Jean-Philippe Cazard

Guide de l'astronomie participative

Messages recommandés

Information diffusée dans le cadre d'un partenariat entre Astrosurf et Ciel et Espace
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Nous sommes tous astronomes ! Aujourd’hui, avec le boom des outils numériques (photo, internet...), même le néophyte peut réaliser des découvertes en astronomie qui aideront à la connaissance du ciel.

Dans son nouveau hors­-série, "Ciel & Espace" détaille tous les projets participatifs auxquels le grand public peut collaborer. La liste est riche : surveiller les comètes, dessiner la forme des astéroïdes, pister les météorites, découvrir des planètes, guetter d’éventuels extraterrestres...

Pour chaque sujet sont détaillés les outils nécessaires, la méthode, les contacts où trouver des conseils, les objectifs du projet.

Plus d’une quarantaine de programmes à réaliser chez soi, dans un club, avec une classe, en utilisant un ordinateur, un smartphone, un appareil photo ou un télescope... pour participer à la grande aventure de la découverte de l’Univers.

Pour plus d'informations : http://www.cieletespace.fr/node/13272


D'ici la fin novembre, Astrosurf distribuera 30 exemplaires gratuits de ce Hors-Série, à des auteurs de publications (textes, documents et/ou photos) publiées sur les forums Astrosurf et considérées par l'équipe d'Astrosurf comme ayant été particulièrement originales, intéressantes et pédagogiques.

Il ne s'agit pas à proprement parler d'un concours, mais d'une forme de récompense de la part d'Astrosurf envers des membres ayant contribué de façon "positive" et "constructive" à l'échange d'informations entre astronomes amateurs, ce qui est l'objectif principal d'Astrosurf.

Jean-Philippe Cazard
Webmaster Astrosurf

[Ce message a été modifié par administrateur (Édité le 14-10-2014).]

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Une bien belle initiative ce Hors Serie, initiative a laquelle j'ai eu la chance de participer (sur les étoiles doubles).

Ce n'est pas pour en faire de la pub gratuite (j'ai pas d'action chez C&E), mais si il y a bien un numéro à garder précieusement dans sa bibliothèque, c'est bien celui là. Il y en a pour tout les goûts, tous les matériels et tout les niveaux...
Un outils indispensable pour ceux qui ont envie de faire un peu de science (sans avoir un bac+15) en plus de la contemplation.

Bernard

[Ce message a été modifié par brizhell (Édité le 16-10-2014).]

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C'est effectivement un excellent numéro, très intéressant qui va faire référence (et je ne dis pas cela parce que j'ai ma photo dedans ). J'ai vraiment apprécié les articles hors de mon domaine qui m'ont permis d'apprendre ce qui se fait ailleurs que sur les planètes, et qui sait, pourrait me donner des idées sur d'autres projets intéressants auxquels participer ...

Marc
http://astrosurf.com/delcroix

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C'est effectivement un excellent numéro, très intéressant qui va faire référence (et je ne dis pas cela parce que j'ai ma photo dedans ). J'ai vraiment apprécié les articles hors de mon domaine qui m'ont permis d'apprendre ce qui se fait ailleurs que sur les planètes, et qui sait, pourrait me donner des idées sur d'autres projets intéressants auxquels participer ...

Marc
http://astrosurf.com/delcroix

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Les sciences participatives... je ne dis pas que je n'en ferait pas à moyen terme MAIS...
Le participatif a le vent en poupe et c'est très bien, cela permet une meilleure acceptabilité des politiques publiques notamment et on en est encore loin, notamment en termes de politiques environnementales... Mais en astronomie, ceci ne cache-t-il pas un peu le manque de moyens pour construire un projet de recherche avec le budget et les forces humaines qui vont bien? Certes les amateurs peuvent contribuer sur les marges de la connaissances scientifiques et cela peut être perçu comme valorisant. Fort bien. Ceci réclame une grande énergie... J'ai participé au Colloque d'Oléron professionnels/amateurs en 2003. Plein de choses excitantes qui s'y est dit. Oui la spectroscopie c'est passionnant, l'astrométrie, etc. Mais après, cela nécessite une conformation scientifique et instrumentale assez conséquente... et du reste très consommateur en temps... Bien sûr certains phénomènes ne peuvent être suivit par les seuls professionnels... Ceci étant, j'ai estimé jusqu'à aujourd'hui que le jeux n'en vaut pas la chandelle. Le ratio acquisition de savoirs (plaisir...)/emmerdement est un peu faible à mon sens même si j'ai beaucoup d'estime pour ceux qui s'engagent dans des observations en collaboration avec les professionnels. Par ailleurs, les amateurs qui collaborent avec les professionnels, qui participent aux publications scientifiques ont souvent des profils d'habitués au monde de la recherche soit dans des disciplines connexes ou soit d'autres... Comme je suis dans le monde de la recherche , suffit de voir les listes de noms sur les publications concernant l'astronomie pour s'en rendre compte. Donc finalement, pourquoi ne pas garder une plus grande part de poésie sans avoir de programme d'observation pour aimer l’astronomie ? Je précise que ce n'est pas une critique simplement je pose une question qui a fini par sédimenter...

