Joël Cambre

Le rêve passe...

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Le rêve passe…

CROA du 05 avril 2011 au Champ du Feu (Bas-Rhin). Altitude 1050m. Télescope : dobson serrurier de 400mm F/4 avec paracorr Televue.

Un dernier coup d’œil sur l’écran du PC, les prévisions sont au beau fixe pour ce soir sur tous les sites météo, et le site suisse meteoblue prévoit un seeing excellent de 5/5 à Belmont, commune proche du Champ du Feu. Bien ça ! Je confirme que je monte par mail aux petits gars du club, et hop je charge la voiture. Pour ne pas qu’elle prenne chaud (surtout le miroir primaire, je la mets au garage. Vers 08h00 je démarre direction les sommets vosgiens. La route est barrée à Klingenthal, petite commune où nos ancêtres fabriquaient des épées et des sabres sous la révolution et l’Empire, dans sa célèbre manufacture d'armes. Je contourne par le mont Sainte Odile, la patronne de l’Alsace, connue pour sa faculté de redonner la vue à ceux qui l’ont perdue. Joli présage favorable, non ? Je roule en souplesse pour ne pas que les éléments démontés du dobson se cognent à l’arrière du véhicule, même si j’ai prévu deux coussins épais, l’un qui sépare la caisse à miroir du barillet et l’autre qui sert de reposoir à l’anneau du secondaire. Mes oreilles se décompressent en arrivant vers 600m d’altitude, et encore une fois un peu plus haut. Tiens un chevreuil, qui traverse la route. Pourtant il est 08h20, et il fait encore jour… Un peu plus loin une biche fait le pied de grue sur le bas-côté. Mais elle m’a fait un clin d’œil ! Je rêve ou quoi ? Son cerveau d’animal saurait-il ce qui m’attend là-haut, sur les sommets ? J’arrive à la ferme auberge de la Rothlach, dernière étape gastronomique avant le Champ du feu. Quelques minutes plus tard je débouche sur le fameux parking goudronné, célèbre partout en France, et même paraît-il jusque dans les sombres forêts lorraines… Je décide de m’installer tout en bas du parking, dans un petit recoin que j’avais testé le lundi 25 avril dernier, car le vent est certes faible, mais présent. Bien m’en prend, car vers 01h30-02h00 il a forci quelque peu mais il s’est moins fait sentir que si j’avais opté pour le haut du parking.

Je gare la voiture et commence à installer le dobson, tandis que le Soleil se couche à l’horizon. Un très fin croissant de Lune descend lentement au sud-ouest. Je suis encore seul. Pas une voiture, pas un être humain à l’horizon. D’ailleurs je le dis tout de suite, pas une voiture n’est passée sur la route qui borde le parking de toute la soirée, ou alors je n’en ai aucun souvenir… C’est un peu comme si la biche magique de tout à l’heure avait gelé le temps. J’installe l’anneau du secondaire sur les tubes, en faisant très attention, car c’est toujours un moment délicat. L’astronomie c’est une école de précision aussi. Bon le dobson est monté, les molettes sont serrées. Après avoir préparé les oculaires, je sors le laser pour la collimation. 5 minutes plus tard au maximum c’est fait. Mais comme d’habitude, je confirmerai sur la Polaire quand la demoiselle céleste voudra bien se montrer… Brrr, il commence à faire plus frais, hop j’enfile la combinaison de ski et je coiffe le bonnet à poil, euh pardon, le bonnet de laine (je ne suis plus sous le Premier Empire que diable…), pour protéger mon crâne qui se dégarnit au fil des ans.

