Hyperfocale

Lumière attébuée rouge ou bleue ?

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Bonjour à tous,

Dans une publicité, parue sur Sky and Telescope, il y a la présentation d'une lampe torche, adaptée pour la pratique de l'astronomie.

Le descriptif précise que l'on peut l'utiliser en lumière blanche, mais aussi en lumière rouge ou bien en lumière bleue, en précisant que dans les deux cas (rouge ou bleue) la lumière émise n'a pas d'impact sur l'adaptation à la vision nocturne.

Confirmez-vous le fait que la lumière bleue, atténuée, tout comme la lumière rouge, n'affecte pas la sensibilité de la vision de nuit ?

Question posée, bien sûr, à ceux qui auraient déjà utilisé un éclairage en lumière bleue, de nuit.

La seule référence qui nous vient à l'esprit, en cette matière de l'utilisation de la lumière bleue, c'est l'éclairage de black-out qui était utilisé pendant la guerre, pour éviter d'être repéré, de nuit.

Toutefois, dans ces mêmes circonstances historiques, c'était quand même la lumière rouge qui prévalait à bord des navires, entre autres situations...

Merci d'avance pour vos retours d'expérience.

Cordialement.

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Bonjour,
Pas beaucoup de réponses
J'ai juste le souvenir d'avoir lu que quelqu'un utilisais un éclairage vert pour dessiner. C'est en plein dans la sensibilité max de l'oeil et ça permettais un éclairage plus faible que le rouge tout en ayant une meilleure vue pour dessiner.
Au feeling je dirais que ça ne marche pas avec l'éclairage bleu mais je n'ai jamais essayé.
Cordialement,
Claude

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la sensibilité de l'oeil est maximale vers 500 nm dans l'obscurité, avoir un éclairage autour de cette longueur d'onde permettrait effectivement de le règler plus bas tout en obtenant le même stimuli.
pourtant tout le monde continue d'utiliser du rouge ...
encore une légende urbaine?

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Un œil normal bien adapté à la vision nocturne est capable de voir des étoiles de sixième magnitude. Avec un ciel de très bonne qualité, certains voient à l'œil nu des étoiles de magnitude supérieure à 7.

Cette adaptation disparaît rapidement au moindre éblouissement. C'est pour cela qu'il ne faut pas utiliser d'éclairage violent pendant une observation astronomique nocturne. Lors d'une telle séance, et en cas de nécessité, il faut utiliser une source de lumière si faible qu'elle ne permette pas la perception des couleurs. Elle sera verte de préférence. Il faut éviter la lumière rouge car l'œil est très peu performant pour cette teinte. On doit alors utiliser un éclairage relativement intense pour voir des détails. Ceci est préjudiciable à l'accoutumance de la rétine et aux éventuels capteurs photographiques utilisées à ce moment.

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La question est de savoir si la lumière rouge est équivalente aux autres longueurs d'onde en ce qui concerne la destruction du pourpre rétinien et de l'accoutumance à l'obscurité. Ou est-elle moins nuisible de ce côté là?

Cordialement,
Claude

[Ce message a été modifié par Claude PEGUET (Édité le 02-08-2007).]

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En fait concrêtement, l'idée est (je crois) de produire une lumière "blanche" par addition des deux diodes, la rouge étant réservée à la vision nocturne et la bleue... Etant un gadget "tuning" en prime, rien de plus !

Peut-être une diode bleue est-elle moins chère qu'une diode blanche haute luminosité, d'où l'idée de ce gadget ?

