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fabrication d'un barillet

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Bonjour,
La fabrication du barillet d'un futur T400 avance... sur le papier et un peu sur le terrain, j'ai besoin d'avoir un peu de concret pour pas me démotiver .

Sur le model du barillet de serge vielliard ca sera un 18 points.
Si avec un peu de trigo j'ai déduis pas mal pièces et de distances, il y en a deux auxquels je ne trouve pas grand chose sur le sujet. Je me dis que ca doit être à la convenance de chacun mais j'aimerai savoir s'il n'y a pas quelques paramètres qui m'auraient échappé donc j'ai besoin d'avis pour confirmation.

- J'ai donc mon cadre trianglulaire de base avec mes leviers, mes triangles et mes points d'appuis. J'ai juste un petite question sur la version "écrou borgne" de la liaison levier triangle.
Je pense que c'est possible avec un fraisage du triangle et la pose du triangle sur l'écrou mes j'ai lu je ne sais plus trop où sur ce forum qu'il y avait une possibilité avec écrou borgne percé, du coup là je ne comprends pas tout.

- Le cadre, comment déterminer la largeur? Je vois des barillet pas beaucoup plus large que les miroirs comme des 10 cm de chaque coté.

- La hauteur du cadre, même si j'ai le haut, correspondant au sommet de mon triangle, l'endroit du réglage pour la collimation, la bas peu être ou je veux. Peu être histoire d'avoir un carré sympa pour le bafflage du miroir mais ca me renvoie au point juste au dessus?

Pour finir je pense utiliser un câble de maintient avec deux tiges fileté de 10 mais pas de quoi pousser les coté à 10cm du miroir...

Merci

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merci mais ca y est, plop m'a donné les dimensions des leviers et triangles, là c'est plus l’extérieur du cadre.

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Plein de sujets intéressants.


Les écrous borgnes sont utiles pour la sphère qui les termines.
On les place dans des alésages coniques taillés à la pointe d'un foret.
Mais si le triangle est juste posé dessus, il peut sauter et sortir.
Dans les transports c'est assez risqué.
Donc certains percent l'écrou borgne pour en faire sortir la tige de la vis et enfiler le triangle dessus.
Avec au besoin un écrou pour verrouiller le tout, mais alors collé et pas serré, évidemment.
Si on perce le triangle assez large au fond du cône d'appuis, la tige ne gêne pas l'inclinaison du triangle.
Faut en faire un pour sentir les jeux qui vont bien et la gêne occasionnée par la vis qui dépasse.


La largeur du cadre peut être très variable.
En premier, il faut que le miroir respire.
L'air doit circuler autour sans dégrader l'image, donc sans s'approcher du cône optique de lumière.
Si le barillet est à l'air (façon Serge), aucun souci, on pourrait même être plus petit que le verre.
Si on colle une caisse autour, ou si il y a des tourillons proches, ... faut laisser du gaz. Genre 2 cm voir plus.
Mais après faut voir le cahier des charges:
- Un télescope fixe orienté planétaire doit être parfait donc avec une généreuse lame d'air.
- Un télescope de voyage, lui, devra accepter des compromis.


La hauteur c'est pas en Z mais en nord-sud tel que je comprends.
En haut au nord, ce sont les accès aux vis de collimation qui pilotent la position du cadre.
J'en ai justement fait un la semaine dernière... je n'ai que 5mm entre le verre et l'axe des clefs Allen.
Sur le papier ça semblait bien mais une fois réalisé ça semble bien trop juste pour éviter le risque de toucher le verre au montage des clefs !
En bas au sud il n'y a aucun besoin.
Sauf l'accrochage des tourillons sur le cadre.
Sauf besoin d'un support pour le baffle.
Sauf à accrocher les points d'appuis latéraux du verre sur le cadre.
Ce que je suis en train de faire sur le miens justement...
Car le câble ne semble pas satisfaire totalement Serge, il me semble.


Si ça peut aider...
Pierre

[Ce message a été modifié par Strock Pierre (Édité le 08-09-2016).]

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Merci Pierre pour toutes les réponses.

Je vais tester les écrous borgnes voir si la solution me plait sinon je commanderai des chapes de modélisme.

