Elie Rousset 2

Croa « COSCIONE juillet 2007 » (attention récit très long et beaucoup d�images )

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Jeudi 16 heures, 35 degrés à l’ombre, je viens enfin de finir de charger la voiture, pas moins de 6 aller et retour (3ème étage sans ascenseur) chargé comme un mulet ... qui a dit que l’astronomie était un sport de mauviettes !!! tout dégoulinant je m’installe au volant, avec mon tee-shirt qui ressemble à une serpillière, j’aurais bien besoin d’une douche, mais pas le temps … les autres doivent attendre, aussi je prends la direction de Borgo où David et Jacques piaffent déjà d’impatience, Le 4x4 tout neuf que Jacques a emprunté à son oncle (le pauvre s’il savait) est plein comme un œuf, et il reste encore du matos et des bagages, ah la la ces petits jeunes savent pas voyager léger ... bon je vais prendre tout le reste dans ma brave petite clio.

Après un passage chez le comptable de David pour poser un papier (pense toujours au boulot celui là ... ;o))) ) on prend enfin la route du sud, en chemin une petite halte au Super U d’Alistro pour acheter la Bouffe et le pinard, on rejoint enfin Solenzara où l’on quitte la nationale pour emprunter la petite route qui monte au col de BAVELLA (itinéraire à absolument visiter si vous êtes de passage en Corse) puis après avoir dépassé les aiguilles de Bavella et le col du même nom, redescente vers Zonza et arrivée à Quenza et enfin la petite départementale qui monte sur la plateau, eh !!! Attention aux trous, ma pauvre petite clio se fracasse les amortisseurs en essayant de suivre le 4x4 de Jacques, faut se dépêcher car la nuit commence à poindre et la route s’est pas mal dégradée depuis l’année dernière. On arrive enfin au centre de ski de fond (en fait une grande bâtisse abandonnée avec pour seuls voisins des cochons, chevaux, vaches, et autres bestioles qui habitent cet endroit perdu au milieu de nulle part ;o)

Faut faire vite si on veut avoir le temps de monter un semblant de campement avant la nuit, pendant que je reste auprès de ma bonne vieille clio, Jacques et David partent sur le chemin qui monte à notre site d’observation avec une interrogation en tête, le petit 4x4 de l’oncle de Jacques va-t-il réussir à passer le guet ? Je les observe de loin, après quelques hésitations, quelques secousses et quelques grands coups d’accélérateur, ils sont passés, Il m’a bien semblé entendre, ça et là, mais c’était loin, quelques bruits bizarres et divers qui me semblaient venir des soubassements et du pot d’échappement du freelander mais somme toute rien de grave ;o))) Une petite demi-heure après David est de retour, on charge le matos qui était dans ma clio, et on emprunte le même chemin, ce qui me permet de me rendre compte que le voyage n’est quand même pas de tout repos, pour ce pauvre petit 4x4, et qu’il nous le fait bruyamment savoir en traînant ses roues et en raclant son pot d’échappement de roche en roche et de trou en trou.

On arrive enfin sur notre site, où Jacques à entrepris de monter le camp, on lui donne la main, afin d’avoir un abri pour la nuit. Alors que je me bats à grand coups de jurons avec la notice pour assembler un amas de toile et de piquets, qui refuse obstinément de ressembler de près ou de loin à la magnifique photo que l’on peut voir sur l’emballage, David nous sort son truc qui tue, une espèce de grande crêpe en toile, il nous explique qu’il la vu ça dans une pub, si si, il va lancer le machin en l’air, et en retombant sur le sol cet espèce de truc va se transformer en une tente qu’il suffira de fixer au sol avec les piquets fournis, ouais c’est ça ... bon ben j’essaye on va bien voir. Quand même pas trop convaincu, il lance son bidule ... et les sourires narquois qui ornaient nos visages se transforment en regards incrédules ... ben ça alors et moi qui m’e…rde depuis un quart d’heure à monter ce truc ... dit comment ça s’appelle ton machin ?

