L'usage d'un anémomètre à main peut paraître surprenant en astronomie. D'habitude, cet ustensile est l'instrument privilégié des pratiquants des sports aériens (parapente, vol à voile, etc.) ou pour autres usages professionnels où la connaissance de la vitesse des vents est déterminante (météorologie, installation d'une éolienne, etc.).
Et bien, il peut se révéler utile dans le cadre d'une recherche d'un bon site d'observation d'altitude. En effet, il arrive parfois qu'en arrivant au col, le vent soit assez sensible. C'est pourquoi la mesure de sa vitesse pourra nous aider dans la recherche finale d'un coin abrité aux environs. Ce vent devra donc être dans les limites admises compte tenu de la stabilité de la monture et de la focale de l'instrument. Pour mémoire une lunette FS-102 montée sur une monture allemande Takahashi (type EM-1S, EM-2 ou EM-10) tolère un vent continu de l'ordre de 8 km/h, peut-être plus si celui si est laminaire et sans rafales. Par contre, les rafales génèrent des vibrations qui ne s'atténuent qu'en quelques secondes. Nous y voilà, l'anémomètre à main va nous aider à mieux connaître les performances réelles de notre télescope préféré. Sur la photographie, vous pouvez apercevoir un modèle simple d'anémomètre à main. Certains sont bien plus évolués : ils peuvent mesurer l'abaissement de température du au vent. Et même plus, certains sont de véritables stations météorologiques en miniature et ont la capacité d'enregistrer des données temporelles.