Orion optics 300 F/D 5,3 Revendu

Enfin un jardin ! Il est désormais possible d'envisager de monter en diamètre sans être limité par des contraintes de transport. La solution d'un dobson se révèle alors incontournable. Pour être à peu près assuré d'avoir une qualité convenable au niveau optique mon choix c'est porté sur la marque firme Anglaise Orion Optic. J'hésitais entre 300/1600 et un 350/1600 (je suis gourmant). En stock figurait un 300/1600mm L/7 : cela a arrêté mon choix. Pour être allé récupérer mon telescope à OU : la transportabilité en prend un coup : le carton passait d'extrême justesse dans la Léon : Merci à Rémy pour son aide. Hors de son carton en revanche c'est bien plus logeable dans la voiture.

Le télescope n'ayant jamais eu comme vocation de voyager sur plus de 20m, la focale de 1600 par rapport au modèle 300/1200 plus répendu, présente un triple avantage : moins de coma, collimation facilitée et une hauteur plus "pratique" pour ma carcasse de 1,90m.

Montage de la base : Elle est lourde et difficile à monter. L'assemblage des 4 plaques principales aura nécessiter 2h d'efforts. Il faut le plus souvent forcer comme un mule. C'est le premier contact avec la mécanique OO !

Le tube optique : il est monté d'origine et collimaté par OU. Mon modèle dispose d'un chercheur 10x50, du PO à crémaillère OO , d'un support de mirroir 3 points. Un changement de PO s'impose immédiatement ! L'araignée est fine, peut être un peu trop. Les vis de réglages de l'araignée ou celles de collim sont équipées de boutons fort pratique. L'intérieur est bien mat et la peinture extérieur du tube est résistante.

Le mirroir : Il est marqué au centre. Le diamètre est de 300mm et il est annoncé à L/7. L'image est propre, le contraste est d'un bon niveau. Ce n'est pas le piqué d'un mewlon (pas la même sensibilité à la turbu non plus) mais l'image est d'un bon niveau. En revanche, j'ai noté une diffusion de la tache de diffraction sur l'une des plages. Cela trahis un défaut de bord rabattu. Pour voir le bulletin de controle : bulletin

L'aluminure est protègée : traitement Hilux typique de OO.

Pour voir le bulletin de controle : bulletin. Le numéro du miroir est sur la petite étiquette de "gauche" sur la photo

Le porte oculaire : Initialement, j'avais une crémaillère 2" OO franchement pas terrible, limite indigne ! Avant la première lumière, elle a été remplacée par la version crayford deluxe low profil OO premier modèle. Ce crayford a été monté via une base de PO crayford kepler. Puis une motorisation JMI a été ajoutée (modèle pour PO WO qui s'adapte facilement) : voir bricolage. L'option low profil est très pratique surtout en l'absence de démultiplication. Pour faire la mise au point en monoculaire, il faut lui adjoindre un tube allonge 2" de 50mm classique. En bino, la MAP est possible via un OCS ou équivalent. La compatibilité est parfaite. Tout passe !

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La fixation du PO a nécessité de refaire 4 vis. Il faudra passer un coup de peinture noire mat à l'occasion pour parfaire le dispositif. A noter que le tube est marqué par les galets du crayford : la mécanique OO est loin d'être parfaite. De même le tube n'est pas noir mat. Je l'aurais préféré anodisé. Attention lors du démontage du PO. Le tube doit être "horizontal" car les rondelles et le boulons pourraient vous échapper !!

Pour plus de confort et robustesse, j'ai finalemen craqué pour un PO JMI EV1-NM tout beau tout neuf mais au prix de l'occasion (ça aide !). Il a le gros avantage de disposer d'une molette de démultiplication 1/10 (ce que j'utilise le plus) et d'une motorisation débrayable (un gros avantage). Mon premier choix aurait été un PO feathertouch : la rolls (mais plus couteuse en core), ce JMI était une occasion à saisir et un feathertouch motorisé devient hors de prix.

Les options/remplacement :

• Première option (bricolage) : J'ai ajouté une platine porte oculaire de marque orion. L'adaptation se fait simplement en perçant un seul trou dans la base. Il est tout de même allucinant que ce type d'accessoire ne soit pas livré d'origine, comme le frein variable d'ailleurs.