Tiens une voiture qui descend le parking, c’est Christophe avec son Scenic tout neuf. « Salam alekoum » Christophe, « Alekoum salam » qu’il me répond. C’est beau les langues étrangères… Christophe sort du coffre son dobson serrurier Orion de type SkyQuest XX12i, (soyons précis), et s’installe à proximité. Il est content car il va pouvoir tester l’oculaire Nagler de 9mm (T6) acquis récemment, sous un ciel sans nuages. Tiens le Soleil se couche pour de bon et il fait plus sombre. Christophe collimate son dob avec un laser et je l’entends grogner un peu. « Tu veux un coup de main ? » Non, tout rentre dans l’ordre, c’est le manque d’habitude tout simplement. Mon voisin installe la chaussette sur son dobson. Tiens je n’ai pas encore fait de même ? Allez, je sors la chaussette noire, et je couvre mon brave dobson pour ne pas qu’il prenne froid, et pour éviter aussi qu’une méchante lumière parasite vienne se glisser jusqu’à son miroir.

La nuit tombe, la Lune descend lentement, trop lentement à mon goût, du coup je pointe le fin croissant pour vérifier le parallélisme du Quickfinder avec l’axe optique du télescope. Me voilà prêt. Un moment plus tard j’aperçois la Polaire et je pointe dessus pour tester la collimation. Je grossis comme un goret, je focalise, intra, extrafocale, tiens on dirait que la Polaire bouge… Elle n’est pas alignée exactement avec l’axe de la terre certes, et j’ai beaucoup grossi mais bon, c’est bizarre quand même. Un moment plus tard je comprends, ce n’est pas la Polaire, mais une étoile voisine. Grrr… repointage éclair et du coup ça ne défile plus ! Par contre en défocalisant à fond, je vois le miroir primaire ornée de fins volutes d’ondes de chaleur. Ce sera une des leçons de la soirée, prévoir un gros ventilateur pour mettre l’engin en température plus vite, car une heure plus tard le miroir n’était toujours pas à température. Un très gros ventilateur de PC devrait faire l’affaire. Pour l’instant les stars tests que j’avais prévus sont inutiles, car ça turbule trop au niveau du miroir. Ceci dit la collimation est bonne.

En attendant que la Lune ait complètement disparu et que ciel soit tout noir, je décide de commencer la soirée avec une étoile carbonée. J’ai lu que celle qui se trouve près de l’étoile Caph de Cassiopée vaut le coup d’œil, car elle forme un couple intéressant avec une étoile bleue. Effectivement, on observe avec Christophe ce couple improbable rouge bleu qui est bien beau, bien que Cassiopée soit très bas sur l’horizon. A repointer à une autre époque… Je bascule vers le sud-ouest et décide de faire sa fête à cette Nébuleuse planétaire de l’Eskimo (appelée aussi NP du Clown), Ngc 2392, qui n’a pas voulue se montrer l’autre lundi. Je vise soigneusement, je pointe, non ce n’est pas de la pétanque c’est de l’astronomie, et… rien ! Pourtant ce n’est pas difficile en principe en partant de l’étoile Wasat des Gémeaux. Je passe et repasse sur la zone à explorer et oh le chameau d’eskimo, il clignote !… C’est pour ça que je ne l’avais pas remarqué jusque là ! Tantôt il se montre sous l’aspect d’une étoile, et l’instant suivant hop on voit un halo autour. Non seulement il porte deux noms cet animal, mais en plus il se cache ! Je l’aurai, je l’aurai… Voilà, je le tiens, c’est une belle NP finalement, qui vaut le coup d’œil, avec son disque diffus qui entoure une partie centrale plus brillante. La nuit n’est pas encore au top, mais patience, ça vient…

