Cycle de Céphée - Tome 2 UN DOMAINE TOURMENTÉ (Mosaïque FSQ106 - ASI6200)   Si vous n'avez pas lu les précédents chapitres, voici le lien vers le début de ce récit :   Chapt : 1 et 2           CHAPITRE 3 : LA GRANDE VAGUE   La houle cosmique était à l’origine de la Grande Vague. Nul ne connait son âge, mais elle existait bien avant Gyulbudaghian et elle perdurerait probablement bien après lui. Depuis le sommet sur lequel il avait toujours été, il n’avait jamais pu observer l’ensemble de La Vague. Il pouvait seulement distinguer l’écume et la mousse qu’elle gênerait, en contrebas de la crête. Il discernait leur évolution, mais cela lui nécessitait de puiser dans ses souvenirs les plus lointains, car la vague évoluait à une toute autre échelle de temps que la sienne.   D’autres visiteurs avaient pu lui décrire, avant nous, l’immensité de son monde. Il avait donc pu apprendre, qu’il était perché sur la crête de cette menaçante structure, et surtout, qu’il n’était pas seul à l’habiter. D’autres Êtres vivaient comme lui sur La Vague, certains nichés dans sa courbe, d'autres installés sur son épaule. Ces deux régions semblaient bien plus paisibles que la crête, si bien que la nature des objets qui les peuplaient différait de celle de Gyulbudaghian.   Cependant, tous s'accordaient à dire que depuis ce sommet, il bénéficiait de la vue la plus spectaculaire. Il lui suffisait de concentrer son regard vers le lointain pour pouvoir distinguer la profonde beauté bleue sur laquelle La Vague semblait tranquillement déferler…                   CHAPITRE 4 : L’ŒIL DE CEPHEE     Cette lueur bleue au loin serait probablement la prochaine victime de La Grande Vague, et nous devions l’avertir du danger qui s’abattait sur le domaine. A mesure que nous approchions de la lumière, la structure qui la portait dévoilait son immensité. Une gigantesque colonne de matière, donnant l’impression de pouvoir résister aux épreuves du temps. Ce piédestal avait lui aussi été le fruit de la houle cosmique, mais on ne pouvait s’empêcher de penser qu’il avait été volontairement érigé là, pour y déposer l’Œil de Céphée. La lumière gagnait en éclat, son bleu devenant de plus en plus profond. La lueur vive et paisible qui en émanait traduisait une étonnante quiétude.   Comme l’Œil de Céphée voyait tout, il ne craignait rien, malgré le chaos environnant, il nous suffisait de nous éloigner encore un peu plus pour comprendre la raison de cette sérénité.             CHRONIQUES DU SAVOIR L'Iris d’un bleu Rayleigh                 La nébuleuse de l’Iris brille du même bleu que notre ciel pour la même raison :   La dispersion de Rayleigh.   La dispersion de la lumière est le phénomène par lequel la lumière se répand lorsqu'elle interagit avec des particules ou des obstacles dans son chemin. Cette dispersion est plus efficace pour les courtes longueurs d'onde, c'est-à-dire pour les couleurs violet et bleu, par rapport aux longues longueurs d'ondes, telles que le rouge.   En d'autres termes, lorsque la lumière traverse de petites particules ou des molécules de gaz, le bleu et le violet sont dispersées dans toutes les directions, tandis que les longueurs d'ondes comme le rouge, sont moins dispersées et continuent de se propager dans la direction initiale.   La nébuleuse de l’Iris ainsi que notre atmosphère sont de parfait exemples de la manifestation de ce phénomène.           J'espère que ces nouveaux chapitres vous ont plu,  A tres vite pour le final ^^ !   Chapitre final ici :         Malik