On connait les très bons résultats obtenus en planétaires avec les derniers CMOS faible bruit et pouvant être lu à haute cadence, par exemple les Sony qui sont intégrés dans les caméras ZWO genre ASI178, ASI224MC, ... On voit aussi des images du ciel profond, souvent des compositages de centaines d'images exposées brièvement chacune. Je regarde ce que ces caméras ont dans le ventre lorsqu'on pousse le temps d'intégration pour
grapiller
quelques photons. Avec une ASI178MM, lorsque j'expose 600 secondes (capteur à -30°C) j'obtient dans l'obscurité une image du genre : On note une électroluminescence dans 3 coins sur 4. Question : est-ce quelque chose d'identifié et fixé. Ici on est bien sur sur quelques choses de problématique (on détecte déjà dans mon cas ce phénomène lumineux en moins de 60 secondes de pose). Autre chose. Toujours sur cette caméra (et surement d'autres du même type), l'histogramme du bruit est assez particulière, et clairement l'intensité des pixels situés sous un certains seuil sont mis à zéro (clipping). On voit cela en faisant une exposition très courte en obscurité. Ce phénomène de seuillage fait que l'on n'est pas en régime de bruit gaussien et que donc, toute tentative de mesure de ce bruit est faussée. Par exemple dans une telle situation, dire que le bruit est de 1,5 e- par exemple est surement optimiste. Là encore, votre expérience vous conduit-elle au même constat ? Christian Buil