les pastels étaient magnifiques. Le fond de ciel était claire, comme indiqué juste. Ça a aussi été le cas pour la belle M42, observée, toujours au newton dés que la localisation de l'objet le permet, avant que la nuit ne soit installée. Comme également signalé, la turbulence était faible lors de ces observations, elle semble un facteur déterminant pour la détection des teintes.

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Merci Diabolo pour ce témoignage, les couleurs observées ne sont plus de subtiles nuances, c'est une boite de crayons de couleurs en plein ciel, mais il faut l'avoir vu pour le croire il semblerait que peu d'observateurs s'intéressent a cela ou aient eu l'occasion de l'observer.

Pour tant le developpement des techniques photo et le nombre croissant d'observateurs devraient multiplier les témoignages de ce phénoméne (rare ?).

Aucune photo a ma connaissance ne montre ce que nous avons observé.

L'émotion provoquée par la beauté de ce qui n'apparait ordinairement que comme une boule aux bandes brunatres devrait laisser des traces indélébiles et le désir de renouveler l'expérience.

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C'est vrai qu'avec un Jupiter dans l'aube ou le couchant, les teintes peuvent être plus frappantes.
J'y vois deux explications :
* comme on n'est plus dans un environnement nocturne, les cônes sont davantage excités.
* le fond de ciel n'est plus noir mais bleuté, ça fait prendre conscience qu'il y a des teintes dans le champ oculaire. Surtout que Jupiter est dans les ocres, donc pas loin de la couleur complémentaire du bleu, on bénéficie alors de l'effet de mise en valeur mutuelle des couleurs complémentaires.

Pour le grossissement, plus il est faible, plus les teintes sont évidentes. Mais c'est sûr qu'il ne faut pas en rester à 30X ! Disons que, si on n'a jamais remarqué les couleurs sur Jupiter, on peut commencer avec un Gr faible (mais pas trop, il faut quand-même arriver à distinguer les bandes ) puis quand on a noté leur teinte ocre, on pousse le Gr pour que des détails supplémentaires apparaissent dans les bandes et les zones. Ce faisant on dé-sature les couleurs (ou en tout cas l’œil le perçoit comme tel), mais comme le faible Gr a fait prendre conscience de leur existence, on continue de les voir même avec un Gr plus fort.

Fred.

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Pareil que Fred . Il faut une bonne pupille de sortie, donc si on veut grossir un minimum, faut du diamètre .
Dans ma lunette apo de 100, il n'y pas beaucoup de richesse de tons avec surtout les bandes éq très brunâtres .

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On peut se demander pourquoi les cameras sont également entachées du même phénoméne, elles qui ne possédent ni les cones ni les bâtonnets de nos yeux si imparfaits et sont incapables de voir les couleurs chatoyantes parfois observées ( et pourquoi les couleurs apparaissent semble t il Jupiter basses à l'horizon ? )

Phil tu peux sans doute les voir si le chromatisme de ta lunette est inexistante ou trés faible. 80mm c'est assez dans de bonnes conditions.

[Ce message a été modifié par azin (Édité le 16-01-2014).]

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J'ai eu la sensation de voir la tache rouge rosée avec le 200 (une seule fois), et des différences de teinte entre les équatoriales (une nuit de transparence assez exceptionnelle) à la 127. Je vais tacher d'en voir plus désormais

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Azin, pour la faible hauteur sur l'horizon, là je ne vois pas, le chromatisme atmosphérique est fort dans ces conditions, ça ne peut qu'enlever de la pureté aux couleurs et les dénaturer.

Tu trouves que les images numériques manquent de richesse au niveau des teintes ? Il y a des spécialistes qui soignent tout particulièrement le rendu de leurs images à ce niveau, les résultats qu'ils obtiennent montrent une superbe palette de teintes, avis perso.

Fred.

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<< Phil tu peux sans doute les voir si le chromatisme de ta lunette est inexistante ou trés faible. 80mm c'est assez dans de bonnes conditions.>>

Oui, mais ça n'a rien à voir avec ce qu'on a en montant en diamètre .

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Bonjour,

Essayez de voire au crépuscule, quand le ciel est "bleu moyen" et bleu foncé, avant d'être noir.
Soit au crépuscule du matin au bien au crépuscule du soir...

Vous découvrirez qu'a ces moments les couleurs de Jupiter aparaissent d'une façon beaucoup plus vive...

Il faut voir par ses yeaux, pour croire...