Pour le cadre (j'ai avancé entre le post et la réponse) je suis à 32mm du miroir. Les vis de collimation sont 20mm du miroir donc c'est ok.
Je m'oriente vers une boite à miroir, 10 ou 15mm d'épaisseur donc je serai a 17 ou 22mm du miroir et donc dans les clous
La boite simplifie l'histoire des points d'appuis latéraux.
Du coup plus de câble mais une nouvelle question, comment faire tenir la boite miroir sur le barillet?
Des petits ergots qui entrent dans l’épaisseur de bois du fond de la boite ca suffirait?.
Sinon je passe par les cotés avec un système de fixation barillet/boite
ou je me sers des tourillons qui seront fixés au barillet pour tenir la boite en passant (ergots entre tourillon et boite).

Bon ca fait plaisir j'avance.

Et merci encore

Julien

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AMHA il y'a bien mieux que des écrous borgnes, des billes, tant pour les points d'appui entre le miroir et les triangles qu'entre les triangles et le barillet, c'est ce que j'ai fait pour mon T300, billes de 6,35 en Torlon entre
le miroir et les triangles, billes en céramique 3/8 de pouce entre les triangles et le barillet dans des inserts laiton de 10mm, un pet de mouche bouge le tout.

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Les billes, c'est parfait évidemment
Après, la fabrication c'est toujours le résultat d'un compromis plus ou moins réaliste et/ou raisonnable et/ou perfectionniste entre compétences, outillage, budget, niveau d'exigence, type de monture, fonction de l'instrument, etc.
Sur un "petit" instrument comme là - donc on va dire jusqu'au 400 standard - les solutions simples évoquées par Pierre suffisent largement si on les réalise avec soin.
Au delà, sur du plus "lourd" (sans compromis, donc à poste fixe ou semi-mobile) je suis pour ma part assez radical, mais ça coûte ce que ça coûte et ça pèse ce que ça pèse : butées à billes de partout (ou rotules si suffisantes, ça dépend du poids du primaire) à chaque étage du barillet - y compris au contact direct du miroir - dessous et sur les côtés.
Comme ça on n'est définitivement plus emmerdé par la moindre adhérence résiduelle à chaque changement d'assiette et de température.
Bien sûr faut que tout le reste de la mécanique tienne la route, parce que le miroir se balade à partir de là totalement librement : vaut mieux que ce soit une liberté sous étroit contrôle, comme pour tous les autres paramètres optiques et géométriques de l'instrument ; sinon ça ne sert absolument à rien de se focaliser sur ce seul point du barillet primaire si on néglige le reste
S'il y a de l'astatique, les axes des leviers sont montés sur roulements, et les pistons sur douilles linéaires, avec une bille à chaque bout pour transmettre l'appui à l'étage supérieur sans résidus de forces tangentielles venant parasiter l'action des leviers.
(+ deux-trois astuces pour équilibrer tout ça en 3D de façon à ce que là non plus n'apparaissent pas des forces indésirables dues aux porte-à-faux des poids de la mécanique mobile du support primaire)
Bref : on fait en sorte que la réalité des efforts appliqués au dos et aux côtés du miroir (particulièrement en équatorial) soit conforme aux calculs d'optimisation qui minimisent ses déformations pour toutes ses orientations utiles.
Pareil pour le secondaire, le tertiaire ou tout ce qu'on met derrière, cela va sans dire.
On peut arriver à des solutions moins sophistiquées bien qu'aussi satisfaisantes, mais il faut alors prévoir une maintenance plus attentive et plus exigeante en termes de compétences, car le diagnostic d'un dysfonctionnement n'est pas toujours évident, de même que le remède à y apporter. C'est donc affaire de choix selon les conditions d'utilisation de l'instrument.

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+2 avec les billes

Le truc le plus simple : bille + colle à aquarium.

il faut poser le miroir sur le barillet pendant que ça sèche pour que les triangles soient pile dans la bonne position.
avantage :
- c'est simple et efficace
- ça tient le triangle
- ça évite la rotation
- l'effort de rappel du silicone est négligeable autour de la position idéale des triangles

Il suffit de soulever un petit coup le primaire en début d'observation pour que les triangles se recalent bien.

