Je suis ennuyée pour un choix de porte-oculaire 2" pour le TAL que je suis en train de modifier et qui s'avère avoir un primaire pas mauvais du tout.
Plutôt que de le revendre, j'ai envie de l'améliorer.
J'ai récupéré d'occasion un correcteur de coma RCC-1 dont le sommet doit être positionné apparement vers +5 mm du focus et rentrer dans le tube 2" sur une grande longueur. Ensuite derrière j'ai les tubes allonges qu'il faut.
Apparemment rien d'extraordinaire mais le haut du PO d'origine en 1"1/4 est en m42x1 (adaptateur 1"1/4 retiré) et sort quand même déjà de 55mm. Ca pousse le focus trop loin.
Actuellement le focus est sorti de 13cm et il m'en manque encore un peu en fixant le correcteur sur son vissant filtre M48 avec l'adapateur adhoc vers T2-M42. A main levée j'arrive à faire une mise au point avec le nez du correcteur entre le tube et les 55mm.
Pas très propre tout ça et j'ai pas envie de rayer la lentille frontale du RCC-1 avec une bêtise.
De plus le focuser d'origine me pose un soucis récurent d'alignement, il a pris un coup. Les rondelles ne sont pas pratique pour gérer le tilt.
Et aussi, il n'est pas démultiplié, c'est un peu délicat à f/5 en photo.
Bref la bonne solution semble de mettre un vrai 2" sur un tube de 174mm de diamètre extérieur et qui soit réglable en tilt.
J'ai un mal de chien à trouver ce qu'il me faut.
La plupart des focuseurs sont pour newton 200 et j'ai pas envie de casser la tirelire.
Je n'ai pas beaucoup de poids à supporter : correcteur + filtre + asi071MC
Des idées ?
Il fera le bonheur de Jijil, il pourra le monter les doigts dans le nez avec la prescription de tube d'Alain Moreau.
Je prends pas de risque avec des plaques d'adaptation et surtout les mm du focuser qui rentrerait dans le tube, j'ai regardé ça : c'est mieux pour tous les deux.
Je reste sur l'Octo60Mic : on a échangé avec l'équipe de Lacerta et moi moins de problème de budget (et réutilisation + tard possible)
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Anatomie d'un Baader SteelTrack
J'ai reçu le PO Baader de Bob ce matin, il grippait un peu. La piste de roulement est bien large mais la marque d'usure n'était pas centrée, la tige n'est pas dans le bon angle.
En tout cas, c'est du beau matériel classique, avec des matériaux bien choisis : sans graisse. (apparemment)
J'ai enlevé un peu de micro-grains de sable, désséré toute la collimation.
J'ai pas trouvé le moyen de le sortir complètement pour le moment et bien nettoyer la tige et la piste du crayford mais comme j'ai mes courses à faire, on verra plus tard.
Pour l'instant il fonctionne, c'était intéressant de comprendre comme se met en action le 1:10, de comprendre les limites de cette mécanique.
Pour le 1:10, c'est ici, un autre système à glissement à sec par roulement à 3 billes acier prisonnières d'une cage en laiton (voir à l'extrême droite de la deuxième image une fois le bouton laiton enlevé)
Donc c'est normal que le 1:10 patine à charge élevée, il n'a pas de force comme une crémaillère, ni la capacité de pression acier/acier, mais ça explique aussi également la remarquable douceur de mise au point avec ce système. Quand je serre fort les vis du 1:10 pour passer la force de glissement sur la tige principale, le laiton couine et donc s'use.
Conclusion : crayford = glissement métal sur métal. fonctionnalité 1:10, deuxième interface de glissement. Ca ne permet pas des charges élevées compte tenu de la surface de contact sur ce modèle. Mon TMB Paragon 40 tient en vertical (gros oculaire) ce n'est pas le réglage maximal de pression.
C'est bizarre la couleur foncée à cet emplacement de la tige, faut que je regarde ça. (de la crasse ?)
La piste de glissement est un peu rayée, et un peu plus vers le bas de l'image (pourtant c'est de l'acier très dur en surface). Donc l'angle de frottement n'était pas bien positionné.
Les vis de collimation d'un des deux trains de roulement. Il faut les soulever un tout petit peu de la cage avant remontage pour se donner de la marge. De plus ça doit monter un peut en pression pour le mouvement de friction sur la tige. J'ai ajusté la souplesse en désserant très peu les extérieur à chaque fois, resserant le central, jusqu'à la tension désirée.
Les vis extérieures donne la pression (raté : c'est du calage des roulements, des encoches à 180° pour bloquer la rotation) sur l'interface 1:10 vers tige principale, les deux profondes plus au centre collimate la tige acier. La centrale 6 pans creux règle la pression, donc le coefficient de glissement et par la même la capacité de charge. La molette en bas pousse un patin en laiton de 4-5mm de diamètre qui fait office de frein.
Billes aciers du 1:10, j'ai été surprise de trouver de la graisse type lithium mais bon... je ne suis pas spécialiste mécanique, je vais demander pourquoi.
Bon ça y est : démontage et nettoyage à l'alcool, un coup de graisse haute pression pour mécanisme à friction (me suis fait expliquer)
et hop la bête est bien plus souple et supporte limite ma valisette un peu plus lourde. Le frein fonctionne parfait.
Il fallait bien positionner une encoche présente dans des roulements en face des petites vis 6 pans creux pour les immobiliser.
Pas comme neuf mais presque, c'est agréable la mécanique quand c'est bien réglé.
Je pense qu'il a du être démonté pour faire la même opération mais qu'il y a eu un petit ratage au remontage : soit le non-blocage des roulements, soit le manque d'espace entre la molette laiton et la noire (ça ne doit pas frotter, sinon ça grippe). Egalement une des deux pistes acier qui est encastrée dans le tube interne s'est délogée ; pas grave mais ça veux dire qu'il y a vraiment eu un poids lourd dessus, je pense que c'est serti, l'autre ne bouge pas. La grande "steeltrack" elle, est aussi sertie. (ça semble trop dur pour être de l'alu usiné dans la masse).
Bel objet, et on comprends ou se trouve la limitation mécanique. L'elasticité des trains de roulements à une limite, il suffit de regarder dans la deuxième image que c'est la vis de fixation de la roulette qui supporte la tension opposée à la tige crayford.