Une petite revue personnelle au cours des âges en passant d'un petit diamètre à un plus gros avec une meilleure hauteur sur l'horizon de l'objet pour ce dernier... Les filtres OIII et UHC ont été utilisés dans les 3 cas. Au cours de cette longue période, j'avais et j'apprécie toujours les oeuvres sur l' Hélice de Frédéric Burgeot (mixte T400/T600 au Restefond), Nicolas Biver (T400) mais aussi celle de Bruno Salque (T500) pour ses marquages nuancés. Si on fait une sorte de "moyenne" de tous ces dessins, on arrive effectivement à un placement semblable des nuances les plus contrastées.  Et puis il y a un truc qui m'est apparu en cours d'observation, mais ce n'est plus qu'une impression que des détails à placer :  le côté hirsute de la première enveloppe interne, ne serait-ce pas ces structures radiales avec ses fameux globules cométaires ? Le crayon pastel fut alors utile pour noter cette "illusion". En dessinant, je pensais fermement que le champion de l'hirsutisme, l'ami Serge V. , n'aurait pas manqué de reproduire cette sensation sur sa toile. Mais pas pour l'instant même si d'autres ont révélé cette étrange impression.   Puis j'essaie en vain de terminer mes devoirs pour Ciel extrême mais il y a un hic même après une petite dizaine de nuits à tenter un truc qui me semblait possible sur le papier : la perception de la petite galaxie fuseau extraite du "2 Mass Flat Galaxy Catalog" 2MFGC 16944, à la magnitude obscure, en sortie NW de la NP. Toutes les tentatives en dessous du Gmoyen (600x pour moi) n'ont pas abouti sur une série de nuits au seeing moyen à bon (S2-S3). Ayant l'expérience de ce genre de challenge , aux vues des images bien propres des confrères imageurs et au fait qu'il me semblait alors que la petite galaxie était suffisamment dégagée de la tourmente gazeuse, je pensais vraiment la chose réalisable sous les tropiques. Il est rare que je persiste dans ces cas au delà de quelques essais mais il y a eu cette fameuse nuit d'octobre au seeing parfait (S1) et j'ai voulu retenter. Mais que c'était dur, en VI4/5 (env. 20% du temps) avec une plage de G des plus congrues : près de 400x et puis c'est tout. Au dessus plus rien et en dessous, plus rien non plus. La petite étoile directement au S est déjà plus facile. Il n'y a bien entendu aucune trace d'élongation, une simple tache diffuse... L'extrait d'image choisie zoomée n'a pas été choisie volontairement parmi les meilleures pour mieux faire apparaître toute la difficulté d'avoir un rendu à l'oculaire bien propre car l'atmosphère (turbulence, airglow, humidité) s'en charge à notre place ! Après enquête, il s'avère que cette pittoresque observation est bien ardue : voir le rapport visuel de Uwe Glahn : néant au T406, extrêmement difficile au 24", vue comme un point et presque pas mieux au 27 pouces et en tout cas aucune trace de sa silhouette effilée.   En inspectant de plus près les images en OIII, il s'avère que je suis allé un peu vite et que l'impression OIII est encore forte dans ce quadrant de la nébuleuse, c'est également le cas sur mon dessin où le blanc de la craie vient lécher la petite coquine...                                       Fabrice M.