Eh oui, j'ai plein de choses à faire dans mon jardin, mais au final c'est pas cette année que je m'y casserai le dos grâce à la fermeture de divers commerces où j'avais besoin de fournitures. Et du coup cela me laisse du temps pour bidouiller des choses inutiles
Ayant changé il y a quelques mois mon smartphone très basique par un autre un peu moins basique équipé d'un compas magnétique, j'avais fait quelques expériences rapides de pointage avec l'aide de skysafari et aussi de l'appli heavens above. Mais juste à main levée ,difficile de découvrir la précision de ces pointages à part de dire que cela donnait en gros la bonne direction. J'ai donc bricolé un support que j'ai associé à ma petite lunette pour quelques tests plus poussés.
Les problèmes posés étant :
-D'éloigner le plus possible le smartphone de l'instrument pour éviter au maximum les interférences magnétiques.
-Ceci devant aussi permettre d'avoir une vue correcte de l'écran depuis l'arrière de l'instrument.
-De pouvoir orienter le support en azimut et hauteur pour coupler la visée du smartphone à l'axe optique.
-Que le smartphone puisse être posé en place et enlevé très simplement et sans effort car on va voir que pour avoir un "semblant" de précision, il faudra souvent le manipuler hors du support.
-Il est aussi plus simple de choisir les cibles et préparer le pointage smartphone en main, plutôt qu'avec l'engin installé sur son support.
Et je suis donc arrivé au système que vous pouvez voir monté provisoirement sur la monture de la lunette avec de fort décoratives pinces de bricolage      
La distance semble suffisante, pas trop d'interférences de la monture, mais cela ne supportera pas d'être beaucoup plus près ayant expérimenté en bougeant une vis à diverses distances.
Le smartphone est juste glissé dans le logement qui est ajusté précisément.
J'ai ajouté au support un petit viseur sommaire.
Il a fallu fouiller dans les boites pour trouver quelques vis plastiques et laiton. Problèmes posés : Avec un tel bras de levier, le poids du smartphone entraine des problèmes d'équilibrage à certaines positions et il faut donc pouvoir durcir ou bloquer le mouvement en altitude si on vient vers ces positions. La position de lecture n'était pas optimum pour ces essais. Orienter le bras du support plus vers l'avant devrait bien améliorer ceci, mais là encore penser aux problèmes d'équilibrage.
Pour que le compas magnétique d'un smartphone soità peu près précis, il faut effectuer avec une figure en "8" pour l'initialiser et ceci est à refaire assez souvent pendant l'utilisation (à chaque changement de cible ??) : https://www.youtube.com/watch?v=cCMVQ5hxrRM 
Les essais avec la petite lunette dont la monture est équipée de cercles gradués me permettaient de vérifier la concordance des coordonnées affichées par skysafari      Pour pointer avec skysafari, il suffit de sélectionner n'importe quel objet, d'activer la recherche avec la touche "compass" et ensuite de taper la touche "locate" pour qu'une flèche indique alors la direction vers laquelle déplacer le smartphone ou la monture associée pour amener  l'objet dans le champ choisi. J'utilisais un champ de 5° avec un cercle central de 1° pour ces essais.         
Bien faire attention que le temps défile, sinon il pointera vers la position de l'objet à l'heure indiquée (ce qui peut être utile pour préparer des observations futures).  
Le champ de la lunette avec son oculaire de 17 mm  couvre 4° donc un peu moins qu'un chercheur ou des jumelles 10x50 mais cela reste confortable et après tâtonnements, réglages d'alignement et calibration à gogo, j'ai fini par arriver à attraper Vénus de jour pratiquement à coup sûr dans le champ et même plutôt dans la moitié centrale du champ donc 2° environ et parfois mieux.
Un avantage du smartphone sur un système de push-to avec encodeurs est qu'une fois le support bien aligné et fixé sur l'instrument, on peut arriver, choisir la cible sur le smartphone, figure de calibration en huit, on met le smartphone sur le support et on pointe l'objet en moins de temps qu'il n'en faut pour lire cette phrase. Pas besoin de mise à niveau, ni de calibration sur étoile.
Si le support est bien orienté, on pose l'instrument n'importe où de jour, on pointe et voilà Vénus qui apparait dans l'oculaire. Là, on peut épater les copains !!   Les inconvénients :  Manipulations diverses. Longueur du support toujours prêt à accrocher quelque chose. Problèmes d'équilibrage à solutionner en fonction de votre monture. Bonne calibration et donc précision parfois difficile à obtenir. Précision encore un peu juste pour que cela soit vraiment intéressant( mais avec les progrès constants de la technologie, ce genre de système pourrait bien évoluer rapidement dans le bon sens) . Si on heurte le support et qu'il se dérègle, le réaligner de jour va être problématique à moins d'avoir un filtre ou un viseur solaire.
Skysafari passe automatiquement en mode horizon(coordonnées altaz ) dès que l'on active le compas. Les inclinaisons dues aux pointages de différentes régions du ciel sur une monture équatoriale risquent d'être assez mal gérées(?) et d'amener encore plus d'imprécision.   Au final pour ce qui est de mon utilisation, cela est totalement inutile  . Un bon chercheur coudé redressé et le PSA ou Skysafari en mode carte suffisent largement à mon bonheur.
Pour les observations diurnes, on obtient une meilleure précision et rapidité de pointage en ayant dessiné quelques graduations sur sa monture si elle n'en est pas équipée.
Et quelque soit le push-to ou goto, il faudra forcément finir par savoir lire une carte et cheminer aux étoiles pour trouver les petits objets intéressants qui ne se voient pas au premier coup d'oeil dans l'oculaire grand champ, donc autant se lancer au départ, cela fera des économies.
Voilà, ça m'a quand même occupé quelques heures     Mais j'essaierai quand même de mieux finaliser le montage et de tester un peu de nuit pour compléter cette première approche