Je vais essayer de répondre plus précisément... tout en étant court et synthétique.
Cas du visuel: Diaphragmer revient à augmenter la taille de la tavelure élémentaire et à réduire la quantité de photons collecté par l’œil. L'oeil de l'observateur intègre l'agitation de la turbulence ce qui permet de distinguer plus de détails avec un diamètre important (pour peu que l'optique soit de qualité) même en cas de turbulence non négligeable... Après c'est aussi une question de fréquence (vitesse d'agitation des tavelures...) qui permet plus ou moins de percevoir des détails. C'est surtout sensible quand on a acquérir une certaine expérience en matière d'observation. Par ailleurs en planétaire, les couleurs sont plus franche avec un grand diamètre!
Cas de la photo: s'il s'agit de ciel profond la résolution est donnée effectivement par l'étalement des tavelures (voir aussi notion de Ro) à cause de l'intégration de la lumière par le capteur CCD. En général, on préfère choisir la taille de la maille élémentaire d'un pixel juste inférieure à la taille (FHMW) du pic central donné par la figure d'Airy (dépendant du diamètre) à mais aussi à la turbulence moyenne du lieu... Pour le cas particulier de prises de vue, notamment planétaires (donc temps de pose faibles), à la Webcam ou autre caméra, certaines images font l'objet de sélection ce qui fait qu'au final en les compositant on arrive à obtenir des images d'une résolution de folie qui approche la résolution théorique de l'ensemble de la chaîne d'acquisition d'images dans la mesure où l'on considère un ensemble de très haute qualité parfaitement bien réglé... Conclusion: diaphragmer, et en général mettre tout autres dispositifs occultants (dispositifs anti-aigrettes, baffles mal placés, cage secondaire trop petite, etc), est inutile.