Construction de mon observatoire

Un observatoire dans mon jardin Cette coupole, de fabrication personnelle, a été réalisée à partir du livre «Mon télescope et mon observatoire... Pourquoi pas ?» de Pierre BOURGE et Jean-Marc BECKER (édition à compte d'auteur). Je remercie également Yves LHOUMEAU pour les conseils et astuces qu'il m'a prodigués. D'un diamètre de 2.40 m, elle a nécessité deux mois de travail durant l'été 1999. J'évalue le coût de la réalisation à environ 1.300 euros. La dalle en béton Une gaine de 25 mètres a été enterrée dans une tranchée pour recevoir l'alimentation électrique. Douze ancres métalliques ont été scellées dans le béton pour permettre la fixation des piquets de bois formant la structure de la base. Le pilier sur lequel sera fixé le télescope (Celestron G8) est constitué de boisseaux en terre cuite (20x20cm) remplis de béton. Le soubassement Le soubassement est formé de 12 montants de bois de 130 cm de haut, fixés sur les ancres métalliques. Sur cette structure est placé un cercle réalisé en arceaux de contreplaqué (2 épaisseurs de 12 mm). Des tôles galvanisées, qui seront enduites d'une peinture blanche antirouille, sont fixées sur la structure de base. La photo ci-dessus montre le rail profilé en U (5x3.5 cm) et cintré, destiné à recevoir les roulettes de la coupole. La coupole Elle est constituée d'arceaux (chaque fois doublés pour augmenter la rigidité) de contreplaqué de 12 mm. Les arceaux sont collés-pointés. La fenêtre d'observation a une largeur de 70 cm. Une fois terminée, l'ossature de la coupole est présentée sur la base circulaire. Des plaques de contreplaqué de 3 mm sont découpées et collées-clouées sur les arceaux. Imperméabilisation Deux épaisseurs de «mat de verre» enduit de résine de polyester constituent la base de l'imperméabilisation. Une couche de «top coat» (résine de polyester teintée dans la masse) assure la finition. La technique du polyester n'est pas très compliquée à mettre en oeuvre, mais n'est pas très agréable (matière poisseuse). Le cimier J'ai opté, malgré une plus grande difficulté technique, pour l'ouverture vers l'arrière. Pour assurer la rotondité de l'ensemble du cimier, j'ai dû replacer à l'arrière deux arceaux profilés (contreplaqué puis polyester), sur lesquels ont été fixés deux rails (profilés d'aluminium en U). L'ouverture du cimier est assurée par un treuil à manivelle (câble d'acier de 2.5 mm et poulies). Le roulement Le déplacement de la coupole sur sa base est assuré par 8 roulettes circulant sur le profilé dont la partie supérieure sert de chemin de roulement. 6 autres roulettes latérales de guidage circulent à l'intérieur du cercle en U. C'est le point faible de la construction (divers frottements rendent la rotation difficile). Ce système a été remplacé en août 2008 (voir bas de la page à "nouveau roulement") par l'utilisation de balles de golf comme roulement à billes (voir une autre réalisation de ce type): http://www2.globetrotter.net/faaq/bibliotheque/instruments/mairt000.htm ). Aménagement intérieur L'intérieur de l'observatoire a été garni de contreplaqué et peint en noir, pour éviter au maximum les réflexions lumineuses. L'observatoire terminé Neuf ans plus tard... ...entre carottes et pommes de terre! Nouveau roulement! En cette fin août 2008, j'ai remplacé le roulement (qui posait problème) par un système utilisant des balles de golf. Près de 160 balles (la plupart achetées d'occasion sur E-bay, les autres données par Pierre de Ponthière) ont été utilisées. Les balles peuvent circuler entre deux rails de "Socarex" d'1/2 pouce. Les balles sont prises en sandwich entre deux disques (constitués d'arceaux collés-cloués en multiplex de 2x12 mm) munis chacun d'un chemin de roulement (deux "rails" de "Socarex). Quelques voisins sympa ont prêté leurs bras pour la remise en place du dôme (rénové par une couche de "top coat" pour l'occasion)  sur son soubassement... Pas de doute! Elle tourne, avec régularité et sans effort. Cela m'ouvre des perspectives pour une motorisation future de la rotation. Retour vers le haut de page