Notre campement commence à prendre de l’allure, alors que la nuit tombe, bientôt on sort les frontales et les pulls, eh les gars ça caille ici, on a bien fait d’emmener nos doudounes d’hiver, c’est l’heure de la bouffe, David notre chef cuisinier, nous prépare l’une de ses spécialités, Pâtes en sauce, au camping gaz, mais en attendant que ça chauffe, pinard et saucisson a volonté ;o))) enfin bref les joies du camping (je ne sais pas si vous avez remarqué, mais, trois tranches de saucisson, quelques pâtes et un peu de pinard, enfin des trucs qu’on aurait pas idée de qualifier de spécialement gastronomique, eh ben là haut, perdu au milieu de nulle part, ça n’a pas tout à fait le même gout qu’à la maison, c’est surement ça les effets de l’altitude.

Après ce repas frugal, et alors que la nuit vient de tomber, à peine sorti le nez de la tente principale de notre campement, qui va aussi nous servir de cantine durant ces trois jours, le ciel nous « pète littéralement à la figure » et alors que nos yeux ne sont pas encore habitués à l’obscurité, nous sommes comme éblouis par le spectacle qui s’offre à nous, là, juste au dessus de nos têtes, des milliers d’étoiles scintillent, une grande trainée blanche traverse le ciel. La voie lactée, comme l'on a rarement l'occasion de l'admirer, nous offre avec détails ses voluptes et ses fines nuances, bien loin de ce discret voile blanchâtre qui trône dans notre ciel habituel. Durant ces quelques minutes de pur bonheur, rien d’autre n’occupe notre esprit, nous restons comme figés d’admiration devant ce spectacle, bien plus que nous pourrions l’être devant un tableau de maitre ou une œuvre d’art, nous sommes là devant quelque chose de bien plus grand, quelque chose qui nous dépasse, et nous fascine.

Les constellations sont comme totalement noyées dans cette multitude d'étoiles, et nous passons de longues minutes à essayer de nous repérer dans ce ciel si inhabituel pour nos pauvres yeux de citadins.

les commentaires fusent dans le silence, l’obscurité, et le froid, de ce début de nuit, sur ce plateau désolé, à mille six cent mètres d’altitude. Loin de toute civilisation, de tout bruit, de toute lumière, comme perdu, l'on se prend à se remémorer le souvenir de ces ciels étoilés de notre enfance.

Eh on n’est pas venu les mains vides ... faudrait peut être penser à monter les instruments, et bientôt on n’entend plus que des bruits incongrus dans cet endroit d’habitude si tranquille à cette heure de la nuit. Bruits de montures que l’on assemble, de personnages aussi inquiétants que peu discrets qui s’activent dans l’obscurité, « ils sont où les contrepoids ... et c’est quoi les coordonnées ... t’as pas vu mon oculaire de 30 ... Merde ma batterie est déchargée ... puis des bruits bizarres de moteurs se font entendre, « mon goto ne fonctionne pas, je refais une mise en station ... pointe sur M8 ...

Et cela va durer toute la nuit, ces nouveaux occupants, certains diront même envahisseurs vont troubler la quiétude habituelle de ce petit coin sauvage.

Et je jette un œil sur Jupiter ... doit pas être loin du méridien, Atteint de webcamite aigüe, maladie que j’ai contracté en 2000 en pointant pour la première fois mon C8 muni d’une webcam vers la Lune, je lance le Goto de mon LX200 sur la planète géante pour assouvir mon insatiable appétit de films et de photos planétaires.

Pendant ce temps David installe son nouveau jouet au foyer de sa lunette de 105, une SBIG ST1100 toute neuve, (elle n’a tourné que 3 fois pour la tester dans son observatoire privé de San Ornello )

Quant à Jacques il s’active pour mettre en station son MEADE de 254 mm monté sur une EQ6 au foyer duquel il installe son Canon 350D.


Je commence à enregistrer quelques films de la planète géante, plus pour m’échauffer et me remettre dans l’ambiance (j’ai plus beaucoup l’occasion de pratiquer ce sport depuis quelques mois), que pour conserver et tirer des images, car la turbulence est plus que présente, et la planète se déforme comme une éponge et danse au rythme des perturbations de l’atmosphère.

