Yo !   et ben voilà, de retour en France dans la grisaille et les frimas automnaux, adieux cocotiers et lagon ! Première observation du retour, pendant le couvre-feu virusien, et donc observation sur le pas de ma porte en banlieue parisienne, au T400x300, après avoir masqué le lampadaire voisin pile dans l'axe d'observation vers 2h du matin avec un bricolage de fortune. Vraiment content de cette nuit d’observation, sans vent et avec un seeing tout à fait acceptable permettant des visions parfois assez fines - et une pensée pour tous les copains imageurs ou observateurs qui, au même moment, partageaient dans leurs pénates la même envie de dévorer cette planète. Elle est à son maximum avec un diamètre apparent de 22 secondes d'arc, une aubaine à ne pas laisser passer. Quatre dessins au fil des heures qui passent. Les trucs évidents ; une calotte rikiki mais bien contrastée avec une bordure sombre, bien sûr le Solis Lacus avec de jolis détails structurels, comme cette sorte de trouée claire en haut qui m'évoquait la tonsure de Peter Gabriel du temps de Genesis, une Valles marineris ma foi bien couillue, des p'tits grumeaux de-ci de-là et le début de la mer des Sirènes, zone la plus sombre de ce champ de vision. Plus délicat : ce qui se passe entre ces évidences et la calotte polaire, difficile à bien cerner les formes spécifiques, même si on "sent" qu'il s'y passe quelque chose. Encore plus délicat : les quelques faibles nuances dans la zone claire, avec l'apparition fugitive du volcan.