[Ce message a été modifié par maire (Édité le 17-10-2014).]

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Maire, je pense que tu te fais une fausse image des sciences participatives, ou du moins très parcellaire. Tu devrais lire le hors série . Oléron 2003 j'y étais aussi, ce n'est pas représentatif. C'est le sommet de la montagne, l'élite.

Certes, il y a une part des sciences participatives qui requière l'acquisition de savoirs pointus comme la spectro. Mais ce n'est pas que ça, loin de là ! Les contributions à des programmes comme galaxy zoo ou seti@home se comptent en millions. Il y a des programmes de niveau intermédiaires en difficulté. L'un des messages à faire passer aussi, c'est que parfois possible d'allier l'utile à l'agréable. (L'utile pouvant en lui même être agréable).
J'entends pas là que ça ne demande pas beaucoup d'effort en plus de partager ses observations planétaires et de passer un coup de DeTect pour voir si on a détecter un flash sur Jupiter. Pareil en ciel profond, quand on a passé 20 h à engranger des poses, et des heures à traiter, être un peu attentif pour voir si on n'a pas une nébuleuse planétaire dans l'image ça ne demande pas grand effort, juste un peu de curiosité.

De mon expérience personnelle, je ne suis pas scientifique contrarié, ou ingénieur, mais j'ai quand même mon nom dans quelques publications, sans avoir fait tant d'effort que ça. A la base je me suis fait plaisir, et j'ai juste passé quelques heures de plus à bien formater mes données et à les partager. Il suffit d'être curieux et d'avoir un peu de chance. Sans forcer, j'ai déjà notamment été codécouvreur d'une tempête sur Saturne et d'une autre sur Uranus.

Et pour finir, non, je ne pense pas que ça cache un manque de moyen. Si la recherche avait plus de moyen ça n’empêcherait pas les amateurs d'avoir envie de contribuer. Ni les professionnels de partager ce qu'ils font avec le public de cette façon.
Ces sciences participatives naissent en parti à cause de l'augmentation vertigineuse des quantités de données produite d'une part, et de l'opportunité offert par la technique et internet de pouvoir faire participer des amateurs à la recherche. On peut ajouter aussi à ça qu'il y a aussi un aspect citoyen quand il est question par exemple de la protection du ciel.

Tout ça n'est pas incompatible avec la poésie. Quand je vois des gens comme David Antao raconter tout ce qu'ils ont vu en suivant la nova du Dauphin ça fait rêver, et ça force l'imagination. Ça ne semble pas évident de prime abord, mais il faut l'entendre en parler, c'est juste génial et vraiment excitant !

[Ce message a été modifié par jldauvergne (Édité le 17-10-2014).]

[Ce message a été modifié par jldauvergne (Édité le 17-10-2014).]

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Naan mais, Jean-Luc je comprends bien tout ce que tu dis et t’inquiète je le lirai ce hors série
Encore une fois ce n'est pas une critique et de loin, c'était juste une question mais comme je ne suis pas forcément le seul à me la poser, je me suis lancé

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Tu as raison. En soi, savoir si l'opportunité des sciences participatives risque d'inciter l'état à donner moins de moyens à la recherche est une question intéressante. Je ne sais pas si il est possible d'y apporter une réponse définitive, c'est sans doute à voir au cas par cas. Mais globalement, dans le champ de l'astronomie je pense que la réponse c'est globalement non.

