où sont passées les lames ?

[PerrouriefhCedric 4 122]

Ha dis donc on n'est pas loin alors Tu le promènes souvent ton bel engin ? Si tu veux un jour passer nous voir à l'observatoire de Vauvenargues je pense que tu y seras le bienvenu de l'avis de tous !

[FRED13 0]

Pour ceux qui savent : David Vernet, Jipipi ou Patrick Sogorb par exemple, j'ai une question au sujet des lames qui tiennent les pistons. Quel est l'ordre de grandeur qu'il faut considérer pour leurs dimensions ?
Pour rappel, le miroir pèse 50kg et est ouvert à 4.

Je crois que j'ai trouvé un moyen de palier le problème du manque de mobilité des pistons lors de la collimation.
Comme chacun des pistons est constitué d'une tige filetée, j'ai pensé le faire passer à travers une tige creuse filetée intérieurement ET extérieurement.
Les lames sont fixées au filetage extérieur ce qui immobilise la tige creuse en rotation.
La partie inférieure du piston est dotée d'un cabestan qui permet de le faire tourner à l'intérieur de la tige creuse, et ainsi de le faire monter ou descendre.
Avis bienvenus !

C'est sympa pour l'invitation Cédric. J'ai déjà vu ce bel endroit deux ou trois fois en passant en rando. Hier soir, c'était huîtres et champagne au pic des mouches pour le passage de la nouvelle année. Il y avait un zef terrible là haut!

[Patrick Sogorb 258]

Il ne peut y avoir que très difficilement "d'ordre de grandeur de tailles de lames", tout simplement parce que chaque réalisation est particulière.

On touche là, à l'élément clé de l'exposé que j'ai fais aux RCE. On ne réalise pas d'articulations à lames à la légère. On peut utiliser des lames croisées pour faire des articulations "axe" ou des lames parallèles pour faire des translations, mais il est indispensable de parfaitement connaitre les caractéristiques des articulations réalisées.

Une articulation à lames est un ressort, avec une constante de raideur, faisant apparaître un effort de rappel dès que l'on s'éloigne de la position repos. En fonction des amplitudes des mouvements de l'on va demander, l'effort de rappel peut être plus fort que les frottements d'une articulations classique. Un barillet à lames fait "au pif" peut vite donner des résultats catastrophiques... Pour connaitre les raideurs des articulations à lames, on peut faire du calcul en éléments finis, ou faire du calcul analytique en ressortant les formules de RDM, voir même mesurer expérimentalement la raideur sur des articulations "témoins" réalisées en phase de développement.

Les lames devront être suffisamment flexibles pour que l'amplitude des mouvements demandés fournissent des effort de rappel négligeables, mais elles devront aussi être suffisamment solides pour porter le poids qu'on leur demande de porter, en tenant compte des chocs d'un transport...

Je peut de donner la taille des lames qui étaient montées sur le levier astatique qui était en démonstration sur le stand Vertex: les lames font 110 mm de long, en moyenne 25 mm de large pour 0.2 mm d'épaisseur et sont en laiton. Mais comme je te l'ai dis, c'est là un cas particulier, qui dépend de beaucoup d'autres choix extérieurs.

[Ce message a été modifié par Patrick Sogorb (Édité le 01-01-2017).]

[FRED13 0]

Merci Patrick.
J'ai une feuille de chrysocale de 2 dixièmes ; ce n'est pas du laiton et je n'ai pas les moyens de faire beaucoup de calculs...
Avez-vous une expérience des différences de comportement entre les deux ?