Pendant ce temps David peste contre sa caméra, pas moyen d’enregistrer la moindre image, il a beau tout essayer (avec Jacques qui a abandonné son poste pour lui venir en aide), débranchement et arrêt du portable et de la caméra, installation et reinstallation du logiciel, changement de portable, rien n’y fait, les images capturées sont toutes désespérément noires, pas le moindre prémice, l’amorce dune image, pas même un petit pixel chaud, rien le noir absolu, parfait, uniforme et triste ... pour essayer de faire remonter l’ambiance et son moral qui est tombé dans les chaussettes, on le charrie un peu

« eh t’es sur que t’as pas oublié d’enlever le cache ;o)))) »
« Ben mon vieux , pour 7 000 € t’as acheté une super machine à faire des DARKS ;o))) »
« T’as bien branché la prise ? »

La nuit se poursuit, on alterne visuel et photo, à l’œil nu et aux jumelles, puis au télescope et à la lunette, il faut dire que cette année on a amené pas mal de matos sur le plateau ... allez un petit inventaire à la Prévert

Un C8 noir tout cabossé et rayé (il accuse sur la balance plus d’une bonne vingtaine d’années de bons et loyaux services ... ça laisse des traces ) monté sur une EQ5, qui semble bien trop grande pour lui
Un C11 tout gris, un petit jeunot qui va sur ces deux ans ... qui partage une EQ6 avec une lunette de 105 (David pourra nous donner plus de précisions sur la marque et le modèle, car ignorant dans le domaine des réfracteurs, je n’ai retenu ni l’un ni l’autre.
Un MEADE de 10 pouces, couleur bleu nuit, ouvert à 6 sur une autre Eq6,
Et enfin mon bon vieux LX200 également un dix pouces mais plus classiquement ouvert à 10,
lui aussi comme son confrère de couleur bleu nuit, mais monté sur une monture altazimutale à fourche. C’est d’ailleurs surtout à lui que l’on va devoir les nuisances sonores qui vont troubler la quiétude de ses trois nuits d’observations (les processeurs de LX200 me comprendront ;o)))

Vers 4 heures David lassé de se battre contre cette @*/# (censuré) de saloperie de caméra, et aussi fatigué (après une demi douzaine de réinstallation et au moins trois lectures complète de la doc SBIG) part se coucher, puis c’est au tour de Jacques, qui a passé une bonne partie de sa nuit à l’aider dans sa quête, pour ma part j’attends les premières lueurs de l’aube, autant pour jeter un œil sur mars (ah cette webcamite aigüe ... ) que pour admirer le premier levé de soleil de notre séjour 2007 sur le plateau du COSCIONE.

Puis la fatigue m’emporte sous ma tente, notre camps que l’on a connu si bouillonnant d’activité et bruyant durant une bonne partie de la nuit, semble tout à coup s’assoupir dans les torpeurs de l’aube, on n’entend plus maintenant que quelques ronflements sonores, qui émanent de l’une des deux tentes proches de la mienne, c’est le dernier souvenir que je garde de cette nuit magnifique d’observation, pas même pas le temps de me demander lequel de mes deux copains trouble ainsi le silence de cette fin de nuit ... ZZZ ... ZZZ.
C’est le soleil, et la chaleur qui me réveillent vers 8 heures, et me jettent hors de ma tente, où je retrouve mes deux copains pour un petit dej, que nous prenons sous l’auvent et la bâche, que nous avons tendus pour nous protéger du soleil.
Avec le retour du jour, nous redécouvrons avec plaisir, ce petit coin de paradis où nous avons pris l’habitude depuis maintenant 3 ans de venir installer notre camp d’observation.
Ce plateau désolé et sauvage, au relief vallonné, dépourvu d’arbres, ses amas de rochers de granits plantés çà et là, dont on se demande comment ils ont pu arriver ici, ses pelouses, ses buissons d’épineux, cette végétation si particulière que l’on ne retrouve qu’ici, ses pozzines, et ce petit ruisseau, dans lequel on tient au frais nos bouteilles de pinard et d’eau, et qui nous sert aussi accessoirement pour nous débarbouiller et nous réveiller, après nos longues nuits d’observations. Ses habitants si pittoresques, cochons Corses, Vaches et taureaux, et surtout cette année chevaux sauvages qui vivent en liberté sur le plateau.