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Bonsoir à tous.
Bien que tous les avis me conseillaient d'utiliser une lampe rouge, j'ai fait mes propres experiences en montant diverses LEDS, d'intensités variables, dans des culots d'ampoules.
Au début j'ai utilisé du rouge comme tout le monde.
Cependant, aussi etonnant que cela puisse paraître, c'est la lumière verte qui me donne les meilleurs résultats ( à luminosité apparente egale )!
Cela me permet de mieux lire les petits caractères sur les cartes sans détruire ma vision des objets faibles.
Cela fait longtemps maintenant que je me ballade avec ma luciole verte au milieu des rassemblements d'astronomes en rouge !
Si "jakadi" tout le monde en rouge, alors tout le monde plonge sans chercher à comprendre ! C'est pas nouveau !
D'un autre côté j'ai peut-être la vision tordue ! pourtant je ne suis pas daltonien !
Le mieux etant de faire l'experience...
Tous à vos lampes de poche !

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<Si "jakadi" tout le monde en rouge, alors tout le monde plonge sans chercher à comprendre ! C'est pas nouveau !>
C'est gentil comme réflexion
Cordialement,
Claude

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heliescope, je partage ton expérience. A intensité égale, je ne suis pas capable de lire ou même de dessiner avec une lampe rouge (je ne vois pas où je pose le crayon, autant ne pas avoir de lampe dans ces conditions) alors qu'en vert, je suis encore éblouie. Il faut encore que je réduise la puissance de ma diode verte, le variateur que j'ai ne la fait pas assez baisser. On doit pouvoir aller vers des intensités vraiment très faibles dans le vert.
Et le rouge intense ruine la vision nocturne aussi, donc je pense qu'il faut adapter sa lampe à ses besoins.
Personnellement, le rouge doit être intense pour me permettre de voir quelquechose, mais dans ces conditions, il est éblouissant et ruine ma vision nocturne. Le vert me permet des intensités bien plus faibles et j'ai la sensation (subjective) de récupérer plus vite mon adaptation.

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Bonjour à tous,

Vos réflexions m'amènent à mentionner le fait que l'éclairage de sécurité, utilisé pour les travaux de laboratoire (tirages de photos en N&B), a d'abord été du type lumière rouge foncée, avant de devenir du type jaune-vert.

Ceci, pour plusieurs raisons :

D'abord, le fait que l'oeil est effectivement à son maximum de sensibilité, dans cette zone, et que donc l'intensité lumineuse peut être maintenue à son minimum possible.

Ensuite, ce type de lumière colorée respecte mieux les contrastes et les densités, quand on examine une image développée au laboratoire. Tandis qu'il existe une nette différence entre le "rendu" d'une image sous éclairage rouge et lors de l'examen en lumière blanche.

Enfin, la lumière jaune-vert "distort" moins les couleurs des objets, que la lumière rouge. Ce qui est utile, quand on lit des cartes ou des documents colorés.

Peut-être faudrait-il aussi abandonner les filtres rouges pour les filtres verts, en maintenant l'intensité lumineuse au minimum possible..., quand on fait de l'astro...

Cordialement.

[Ce message a été modifié par Hyperfocale (Édité le 03-08-2007).]

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Si l'on veut lire une carte ou dessiner confortablement on va forcément se dégrader un peu la vision dans la couleur où on le fait.
Si la meilleure sensibilité de l'oeil est dans le vert, j'éviterais donc d'éclairer en vert pour garder le maximum de performance dans cette longueur d'onde et c'est peut-être ce qui a fini par imposer le rouge.
On peut peut-être ajouter qu'il sera intéressant d'éclairer dans une couleur différente du spectre ou rayonne l'objet observé, ce qui peut amener à diverses couleurs d'éclairage.
Mais là cela devient un peu compliqué.

Bon, c'était juste mon avis à moi...

PS : j'ai essayé de mettre un écran vert pour me faire une idée, et c'est vrai que la lecture est confortable mais qu'en est-il de la dégradation de la vision nocturne et comment apprécier la différence de luminosité entre éclairage rouge et un vert, vu que ce sont au final deux façon très différentes de voir (si j'ose dire).

[Ce message a été modifié par den b (Édité le 03-08-2007).]