Un moment plus tard, je rebascule côté nord pour profiter du fait que la Grande Ourse promène sa fourrure céleste très haut dans le ciel. J’essaye vainement de pointer l’étoile VY (une carbonée) de la Grande Ourse. Je passe à M 108, une belle galaxie de forme allongée, qui montre des irrégularités à grossissement moyen (Ethos 10mm 185x). Peu après je suis sur M97, le NP du hibou. Je discerne les yeux mais pas très facilement bizarrement, même en grossissant. Du coup je glisse vers un couple de galaxies sympas, Ngc 3738 et 3756, (quand on dit « sympa » vous avez remarqué, ça veut dire « ouais bon y a mieux mais ce n’est pas trop mal »), et je poursuis jusqu’à M109. Une vraie galaxie elle, pas une fausse au moins, qui se montre de face et pas de côté comme certaines faux-culs de galaxies, dont j’ai les noms… C’est une spirale dont on discerne très difficilement les bras, et dont on voit surtout le centre plus lumineux. Je laisse de côté M51 (je la réserve pour plus tard avec raison comme on le verra), et comme j’entends Christophe qui s’extasie devant le trio du Lion, je bascule au sud. Bon commençons par le cou du Lion, NGC 3193 et 3190, deux galaxies proches, faibles certes, mais l’exotisme ne nuit pas. Comme on ne s’attend à rien de bon, finalement on n’est pas déçu à les voir. Puisque je suis dans le coin, à gauche de l’épaule, près de l’étoile Algieba (gamma du Lion), je pointe Ngc 3226 et 3227, même remarque… Christophe m’appelle car il a M95 à l’oculaire, une spirale vue de face que nous observons dans son télescope avec le Nagler 9mm qui tient ses promesses. Je bascule vers le trio du Lion, un spectacle de printemps à ne surtout pas manquer, en particulier M65 et M66 qui sont superbes, car Ngc 3628 est plus faible. Je me rends compte chemin faisant que j’ai un trou dans ma gamme d’oculaires, entre le Panoptic 27mm (70x) et l’Ethos 10mm (185x). Il me faudrait un Nagler 17mm qui donnerait environ 110x. Mais ce n’est pas donné ce genre de cailloux, alors patience…

Après un petit tout sur M44, l’amas de la crèche, que j’aime bien, car il me rappelle mes cadeaux de Noël, je me dis, et j’en parle à Christophe, soyons fous, tentons le Septet de Copeland. Faut le faire, sinon mister Rastaman va encore me bassiner longtemps avec cet objet ! Bon, il fait bien noir maintenant, je m’applique, je pointe en partant de Denebola vers l’étoile 93, un glissement du palonnier vers l’étoile 92 et hop un très léger coup de manche à balai (je suis fana aviation) vers l’ouest et je suis dessus… Ben non, nada, rien, que dalle, pas de grouillement de galaxies ! Je grogne, j’insiste, mais pas le moindre bout de tache floue à l’horizon. C’est marqué sur le Pocket Sky Atlas pourtant. Bon, on ne va pas y passer la nuit, j’ai compris, c’est un objet que l’on ne voit que de Lorraine, faut pas insister ! Du coup je me dis voyons un peu du côté de la Vierge, pour essayer un autre objet difficile, le quasar 3C 273, qui est une source ponctuelle de magnitude faible (12,8), bref un objet Bof à l’oculaire, mais qui fait travailler beaucoup l’imagination quand on sait qu’il est situé à 2 milliards d’années lumière de nous… La zone où il se trouve ce n’est pas trop sorcier, près de l’étoile Zaniath de la Vierge, et proche aussi de l’étoile carbonée SS de la même constellation. Venant de Zaniath et au passage je pointe donc la carbonée SS Virgo, qui est bien rouge sang, comme son nom le laisse doublement entendre… Une belle carbonée, vraiment, à ne pas rater et qui marche quel que soit le diamètre ! Je continue en direction de mon quasar 3C 273, muni du schéma page 81 du guide « Ciel profond » de Christophe Lehénaff, mais c’est le vide intersidéral, un vrai trou noir, que dalle, pas de quasar à l’horizon… Encore un objet fantôme de maître Rastaman… Bon là je crois qu’il faudrait s’obstiner, comparer, et ça irait, mais bon on verra ça une autre fois, je passe. Levant la tête, je jette un coup d’œil sur les étoiles. Hé mais ça ne bouge pas du tout, le seeing serait-il aussi bon qu’annoncé ? A quoi ça sert d’avoir un bon seeing si on passe son temps à chercher un point tout rikiki dans le ciel hein ?

