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Réveil vers 7h, puis petit déjeuner au resto de la veille,
et départ vers l'altiplano. Multitude de lupins bleus et d'autres fleurs
roses en bord de route. |
Oui, c'est bien là que David Vincent les a vus.
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Arrêt au bord d'un creux de terrain dont le fond est partièlement
sombre et sans végétation. Le guide nous explique très
serieusement que c'est ici qu'a atterri un OVNI il y a quelques années,
cette zone noire ayant apparu un beau matin.
Plus haut, on longe un camp militaire; tout un tas de jeunes sont à
l'instruction et apprennent à défiler dans la poussière.
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On entre dans une gorge un peu plus loin, et commencent à apparaitre
des llaretas. De loin, cela ressemble à de gros lichens
ou bien des mousses géantes (jusqu'à plusieurs mètres de
diamètre!), vert éclatant avec certaines parties noires.
Mais en y regardant de plus près, la surface, composée de minuscules
feuilles grasses est incroyablement dure! Certains ont de petites fleurs
jaunes. |
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Miriam et Bernhard inspectent une llareta
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Etrange... ne serait-ce pas plutot une plante mutante extraterrestre?...
;-)
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Un zoom sur les fleurs et les feuilles
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Petite vue d'ensemble
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Notre première vigogne!
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La llareta est très odorante: en y frottant les mains
on sent bien la forte odeur aromatique; le guide nous a expliqué la veille
que cette plante (protegée dans le Parc) est utilisée pour ses
vertus médicinales (les feuilles, les racines, le suc, c'est comme dans
le cochon: tout est bon) et également comme combustible, avec une combustion
tres lente.
Partout, sur les crêtes ou près de la rivière, des
vigognes isolées ou en groupe paissent tranquillement. |
Arret à Las Cuevas, l'entrée officielle du Parc: sur le
bord de la route, une multitude de viscachas se prélassent
au soleil du matin. Le guide nous sigale que ces petits chinchillas sont
assez myopes, en qu'on peut donc les approcher d'assez près, pourvu
qu'on ne fasse pas de bruit en marchant (ils ont l'ouïe fine!).
Et c'est vrai que celles ci ne sont pas farouches: si on s'approche trop,
elles filent sous un bloc pour reparaitre un peu plus loin. Il y a aussi
de petites souris à grandes oreilles, tres vives, courant dans
tous les sens; on en voit deux qui se chamaillent. Bref c'est plutot mignon!
Long moment a photographier ces charmantes bestioles... |
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Le guide en approche...
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Non, n'insistez pas, je ne PEUX PAS vous en ramener une!
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Mais il faut continuer... on repart donc tandis que la silhouette imposante
et geometrique du Parinacota apparait de mieux en mieux. Ce cône
de neige est vraiment parfait. Reflets harmonieux dans les eaux des bofedales,
ces marécages qui parsèment l'altiplano. |
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Notre guide apperçoit au bord de la route une de ses copines,
Linda, une femelle lama... celle-ci semble tres bien renseignée
sur les bonbons qui vont sortir de sa poche. Séance de dégustation.
On en profite pour voir de près l'animal, ainsi qu'un alpaga qui
l'accompagne: leur laine est vraiment très épaisse. La tonte
a lieu une fois par an. Leurs oreilles sont decorées de laines
multicolores. |
Miam!
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Une vieille habituée de la pose pour les touristes...
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Ca, c'est un alpaga (drôle de tête, hein?)
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On approche du petit village de Parinacota; arrêt près
des bofedales pour observer les oiseaux. Certains bras du marécage
sont remplis d'une sorte de plante aquatique à la teinte rose-rouge
contrastant avec le bleu profond du ciel. |
Arrivée à Parinacota (4400m). Malgre le peu d'habitants,
le village a gardé une école. Sur la place, quelques femmes
tricottent derrière leur étal. La petite église est
très jolie; à l'interieur, des fresques sur la vie du Christ,
où les romains sont remplacés par les conquistadors... Ne
pas manquer aussi la fresque représentant l'enfer et le purgatoire,
peuplés uniquement de femmes (hou les vilaines), par contre tout
les hommes sont au paradis (normal, non?).
Sur la place du village, le guide a reussi à dégotter de
la viande de lama séché. C'est un peu filandreux mais on
sent bien le gout... les autres se méfient et n'en mangent qu'un
bout microscopique tandis qu'on continue à mastiquer. |
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On repart en se rapprochant de la base du volcan, arrêt devant
les complexes lagunes Cotacotani. Plus loin on découvre
le Lac Chungara, aux eaux sombre: déclaré plus haut
lac non navigable au monde, il culmine à près de 4500m!
Nombreux oiseaux sur les berges. |
Lagunas de Cotacotani
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Volcan Parinacota - 6340m
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4500m, preuve à l'appui!
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On s'arrête pour déjeuner au refuge CONAF,
situé en bord de route. Discussion sympa avec le gardien, entre
deux tartines à l'avocat.
Notre néerlandaise nous quitte (elle avait pris le tour à
1 jour 1/2) par le bus d'une autre compagnie. On se retrouve donc en "petit
comité". On monte en vitesse avec Bernhard sur la petite colline
rocheuse située derrière le refuge: belle vue panoramique
sur le lac et les volcans.
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Un grand volcan bolivien
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Les sommets ont ici des degradés de couleurs superbes. Puis chemin
inverse direction Putre, on s'arrête moins souvent, et le guide
a l'air pressé d'arriver... on se retrouve vers 16h au residencial...
du coup, apres une petite heure de repos, on décide d'aller se
balader avec Miriam et Bernhard pour voir le coucher de soleil au dessus
du village. |
Montée vers les falaises trouées visibles
au dessus de la route. Multitude de fleurs et de cactus. En approchant
des falaises, tout un tas de viscachas s'échappent entre les
trous des rochers et les vires suspendues.
Je monte sur un petit promontoire et fait partir...
une grosse bête. Ca ressemble à un chevreuil, on en conclue
que c'est un huemul, l'un des emblèmes du pays (celui
qu'on voit sur les pièces de 100 pesos).
ci-contre,
deux dessins de Huemul, plus ou moins proches de la réalité...
Beau coucher de soleil, moins coloré qu'hier
vu le ciel pur. Retour vers le village tandis que la nuit approche.
La pleine Lune se lève et éclaire le paysage. Repas
au meme resto, mais sans pastel de choclo (ouf!).
Eh oui, ... on a fini par "Les" rencontrer, une foule d'extra-terrestres
à la tête allongée qui se cachaient derrière
un rocher en attendant leur prochaine soucoupe... un moment rare et
poignant...
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