• Deuxième option : J'ai rajouté 2 coliers pour tube OO de 300mm (320mm de diamètre en réalité). L'un me permet de pouvoir disposer d'un genre de collier rotatif pour le tube. C'est à dire que je le place au dessus du collier supérieur maintenant en place le tube sur la monture. Pour tourner le tube sur lui même, je peux desserer les deux colliers de maintien sans voir le tube dessendre : un plus. L'autre sert à l'équilibrage. Je le monte en haut du tube si les oculaires sont légers ou le plus bas possible lorsque je monte une bino ou le nagler 31mm. Avant l'arrivée du frein variable c'était mon seul moyen d'équilibrer le tube.

Troisième option : le telrad ... comment vivre sans ? Moi je ne sais plus ! Quatrième option : remplacement du chercheur. Celui d'origine est très correct. Lumineux mais le réticule n'est ni éclairée et ni éclairable, et en plus, l'un des deux fils qui le constitue était mal fixé. J'ai du le reprendre et je l'ai revendu. Mon choix s'est porté en 2007 sur un modèle WO 7x50mm droit redressé et éclairé. Assez bon choix, mais j'ai du mal à me faire au redressement ! De plus, le dispositif de redressement était gourmant en luminosité (difficile de voir les messier !?) et en champ (vraiment plus faible !). Difficile dans ces conditions de ne pas avoir envie d'effectuer un nouveau changement mais cette fois pour la Rolls de chercheur : le fabuleux 7x50mm taka. Ce dernier vient alors se loger parfaitement dans le support WO. Je retrouve ainsi le couple Telrad / chercheur taka : efficacité garantie.

Cinquième option : remplacement du support du primaire par un modèle 9 points. Ce changement ne s'impose pas réellemen du fait de l'épaisseur du mirroir, mais l'envie de disposer d'une chaine optique et mécanique la plus parfaite possible est tentante tout comme l'était début 2009 la baisse de la livre anglaise ! Le remplacement ne nécessite aucune modification mécanique mais comme toujours il y a pas mal de petites choses à reprendre voir : bricolage Autant le support 3 points était bien ajouré pour permettre une mise en température rapide autant avec le modèle 9 points le montage d'un ventilateur s'avère rigoureusement indispensable. Ce dernier semble même sous dimensionné pour remplir convenablement sa tache. Depuis sa mise en place, je me retrouve des images similaires aux anciennes. Si amélioration, il y a, cela doit être perceptible lorsque les conditions de turbulence sont très favorable, autant dire très très rarement.

• Sixième option : le freins variable ...un gros plus si les occulaires que l'on utilise ne sont pas tous de la même masse. En plus pour un fois, OO a fait une pièce mécanique plutot bien conçue. On aurait tord de s'en priver. A prendre sans réserve.

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Au final, lorsque l'on fait le bilan de ce qui a été changé, je dirais presque tout ! Et ce n'est peut être pas fini.

• Septième option : Changement des vis de collimation du secondaire. J'ai remplacé les trois vis galvanisée tête crucis pas 3 vis 6 pans creux (4mmx30mm) ... à faire en priorité !

• Dernière modification : Recondionnement avant sa revente. J'ai récupéré le PO JMI EV1-NM et le chercheur takahashi qui me sont devenus indispensables et je les ai immédiatememt mis en place sur le nouveau OO350. Le OO300 a donc hérité du PO OCM-1 démultiplié (attention, il faut repercer 2 trous dans le tube optique) et du chercheur OO 9x50 dont la qualité est en nette progression. Voir : OO350

Pour finir deux petits comparatifs de l'encombrement

1) Ce tube par rapport à mes autres optiques du moment : (megrez 80/480, Mewlon210, FS128 et OO300/1600). On devine aisemment pourquoi il n'a guère vocation à être transporter au dela du jardin. Au point de vue transportabilité/performance/luminosité le Mewlon gagne a tous les coups.

Précisions: même ligne de départ (PO2") et tous les tubes sont dans leur configuration compacité maximum

2) Les deux OO côte à côte ! Dommage que le 300 soit parti le lendemain de la réception du 350 ... je n'ai qu'une image !