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Yo !

en complément de ce qui a été dit,
- les rotules, quelles soient des billes, écrous borgnes, ou rotules du commerce, l'important est d'assurer leur fluidité de mouvement en charge. Et j'ai envie de dire, tout se vaut pour peu que ce soit bien fait, ou bien senti. Par exemple, il existe des rotules épatantes métalliques, mécaniquement parfaites, mais leur résistance à l'adhérence est souvent bien trop importante. Gaffe donc. Perso,il faut un truc bien sphérique sur un cone de belle géométrie. Et pour parfaire les surfaces en contact, rien ne vaut un bel usinage suivi d'un bon rodage de ces surfaces (à la perceuse + pate à polir, dentifrice ou autre Mirror). De même, pour diminuer l'effet de frein (ou du couple de freinage), il est intéressant de minimiser la dimension de ces rotules : plus c'est petit, moins ça freinera, mais faudra du balèze. Idem pour les diamètres des axes des leviers.
- la largeur du cadre, Pierre à tout dit : c'est une question de compromis. Mais à mettre dans la balance de l'équation la "hauteur" de la caisse : plus elle est faible, moins l'effet de lame d'air sera nefaste. Et quand ya besoin de compter la place, ben plus c'est petit, plus c'est petit (au double car il y a 2 côtés !). Sur notre T600 ACA, il n'y a que 15mm, mais la caisse est très basse.
- La caisse, là aussi gaffe aux épaisseurs qui se cumulent : soit c'est une caisse de protection, et le plus fin sera le mieux (quitte à mettre des renforts) et elle sera probablement "au dessus" du cadre du barillet, soit elle est "porteuse" (des tourillons, du barrillet et de la structure triangulée) et elle se doit d'avoir un belle rigidité, rigidité qui peut être obtenue par de multiples renforts (renforts d'angles, goussets, baffle supérieur, etc.), mais aussi par la complémentarité de ces divers éléments : les tourillons peuvent jouer le role de formidables raidisseurs par exemple....
et dans ce cas la caisse gagne à être prise en sandwich entre le cadre et les tourillons.
- la distance des vis de collim au miroir, pour moi, c'est au poil de cul, au plus juste, c'est la chasse aux mm superflux. A l'usage, aucun problème : la mise en place des tiges de collimtaion se font en s'obligeant à approcher le miroir par la tranche (et pas par le dessus !!!)
- le câble, au final, c'est pas mal et assez pratique (et rapide à mettre en oeuvre). je n'ai jamais mesuré l'influence de l'inclinaison du télescope sur l'elasticité du système (qui existe très probablement). Si un jour cela me donnait de l'urticaire, il me sera très facile de changer le diamètre du câble, de renforcer davantage les points d'accroche du câble (dans mon cas de petites consoles en carbone)

en tous cas, sur mon T400-c, et après 8 années d'usage intensif sur tous les continents du globe, ya peu de choses que je modifierais : seule la section de la cage secondaire serait reconsidérée, avé un PO Fathertouch et pourquoi pas, des tubes de 16mm. Le reste n'est que pétouillettes qui se gèrent formidablement bien. Transport, solidité, encombrement, mise en oeuvre, peformances, tout baigne.

[Ce message a été modifié par serge vieillard (Édité le 26-09-2016).]

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La solution actuel :
Des billes percées et un trou fraisé.


http://www.astrobin.com/full/168314/B/?nc=user

J'ai testé les chapes collée mais ca colle pas très bien et/ou la bille force trop sur le nylon. Pourtant j'ai rodé le tout avec quelques minutes de rotation à la perceuse.
Du coup j'ai gardé les billes et j'ai posé les triangles dessus.
Ca marche impec pour l'instant mais j'ai pas testé avec le miroir dessus.
Voici à quoi ca ressemble au final. Rien de bien innovant mais c'est une 1ere pour moi.


http://www.astrobin.com/full/168314/C/?nc=user

@+ pour la suite

[Ce message a été modifié par crebadoc (Édité le 15-10-2016).]

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Mékesketutembêtes, les billes n'ont pas besoin d'être solidaire de quoi que ce soit faut les laisser vivre ces p'tites choses, qui bien sur essaieront de reprendre leur liberté à chaque
démontage, faut un stock, en utilisation normale ne pas leur laisser l'occasion de se faire la malle mais une colim de primaire ça se joue sur des pouillèmes.

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