Bonjour

Avec un peu de retard je vous propose un petit CROA d'une soirée remontant au 26 février.
Mardi soir je n’ai pas résisté au scintillement des étoiles, après une mise en station rapide du Mak 127 mm dans mon jardin c’est parti pour une séance d’observation purement visuelle. 
Pour commencer une cible facile avec la nébuleuse d’Orion M42, toujours aussi magnifique, elle remplit tout le champ de l’oculaire de 35 mm et il me semble percevoir sa teinte verte fluorescente. Un peu au Nord dans le Taureau je rend une visite à la nébuleuse du Crabe, jolie tache grisâtre dont la forme est facilement reconnaissable.
A l’Est s’élève le Lion, je pars à la recherche du couple galactique M65 et M66, les deux galaxies d’égale intensité sont facilement visible dans le même champs.
Pour les comparer au couple M81 et M82 je vise le sommet de la Grand Ourse. Toutes les deux sont déjà visible au chercheur 8x50mm, à l’oculaire c’est la claque. M82 est facilement reconnaissable avec sa forme de cigare et un petit renfoncement en son centre, M81 est magique, j’ai l’impression de distinguer ses bras en spirales. 
Toujours dans la Grande Ours je me tourne vers la nébuleuse planétaire M97, une jolie tache ronde et grisâtre, j’en profite aussi pour visiter la galaxie M108 assez diffuse et légèrement allongée. J’enchaîne sur la galaxie M109 plus facile avec un centre bien marqué. 
Un autre classique me tend le bras, M51, là encore le spectacle est accentué par la grande limpidité du ciel doublé d’une faible turbulence. Les deux noyaux galactiques baignent dans une lueur diffuse et ile me semble distinguer le bras qui les relis, observation confirmer par sa position par rapport aux étoiles voisines.
Je continue mon voyage vers M63, un jolie disque diffus avec une condensation centrale, puis d’étoiles en étoiles je capture NGC 5005 très fine et légèrement allongée. Je remonte vers M94, une belle galaxie avec une zone lumineuse plus concentrée. Je rebondie sur NGC 4490 puis NGC4449, toutes les deux visuellement assez semblable, fines et diffuses, avant d’atterrir sur M106 coupée en deux par une barre lumineuse. Enfin il se fait tard et termine par M101, finalement pas si évidente car elle apparaît très étalée et diffuse sans condensation marquée. 
C'est décidé la prochaine fois je me met au dessin pour illustrer mes observations.