Le sujet de discussion de cette matinée, c’est bien sur la panne de la SBIG de David, hypothèses et contre hypothèses sont avancées , ça vient de l’intall, du portable …. Enfin après de nombreuses discussions, et de nouveaux essais aussi infructueux que ceux de la nuit (et même un coup de fil au vendeur de cette caméra diabolique) la décision est prise, puisque tout fonctionnait chez David sur son PC fixe, de faire un aller retour à Bastia, pour tester la bête sur son ordinateur de bureau, Nous partons donc après un rapide déjeuner (en laissant Jacques garder le camp pendant notre absence) pour 6 heures de route minimum (aller retour) avec la ferme intention si cela fonctionne de ramener le PC fixe de David sur notre lieu d’observation.

Je passe sur les détails du voyage, ce serait trop long, Nous somme juste de retour vers 9 heures, alors que la nuit est déjà tombée, sans le PC (et la camera que nous avons laissé à Bastia) car c’est bien la SBIG qui est tombée en panne, lors de sa première réelle séance d’observation !!!!

Notre deuxième nuit d’observation se déroule comme la précédente, un bon repas (Riz et saucisses, charcuterie et pinard ) puis le choc du ciel qui nous tombe sur la tête, et une nuit blanche, avec un peu de planétaire (Turbu sur Jupiter en début de nuit et sur Mars avant le levé du soleil) ensuite du visuel sur les différents instruments, puis séance de photo (APN sur lunette au foyer et sur le 254 ). David profite d’avantage de cette seconde nuit, (Il avait passé pratiquement toute la première le nez dans la doc de la SBIG )
Pour ma part, un petit assoupissement vers 3-4 heures du mat, alors qu’allongé dans mon fauteuil j’observais le ciel tout simplement à l’œil nu, sans doute bercé par la poésie et la beauté du paysage céleste et emporté par la fatigue de deux journées et deux nuits sans sommeil.

La seconde journée se passe sans événement particulier, si ce n’est un problème de ravitaillement, nous manquions en effet d’eau potable, (Jacques était bien prés à boire celle du ruisseau) mais surtout plus une goutte de rouge ... indispensable carburant pour recharger nos batteries en vue d’une nouvelle nuit blanche ;o))) la situation étant grave, une expédition a donc été décidée, et comme nous ne voulions pas infliger un nouvel aller retour au petit 4x4 de l’oncle de Jacques, c’est moi qui fut désigné pour faire le trajet à pied jusqu’à ma voiture (garée en bas du plateau) pour ensuite aller au village acquérir les précieux breuvages.

Notre troisième (et malheureusement dernière) nuit d’observation commence par le traditionnel repas dans notre cantine, ce soir là au menu « cassoulet à la graisse d’oie » concocté par notre chef , tout un poème, rien que du diététique ;o))))

En tout début de nuit, Jacques pointe Jupiter avec le C8, Ouha on dirait que ça bouge moins que les autres jours, immédiatement tous les instruments disponibles se braquent sur la planète géante, David prend quelques films avec sa DMK sur le C8, puis se décide à monter le C11 à la place de sa 105 sur son EQ6, mais les résultats ne sont pas à la hauteur de ce qu’il avait sur le petit tube noir, « @/%# ... Pas moyen de faire la mise au point, bon allez, travaux pratiques de collimation, Jacques et David s’y collent, et immédiatement cela va beaucoup mieux.
De mon coté j’enregistre également quelques films sur mon LX200, sur lequel j’ai monté ma Skynyx 2.0 comme ça on pourra faire un petit comparatif entre les deux caméras, en tout cas au niveau facilité d’utilisation et taille du capteur, il n’y a pas photo, la DMK l’emporte haut la main.

Pendant presque 2 heures nous allons nous exciter sur Jupiter, les conditions bien que meilleures que ce que nous avons connu les 2 premières journées ne sont quand même pas si terribles, la planète se déforme beaucoup sur l’écran de nos portables, avec parfois de rares instants où l’on devine pas mal de détails dans les bandes, mais par expérience je pressens que le résultat (du fait des déformations parfois importantes au niveau du globe) ne devrait pas être à la hauteur de l’impression ressentie au moment de la prise de vue.

Vers 23h30 la turbu est devenue bien plus envahissante, et nous abandonnons l’un après l’autre la planète géante, pour nous consacrer au ciel profond, la nuit semble moins transparente que les deux précédentes, avec notamment une voie lactée descendant beaucoup moins bas sur l’horizon.
Nous alternons visuel et prises de vue, sur les différents instruments, Jacques se lance dans une série de poses autoguidées sur son 254, pendant que David réalise des poses courtes sur son 350D (avec l’objectif d’origine) monté en parallèle sur son C11 : un panorama complet de la voie lactée.
Au petit matin capture traditionnelles sur Mars, mais la turbulence nous laisse peu d’espoir de faire ressortir quelques détails.