Amicalement
Guilherme de Almeida

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azin, ce que fred à dit c'est qu'on a tendance à travailler au Gr equipupillaire.
Moi j'ajoute qu'au crépuscule, on est (très) loin d'avoir une pupille grande ouverte. Pire, avec un 200 ou un 300mm, jupiter est un phare éblouissant (ce qui a tôt fait de ramener l'iris à des diamètres très modestes).
Du coup ce Gr est pour moi compatible avec une pupille de sortie de l'ordre de 2 à 3mm (et pas 6). C'est déjà un grossissement qui peut être important, d'autant plus que le diamètre est imposant évidemment.

Il est rare malgré tout de "manquer" de lumière avec Jupiter (en tout cas je n'en ai jamais manqué de la 80ED au C11), même avec de très forts Gr (>> 1D). Du coup je pense que les cônes sont toujours bien excités, contrairement au CP où les magnitudes ne sont bien sur pas comparables.


Marc

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Merci à tous pour vos participations qui me font avancer , m'ouvrent des voies aux quelles je ne pensait pas.

Merci également au témoignage encourageant de Guilherme de Almeida.

C'est sans doute la luminosité forte de Jupiter qui empéche de bien voir les teintes. Mais pourquoi toutes ces teintes virent elles en une couleur presque unique.

Est qu'en nocturne les teintes virent à la couleur marron pour l'oeuil humain ?

[Ce message a été modifié par azin (Édité le 16-01-2014).]

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Il me semble que la vision des couleurs dépend surtout de la vision diurne.

Il vaut donc mieux se mettre en vision diurne pour mieux les voir. Cela peut paraître étonnant, mais un petit coup d'éclairage dans les yeux ne fait pas de mal. Pour les planètes, ou même pour le centre de M42, cela marche bien. En tout cas, c'est mon expérience personnelle.

Cela dépend bien sur également du diamètre de l'instrument. On voit beaucoup mieux les couleurs avec un grand diamètre qu'avec un plus petit (en tout cas, pour le ciel profond).

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tres interessant ce fil !

donc il n'y a pas seulement sur nos appareils numeriques qu'il faut se preoccuper de la balance des blancs. Ca peut jouer aussi en observation visuelle !

Y a t'il un quelconque interet a s'eclairer (s'eblouir) la retine avec une lumiere rouge pour ameliorer le contraste percu sur les couleurs bleues complementaires ?

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Mon Cher Azin,

Actuellement on ne peut qu'utilizer le crépuscule du soir.

Au crépuscule, dès qu'on apperçoit Jupiter au ciel, la lumière du ciel fait que le disque de la planète ne soit pas aussi éblouissant que par nuit.

Donc, il ne faut par se rendre ou se limiter au grossissement D/6, Essayez D/2, ou même 0,6xD.Avec un D=200 mm, essayez 100x, 120x, voire 150x.

C'est-à dire que, près du crépuscule, la lumière du jour "tue" l'excess de lumière de Jupiter. Bien meilleure que parler de ça, regardez vos même.
Faites des expériences à partir du moment que vous voyez Jupiter à l'oeil nu.

À ce moment là, parce que sa lumière est diluée au clair du jour, Jupiter semble (en aparence, bien-sûr)une "petite étoile" (environ de magnitude 3 ou 3,5), dont la lumière est tuée par la lumière du jour. Essayez ça, et continuez à observer jusq'au moment ou le ciel devient très, très foncé. Vous passerez par de plusieures conditions différentes et on peu voir à quel moment on obtient le meilleur résultat cromatique...
Essayez aussi avec l'autre oeil aussi ouvert.

Je l'ai confirmé à la lunete Apo 115 mm (TMB), mais aussi au Maksutov-Cassegrain Intes-Micro de 180 mm f/15.

Dites-moi, après le résultat de vos essais...

Amicalement,
Guilherme de Almeida

[Ce message a été modifié par Guilherme de Almeida (Édité le 17-01-2014).]

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Ah ouaip...
Pour moi, Jupiter à toujours été un mode joliment coloré, avé teintes et nuances dans tout une gamme de tons. Ya des zones où ça pete, d'autres où ce qu'on a vu l'année précédente s'évanouit pour laisser la place à d'autres nouvelles.
Une chose est sûre, outre la vision diurne qui sied pour les planètes, chaque cm gagné en diamètre optique fait gagner en saturation de couleur. Je me souviens de mes premières observations au 250, au 400, au 600 puis au 1000 où là, on est dans le Ripolin outrancier !
Nota : bien voir - à l'instar de la perception de la GTR - une fois qu'une observation met bien en évidence un aspect, une teinte, un détail, une nuance, elle devient bien plus facile à être reproduite sur un diamètre moindre.

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quote:
la turbulence était faible lors de ces observations, elle semble un facteur déterminant pour la détection des teintes.

J'en ai eu, encore, une confirmation hier soir : couleurs éclatantes et subtiles en même temps, contrastes et détails au maxi, et comme par hasard, stabilité exemplaire de l'atmosphère.

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