astrocris

lames d'araignée pour Newton

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Salut à tous

Une question me taraude :

Pour des lames d'araignée supporte secondaire faut-il que celles-ci soient polies brillantes ou noir mat ?

J'ai entendu tout et son contraire à ce sujet.

Pouvez-vous m'éclairer à ce sujet?

Bien à vous

Christian

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Bonjour à tous, tous dépend de la nature des lames, acier, inox, aluminium. L’aluminium a tendance à réfléchir les IR, l'acier est neutre, l'inox est réfractaire au IR. Par expérience si tu utilises des lames en inox laisse les dépolies cela te permettras d’avoir des aigrettes très fines tous juste visible, pour l’acier, la question ne se pose pas, car si tu ne les traites pas, elles rouilles. Avec un traitement noir sur l’acier, les aigrettes serons plus large (veine d’air chaud en surface par rapport a la température du fond de ciel), dans tous les cas il est souhaitable d’évité l’aluminium pour cet usage car sa propriété vas généré des aigrettes importantes.
Cordialement Thierry Ruiz

Mon blog : http://skyvisiondev.blogspot.com/

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Dans la pratique... les branches en alu, (si elle sont relativement fines, bien sur...), donnent de belles aigrettes bien fines. Si le miroir est de très bonne qualité (diffusion très faible), on obtient un profil quasiment en pointillé.

Pour la peinture, cela dépend pas mal du type de peinture utilisée et son pouvoir calorimétrique. Parfois, le remède est pire que le bien.

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Hormis les contraintes matériaux résumées dans ce fil, j'ai écris un article dans Astrosurf Magazine sur l'épaisseur et formes des aigrettes, rapport de Strehl correspondant en fonction des lames d'araignée. Il se trouve que ce numéro est en téléchargement libre ici: http://www.astrosurf.com/magazine/asm11.pdf

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Merci à vous pour vos réponses précises.

Je ne connaissais pas l'article très intéressant d'Eric.

J'avais l'intention d'utiliser 4 lames en Inox polies de 8/10 pour un TN 300 mm.

Je pense que je n'étais pas loin de la vérité.
En réalité 3 branches seraient mieux mais bon c'est décidé pour 4.

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Salut,

j'avais des lames bien fines, 1mm environ, mats en inox bien polies, super aigrettes, mais purée de l'aigrette il y en avait partout, on voyait le deuxieme ordre d'aigrette, c'était l"enfer il y en avait partout

(c'est comme un spectre , au centre ordre 0 , aigrettes ordre 1 , et ensuite on ne les voie pas souvent mais si tout est bien reglé tu as l'ordre 2 etc ...)

Je les aies recouvert de velours noir, en theorie tres mauvais, en pratique , plus aucun de ces putains de morceaux d'aigrettes qui s'invitaient a chaque fois !

Avec le scotch et moumoute :
http://www.astrosurf.com/ubb/Forum3/HTML/038963.html

lames nues
http://xmcvs.free.fr/imagenewton/m13b.htm :

on perd carrément en esthetisque , mais je passais tellement d'heures a tamponner que j'ai pas l'ombre d'un regret ! certains objets etait infaisables, et meme sur M51 j'etais emmerdé.

penses aussi à prévoir un passage pour des cables pour chauffer le secondaire

Mon conseil , fait plusieurs jeux et des essais ensuite, c'est un truc critique !

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Vincent merci pour ton expérience personnelle.

Y aussi le problème des arêtes de lames : doivent-elles être perpendiculaires à la lame ou biseautées comme un couteau?

Je pense que cela doit jouer aussi beaucoup pour une épaisseur donnée dans l'image résultante finale de l'aigrette. Car il y a potentiellement des phénomènes de réflexion lames miroir etc..

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Les réflexions sont aussi limités par un bafflage de la cage secondaire bien optimisé, surtout pour un dobson

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Astrocris : pas la peine de les biseauter ; tu peux noircir la tranche face au primaire si ça te rassure, mais franchement je ne connais pas grand monde qui l'ait fait, sauf pour les lames entièrement peintes en noir mat
Les aigrettes générées par les lames dépendent de leur longueur, de leur hauteur, de leur épaisseur, et du comportement de la lame d'air à leur voisinage immédiat (gradient thermique) qui ajoute à leur contact de la réfraction à la diffraction.
Leur longueur est imposée par le diamètre du tube.
Leur hauteur dépend de leur géométrie : pleine et droite par exemple pour le Vinzographe de Vincent, ajourée et triangulaire pour les réalisations d'Eric.
Pour un petit diamètre le choix de Vincent est le plus logique car le plus simple : se compliquer la vie n'apporterait aucun gain pratique ; pour un grand diamètre, les triangles ajourés permettent, à résistance équivalente et pour une épaisseur semblable, de réduire notablement la section moyenne en hauteur, ce qui diminue les surfaces radiatives, donc les problèmes de réfraction associés à ce gradient thermique (outre le gain de poids).
L'épaisseur des lames n'est pas critique sur un petit diamètre si l'araignée est globalement bien conçue, avec un porte-à-faux secondaire réduit au minimum et des ancrages solides : des lames métal conviendront parfaitement et resteront minces relativement au diamètre du tube (plus minces en inox qu'en alu toutefois, mais aussi plus chères et plus difficiles à travailler ).
A partir de 350-400mm et au-delà, le métal poli reste excellent mais on peut aussi considérer l'alternative carbone pour sa résistance parfaite et sa relative neutralité thermique ; des propriétés qui permettent d'opter pour un noir mat sans encourir les inconvénients précités sur le comportement radiatif
Enfin, comme le dit Eric soigner le bafflage est autrement plus critique pour les réflexions parasites, mais c'est un autre sujet

[Ce message a été modifié par Alain MOREAU (Édité le 12-09-2013).]

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Merci pour tes conseils Alain.

Mes lames vont faire 150 mm x 40mm.

En résumé je vais les couper droites avec une arête non biseautée mais sans doute noircies sur le fil intérieur et en inox 8/10. Double fixation au tube(par lame) pour une meilleure rigidité.

Est-ce que je me trompe ?

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Salut Christian,

Je constate que tu vas bientôt inaugurer ton astrographe planétaire !!!

N'oubli pas de poster des photos de ce nouveau scope !!! Ca al'air de la balle !!!

A+, Philippe

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Salut,

niveau dimension c'est solide et assez rigide, si c'est de l'inox, j'ai la meme chose sur mon 200.

avec des outils de qualité l'inox se travaille facilement mais il faut de bonss outils

si tout est au poil t'auras des aigrettes très belles, si les ordres 2 te genent tu le verras vite et tu sauras d'ou ça vient !

@+
Vincent

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Curieux... personnes n'a lu ça:
http://www.astrosurf.com/altaz/effetthermique.htm

Pourtant c'est une référence.

Enfin, une fois passée la mise en équation de la relation entre la surface des pattes et la diffraction théorique, la réalité de la couche limite et des réflexions sur les pattes doit être envisagé.

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Merci Pierre pour cet article très intéressant de Couder une pointure en optique.

Cela va dans le sens de ce que nous avons déjà dit. Apparemment pour des petites lames nul besoin de les ajourer.

Curieux qu'en 1950 il ne parlait même pas d'inox pourtant les aciers inoxydables existaient déjà.

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