Je passerais sur l’anecdote du début de soirée, où nous avons pendant quelques minutes essayé de pointer à la main le C11 de David pour capturer des images de l’ISS, avant de nous apercevoir que nous venions tout simplement d’enregistrer un joli film (tout tremblotant) sur Arcturus, avec les nuages défilant autour de l’étoile l’illusion était parfaite ;o)))) ce n‘est qu’au bout d’un petit moment, que nous nous sommes interrogés, sur la durée du transit, qui me paraissait bien longue ;o)))) éclats et fous rires garantis ;o))))

Un dernier levé de soleil sur le plateau, et c’est déjà le moment du petit déjeuné, avec ce matin un peu moins d’entrain et de gaité que les autres jours, le moment du départ approchant à grand pas ...
Aucun commentaire particulier sur le retour, qui nous a paru bien plus long et ennuyeux que le voyage en sens inverse 3 jours plus tôt, enfin nous voilà rentrés chez nous, avec dans la tête pleins de souvenirs et d’images de ce ciel qui pendant trois nuits a trôné au dessus de nos têtes.

Notre Campement :





Les voisins :


les pozzines :

La nuit tombe :


Le retour :


Quelques images :





[Ce message a été modifié par Elie Rousset 2 (Édité le 09-08-2007).]

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Super Croa!!!
Je suis passé en juin sur le plateau de Coscione par le GR en rejoignant l'Incudine. En sortant d'une foret de hetre sur le coup de 17heures celà ressemblait à un coin de paradis..
Amicalement,
Max

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Votre site est somptueux, quelles images !!!!!!!

Je suis juste très surpris d'un truc : il me semble que vous avez littéralement collé les télescopes les uns sur les autres, je ne comprends pas vraiment pourquoi, il me semble que çà doit gêner pas mal...

Sinon, j'aime bien votre M 20, très lumineuse...

En tout cas l'ambiance du croa est magique...

S

[Ce message a été modifié par SBrunier (Édité le 10-08-2007).]

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Merci Max, Quentin et Serge, pour les commentaires ;o)

J’ai surtout essayer de faire ressortir à travers ce récit que certains ont du trouver un peu long, qu’en dehors de l’aspect purement « astronomique » il y a aussi un coté convivial tout aussi important, dans l’organisation et le vécu d’un tel camp d’observation. Même si les conditions ne sont pas au rendez vous (c’était le cas en 2005 et 2006) c’est une expérience tellement enrichissante et agréable que je la conseille sans modération. Nous avons gardé un super souvenir des éditions 2005 et 2006 avec nos copains du continent, pourtant beaucoup moins favorables coté météo, d’ailleurs Jacques et David sont repartis sur le plateau en tout début d’après midi (jusqu’à dimanche soit 2 nuits) pour ma part j’ai du me résoudre à les regarder partir (trop de boulot ...) mais il est question de remettre ça en septembre, avec peut être quelques copains du sud (région Niçoise).

Pour les instruments ... c’est vrai ... je m’en étais pas aperçu ... pourtant c’était pas la place qui nous manquait là haut ;o) sans doute le syndrome de la boite de sardine qui nous pousse, nous, pauvres citadins, à nous entasser les uns sur les autres (y’a qu’à voir les plages de la côte d’azur en ce moment, le métro aux heures de pointes ou les barres d’immeubles dans les cités ;o)))) Pourtant j’ai pas eu l’impression que l’on se soit gêné d’une quelque manière que ce soit, lors des observations. En fait, on a monté nos instruments dans le noir, et on à procédé comme lorsque l’on s’installe sur notre site d’observation au Pigno (sur la dalle en béton d’un champ de tir) où effectivement la place est bien plus comptée que sur le plateau du Coscione.