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Pour la dégradation de la vision nocturne, j'aurais bien une idée de procédure:
- Par belle nuit, une fois en condition, repérer une étoile connue à la limite de visibilité à l'oeil nu.
- Eclairer un APN avec une lampe dont on peut faire varier l'intensité, recouverte du filtre à tester.
- Repérer les vitesse/diaph indiqués (pour pouvoir retrouver un niveau d'éclairement ~identique avec l'autre filtre (Je sais, l'APN n'a pas la meme sensibilité à toutes les long.d'ondes; mais c'est une indication approchée)).
- Se mettre un coup de lampe dans les yeux, avec le filtre à tester.
- Déclencher le chrono.
- Rechercher l'étoile repérée auparavant.
- Arrèter le chrono lorsqu'elle redevient visible.
- Noter le temps.
- Recommencer avec l'autre filtre, en ayant soin de règler la lampe dans les memes conditions de distance et de luminosité (indications de l'APN).

Qu'en pensent les distingués Opticiens et Ophtalmos de ce forum ???

BGI

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Petit essai hier soir des deux éclairagesmais depuis la ville et avec la lune donc je ne peux parler que du confort de lecture :
le rouge très atténué sur ma lampe il me permet tout juste de bouquiner le pocket sky atlas, limite sur les zones chargées de la voie lactées car ces zones bleutées sortent très foncées sous l'éclairage rouge.
Le vert est aussi faible et permet une lecture un (petit)poil plus confortable car cette couleur atténue fortement les zones bleutées. La lecture est donc facilitée dans ces secteurs(d'où le petit gain de confort). sur le papier blanc, je suis à peu près au même niveau de confort. Le vert sort très légèrement gagnant du fait que moins inhabituel que le rouge?

Le vert me semble un peu plus gènant pour un éventuel voisinage que le rouge (après observation du reflet de l'un et l'autre dans les vitres de mon atelier voisin) mais peut-être est-ce l'effet nouveauté ?

Je ne peux pas dire avoir constaté plus d'effets dégradant avec une couleur ou l'autre, mais le ciel ne se prettait pas à ce genre de test.
je referai des essais sur les dégradations éventuelles dans de meilleures conditions(observation objet trés faible après une minute de lecture par exemple).

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Je vais faire dès que possible un petit test de dilatation des pupilles après avoir lu une carte en noir et blanc pendant environ une minute, en utilisant la puissance juste necessaire à la détection des numeros des objtes inscrits .
pour cela j'utilise des diapos avec 2 trous d'aiguille avec un ecartement croissant ( 5 puis 5,5 puis 6 etc ).
Je regarde au travers en plaquant la diapo devant mon oeil et en fixant une faible source lumineuse à 5 ou 10 metres. Je constate ensuite l'ecartement interpupillaire en fonction de la diapo qui me donne les cercles tangeants, apres accoutumance.
Je vous tiens au courant.

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Bonjour,

Vos commentaires et vos tests sont très intéressants, sans parler de ceux qui vont être menés et dont j'attends les résultats avec impatience.

Pour l'instant, le "duel", lumière verte versus lumière rouge, ne semble pas pencher nettement d'un côté où de l'autre.

Quand à la lumière bleue, elle ne semble pas convaincre grand monde...

Toutefois, je me permets d'ajouter un fait physique, celui qui veut que plus on va vers les basses fréquences lumineuses (vers le rouge) et plus la définition chute, avec les pellicules photographiques.

Ce qui est logique, puisque, à contrario, plus la fréquence augmente (vers le bleu) et plus les ondes lumineuses sont courtes et donc donnent de plus petits détails.

Mais, est-ce aussi sensible, quand c'est la rétine qui est en jeu et non pas les grains d'argent ?

