serge vieillard

Membre
  • Compteur de contenus

    7 079
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    13
  • Last Connexion

    Soon available - 42962

serge vieillard a gagné pour la dernière fois le 18 avril

serge vieillard a eu le contenu le plus aimé !

Réputation sur la communauté

6 847 Très bonne réputation

À propos de serge vieillard

  • Rang
    Membre hyperactif

Informations personnelles

  1. Un 31 cm NC "Yapuka"

    C'est du très beau ! une suggestion, plutôt que des glissières, le top en termes de positionnement et de répétabilité est d'avoir un système parfaitement isostatique. Un système point-trait-plan le permet. Pour l'exemple, c'est ce qui est fait sur C2PU à Calern pour les interfaces interchangeables mises au foyers. Ça peut se décliner ainsi : - 3 contacts en périphérie à 120° les uns des autres, - ces contacts sont de forme sphérique - et ils reposent l'un sur une surface plane (le plan), l'autre sur une cuvette conique (le point), et la dernière sur une rainure en Vé orienté vers le centre su système (le trait). - le tout est solidement bridé par un système de son choix, comme par exemple celui présenté dans le deuxième plan.
  2. Un oeil noir bien humide

    Ami José, Bravo !!! parc que tu as de beau détails dans la déchirure sombre, tant dans la partie droite avec cette extension tourmentée que la partie gauche. De même, on sent l'irrégularité de cette ellipse lumineuse qui n'ets pas uniforme, témoin discret de la présence des bras. Pour chipoter, il manquerait juste un dégradé général, avec es bords devenant plus évanescent (ici top lumineux)
  3. Jumelles TS Optics 25x100 WP

    je n'ai pas de lien, mais Google est ton ami personnellement, j'ai du KOWA et du SWAROVKSI, je sais qu'il y du BRESSER, etc.... Cependant, 100mm c'est bien plus cher que 80, cela va de soit. Gaffe aux premier prix, c'est souvent assez décevant à l'oculaire, mais il y a peut-être de bonnes surprises. Ce qui fait le prix, outre la marque et sa qualité, ce sont les choix des verres qui font la différence. Bien évident du ED est bien mieux en termes de chromatisme, donc de contraste et de netteté, et on peut s'attendre à une meilleure finition des optiques. Mais les prix s'envolent de façon très spectaculaire. De cela, la Swaro est une merveille, mais j'ai vécu avec grand plaisir avec la Kowa près de 5x moins onéreuse, de même avec 100mm, on perd un peu de cette formidable polyvalence d'un instrument "baroudeur" de terrain. Autant trimballer une 80 sur des dizaines de km en pleine nature n’est pas vraiment un souci, la donne est un peu changée avec une 100 sur cet aspect. Bien voir que le pied doit être en conséquence de l'instrument. Pour le pied, j'ai 2 Gitzo qui traversent les décennies sans broncher (l'un d'eux doit avoir mon age respectable, l'autre à plus de 40 ans). L'un plus court que l'autre, c’est celui que j'emporte pour chaque voyage - comme la dernière éclipse de Soleil au Mexique. Manfrotto fait désormasi la même chose, avec des solutions plus modernes quand aux serrages, au déploiement des pattes, les matériaux, etc. Pour la tête, en virée nature, je préfère un truc à rotule qui permet un pointage rapide et instinctif, la poignée Joystick est idéale pour cela. Rotule Joystick Manfrotto 324RC2 En astro, j'ai une tête micrométrique pour faciliter pointage et suivi, à choisir en fonction de l'instrument dessus (80 ou 100mm). Manfrotto MHXPRO-3WG que j'utilise pour la L80 ou la Lunt 50, ou Manfrotto Pendule à engrenages 410 Junior pour une charge plus lourde comme le serait une L100. Je profite de ce post pour mettre en concurrence une longue-vue et un catadioptrique de 90, comme un Mak ou un ETX de jadis.Je m'étais procuré à sa sortie cet instrument révolutionnaire qu'était l'ETX90, car semblant idéal en voyage car particulièrement compact au regard de son potentiel. C'est clair qu'en astro, l'ETX l'emporte à plate couture face à une longue vue, mais je comptais aussi en faire un instrument terrestre et là, ben ça marchait pas bien : déjà c'est plus fragile, (on ne le met pas en vrac dans le sac à dos, ça craint davantage la flotte, etc) mais, même si l'image était intéressante de part de plus fort grossissements utilisables, la vision inversée est rédhibitoire : voir les piafs la tête en bas, ça ne le fait pas du tout. Oui on peut ajouter des redresseurs, mais on n’est plus du tout dans cette optique "de terrain" solide, léger, simple, rapide et compact >>> le temps de déballer et mettre en œuvre tout ce barda et le piaf est parti depuis longtemps. la moralité de cet achat (comme celui d'un petit Clavius pour l'ami Pierre), qui au final a le défaut de sa qualité : en astro il est trop petit et donc très limité (même si on peut faire des choses formidables avec) c'est de ces achats et usages aux retours frustrés qu'est née la saga des STROCK 250. Je note à la lecture des posts de Xavier et MCJC une préférence de la longue vue vs Jumelles pour ses multiples avantages, dut-on oublier la vision bino.
  4. Jumelles TS Optics 25x100 WP