Content que mon petit récit vous ait plus, maintenant si vous voulez un de ces jours venir partager notre paradis astronomique, c’est avec plaisir que nous vous accueillerons sur notre île ;o) (l’offre est valable pour tout ceux qui seraient intéressés par un petit séjour sur ce plateau)

Amicalement

Elie


Tiens puisqu’on y est un petit lien vers les croa des éditions précédentes (2005 et 2006 )
http://www.astrosurf.com/ubb/Forum2/HTML/014435.html
http://www.astrosurf.com/ubb/Forum15/HTML/000322.html

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bonjour, super croa , splendide,et fantastique .
c'est le genre d'astro que j'aime : expedition , montagne ,ciel noir , chevaux pour toi ,izards pour moi.
le plaisir tout simplement!!.
la corse et la catalogne ça se ressemble beaucoup, un peu plus et je me croirai a ta place , mais pour moi se seras pour cette nuit .
merçi encore ,vraiment ,trés, trés, trés bien .
a+ william dobson catalan

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Pourquoi n'y a-t-il pas un super observatoire en Corse ? Le ciel est extraordinaire et ça ferait des emplois locaux...
En tous cas, pour l'amateur, c'est là que j'ai vu mes ciels les plus noirs, et de loin. Excepté le Finistère sud peut-être.

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Bonjour William, Kaptain

La Catalogne (que je ne connais pas ...) doit effectivement être une bien belle région (et pas que pour l’astro) Il faudra bien un de ces jour que j’y fasse un petit tour ;o)
Cette année sur le Coscione c’était l’année du cheval (on se croirait dans un article sur l’astrologie chinoise ;o))) il y a deux ans c’était plutôt le Cochon (bien utile cette année là, la clôture électrique de David Vernet ;o)))) et l’année dernière le taureau, j’ai le souvenir d’avoir été réveillé à 7 heures du mat par le bruit de ces mastodontes, qui se défiaient, avec des grondement et des raclement de sol peu rassurants ... à 3 mètres de ma tente
Sinon il y a aussi quelques de rapaces (des milans royaux) mais je doit avouer que j’en ai d’avantage vu en montant vers le Pigno sur Teghime (autour de la décharge) que sur le plateau du Coscione ...

Pour les observatoires en Corse, une étude a été réalisée dans les années 60 pour implanter un Observatoire pro justement sur le plateau du Coscione (pas là où nous installons notre campement (sud du plateau) mais dans la partie nord, un télescope de 60 cm y a été installé pendant 6 mois (il reste encore les piliers de la monture) mais e site n’a pas été retenu (on m’a dit que c’était les Canaries qui avaient été choisis , mais je ne garanti pas l’info)

Au niveau observatoires pour le public (ou les amateurs) nous avons bien un projet (mais au Pigno sur bastia) nous avons même un terrain (5 hectares à 800 m d’altitude) mais difficile pour le moment d’aller plus loin ... les quelques demandes de l’association pour avoir des subventions sont restées lettre morte (ni le conseil général, ni la commune de Bastia n’ont donné le moindre centime ... faut dire qu’en Corse c’est le foot qui ramasse 90 % des subventions aux associations ... les autres ramassent les miettes )
Donc pour l’instant nous n’avons même pas de quoi aménager l’accès à notre terrain.

Concernant le Coscione, la bâtisse qui se trouve au début du plateau devrait être aménagée en centre d’accueil (de nuit) et donc pouvoir recevoir des groupes d’ici 2008 ... à suivre

Amicalement

Elie

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Bonjour

Superbe récit Ellie, vraiment j'ai des frissons en lisant votre aventure, à qui appartiennent ces cheveaux, c'est dingue de voir cela, on se croirait en plein western.
Dommage pour la SBIG pourtant c'est du beau matériel, à voir....Aussi pour jupiter ça donne bien étant donné que la planète est quand même très basse. On a un film AVI à te montrer au RCE de Mandelieu en novembre réalisé avec le C14 de Calern, on verra averc Pierre, il est très bon mais l'image finale est décevante! Allez à très bientôt du côté de Mandelieu.
A+ Alain

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Belle balade, suis désolé de ne pas y avoir participé, mais ce p.... de boulot....
Je vous ai envié....

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Belle balade, suis désolé de ne pas y avoir participé, mais ce p.... de boulot....
Je vous ai envié....

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Nan,
Le test en Corse, c'était pour le grand télescope Français, on avait testé La Réunion, aussi.

Le projet est devenu le CFHT, le site choisi, Hawaii, à 4200 m d'altitude...