Cordialement

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salut,

tres intéressant cette question c'est vrai qu'à cause des habitudes, on oublie de se demander si elles sont bien fondées...

apparament la lumière rouge, ca vient de chez les militaires pendant la seconde guerre mondiale. je vous conseille vivement de lire le résumé cette étude (pour la marine), qui explique que c'est une mauvaise idée: http://cat.inist.fr/?aModele=afficheN&cpsidt=16671345
en fait le mieux est d'éclairer en lumière blanche de faible intensité. (ce serait intéressant de connaître les détails de l'étude).

pour ma part, je pense qu'à l'origine on utilisait des lumières rouges simplement par facilité de fabrication: avec des lampes à incandescence on ne pouvait pas facilement régler l'intensité lumineuse. un filament de tungstène chauffé à blanc éblouit toujours... et le plus simple pour l'éviter c'est de mettre du rouge devant, car l'oeil y est moins sensible.

évidemment, cela n'est plus vrai avec les leds qu'on peut régler si facilement!

j'attends de voir vos essais de mesure avec des leds blanches

sylvain

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Bonjour,

Je viens de lire le lien mentionné dans le message précédent celui-ci, et c'est très instructif.

Ce n'est pas la première fois qu'un concept serait lancé, et perdurerait ensuite, sans que personne ne songe jamais à le remettre en question.

Il se pourrait qu'il en soit de même en ce qui concerne la lumière rouge, d'après le texte cité.

Je confirme le fait que le rouge distord totalement la perception des couleurs quand on tente de lire des cartes marines ou topographiques, ce qui en rend la lecture pénible, et source potentielle d'erreur.

Je souligne le passage qui, selon le texte du lien, dit qu'à très faible intensité, la lumière rouge et la lumière blanche ont la même influence sur la vision nocturne, avec le même temps de réadaptation à l'obscurité complète....

Si c'est bien le cas, il est temps de se débarasser de l'éclairage rouge, y compris dans les locaux des observatoires astronomiques, pendant les périodes nocturnes...

Cordialement.

[Ce message a été modifié par Hyperfocale (Édité le 06-08-2007).]

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Il ne faut pas trop généraliser non plus des textes sur la conduite des bateaux ou avions et l'observation astro.
j'ai souvent volé de nuit et je dois dire que le niveau de perception demandée est quand même largement inférieur dans un avion qu'à l'oculaire d'un télescope.
Parfois, dans les moments de calme, pour voir le ciel depuis 7000 m, je baissais l'intensité de tous les éclairages et instruments et il me fallait pas mal de temps pour accoutumer sur le ciel. L'éclairage était en blanc pour les instruments, légèrement vert pour l'ambiance et rouge pour pas mal d'affichage digitaux.

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Après avoir testé les trois couleurs à des intensités faibles sur mes cartes (noir sur fond blanc ) il est difficile de dire si la vision nocturne se maintient ou pas.
Je referai le test sur le terrain avec une nébuleuse.
Il n'y a rien de mieux que d'approcher les conditions réélles !
Cependant je constate que la netteté des ecrits diffère avec la longueur d'onde !
Avec le rouge, toutes les lettres sont illisibles !
Avec le vert, seulement les petites lettres sont estompées.
Avec le bleu, la définition s'améliore encore, cependant la teinte procure une sensation désagéable qui me redonne l'envie d'utiliser le vert.
Je pense que c'est du à la légère presbytie dont je suis atteint, car avec les lunettes de lecture, le rouge donne à nouveau de bons résultats.
Conséquence : Si vous voyez une lampe verte se balader sur le terrain, c'est qu'il s'agit d'un astronome de plus de 40 ans !
Ah ! c'est pas beau de vieillir !
A bientôt pour les tests sous la voute étoilée !

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Bonjour,

Si l'on résume les propos de M. Bertorello, l'important est de travailler avec l'intensité lumineuse la plus faible possible, ce qui implique de travailler avec la lumière à laquelle l'oeil est le plus sensible (même sensation d'éclairement, mais avec une intensité émise plus basse, en étant au pic de sensibilité de la rétine).

Ce qui le conduit à considérer que le vert est le bon choix, puisque la lumière à laquelle les cônes sont les plus sensibles.

