Mardi 28 janvier : Geysers du Tatio => San Pedro de Atacama => refuge du Licancabur -

La journée commence donc à 6h30. Ce matin, ce qui le souhaitent peuvent aller voir les geysers dans le froid avec les colonnes de vapeur qu'ils dégagent. Pour ma part, je préfère rester au refuge, ayant déjà vu et photographié plusieurs fois les geysers. J'ai mon journal à écrire (celui que vous lisez, cher lecteur) et ça prend du temps :-)


Au petit matin lLes geysers du Tatio sont recouverts de la brume émise par les piscines d'eau bouillante. C'est un spectacle auquel viennent assister des dizaines de touristes chaque matin

Départ du Tatio en mini-bus à 8h45 et retour vers la civilisation. Quartier libre à San Pedro de Atacama de 10h45 à midi, le temps de faire quelques courses (piles, eau) et de publier des photos sur internet.

Départ du Tatio et direction San Pedro. Dans le minibus, tout le monde dort et fait confiance au chauffeur Claudio pour nous amener à bon port. Photos (C) Simon Fabre

Après un repas copieux à San Pedro, nous prenons de nouveau le munibus pour passer la douane chilienne. Simple formalité : un coup de tampon dans le passeport et c'est OK. Nous prenons la route du Licancabur, celle qui monte quasi en ligne droite et permet de passer de 2500 à 4500m d'altitude en une demi heure. Incroyable, cette route !

Arrivés en haut de la route, nous sommes passé à côté du Toco, le volcan où je suis monté il y a deux ans et demi avec Simon, Caroline et Sébastien. La dernière fois que j'étais ici, le paysage était couvert de neige, et là il n'y a rien que des pierres. C'est totalement différent.


Depuis le minibus, sur la route qui monte de San Pedro de Atacama en direction du Paso de Jama, nous admirons le Toco et le Licancabur

Passage de la douane bolivienne à 4500m d'altitude, c'est une espèce de guitoune en parpaings perdue au milieu de nulle part, avec un guichet et une dame qui porte son petit enfant. On a eu droit au tampon bolivien sur les passeports (c'est Manu, notre guide qui s'en est chargé car la douanière avait les mains prises par son enfant).


Le poste frontière bolivien au pied du volcan Juriques à 4450m d'altitude


Ambiance bolivienne ;-)    Au fond, le Toco et ses 5600m d'altitude


Nous arrivons au poste frontière pour faire contrôler nos passeports

C'est Manu notre guide qui se charge des formalités admnistratives d'entrée en Bolivie ;-)

Un peu plus loin nous nous sommes installés au refuge, une auberge grand luxe avec des vrais lits confortables et deux grandes chambres au chaud ! Il y a aussi des toilettes mais pas de douche. Mais on peut quand même se laver les dents, alors ça va :-)


La chambre du refuge bolivien situé à plus de 4000m d'altitude. c'est le grand confort ! Jamais je n'aurai osé rêver d'un matelas aussi confortable une veille d'ascension !

En fin d'après-midi, nos hôtes boliviens nous emmènent faire un tour en 4x4 jusqu'à la Laguna Blanca, qui se trouve à proximité du refuge (le refuge est au pied du volcan Juriques, pas du Licancabur. On aperçoit un petit bout du Licancabur mais c'est tout). On continue la balade (19 km en tout !) jusqu'à la Laguna Verde, située quant à elle au pied du Licancabur. Quel spectacle magnifique ! J'en ai les larmes aux yeux tellement c'est sublime. Il y a un vent à décorner un boeuf, mais que c'est beau. La lagune vert émeraude avec des flamants roses plantés dedans, le Licancabur en arrière plan, le ciel bleu azur... Wouahh c'est trop fort ici, il faudrait des jours et des jours pour prendre le temps de tout voir avec le recul la profondeur nécessaire et se balader partout.


Panoramas de la Laguna Blanca



Portraits devant la Laguna Verde et le Licancabur. Les blousons Gore-Tex ne sont pas de trop vu la vent qu'on a là-haut !!

     


Quel majestueux paysage ! Vite ! Faire des photos pour ne jamais oublier à quel point c'était beau !!!


L'envers du décor : comment faire tenir Mr Zor le lapin crétin sur un tas de pierres malgré le vent ? Photo (C) Simon Fabre


Le vent génère de petites vagues à la surface de la lagune verde, et l'écume produite par ces vaguelettes s'accumule sur la rive

Retour au refuge, repas du soir et coucher de bonne heure (20h30 pour les marmottes, 21h30 pour moi). Demain on se réveille à 3h40 pour partir une heure plus tard à l’assaut du Licancabur. Je suis confiant, je suis en pleine forme, ça va être bien !


Le repas du soir au refuge du Licancabur. A droite, il est 21h15 et je suis le dernier encore debout... Seul à la table, j'écris le compte-rendu de la journée ! Photos (C) Simon Fabre

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