Cela dit, comme Kaptain, j'ai vu des ciels inouis en Corse, je me rappelle d'une nuit démente au Monte Renozzo...

J'étais monté là haut avec le Celestron 5 dans le sac à dos, du délire, ah la jeunesse enfuie...

S


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Superbe site et belle récolte d'images !
V

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Très beau croa!

Ca donne envie d'y retourner tout ca
En tout cas, je note que vous avez pris gout à l'astro camping

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Merci pour ce beau CROA - La Corse, lieu où je n'ai jamais mis les pieds, cela donne envie. Et le petit bébé poulin - libre! - irrésistible ...

amicalement rolf

[Ce message a été modifié par rolf (Édité le 20-08-2007).]

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ah ben vi j'avais pas vu ce super CROA et ces belles images, et pour cause j'étais là bas pendant que ça se tenait (mais à Lava) ! dire que j'ai loupé ça ! superbe récit, l'ambiance est bien là, le coin un peu plus joli que le notre mais accessibles aux équipés, ce que nous n'étions pas.
On a pensé effectivement que tu étais encore là haut car le père de tonino m'a dit que vous y étiez montés.

C'est quand même plus sympa les chevaux que les porcs cannibales

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Eh ben,

Heureusement que le post a été réactualisé, je ne m’étais même pas aperçu que je n’avais pas répondu à tout le monde ... pas bien ça

Alain,
J’espère bien être au rendez vous de Mandelieu et des copains du sud, même si je dois venir seul,car cette année pas grand monde au club n’a l’air motivé pour venir ...

Jean Louis,
La prochaine fois on t’embarque de force dans nos bagages, tant pis pour tes gardes du week-end ;o))))

Christian,
Merci pour l’appréciation, on a en effet passé un super moment (même si c’était plus un séjour ciel profond que planétaire) d’ailleurs je reste persuadé que le site du Pigno (à dix minutes de la maison) est plus favorable en planétaire que le Coscione, non, les séjour sur ce plateau magique c’est plus une question d’atmosphère ;o) je pense me remettre sérieusement à la photo des planètes avec l’opposition de mars (j’espère avoir moins de boulot après septembre) je vais aussi essayer de monter un petit peu en diamètre, mais pour l’instant c’est pas tellement évident de choisir le type de tube et le modèle. j’ai rayé le C11 car l’augmentation de diamètre n’est pas suffisante, et j’ai pu comparer les résultats obtenus avec un C11 ayant pourtant une meilleure optique que mon 250, c’était pas flagrant ...
Ensuite il reste le 305 de MEADE, mais avec de grosses incertitudes sur la qualité du miroir (à moins de trouver une occase confirmée) ... quant au 355 (C14) c’est un peu trop lourd pour ma monture ... et un peu cher en neuf pour mon budget (peut être si là aussi je trouve une bonne occase avec un bon miroir ...) j’étudie actuellement toutes les possibilités, mais dès que l’on sort des tubes courants les prix s’envolent vite ... à suivre

Serge,
Merci pour l’info ;o) je pense effectivement que le site d’Hawaii, à 4200m devait être supérieur au COSCIONE, et puis c’est tant mieux ... comme ça on peut continuer nos camps astro tous seuls au milieu des cochons ... non mais
;o))))

David et Rolf,
C’est quand vous voulez, mais attention à vos risques et périls, surtout si vous emmenez vos 600 ;o))))

Epsi,
Effectivement on s’est croisé, dommage l’année prochaine (où pourquoi pas avant) ce serait sympa de se concerter avant et de se retrouver tous la haut ;o)

Amitiés,

Elie

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Bonjour Elie,

Quel magnifique CROA !! Bravo. Le cadre ainsi que les images obtenues sont vraiment superbes.
Vous avez dû passer de très belles soirées d'observation dans un site naturel de toute beauté.

Pour la SBIG, si ça peut aider, j'ai déjà eu le même problème en 2003 avec une ST7, une image totalement noir sans bruit ni pixel chaud. Chez moi, cela ne venait pas de la caméra, ni de l'installation mais de l'alim (c'était un condo qui avait laché dans le boitier d'alimentation). Peut-être une piste pour ton ami.

Encore bravo pour ces observations.
Jean-Christophe

[Ce message a été modifié par Jean-Christophe Dalouzy (Édité le 21-08-2007).]

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