    je vais pas polluer ce post, car notre ami veut des jumelles, de la bino, la vision 3D ce que je lui propose est une autre alternative qui n’est que trop peu mentionnée au regard de ses multiples avantages vs grosses jumelles et qu'on n'évoque que trop peu - y compris dans les magazines et livres. Je me permets ce genre d’intervention au regard de ma pratique avec de la longe-vue depuis plusieurs décennies, et cela avec un certain bonheur que je tente de partager . Ben par rapport aux jumelles évoquées, il y en existe dans différentes marques je pense que quand on choisit des jumelles en astro, ce n'est pas vraiment pour l'observation des planètes.... Cela étant, ça dépend des possibilités de grossissements, donc de possibilité de changement d'oculaires de son choix, sans forcément rester dans la marque de l'instrument, qui peuvent avoir une interface "propriétaire". Avec une bonne optique de 80mm, on peut prétendre sans trop de difficultés à jouer dans les 150x, ce qui permet d'accéder au monde planétaire. Bien évidement à 100, c'est encore mieux - mais ce n’est plus le même budget, le même pied-support, la même polyvalence. il sera tout aussi large qu'avec des jumelles, ni plus ni moins. Ça ne dépend que des oculaires de sortie, pas du concept. ce n'est pas rikiki non plus. Il y a un optimum à trouver, notamment au regard de la noirceur du fond de ciel.
  5. Jumelles TS Optics 25x100 WP

    Yo ! tu cherches de grosses jumelles, juste un avis très personnel un peu à côté de ta question, mais qui peut permettre de considérer ta demande sous un autre angle. Les grosses jumelles, je n'en ai JAMAIS été satisfait, et pourtant, j'en ai essayé pas mal et j'en ai eu via le club (des Miauchi), instrument que nous avons revendu car peu (voire pas) utilisé. Pourquoi ? - avant tout, ça fait un sacré bazar au regard de ce que c'est, encombrant, lourd, très peu pratique sauf à avoir un pantographe et une chaise longue, et encore configuration qu'il faudra réadapter à chaque nouveau pointage dans le ciel. Bref, c’est bigrement chiant à l'usage. - sauf pantographe + chaise longue, le confort est très douteux car il faut pourvoir viser du zénit à l'horizon. Pour les positions verticales, c’est foutrement pénible, même avec une visée à 45° ( le mieux serait à 90°) - l'usage en est très restrictif en cas où les oculaires ne sont pas interchangeables. de cela et ce genre d'usage, je préconise plutôt de couper la poire en deux, à savoir de considérer une longue vue terrestre, qui par définition est 2x moins encombrante, 2x moins lourde, et à qualité égale, bien moins onéreuse (ou la réciproque, à prix égal, c’est franchement mieux !!!!). De plus ces instruments sont vraiment très polyvalents, avec des usages bien au-delà de l'astro (outil inconditionnel des ornithos). Ils sont conçu comme des instruments "baroudeurs", c’est à dire avec une forte volonté d'être légers, robustes et étanches. mais aussi de ce poids moindre, ben le pied qui supporte peut être proportionnellement bien moins lourd, encombrant, robuste, etc. Dans ce cas pour la tête en utilisation astro, je préconise plutôt un truc qui offre des mouvements micrométriques plutôt qu'une simple tête photo ou vidéo par frein et friction, ce qui permet un pointage précis et facilite le suivi.
  6. Question suite a observation de la Lune

