Le soir du 13 mai 2021, depuis son appartement de Manosque, Philippe a eu la belle idée de photographier la planète Mercure qui se trouvait alors en conjonction avec un fin croissant de premier quartier de Lune. Il a utilisé son boîtier photo EOS 760D, muni d’un téléobjectif d’une focale de 135 mm.

Toujours à l’affût, notre infatigable astrophotographe de l’Isère, Marc Khatchadourian, a réussi un coup de maître en parvenant à photographier le passage d’un avion de ligne juste devant la Lune le 10 avril 2022 après-midi.

Cette photo a été prise avec son matériel habituel : lunette apochromatique Takahashi FC 100 DF, installée sur monture Takahashi EM 200, et boîtier photo Canon 6D Mark II. Marc a posé au 1/1000e de seconde, à 100 ISO. 

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Le 18 avril 2022, Marc Khatchadourian, l’un de nos membres et astrophotographes isérois, a photographié un très beau coucher de Lune sur la barrière est du massif du Vercors. 

Marc a utilisé sa lunette Takahashi FC 100 DF et son boîtier Canon 6D Mark II à la sensibilité de 200 ISO. Le temps de pose choisi a été le 1/500e de seconde.

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Au petit matin du 27 avril 2022 à la Montagne de Lure, Philippe a photographié le remarquable alignement Jupiter-Vénus-Mars-Saturne dans les lueurs de l’aube. Il a pris les deux images ci-dessous avec son boîtier photo EOS 760D, la première à 22 mm de focale, la seconde à 85 mm de focale pour offrir un gros plan de la conjonction Lune-Jupiter-Vénus.

La première de ces deux images est accessible en plus haute définition, en cliquant sur l’image elle-même.

À une monture équatoriale chère, lourde et encombrante peut quelquefois se substituer une monture légère et abordable, lorsqu’il s’agit de photographier le ciel étoilé en grand champ, avec une focale très limitée.

Dans la nuit du 8 au 9 juillet 2022 à la Montagne de Lure, à quelques dizaines de mètres de la coupole de l’Observatoire Marc Bianchi, Stéphane a photographié la région de la constellation du Cygne, en pleine Voie lactée, au moyen de son boîtier photo Canon EOS Ra muni d’un zoom Canon RF 24-105, réglé sur une focale de 60 mm et équipé d’un filtre NISI Natural Night, le tout étant installé sur une petite monture équatoriale motorisée Sky-Watcher Star Adventurer. Profitant d’une bonne transparence de la masse d’air, Stéphane a posé à 5000 ISO durant 2 heures (120 x 1 minute).

On reconnaît facilement les principales étoiles de la constellation du Cygne, dont bien sûr Deneb (alpha Cyg), l’étoile double Albireo (bêta Cyg) et Sadr (gamma Cyg), ainsi que les nébuleuses très rouges (à cause de l’hydrogène ionisé) de l’Amérique du Nord, du Pélican et de la région de Sadr. Les Dentelles du Cygne (surtout sa partie NGC 6992) sont assez bien visibles. L’image montre plusieurs centaines de milliers d’étoiles.

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Les occultations de planètes par la Lune sont des phénomènes relativement rares. Cependant, le début du mois de décembre 2022 nous en a offert deux presque coup sur coup, durant la même semaine : Uranus en tout début de soirée du 5 décembre puis Mars au petit matin du 8 décembre.

La météo n’a pas été très favorable sur notre Hexagone cette semaine-là, mais il ne faut jamais sous-estimer la motivation de Marc Khatchadourian, notre astrophotographe isérois talentueux et... audacieux !

Lundi 5 décembre 2022 en fin d’après-midi, c’est depuis les combles de son appartement que Marc a tenté — et réussi — la photographie de l’occultation de la planète Uranus par la Lune. Il a utilisé sa lunette FC 100 DF et son boîtier photo Canon EOS 6D Mark II, avec différents temps de pose pour compenser la faiblesse de la luminosité relative d’Uranus par rapport à celle de la Lune presque pleine.

Jeudi 8 décembre 2022 au petit matin, c’est la « planète rouge » que la Lune, quasiment pleine à ce moment, a occultée. La météo était défavorable cette nuit-là dans la région de Grenoble, où une mer de nuages stationnait depuis 3 jours vers 1500 mètres d'altitude. Qu'à cela ne tienne : Marc est parti en altitude, vers 4 heures du matin, jusqu'à la station de ski de Chamrousse (1750 mètres d'altitude) où il a trouvé un ciel entièrement dégagé, à une température de -5 °C ! La photo ci-dessous montre, en premier plan, la station de Chamrousse et, en second plan, la mer de nuages — et le halo de pollution lumineuse orangée — recouvrant Grenoble, sous la Lune.

Marc a fait appel, à nouveau, à sa lunette FC 100 DF, sa monture Takahashi EM 200 et son boîtier photo Canon EOS 6D Mark II, cette fois à la sensibilité de 200 ISO at avec des temps de pose de 1/250e de seconde toutes les minutes. Pour la présentation en chapelet ci-dessous, il a retenu une image toutes les 3 minutes entre 5h15mn et 7h30mn, sauf aux moments les plus proches de l’immersion puis de l’émersion de Mars.

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