La procédure repose sur le fait que même en absence du CCD, un petit signal d'offset (ou signal de décalage en français) est généré par la chaîne vidéo. Ce signal est numérisé et visualisé avec le l'ordinateur. Vous allez donc tester l'amplificateur, le CAN et la liaison caméra/PC.
Lancez le programme PISCO, branchez la caméra au port parallèle du PC avec le câble nappe de 25 brins et alimentez la caméra (en +/-15V ou +/-18V suivant l'option choisie).
Lancez une acquisition avec le logiciel PISCO avec un temps d'intégration de 0 seconde et en binning 2x2 (bouton GO de l'onglet Standard). Au bout de 5 secondes environ une image va apparaître sur l'écran. Si tout va bien celle-ci est très uniforme et a un niveau moyen de l'ordre de 450 pas de quantification (le résultat peut varier de quelques dizaines de pas de quantification). Pour visualiser l'image d'offset, positionnez les curseurs de réglages de seuil de part et d'autre de ce niveau. Définissez une rectangle dans l'image en glissant la souris avec le bouton gauche enfoncé, puis faite un click droit pour faire apparaître un menu contextuel et lancez la commande Statistiques... PISCO retourne alors le niveau de bruit dans l'image à la rubrique écart-type. Celui-ci est compris entre 3.5 et 4.5 pas de quantification en général.
Si ce que vous observez ressemble à la description ci-dessus,
votre caméra fonctionne apparemment très bien et vous allez
pouvoir passer à l'étape suivante qui consiste à tester
l'électronique avec le CCD. En cas de dysfonctionnement il y a de
fortes chances que le niveau de l'image que vous venez d'acquérir
soit constant et de valeur 32767. Dans ce cas, assurez-vous que la caméra
est bien connectée à l'ordinateur, puis vérifiez à
nouveau une à une toutes les tensions appliquées aux circuits
U4, U6, U7 et U8. Avec PISCO en mode console, contrôlez que la broche
11 de U4, les broches 23 et 24 de U7 et la broche 8 de U8 changent d'état
suivant que vous avez lancé la commande SET0
ou la commande SET255. Si
ce n'est pas le cas, vérifiez la continuité électrique
de votre circuit électronique. Au besoin, avec un oscilloscope,
alors que vous venez de lancer une pose depuis PISCO et alors que la lecture
est en cours, contrôlez que les signaux sortant des broches 15 à
23 de U7 et des broches 4, 7, 9 et 12 de U8 changent d'états
à grande vitesse (c'est le signe que la conversion analogique se
produit bien). Sur la broche 1 de U7 (entrée du CAN) vous devez
trouver une très petite tension (de l'ordre de 50 mV en moyenne).
Tous les tests précédents ont été passés
avec succès. Fort bien. Vous allez à présent monter
le dernier composant électronique, le CCD KAF-0400 lui-même.
Attention à l'électricité statique. Même si
les incidents du type ESD sont semble-t-il assez rares avec le CCD KAF-0400,
ne forcez pas le destin, ce n'est pas la première fois qu'on vous
prévient. Respectez les quelques
règles de manutention des circuits sensibles aux charges statiques.
Faites très attention au sens de montage.
La patte 1 du CCD est indiquée sur le boîtier par un petit
triangle ou un point. Cette patte doit être mise en correspondance
avec la broche 1 du support. Mémorisez par exemple que la patte
1 doit se situer du côté du condensateur C18 (voir le schéma
d'implantation).
Pour insérer le CCD dans son support, vous devez forcer de manière
homogène de part et d'autre de son grand côté. Il faut
que l'ensemble des pattes s'enfonce simultanément pour éviter
de les plier. Ne vous précipitez pas, ne cherchez pas à forcer
d'un coup. Répartissez vos forces en agissant par petits à-coups
et enfoncez à fond.
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