    Ben j'y suis pas passé.... Le fait que j'ai un œil qui merde n'est certainement pas une mode, c'est une vraie chiotte apparue il y a une dizaine d'année maintenant.... Quant à faire marcher le commerce, ayant une phobie plus d'affirmée pour les actes médicaux, je n’irais qu'en tout dernier recours si je n'y voyais plus que pouic des 2 yeux. Ce sera donc une obligation incontournable - et surtout pas entrainé par un effet de mode car franchement à reculons. Pour l'instant, je fais avec et bizarrement, je m'en accommode car : - cet œil affecté me donne une vision sacrément floue, jaunâtre, les sources lumineuses explosent en multiples speckles comme un feu d'artifices -ce qui n'est pas laid, mais pas pratique. - mais étrangement, cet oeil devient redoutable en vision de TRES près (de l'ordre de 15cm), c'est presque comme une loupe, par exemple je vois les pixels d'un smartphone. - ainsi, je n'ai pas le besoin de mettre des lunettes pour lire ou dessiner, quelques soient les conditions d'éclairage, ce qui est particulièrement appréciable. Et donc je me satisfait bon-grès mal-grès de cette situation, certes très perfectible, et même si par voie de fait, je n'ai plus depuis longtemps une perception du 3D ne bénéficiant plus d'une vision stéréo (et l'usage d'une bino en astronomie) de ce fait, de ce constat et cette pratique, si un jour je me fais refaire les yeux, je demanderais de conserver cette caractéristique étrange : un oeil qui voit de près (toutefois plus loin que les 15cm d'aujourd'hui !), un autre de loin, ce qui sera parfait pour 95% des cas. Et pour les cas demandant la vision en relief, pour juger finement de la profondeur, ben je mettrais des lunettes adaptées soit pour une vision lointaine (la conduite notamment), soit pour des travaux de précision de près. Une chose est sûre, en dessin astro, le port des lunettes est vraiment très chiant..... Donc un oeil à l'oculaire, un autre pour la planche à dessin et cela sans lunettes. c’est vraiment pas mon genre. Mais après discussion avec la gente médicale, cet aspect mercantile présenterait un réel avantage : c'est un geste chirurgical sacrément bien maitrisé aujourd'hui. On m'a même conseillé, en mettant un mouchoir sur le concept mercantile, d'aller dans ces "usines à cataractes" tant le geste y était sûr par une pratique assidue, et au fait des dernières techniques employées.
  7. Les Nuits du Causse Noir 2024

    @Daniel Bourgues, je trouve que tu y vas un peu fort surtout à l'égard des "organisateurs" qui se démènent avec leurs moyens et que ne je connais que trop bien pour ne pas les coiffer d'épithètes peu élogieux. Je sais qu'ils font au mieux d'une situation vraiment pénible, même si cela est perfectible et qu'ils ont bien conscience de la situation générée . Oui ça aurait pu s'anticiper au regard de la précédente édition où les dés semblaient déjà jetés, mais ils y ont cru jusqu'au bout quant à l'usage de la station désormais abandonnée. Mais trouver un tel site qui offre ce qui est recherché est loin d'être trivial - et bien d'autres s'y cassent les dents.... Décaler les dates ?????? ya pas beaucoup d’alternatives lors des vacances d'été avec une seule Nouvelle Lune exploitable au plus loin du solstice. Oui, ça génère une situation étrange. Mais dire qu'elle est pénible au regard de l'usage des sanitaires me semble excessif - car comme dit, le nombre global des occupants de Pradine sera dans la même jauge. De plus, les effectifs d'Astrociel ne sont pas du même ordre de grandeur que les NCN, car s’étalant sur 2 semaines et tous ne font pas l'intégralité du séjour. Et pi ya ceux qui sont bi-rencontres comme moi, qui seront autant d'un côté que de l'autre. Mon seul souci dans ce cas est de gérer les inscriptions de part et d'autre et de déménager de site pour passer de l'un à l'autre. Juste une remarque concernant les effectifs, qu'on se souvienne des 500 participants des premières rencontres astro des RAP, c'était assez gérable, joyeux et sympathique - juste un peu trop humide. Pour Pradines 2024, on sera loin de ces chiffres.... Moralité, un immense merci aux organisateurs NCN, à Jean-Marie pour leur formidable souplesse et l'acceptation d'une situation particulière, mais aussi un grand merci à ceux d'Astrociel qui, malgré les vicissitudes, n'ont pas baissé les bras et jeté tout simplement l'éponge. Par ailleurs, je m'interroge quant à l'avenir d'Astrociel passée cette bouée de sauvetage particulière que sera l'édition 2024... Mais comme le dit Jean Marie, cette situation montre un point positif : l’exceptionnelle particularité du site de Pradines pour ce genre de rencontres
  8. Question suite a observation de la Lune

