Mascotte, mon ami le renard de la Montagne de Lure, le 3 août 2005 

À s'en décrocher la mâchoire...

Le soir du mercredi 3 août 2005, je me suis éclipsé de l'Observatoire Marc Bianchi, où je passais quelques jours de vacances astronomiques contrariées par le vent, pour venir retrouver mon animal sauvage préféré. Comme souvent, j'ai appelé Mascotte dans sa forêt avant le coucher du soleil, car je souhaitais être revenu à l'observatoire suffisamment tôt pour pouvoir installer et régler mes instruments puis être prêt à photographier la voûte étoilée dès la tombée de la nuit.

Du coup, lorsque j'ai appelé Mascotte, celui-ci dormait sans doute profondément, terminant sa sieste de l'après-midi. Je n'ai donc pas été surpris, quelques minutes plus tard, de le voir arriver vers moi encore tout ensommeillé bien que se montrant comme toujours sur le qui-vive.

Il m'a gratifié d'un lent bâillement absolument grandiose, que j'ai pu photographier au travers d'une rafale d'images illustrant bien l'impressionnante amplitude d'ouverture de ses mâchoires. J'ai vraiment eu l'impression que Mascotte allait se décrocher la mâchoire ! Je comprends mieux, maintenant, qu'un renard soit capable d'emmener une poule en l'attrapant toute entière dans sa gueule...

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