Salut, Le 21 mai j'avais mis mon réveil pour un lever à 3h00 du matin, rien que pour Mars et Saturne...du coup j'ai bien dormi,mais  pas ma femme ...  C'est le soleil qui ma réveillé... vite , je me leva , je scruta l'horizon pour voir quelques points brillant du coté du sud sud-ouest mais c’était trop tard! Donc, les bras ballants je me dirigea vers mon scope pour tout plier mais une petite idée me traversa l'esprit , Vénus ? ha non , elle est du soir... Et Mercure? cela faisait longtemps ...   Ce qui est intéressant dans la capture de cette planète en plein jour, c'est plutôt le coté technique , du moins sa maitrise (en apparence évidement ) pour la photographier. Elle est petite , peu brillante et assez proche du soleil. Ces 3 paramètres compliquent énormément le centrage de Mercure derrière une focale élevée.Du moins avec mon matos. Car je suis obligé de refaire la mise au point à chaque palier  d'agrandissement. A force on sait que la cible est là ,dans l'oculaire , on remarque une ombre entouré d'un gris plus clair, et on sait dans quel sens tourner la molette pour que la tache devienne moins dilué... Et Mercure apparait! Il y a un autre souci ,c'est la chaleur du soleil qui se trouve à coté,elle rentre dans le tube et malaxe bien la cible. Pour ameliorer ce point essentiel , voir primordial il faut ce cacher du soleil, et c'est à ce moment que l'arbre du champ en face entre en jeu! il va cacher le soleil pendant une bonne vingtaine de minutes. Et c'est à ce moment là qu'il faut arroser( dans le sens cartonner;sulfater,envoyer du bois).   Un autre point important pour la capture de Mercure c'est l'anticipation , il faut bien exposer avec un gain raisonnable , juste de quoi différencier la cible du fond pour que votre logiciel de stacking puisse accrocher la planète. Comment anticiper , comment savoir si votre cible est assez distinct du fond? en utilisant le mode auto-centrage de FireCapture. Si FC arrive à suivre votre planète , alors votre logiciel le fera aussi et va pouvoir différencier les mauvaises des bonnes brutes. Pour atténuer le ciel et rehausser le contraste de la cible pour améliorer le suivi/stacking , j'utilise un filtre infrarouge l'IR742 . De toute façon sur Mercure , à part quelques formations et de différence d’albédo , il n'y a pas grand chose à voir.   Ce qui est bien avec Mercure c'est sa lente rotation , donc on peut utiliser une longue durée de capture sans derotation ! Après il faut que le seeing suive...   J'ai gardé qu'une seule session de 600s, à 0.63ms soit pas loin des 300im/s j'ai eu 162406 images ! Je suis passé par PIPP pour transformer mon SER , d'abord j'ai supprimé la couche Bleue, ensuite j'ai centré la cible, puis j'ai fait un tri à la Ninox sur 16000 images.   un exemple en GIF, les 100 premieres:     Ensuite je passe par AS! il refais un tri . Et pour finir je joue avec la barre espace pour supprimer les subtiles fantomes. à la fin j'ai 500 images! gloups!   Mais à coup d'ondelettes, de flous, de contrastes, on arrive à faire parler Mercure! Pas facile cette planète pour un résultat peu photogénique . Mais je l'ai eu!     une comparaison avec une simulation de winjupos:   et grâce au logiciel Atlas virtuel des planètes , j'ai pu placer quelques noms sur les taches :   Stephane