    Vous avez entièrement raison, mais on peut le dire autrement : si ça va pas, si c'est gênant, c'est que ce n'est pas la bonne manière de faire et que dans ce cas, le mieux est d'y remédier, j'ai envie de dire "d'apprendre". Et avec une 90, je n'ai aucun doute de la faisabilité . Après si même en y remédiant, on n'est pas convaincu, alors oui, utilisons les recettes plébiscités, mais en seconde approche - yena même qui diaphragment leur instrument pour cela. est-ce un solution raisonnable ? je ne le crois pas. Pour résumer, je propose pour l'observation planétaire et par ordre de priorité : 1- Un environnement LUMINEUX et blanc (pas de lumière rouge). De plus, c''est une obligation en cas de dessin en couleur. 2- de grossir, ce qui étale la luminosité. SI on veut observer la Lune en entier ce qui est toujours ravissant, ce n'est peut-être pas a bonne solution que de prendre un T500 3- et en effet si même ainsi la vision n'est pas à l'optimum comme cité par Nicolas et Fred, d'utiliser des filtres judicieusement choisis (couleurs, gris neutre, simple polarisant, voire interférentiels)- et pour ma part, le polarisant variable est probablement le plus mauvais choix, car réalisé avec 2 filtres superposés, donc 2x plus de défauts, mais aussi cette configuration génère des reflets parasites entre les 2 surfaces. Pour ma part, j'ai une cataracte, mais de l'oeil gauche, celui qui n'observe ni lune ni Soleil à outrance.
  9. Hàaaaaaaaaaa, il était temps !!!!! Un grand merci. Cependant, étant adepte des 2 rencontres, sans en mettre une au détriment de l' autre, comment fait-on en termes d'inscription ?????? -Tout prendre à astrociel du 29 au 12 et déménager de site le temps des NCN du 1 au 4 - ou scinder le séjour astrociel en 2 pour y intercaler les NCN ? Ce qui semble souhaitable.... Peut-être prévoir cette option pour les inscriptions
  10. Conseils

    .... Punaise, que tu es copieusement renseignée !!!! voir qu'on peu faire les choses très simplement pour commencer, se familiariser, avec le minimum de contraintes : c'est de s'orienter au départ sur l'observation planétaire. Voir qu'on peut passer sa vie sur ce sujet à priori simple - mais au potentiel infini. Ainsi, on se fout de trouver un site exempt de pollution lumineuse, et donc des tracas liés aux transports. On peut faire ça sur le pas de sa porte, ou sur un balcon s'il est bien orienté. Une simple lunette sur la plus simple des montures altaz (une équatoriale ne fait qu'ajouter des contraintes inutiles dans un premier temps et un surcout), pour peu qu'elle présente un minimum de rigidité, fera amplement l'affaire (à consulter les petites annonces). Pour 300€, un diamètre de 100mm est possible et souhaitable. et il y aura bien le temps ensuite de se positionner plus finement quant à ses propres attentes. Bref, fô faire simple et efficace.
  11. De retour du Mexique pour une éclipse, et quelques drôleries