Les sciences participatives permettent même dans certains cas de faire des choses qu'il aurait été difficile de faire autrement. Comme chercher des météorites ou surveiller la qualité du ciel par exemple.

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"Mais en astronomie, ceci ne cache-t-il pas un peu le manque de moyens pour construire un projet de recherche avec le budget et les forces humaines qui vont bien?"

Bhé de toute façon vu les retours concernant les demandes de fond pour 2014 que cela soit en France ou au niveau de l'Europe pour l'astronomie il ne faut pas rêver, beaucoup de projets risquent de s'arrêter ou de ne pas commencer.
Les institutions commencent à faire appel au dons (cf site web de l'Observatoire de la Côte d'Azur) tout simplement par ce qu'il n'ont plus le choix.
Il n'y à déjà pas assez d'argent pour boucler le budget de l'EELT....

Et ailleurs c'est pas bcp mieux
En 2011 le Allen Telescope Array à été mis en sommeil quelques mois pour cause de financement le temps que les "dons" arrivent.

Nous avons essayé de prendre les devants depuis 5 ans concernant le projet "Hypertelescope" en essayant de trouver des fonds et des ressources humaines ailleurs que dans le domaine de la recherche. le tout en conservant un partenariat avec les institutions et grâce au support administratif et financier de l'Observatoire de la côte d'Azur nous avons pu finir la fin de la saison d'observation. Mais sans les bénévoles qui apportent leur connaissance, du matériel, leur présence il n'y aurait pas eu de saison 2014.
C'est aussi une façon d'approcher et d'apprendre des techniques professionnelles, de passer du temps avec des pros ou d'autres amateurs.
Chacun y trouve son compte.

Bonne soirée !

Erick

[Ce message a été modifié par ebondoux (Édité le 18-10-2014).]

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Penser que le moteur de "l"astronomie participative" (moi je parle de collaboration pro/am, ou am/am) est de palier aux problèmes de moyen que rencontre la Recherche, c'est faire fausse route.

L'objet premier est d'accroitre sont propre champ de méthodes et de connaissances, pour soi-même donc (aussi le plus souvent au sein d'une communauté) et vivre avec ce bagage de belles expériences. L'idée qui laisse penser que l'on cherche à tout prix un résultat scientifique dans la sueur et dans un contexte contraint est caricaturale. Non, ce n'est pas chiant d'observer avec un peu de rigueur scientifique. C'est salutaire au même titre qu'un utilisateur de télescope va chercher à collimater celui-ci pour en tirer le meilleur parti.

Je ne peux pas laisser dire que la poésie en astronomie ne s'exprime qu'en regardant contemplativement dans un oculaire ou en examinant une photographie. Il y a une part émotive et poétique très forte lorsqu'on confronte ces observations à un modèle établi par des professionnels (ou des amateurs) et que les dites observations collent avec cette théorie, ou lorsqu'on découvre par soit même un fait nouveau dans le ciel. Je pourrais multiplier les exemples dans lesquels la profondeur poétique et la science ce rejoignent.

Je ne peux pas laisser dire que la spectrographie est une technique difficile et abstraite, surtout aujourd'hui. Faut vivre avec son temps et ne pas rester coincer dans des stéréotypes. Et s'il est un moyen d'observation où les résultats scientifiques sont les plus rapidement acquis (et donc les plus facilement, sic), c'est bien en spectro. La plus large part des articles dans lesquels les noms d'amateurs sont présent, concernent des observations réalisés avec des spectrographes je pense.

Notez une fois de plus que l'on ne cherche pas à tout prix la publication dans cette démarche participative. Cela vient souvent dans un second temps, parfois même alors que l'on ne s'y attend pas.

Christian B

[Ce message a été modifié par cbuil (Édité le 20-10-2014).]

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J'approuve les propos de Christian, et je rajouterai que dans le cas de la spectro, le domaine d'investigation est tellement énorme que chacun selon son matériel peut y trouver son compte. Nul besoin d'avoir un gros télescope avec une monture haut de game, on peut très bien faire de la spectro avec par exemple une lunette de 80mm sur une EQ6 et la précision à obtenir par exemple au niveau de l'autoguidage est bien moins importante que lorsque l'on cherche à faire une image du ciel profond. Faisant également de l'imagerie du ciel profond, il est bien plus simple de sortir un spectre qu'une belle image, après il faut juste un peu de rigueur pour le traitement du spectre pour qu'il soit scientifiquement exploitable.