Toutefois, l'on pourrait aussi raisonner sur le choix de la lumière bleue (autour de 500 nm) car elle est celle qui est le mieux détectée par les bâtonnets, qui sont justement sollicités la nuit.

Mais, quand il s'agit de lire des documents, la définition rentre aussi en ligne de compte, et ce sont les cônes qui doivent être utilisés pour pouvoir distinguer des détails tels que les formes des petits caractères, ou bien les symboles de cartes.

Il est plus que nécessaire de conduire des tests en situation réelle (attente d'environ une heure, avant de commencer les tests ; essais comparés en lumière bleue, verte, rouge, en respectant un temps de réaccoutumance, à chaque fois ; et évaluation de l'influence sur la vision d'objets astronomiques à très faible émittance mais à surface assez importante ; plus des tests sur la qualité de la vision en lecture de documents divers, sous les trois éclairages).

De quoi occuper un testeur pendant une bonne partie de la nuit, ce qui implique de tenir compte également, de la fatigue, de la baisse du taux de glycémie au fil des heures, qui sont des facteurs négatifs influant directement sur la qualité de la vision nocturne.

Au fait, au dessus d'environ 1500 à 2000 m, la baisse de la pression partielle d'oxygène commence à influer aussi, d'abord insidieusement, plus nettement plus à 3000 m et au-delà, pour ceux qui envisagent des spots à haute alitude. Mais c'est un autre sujet que celui de ce post, et il est mentionné juste comme rappel.

Cordialement.

[Ce message a été modifié par Hyperfocale (Édité le 08-08-2007).]

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Salut Hyperfocale,

ce serait intéressant de discuter des effets de l'altitude... ce qu'on perd en acuité visuelle doit être à peu près compensé par le gain en transparence

je serais curieux d'avoir des retour d'expérience sur le phénomène en pratique. je n'ai jamais noté de différence flagrante à l'oeil nu sur mes quelques zones de référence pendant les observations en altitude. mais bon, à moins d'avoir une bouteille d'oxygène sous la main pour comparer, c'est assez subjectif.

sylvain

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Bonsoir,

Je me base notamment sur des personnes, comme M. Serge Brunnier (si j'ai bonne mémoire), qui ont constaté le phénomène, lors de montée en altitude en Amérique du Sud, pour observer, et qui se sont rendu compte que leur vision n'était pas aussi bonne qu'ils l'espérait (malgré une nuit sombre, un ciel pas pollué, etc.).

Par contre, une fois revenus en Europe, ils se sont rendu compte que les pellicules de photographies, elles, reflétaient bien la qualité exceptionnelle des sites visités.

Mais, sans faire référence à ces expériences de terrain, le phénomène est simple à expliciter : la rétine est très sensible à l'hypoxie (le manque d'oxygène), car très consommatrice de ce gaz, tout comme le cerveau d'ailleurs.

La cigarette a le même impact que l'altitude, via la baisse de saturation du sang en O2, qu'elle entraîne (sans parler de l'inhalation de monoxyde de carbone, en prime).

Or, la pression partielle de l'oxygène baisse vite avec l'altitude, et elle a un impact direct sur la sensibilité de la rétine, surtout quand elle travaille à la limite de ses possibilités (faible éclairement).

Tout médecin du sport et tout médecin militaire (aviation) connait bien ce problème.

Comme dit précédemment, jusqu'à 1500 / 2000 mètre, le phénomène reste marginal, mais à 3000 c'est déjà sensible, et surtout à 3000 m ou 4000 m (des altitudes facilement atteintes, notamment en Amérique du Sud, sans devoir escalader des montagne, songeons à la ligne ferrovière qui suit la Cordillière, avec des montées dans ces zones...).

Ajoutons que d'autres critères ont également un rôle (amplificateur ou modérateur), selon l'état du système cardio-vasculaire, la qualité du réseau des capillaires sanguins, l'âge, le coefficient personnel...).

Cordialement.

[Ce message a été modifié par Hyperfocale (Édité le 08-08-2007).]

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