    Merci coquinou de Nicolas Il suffit de faire pivoter la photo de quelques degrés dans le sens horaire pour retrouver la configuration du dessin. ... Et la fin des dessins. Et tout d'abord, ce chapelet qui tente de restituer l'instant, ces nuées d'altitude tant filamenteuses que pommelées et les couleurs du couchant à l'horizon. Il est remarquable de constater que l'ombre de l'éclipse a littéralement éteint la couche pommelée. Ce n’est qu'à moitié satisfaisant car je n'ai pas trouvé d'astuce pour rendre sur le dessin l'altitude du phénomène à environ 70° de l'horizon, ce qu'on ne ressent pas à la vue du dessin. Le chapelet est réalisé avec une cadence d'un dessin toutes les vingts minutes, puis à T-1mn où l'on distingue les premiers morcellements de la griffe solaire, les fameux grains de Bailly, puis cette formidable sortie en C3 où, émergeant entre de folles protubérances, deux diamants éclatants, un très grand souvenir. On remarque 2 groupes de tâches solaires mais aussi la rotation du champ tout au long du déroulement du phénomène, visible avec la position de la Lune sur le Soleil, caractéristique de toute visée altaz. Sur un précédent post, je vous avais évoqué cette vision stupéfiante du décollage d'une fusée Falcon 9. La voilà revisitée en mode dessin. La première observation le 2 avril fut à Loreto situé en Basse Californie du Sud sur la mer de Cortes, en périphérie de ville dans une zone pavillonnaire. On s'était installé à 100m de l'habitation un peu à l'écart des violents lampadaires pour observer la comète plein Ouest. Et là un peu plus au Nord, émerge cette lueur improbable, très forte, très marquée, quasi immobile si ce n'est la subtile sensation que ça s'élève quelque peu. Il s'agit du tir de la Flacon 9 depuis la base de Vandenberg à 1300km de nous, expédiant en orbite basse 22 de ces Starlink V2 qui nous désolent tant. La trajectoire est à 53° de l'équateur, au dessus du Pacifique longeant de près la cote Californienne. A cet instant, le premier étage a déjà fait sa besogne et l'on voit le second étage dans ses dernières minutes de fonctionnement. Allant en accélérant franchement par effet de perspective et devenant vraiment énorme, elle passera au plus près de nous à 170km de distance et un chouya moins d'altitude, d'où une visée à un peu moins de 45°. Ce qu'il y a de stupéfiant, c’est la persistance de ce large panache gazeux jusqu'à l'horizon tant qu'il est éclairé par le Soleil, et il se coupe instantanément lorsqu'il entre dans l'ombre de la Terre, laissant visible seulement les flammes orangées s’échappant de la tuyère. Peu de temps après, c’est l'extinction du moteur. Fort impressionnés de ce spectacle - ici une routine hebdomadaire - nous nous promettons de voir un second tir dès que possible. Celui-ci, prévu pour le 6 avril toujours pour des Starlinks, fut reporté le lendemain pour cause météo. Désormais, nous logeons à Mazatlan en plein centre ville. Par conséquent nous sommes à plus de 350km de la trajectoire et plus proche de la fin du lancement. Aussi, nous la verrons surgir bien plus basse sur l'horizon pour une courte durée, le panache s'occultant rapidement à son passage dans la nuit, puis l'extinction du moteur quelques secondes plus tard. Et voilà pour les comptes rendus astronomiques qui, comme on a pu le constater, furent particulièrement hétéroclites, passant d'un sujet à un autre. Varier les sujets, c'est ce que j'aime. Peut-être quelques témoignages de cet incroyable périple viendront par la suite, tant ils étaient riches, étonnants et tout autant variés. Et merci d'avoir tenu jusqu'au bout Tout cela, et tout le reste, est visible sur mon site : http://www.astrosurf.com/magnitude78/serge/index.html
  12. Question suite a observation de la Lune

    Plus que tout, se mettre volontairement dans un environnement LUMINEUX !!!!! en mode vision diurne. Et là, ya aucun souci de gène. Le truc, c’est qu'on rabâche à l'envie dans tous les grimoires et sur les forums que l'observation astronomique demande de s’éloigner de toute source lumineuse et de pollution lumineuse. C’est totalement faux en observation planétaire !!!! Vénus, Mars, Jupiter et Saturne exigent ces paramètres. On nous dit qu'il nous faut fuir les lampadaires. Ben dans ce cas, il faut au contraire rechercher leur présence - juste à gérer les reflets parasites dans les optiques. Et c'est ce créneau qui fait la part belle aux amateurs urbains. Moralité : yapa que le ciel profond à observer et parfois, il est intéressant de reconsidérer ses objectifs, le planétaire étant une discipline à part entière.
  13. De retour du Mexique pour une éclipse, et quelques drôleries