Au niveau "poésie" la spectro permet de suivre sur certaines cibles des évolutions visible de minutes en minutes comme par exemple ce fut le cas de la nova du Dauphin ou juste quelques heures après sa découverte on a pu assister en direct, de minute en minute à l'évolution physique de la nova situé à plusieurs milliers d'années lumière (cela se voyait sans problème sur les spectres bruts qui s'affichaient sur l'écran au moment des acquisitions). C'était même une motivation supplémentaire pour chacun d'entre nous de réaliser jour après jour un spectre de la nova, pour connaitre ainsi la suite du feuilleton, voir de quelle manière elle évolue c'est ainsi que d'aout à décembre, plus de 1000 spectres ont été réalisé par les amateurs et dont les données ont été utilisé par les pros.

Et puis il y a plein d'objet en spectro qui "bougent" alors que si l'on se contente de faire une image, on ne verais rien de plus d'une pose à l'autre.

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Hello,

j'ajouterais que bien souvent pour certain projets scientiques les contraintes techniques (materiel et connaissances) sont bien inferieurs aux exigences de la "belle photo", dont le temps passé et l'argent investit pour la réaliser sont parfois très superieur pour un resultat bien frustrant.
Fais la 125554566885 photo de M42 c'est bien, mais le moindre défaut de mise au point, de suivit ou de traitement peut la rendre decevante voir frustrante au regard des marveilles qui trainent sur les galleries photo.
Observer un transit d'exoplanet peut se faire avec le même materiel et c'est "émotionellement" gagné à tous les coups, et pas plus compliqué à réaliser.
Un bon imageur fera un très bon opérateur scientifique, l'inverse n'est pas toujours le cas et c'est aussi pour ça que les amateurs peuvent apporter beaucoup aux projets scientifiques.

Erick

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Merci à Ciel & Espace pour ce numéro qui cherche à montrer que la science participative en astro, ce n'est pas aussi compliqué qu'on le croit.

La poésie n'est pas vraiment présente dans le magazine lui-même, mais ceux qui participent à ces programmes s'en chargent sur leurs sites web respectifs. Quand on vit ces choses-là, on a qu'une envie, c'est de les partager !

L'idée de mettre un contact amateur à (presque) chaque rubrique devrait inciter ceux que ça titille à franchir le pas. Contacter un pro, ça peut paraître compliqué quand on est un amateur (à tord, mais beaucoup le pensent). Contacter un amateur peut sembler plus facile.

Etant le contact de la rubrique "Supernovae sans sortir de chez soi", je pourrai compter ceux que ce numéro a motivés

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Oulala n'en jetez plus ! Encore une fois je ne critique pas!!! Faut pas me faire dire ce que je n'ai pas dit! Je posais juste des questions qui en plus ne sont pas toutes de moi! Je n'ai surtout pas dis que la spectro amateur était difficile en plus même si ce n'est quand même pas accessible directement au simple quidam et au débutant quand même. J'ai même un bouquin qui traite de cette pratique dans mon "tas de livres" que certain qualifieraient de bibliothèque... Le problème est que j'ai quasi une passion par jour si je puis dire... et qu'il m'est difficile de me tenir à une activité sur du long terme... sauf l'observation en visuel.
Quant un à ce qu'un bon imageur fasse un très bon opérateur scientifique sans aucun doute mais tout de même les autres aussi! car la science ne se limite pas qu'à l'astronomie Enfin je dis ça c'est biaisé car j'ai fais de la déconvolution d'images par le passé... C'est peut-être pour ça que, lassé, pour le moment je préfère simplement l’œil à l'oculaire... Mais c'est à peu près sûr (on est jamais sûr de rien ), un jour je reprendrais les marottes d'imageurs et qui sait les collaborations am/pro

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C'est effectivement une excellente idée que ce guide, qui vient formaliser une réelle tendance de fond de ces dernières années. J'en ai fait un article sur mon blog (évidemment je me concentre sur mon domaine)

La science participative en astronomie », le hors-série de C & E : les planètes aussi !

On n'a pas fini d'aimer l'astronomie

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