Une bonne façon de confirmer mon impression sur cette faible turbulence, c’est de pointer Saturne en grossissant un peu... Cela tombe bien, la planète aux anneaux nous lance une invitation, de son coin de la Vierge, où elle se meut majestueusement avec son cerceau autour du ventre. On s’interpelle avec Christophe : « Hé y a Saturne ! Ah oui c’est vrai ! On y va ? On y va ! » Je pointe et que vois-je ? Un très belle Saturne, bien ciselée, à 185x. Bien, on passe au Nagler7 et à 260x elle grossit mais continue à montrer des détails sans les masquer par des trucs floutés comme elle fait d’habitude, pour nous agacer. Houlà mais faut grossir encore, je me souviens du credo de Bruno Salque, même s’il parlait du ciel profond. Allez hop, le Nagler 5 et 370x. … Oh put… la vache…, J’y crois pas ! La planète devient ventrue, mais l’anneau est superbe et le globe expose de belles nuances de couleurs, fort détaillées. Toujours pas atteint la limite de la turbu ! Je n’ai encore jamais dépassé 400 x sur Saturne. J’appelle Christophe, je vire le paracorr, j’installe le Nagler7 sur la barlow Celestron Ultima que j’ai empruntée à mon fils, et j’obtiens 1600/7=230 que je multiplie par 2 et ça fait : 460x ! On approche les 500x à présent, car les Ultima font en fait plus de 2x paraît-il. Et ça passe toujours ! Le globe de Saturne est magnifique, les trous de la faible turbu montrent toujours ces nuances de couleurs et ces détails sur le globe, la bande au sud en particulier, de plus on a une impression de relief avec l’anneau autour de ce globe proéminent. Je me dis quand faut y aller, faut y aller, hop barlow + Nagler 5mm, cela va donner 650x minimum avec l’Ultima, au diable l’avarice et les avaricieux ! Le globe de Saturne occupe à présent une bonne partie du champ de l’oculaire, il en déborderait presque, c’est dantesque ! Christophe est scotché comme moi à l’oculaire, du coup on organise les passages avec des tickets comme à la Préfecture, quand on va chercher sa carte grise… Je regarde le ciel et je vois Arcturus qui ne clignote pas du tout, ni Vega, à croire qu’on nous a collé une photo sur la voûte céleste. Je retourne à l’oculaire, je peaufine le réglage, que c’est beau Saturne qui ne bouge pas à 650x ! Bon, un moment plus tard, après que Christophe ait obtenu lui aussi de fort belles images sur son 300mm à près de 500x, on s’arrache à cette vision planétaire de rêve et l’on décide de continuer notre tour d’horizon.

Tiens comme ça ne bouge pas, pourquoi ne pas passer au star test, puisque j’ai téléchargé de la documentation sur le sujet hier ? Je vise la Polaire et je grossis à fond avec barlow + oculaire. Les plages intra et extra focale sont bien belles, très semblables, le miroir n’est pas contraint, puisque je ne vois aucune déformation. La figure d’airy est fort bien. Il faudrait que j’aille voir la doc dans la voiture, pour entrer dans les détails, mais je n’ai pas le cœur à ça, car une soirée pareille vous la passeriez à faire un star test vous ? Moi pas. Ce que je vois me suffit pour l’instant. Je reviens donc à mes observations.