    Pour la comète du précédent chapitre, j'ose vous dire que notre dernière soirée d’observation au lendemain de l'éclipse était des plus charmantes, revenu dans les mangroves au point (A) de la veille, au milieu d'un foultitude d’oiseaux et d'un ciel merveilleux. La comète avait vraiment bonne bouille, avec une queue particulièrement complexe. Mais il est des jours- ou des nuits - où l'on se botterait copieusement le cul : j'avais tout emporté.....sauf la lunette Alors foin de ces turpitudes, la reprenons le récit (de-diou, rude besogne que ces remises au propre...) Étant venu ici pour le Soleil qui se fera éclipser dans quelques jours, Phébus fut l'objet de toutes nos attentions, et cela dès le début du périple. Nous le choyâmes, le chouchoutâmes, nous l’idolâtrâmes et lui firent maintes offrandes en vue du phénomène, mais aussi nous l'observâmes en amateurs consciencieux. Notre premier hébergement à Puerto San Carlos, dans la baie de Magdalena, était des plus sympathiques, au bord de la mangrove avant d'arriver au village. Nous y étions vraiment tranquille et c'était un bon point d’observation, tant pour une multitude d'oiseaux qui batifolaient sous notre terrasse (allez voir ce que sont les Callipepla californica, ou les Melanerpes uropygialis, les Aphelocoma californica ou les Pyrocephalus obscurus), que pour voir la comète comme cela a été décrit, ou observer à la L80x60 et Astrosolar le disque Solaire histoire de se mettre en jambe, avec la disparition prochaine sur le limbe d'un gros groupe de tâches (AR 3615 ?) Mais plus amusant fut la traque aux rayons verts. J'avais perçu à l’œil nu quelques beaux spécimens lors de mon périple plongée sur le bateau et ici sur la terre ferme, les conditions me semblaient toutes autant idoines. C’est ainsi que nous en vîmes de sublimes d’une rare évidence. Mais la flemme des premiers jours du séjour on fait que le matériel à dessin n'était pas encore d'actualité à proximité de la longue vue. Aussi, celui du 28 mars fut réalisé juste après l'observation et de mémoire, ce qui fut bien ballot car assurément l'un des plus spectaculaire que je n'ai jamais vu. Tout d'abord un Soleil fortement tourmenté, déformé, comme une poire la tête en bas, voire un champignon bizarre, avec de fortes ondulations et échancrures sur le pourtour, forme évolutive trop complexe pour la dessiner après coup - dommage.... Ces effets de mirage dès le toucher sur l'horizon n'augurent que du très bon à venir. Et en effet, la partie supérieure se scinda franchement, se sépara du disque cabossé du Soleil, et cela à de nombreuses reprises. On comptera plus de sept itérations successives tout au long de l'immersion du Soleil à l'horizon. Et à chaque fois, les teintes perçues s'affirmaient d’avantage, les premières tirant sur un vert classique, mais les dernières virant sur un bleu affirmé. L'ultime détachement restera gravé dans ma mémoire car de grosse taille, d'un bleu soutenu comme jamais vu auparavant, avec une bordure franchement outremer sur un cœur plutôt turquoise. Une merveille. Fort de cela et de ce manque de préparation, je me promis d'être au rendez-vous le lendemain 29 mars. Mais, comme une sorte de punition d'un nonchalance trop avérée, le phénomène fut alors infiniment plus timide, comme on le remarque sur le second dessin. Nous en vîmes un autre assez spécial plus tard à La Paz, car le dernier éclat perçu par tous était franchement violet. Mais pas de dessin de cela, juste celui de la comète du 5 avril du précédent chapitre. Yen reste encore un peu, la suite à venir
  14. Question sur l'éclipse de 2026 en Espagne

    Pour préparer une éclipse, il faut étudier : - ses paramètres (temps, position, trajectoire, etc.) - les statistiques météo - et les moyens pour se rendre sur place, avec une latitude de mouvement la plus souple possible. Pour cela, rien ne vaut la consultation des pages de Xavier Jubier qui répond parfaitement aux 2 premiers points : http://xjubier.free.fr/site_pages/eclipses.html Ensuite sur place, il est utile d'avoir : - une application sur smartphone qui précise les paramètres exactement là où l'on se situe. Par exemple Eclipse Calculator 2, très bien fait et précis. - d'avoir l'heure exacte à la seconde près, ce que bizarrement ne donne pas forcément un smarphone, avec des écarts pouvant atteindre 10s. Pour cela, il faut récupérer le temps donné par le GPS, soit avec une appli GPS, ou par exemple avec Skysafari qui récupère cette information. J'ai trouvé stupéfiant qu'avec plusieurs smartphones connectés sur l'horloge parlante, d'avoir des heures désynchronisées.... Je trouve encore plus stupéfiant que nos smartphones (Android en tout cas) n’utilisent pas le temps GPS disponible dans n'importe quel bidule pour synchroniser la montre interne.
  15. nettoyage miroir

    oui, il suffit de l'incliner et d'y aller copieusement au jet d'eau, puis nettoyage liquide vaisselle selon les procédures. Peut être aménager/bricoler le télescope en partie basse pour faciliter l'écoulement de l'eau si besoin (quelques trous judicieusement placés, protection des parties électriques, etc.), ou mieux, le prévoir dès la conception (ce qui est rarement le cas, et ce qui est ballot), car c’est assurément une très bonne solution que de le laisser à poste.