Je remets ce que j'ai affiché dans le fil Refracteur sur Astro Pratique   Voici le nouveau système de colorimétrie qui est en train de se mettre en place et qui remplacera les fréquences de base dans le système X Y Z du CIE Des études ont été menées sur la perception neuronale/cerveau sur la perception des couleurs et des contrastes. Une archive ouverte est disponible depuis 2017 Voici les grandes lignes : 2 types de récepteurs : cônes et bâtonnets. Vision de jour/nuit, perception des mouvements. 3 subdivision dans la typologie des cônes, une répartition inégale sur leur disposition dans la rétine : 10 cônes L, 5 cônes M, 1 cône S Sensibilité : pour un champ d’observation de diamètre angulaire 10◦ , les fondamentales présentent un maximum de sensibilité à 568,6 nm, 541,3 nm et 447,9 nm 3 voies majeures d'interprétation du contraste et de la couleur : environ 8 connexions synaptiques d'un neurone vers des "groupes" de cônes   Comme le dit la légende : premier niveau 1) La voie Parvo-cellulaire, principale effectue un premier tri dans un neurone pour déterminer à la fois le contraste et une dichromie par soustraction entre 568,6 et 541,3 nm => naissance de la perception orange-vert et de la luminosité/contraste 2) la colorimétrie via la voie de gauche Konio-cellulaire : par contribution des récepteurs S (dans  le bleu !). Apparition du bleu et par absence, du rouge deuxième niveau 3) La luminosité et le contraste est affiné dans la voie Magno-cellulaire : par agrégation des informations de neurones   Il est donc à noter que seuls les cônes L et M participent directement à la sensibilité au contraste ! Ca change beaucoup de choses par rapport aux mesures précédentes qui sont liées aux constatations via la chimie des opsines à 534 et 564nm   Pour l'anecdote, l'explication du décalage du métamérisme théorique est plus claire maintenant. Mais le plus important est aussi le pourquoi nous sommes très sensibles au contraste dans les plages Jaune-verdâtre, Vert franc puis Jaune, Jaune-orangé, Orangé  etc Le pic de sensibilité à la luminosité est à 545nm, décalé par rapport à la médiane de de ces deux récepteurs : c'est le fait que les cônes L soient deux fois plus nombreux (en moyenne) mais moins sensibles qui fait que la plage de contraste est décalée de la plage de sensibilité lumineuse. En vision basse lumière (scotopique), le pic de sensibilité est à 504nm à la limite du Bleu cyané et du Vert-Bleu.   Nos cônes les plus nombreux ont un "trou" à 500nm mais ça rebondit dans ce fameux "bleu 450nm violet 434nm" => Gêne au contraste par gêne à la mesure de base remontée par les cônes L Sans le signal des cônes S : la perception du rouge semble altérée !   Conclusion : une mauvaise gestion de la plage autour de 450nm dans les optiques entraîne une perturbation dans la perception du contraste et de la diversité des couleurs perçues. => il faut : soit filtrer ou disperser suffisamment (annuler l'influence sur les cônes L) : stabilise le contraste soit corriger : améliore la plage de couleurs perçues.   Les pires réfracteurs achromatiques pour le contraste : le achromats médian ou non filtrable   Les pires réfracteurs ED soi-disant "apochromatiques" pour le contraste : une correction non optimale sur la plage de sensibilité maximale des cônes dits "de contraste" L principalement et M (aux alentours de 568,6 nm et 541,3 nm ) => aplatir les fronts d'onde tordus (condition de strehl de Thomas Back minimum 0.95 ou PV/8 à 555nm) Abbe avait été encore plus sévère en imposant l'annulation du sphérochromatisme sur 2 fréquences dont je suppose qu'elle sont possibles et à prendre dans une plage proche pour arriver au même résultat.   https://gcs-vimeo.akamaized.net/exp=1560880939~acl=*%2F774533296.mp4*~hmac=38ca4814f1219c126f9490ca304b2aa8e78d62f48117968fc7ecb951d5514c27/vimeo-prod-skyfire-std-us/01/4257/8/221288079/774533296.mp4  
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