Mais j’y pense, si Tuturne fait la belle, M51 ça doit donner, non ? Je pointe illico M51 et effectivement… Effectivement… Effectivement… (…) Mon cerveau est bloqué, là, faut excuser. A 185x M51 est complètement détaillée. Il doit être à température, au fait le miroir… Je vois les deux bras spiraux, oui les deux bras spiraux, je les suis du bulbe central vers l’extérieur de la galaxie, on peut presque deviner le pont de matière entre M51 et sa voisine Ngc 5195, bref je n’avais jamais vu M51 comme ça sauf dans le 500mm de Benoit avec la bino installée dessus l’autre jour. Saturne et M51, nuit du 05 mais 2011, ne pas oublier ! Vous vous dites c’est fini, maintenant il va conclure, ben non, pas encore ! La nuit avance, il est 2 heures du matin, et avant de redescendre on aperçoit M3 et M 13 au loin. Allez admirons M3, qui envahit tout l’oculaire à 260x, puis extasions-nous devant M13, la reine du ciel boréal, qui éclate dans le Nagler à 370x, avec des étoiles ponctuelles qu’on ne peut plus compter tant elles sont nombreuses. Que c’est beau. M13 à près de 400x c’est nouveau pour moi, et c’est quelque chose, quand même. Et ça ne bouge pas… La Lyre apparaissant assez haut dans le ciel, la conclusion s’impose : M57. Oui M57, je la vois cette NP, avec son fameux anneau de fumée circulaire et son centre plus sombre. Sauf que, cette fois je suis à 370x, or d’habitude l’anneau est gris et là il est bleu ciel… Qui a peint M57 en bleu hein ? Un coup du barde lorrain ? Non, quand même pas, il est fort le bougre, mais pas à ce point là… J’ai pas bu de mirabelle, pas bouffé de champignons… J’appelle Christophe et il confirme M57 : est bleue. Ouf, j’ai eu peur, j’ai cru que j’avais des visions. Ah je le comprends mieux à présent le clin d’œil de la biche rencontrée en montant au Champ du Feu ! Elle « savait » !

Que faire après ça, si ce n’est redescendre sur Terre en pliant notre matos ? C’est ce que nous faisons Christophe et moi. Il part le premier, et je poursuis mon rangement méthodique du télescope et des accessoires, un œil sur le manche de pioche au cas où un blaireau viendrait m’importuner. Mais c’est inutile, je suis absolument seul au CDF. Tiens le sac de la chaussette du tube a disparu, il a dû être entraîné par le vent qui s’est un peu levé vers la fin. Après le contrôle final en lumière blanche, je démarre et roule calmement vers la plaine, évitant un sangler suicidaire d’un coup de frein. Plus loin, un chevreuil traverse la route en me jetant un regard oblique. Je dépasse le carrefour de Sainte Odile, puis c’est le village endormi de Saint-Nabor. Tiens ça me rappelle un chant scout que je chantais autrefois autour des feux de camp : « Les pionniers sont passés avant le jour, dans les rues du village endormi, et mon cœur a frémi à leurs pas lourds, sur les bords de la Red River Valley… » J’arrive enfin à Obernai. Il est temps de se coucher et de dormir d’un sommeil serein.

Le rêve est passé…

Le titre de ce Croa est inspiré de l’œuvre de Detaille « Le rêve passe » qui se voulait un hommage à l’épopée napoléonienne au temps où l’Alsace-Lorraine était annexée au Reich allemand: http://musique-militaire.fr/tradition/de-la-defaite-a-la-revanche/le-reve-passe

[Ce message a été modifié par Joël Cambre (Édité le 06-05-2011).]

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Eh!bien, quel roman! ça donne vraiment envie d'aller dans les Vosges!
Beau CROA, belle nuit aussi, et merci pour m'avoir fait rêver!
aries51

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X600, ça c'est du miroir ! Merci pour ce beau CROA, on a le souffle coupé avec toi au fur et à mesure.

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Salut,

Chouette CROA, dommage que je n'ai pas pu venir
Ah! le ciel du CDF, faut le voir pour le croire

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"Tonnerre de Brest !!"
Quand j'ai lu ce CROA (5 pages en pdf quand même ...!!!)
Waouh !
Sacre bleu !!
OPLV !!!

Moi, je répétais une scène de théâtre où je joue un avocat ...
Et en rentrant chez moi, j'ai vu le fin croissant lunaire se coucher ...
Une petite pensée pour mes amis qui sont au CdF, et je me suis également couché.

Ça donne quoi, question météo, pour demain soir ??

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